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Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre.
L’esprit du désert
la neige dans le regard
la mer sous son aile
◊ Les Grecs appelaient la Corse « Kallisté » c’est à dire « la plus belle ». La Corse est avant tout une montagne qui plonge dans la mer. Les sommets de plus de 2000 mètres sont nombreux. Le plus haut s’appelle le Monte Cinto; il fait 2706 mètres. Les habitants se sont toujours installés dans les montagnes et collines pour se mettre à l’abri des pirates. C’est le tourisme qui a donné son essor au littoral. A la sortie du Désert des Agriates, près de l’Anse de Peraiola, trois paysages très contrastés, le désert, la montagne et la mer. Voir la Carte de Corse
◊ Maria-D, Pierre (2), Brigetoun, Marc et Claudie nous offre un joli florilège de sensations autour de ces trois univers. De l’embrassement à l’embrasement, il n’y a qu’un pas;-)
Edredon de roc
Pour un rêve de pierre
Sur un lit de mer
La mer en toi bat
je l’entends et je la vois
en tes yeux de neige
nos croupes pelées,
là où la vie s’agrippe,
Nous faisons monde,
plongeant dans le bleu acre,
embrassant la mer,
tirant les yeux vers les monts
j’embrase
avec le feu du regard
la terre et l’eau
Kallisté
Blancheur des cîmes
Mer vaporeuse de volupté
Splendeur et beauté
Bonsoir Ossiane
Tendre calligramme et subtil haïku
J’aime cette douceur câline
Bonne nuit à toi
—-
Les lignes du temps
Funambules du désert
Dans la mer s’ébrouent
Oh, Ossiane … tes photos … ton haïku …
________
J’écoute en boucle, depuis une heure, « Hey, thats’s no way to say goodbye » de Léonard Cohen…
c’est dans l’air de mon temps…
_________
De rien, faire un tout
De l’air, du temps, de l’eau …oh !
La terre inconnue…
_________
Merci à toi d’être là.
De tout, faire un rien
Par-delà l’eau, l’air, le temps
Trouver une trace…
______
>Annick :
Riche idée d’opposer la jeunesse et la vieillesse, l’ombre et la lumière. Ta fin est forte et tragique ; il y a du vrai dans tes mots. Merci, je t’embrasse.
>Alix :
Bonsoir Alix, contente de te retrouver 😉 Tu as de la chance d’éprouver ces joyeux sentiments en ce début d’automne et tu en parles bien. En ce qui me concerne, les débuts d’automne me font l’effet contraire et me rendent mélancoliques. Puis je finis par m’habituer au bout de quelques semaines 😉 Ta balade au Château de Chantilly me donne envie d’y aller. Bonne nuit à toi.
>Jean-Louis :
Je vois que tu es un fin jardinier vu toutes les plantes que tu cites. Je viens de découvrir ce qu’est un tibouchina. http://www.aujardin.info/plantes/tibouchina_urvilleana.php
Merci pour ton beau poème plein de ssaveurs et de senteurs. Je t’embrasse.
>Ann :
J’espère que tu as fait une belle randonnée photographique.
>Marc :
Merci pour ton accueil vraiment chaleureux et pour ce joli ballon d’essai sur le bonheur;-) J’aime bien ta dernière strophe car elle est optimiste. Parfois, il suffit simplement d’y croire pour que tout s’embellisse dans notre esprit. Dans ces instants, il faut se laisser happer. Bonne nuit !
Choisir au hasard
Où poser le regard:
Là-haut, sur la neige,
Là-bas, sur la mer,
Ou rester au désert?
Faire le choix
C’est difficile pour moi.
Mais, etonnée,
Toujours
Je peux dire,
En sourire:
Corsa,
mon amour:
Kallisté! Kallisté!
Sur le rivage
Moderne Ulysse
A contempler la mer je reste
Songeant à Kalypso
… j’ai apprécié de très belles photos de Corse, ces étendues sauvages sont propice aux rêves de voyages très lointains et peut être aussi à l’intérieur de soi, des mots déposés avec poésie. j’espère aussi que Swen reviendra bientot. CALI
bonjour à tous
bonne journée
j’embrase
avec le feu du regard
la terre et l’eau
nos croupes pelées,
là où la vie s’agrippe –
Nous faisons monde,
plongeant dans le bleu acre,
embrassant la mer,
tirant les yeux vers les monts
Le désert d’écriture
KALLISTE
Corse d’envie
Corse de jalousie
Aux multiples visages
A l’unique paysage
Toi, mon île de beauté
Au regard d’ouate blanche
Neiges éternelles
Dans des cîmes immortelles
Au goût de mystère
Au caractère fier
L’esprit du désert des Agriates
Une terre austère
Chemins de transhumance
Les nerfs à fleur de terre
Tu protèges comme une mère
La mer,
Tes tours génoises
Secrètes,
Gardiennes inébranlables
De ces villages escarpés
Où le silence se fait
Douce torpeur
Devant cette immensité
Dans sa majesté
Impériale
Kallisté,
La mer sublime
Dans ses échancrures
Où la transparence
De ses eaux
L’éclat de ses joyaux
Se fait volupté
Kallisté
Devant ta magnificence
Comment résister
A ta somptueuse beauté!
Une belle journée à tous………..et bon retour, à toi, Ossiane!
Le monde tu
Je ne dis pas caché
– rien n’est jamais caché –
Il faut simplement
Les yeux ouverts
Pour le dévoiler
Et le dire
Entre insularité et iléité, la Corse est bel et bien une montagne dans la mer. La présence de neige dans le paysage apporte un plus et cré de la distance par rapport aux plages de sable blanc.
Kallisté
Ile de beauté, ton regard d’ouate velouté, par delà tes cimes enneigées, offre plusieurs visages, ta somptuosité fait rêver, Terre envoûtante aux senteurs ennivrantes de garrigues, tu as forgé ton caractère fier et altier dans la solitude du Désert des Agriates, tu gardes jalousement ta mer, dans ton jupon serré , cette splendeur qui nous embrasse dans ses flots de volupté et nous emporte dans un frisson troublant pour un voyage vers l’éternité
Ossiane. J’ai envoyé un premier commentaire qui n’est jamais arrivé.
Belle journée
divine beauté
mirifique kallisté
Je te vis, à saint florent,
vêtue d’un voile féerique
Ne voulant pas impudique
Te dévoiler dés cet instant.
Désirable kallisté
Mon regard fixait impudent
Tes douces courbes sensuelles.
Tes généreuses mamelles
Désirable, mon cœur haletant
Flamboyante Kallisté
Le soleil apparu Doucement
sertissant cette précieuse pierres
d’une myriade de diamant
irisant la mer de douce lumière
Fantastique Kallisté
Ton voile sur ta peau disparu.
Une multitude de sentiments
Impétueux bouillonnant
trop inavouables, apparue
Magnifique Kallisté
impatient de découvrir
du haut de tes faîtes
ton corps entouré de saphir
ta kyrielle d’anses secrètes
chimérique Kallisté
visiter tes gorges profondes
m’imiscer dans ton ombre
parcourir à pied ton désert
embrasser, insatiable, ta terre
inaccessible kallisté
conserver authentique
ton monde impénétrable
des rêves sataniques
divine Kallisté inoubliable
Kallisté
Blancheur des cîmes
Mer vaporeuse de volupté
Splendeur et beauté
Il y a sur le jour
Des contrastes de lumière
Un épi de ciel rouge
Sur le vert du maquis
Et la griffure des vagues
Imaginons le ciel comme la
Saveur d’un fruit..
Il faut prendre le temps
De suivre les couleurs
Arpenter le grain riche
Des orgues rhyolitiques
Sur la déclinaison des heures
C’est l’automne qui s’installe
Sur la cambrure des îles
Et le reflet des cistes
La tristesse d’une source
Où s’abreuvent des pierres ,
La patience sereine d’un volet
Et le chaos des vagues brutes.
Au-delà de Septembre
Les fils s’enroulent sur le rayon
D’or pâle d’un soleil hésitant
Et ses cachettes fumeuses
Désert montagne et terre secrète …
La mer et sa mousse impatiente
Sur le seuil d’une plage claire
Une pétale qui se froisse
Sous l’odeur des buissons,
Le battement de l’ombre…
Il y a sur le jour
Des horizons meurtris
Une source au gré des oliviers
Et cette étoile parfaite
Qui s’émeut des marécages
Derrière les roseaux.
C’est enfin l’heure de ces destins
A l’alibi sanglant
Le dernier pas du papillon
Sur la métamorphose des ronces
La lueur captive
Sur l’étreinte d’une toile d’araignée
Ensuite viendra la pluie et l’alerte
Du vent, le sillage d’une poussière
L’accalmie d’une terre labourée.
Il y a sur le jour
Quelques rimes sans refrain
Un peu de vague à l’âme…
Joli texte Claudie !
Merci, Alix. Ton poème est également plaisant……………comme d’habitude
Bisous
Bises en retour 😉
La mer en toi bat
je l’entends et je la vois
en tes yeux de neige
Les mots irriguent
La garrigue aride
Entre ses rides
Une montagne oubliée
une île verte
de la géologie l’Elysée
perle des neiges
Edredon de roc
Pour un rêve de pierre
Sur un lit de mer
Dans mon rêve de pierre
Est apparu Pierre
Venu de la mer
Pour Pierre et Maria-D
Dans le grand lit du ciel
Sous l’édredon de roc
La mer en toi bat
Pour un rêve de sable
Je l’entends et je la vois
En tes yeux de neige
Bien du retard aujourd’hui, peu de temps disponible et beaucoup de soucis techniques pour faire la mise en lumière…
>Maria, Pierre (2), Brigetoun, Marc et Claudie :
Vous avez bel et bien embrassé et embrasé le paysage avec vos mots bien à vous pour tenter de décrire l’essence même du désert, de la montagne et de la mer. J’ai essayé de faire cela dans le calligramme que j’ai réalisé à partir de trois photos. Bravo à tous les cinq !
>Maria et Pierre 2:
Merci également pour vos autres poèmes qui font rêver.
>Marc et Claudie :
Quelle verve poétique tous les deux, on ne vous arrête plus ;-)) Vous deux poèmes sont éblouissants.
Claudie, ton premier poème a séjourné dans ma boîte à spams, je ne sais pas pourquoi…
>Bourrache :
Merci pour ton attachement, vice versa pour moi 😉
Bonne ambiance musicale pour écrire de la poésie. Tu as choisi de rester avec ton petit bonheur du week-end entre tout et rien ; tu es parvenue dans l’espace temps ; on ne va plus réussir à te rattraper;-) Bises dans soleil malheureusement.
>Neyde :
Belle réflexion, Neyde mais faut-il nécessairement faire un choix, l’essentiel est d’aimer comme tu le clames 😉 Je t’embrasse petite hirondelle du Brésil.
>Cali :
Bonsoir Cali et bienvenue sur le blog ;-)Merci de nous faire partager tes impressions sur ce voyage qui donne lieu effectivement à des explorations intérieures et extérieures. Tu l’as bien compris et ça me fait plaisir car j’ai envie que le voyage géographique puisse susciter aussi des rêveries poétiques. En ce qui concerne Sven, nul doute qu’il revienne, c’est un grand voyageur lui aussi. Au plaisir de te revoir ici ; bonne soirée.
>Annick :
Désolée Annick que cette note te bloque ainsi 😉 La bise.
>François :
Ouf, je ne me suis pas plantée dans mon analyse ; tu sais que tu me fais trembler avec ton œil d’expert géographe du paysage ;-)) Contente que tu continues à nous suivre. Bises à toi.
>Alix :
Je suis éblouie par ton poème et ne sais plus quoi dire tant c’est beau. Dis-moi, quelle est ta recette pour te mettre dans un tel état d’apesanteur poétique ;-)) Quelle fluidité d’écriture et d’inspiration ! Chapeau Alix !
>Ossiane … je suis très touchée 😉 Mais je ne sais quoi répondre si ce n’est que j’aime les mots et suis une vraie contemplative !
Bravo à nos cinq nominés du jour, et pour ton haïku Ossiane que je trouve magnifique !
Belle soirée à tous :>)))
>Alix:
Oui tu as raison, c’est un réel atout d’être une vraie contemplative. Savoir se mettre en état d’observation et s’imprégner, peut-être après tes longues galopades dans la campagne;-) Bises à toi et merci!
L’avantage que l’on a d’être parfois à 1m70..au garrot (pas besoin d’avoir les pieds sur terre.!!) Allez cette fois je me sauve vraiment 🙂
Je t’embrasse Ossiane.
>Alix:
Et oui, c’est cela! Il n’y a plus à chercher maintenant! Cette inspiration particulière vient de cet état de lévitation que tu entretiens avec ton cheval;-) Quelle chance tu as!
Quand tu auras tout mangé, tout brûlé,
Oublie vite les bergers.
Monte des murs de peur autour des champs
Qu’aucune pierre ne s’échappe.
Oublie les neiges des montagnes
Fondues comme vieux souvenirs
Les cimes bleues d’antan
Noyées dans les nuages.
Là où la roche nue
S’effrite
Et meurt d’un sable rêche,
Ne croit pas que l’eau vive cimentera les ans.
L’avenir est limpide
A force de repeindre, et la chair et le temps,
Même le son tranquille s’épuise de nuances.
Seulement sur sa joue
La triste larme avance.
Merci, Ossiane pour m’avoir mise aux côtés de si charmants partenaires!
Ossiane… tout simplement merci…
à toi aussi Alix et à Annemarie merci pour le joli ricochet
« Hypnos saisit l’hiver et le vêtit de granit.
L’hiver se fit sommeil et Hypnos devint feu.
La suite appartient aux hommes. »
René Char/ Feuillets d’Hypnos (1943 – 1944)
Ossiane
c’est un plaisir renouvelé chaque jours
tu es toujours génereuse dans tes commentaires
c’est aussi grace a cela que l’on trouve cette inspiration
c’est aussi grace aux ecrits de toutes et tous
ou je puise des images, ou je me nouri de mots
pour en faire un monde personnel
bonne soirée a tout le monde
Délires des mots
Imagination en pluie
Vérités ou pas
****************************
Des écrits libres
Oser le vrai
Oser le faux
Juste laisser aller les mots
Imager le réel
Imager l’irréel
Juste libérer l’imagination
Jouer le mystère
Jouer l’implicite
Juste prendre plaisir au jeu
Libérer les sentiments
Libérer les sensations
Juste laisser faire les sens
Jeter des messages à la mer
Jeter des idées au vent
Ne pas en justifier le sens
Pour que chacun y trouve
Sa part de rêve
ou pas
Pour que chacun s’y reconnaisse
ou pas
Pour que chacun s’y délecte
ou pas
Pour que chacun y trouve une issue
ou pas
Just …
Act your Freedom
********************************
vieux proverbe bourchnique:
« Quand un chat va très mal,
il n’écrit pas
Quand un chat écrit
Il va bien… »
Et quand un chat n’écrit pas
alors? ….hein?
Mystère !
I want to be a Kat…
Na !
:o)
Nigra,
Etrange…
Marrant…
Je viens de laisser une note dans » vent « …
Les chats sont des animaux attachants, mais farouches, indéchiffrables.
Content de te relire.
Savoir que,
Nous ne sommes que des rayons de lumière,
Parfois imaginaires, parfois non.
Pure morning….
Les Yeux grands Ouverts sur tant de merveilles, beauté rayonnante inspiratrice ; quel beau voyage nous faisons tous ensemble d’images en images. Tous les regards se croisent avec quiétude en dépit des talents et des âges. Contrastes dans ces images d’Ossiane et dans nos coeurs J’aime l’atmosphère ouatée que nous offre Claudie, les vers délirants de Marc, la douce poésie d’Alix.
Parfum d’Oasis
A ta source Kalisté
Je me désaltère.
Monique
Un quintette à cordes, ce soir. Enlacements, entrecroisements en ces lieux de feux, de braise et de mer mêlés.
Je ne dirais pas le premier violon, ni le second, encore moins l’alto ou le violoncelle. Tous, autour de l’aile d’un grand piano noir, ne font qu’une seule voix pour dire les images d’Ossiane.
Merci Ossiane de ces trois univers corses où flottent tant du monde méditérranéen et des souvenirs grecs.
> Annemarie, merci pour ces regards croisés avec Maria que tu offres à tous.
> Merci à Alix de son mot gentil.
Bonne soirée à chacune et chacun.
La Corse,
Une montagne qui plonge dans la mer ?
Une montagne qui surgit de la mer ?
Un monde de cailloux
Un coeur de glace
La mer pleure
Monde de cailloux
Au coeur de glace
La mer pleure
Corse
Toboggan
De l’amour
Qui se plonge
Du froid du haut
Au chaud du bas
Et inverse
L’amour
Qui se vit
Chaud tout haut
Sans les bas
Corsés
Kallisté
Cette femme
Désirée
Désirante
Aux courbes douces
A l’apparence froide
Du haut des cimes
Quand son oasis
Doucement tendresse
Appelle à la caresse
Sur la rive
Le regard qui se rive
Illusion en plein ciel
Plénitude émotion
De l’enfance solitaire
Et des grands silences de la mer
Vibration des flocons
Des colonnes de lumière
Instant fragile et volé
Un envol de brindilles
Un arôme de sel
Et dans l’air
Le bonheur attrapé en plein vol
Ne rien laisser fuir
Et ne rien retenir
Dans le creux de la main
La beauté qui respire
Brin d’écume et de sel
Un rocher sur la grève
Et le corps de la crique
Qui s’éveille et s’étire
En un signe qui fascine
Les chevaux dans l’écume
Un message du grand large
Au-delà de la peine
Impossible à décrire
Témoins venus d’hier
Du plus loin de la vague
En ces terres d’absence
De naufrages et de ciels
Dilatant la grand-voile
Frémissante dans le vent
Dans le cœur de l’enfant
Et ses rêves de nuages
Les paupières gonflées
Des sommeils tranquilles
De ces regards lointains
Poudrés de sel marin
Emanant des visages
Embrassant les grands soirs
De mille éclats d’étoile
Du regard qui se rive
Sur la rive
Qui dérive
En tout cas ça donne envie d’aller à Kallisté , ça ma l’air fort calme et majestueux …
En toute impudeur
Par cette chaleur
Sur la blanche toile
Le roc sort sa dévoile
Et dans l’eau bleue
Il fait un voeu
Baies de sable…
Sur un arbre perché
La passion du désert..les fruits de la passion…
Lassée d’être baignée longtemps
Bien trop longtemps pendant des ans
Kalisté se laisse tenter un jour
Le soleil attire sa tête ce bel jour
Et elle sort de ses eaux, de ses songes
En toute vérité sans aucun mensonge
Elle confie son corps de pierres
Polissé par les écumes d’hier
Et elle se laisse aller sur son rivage
La bise lui caresse le visage
Et les oiseaux viennent se poser
Sur la bien belle kalisté
Merci Ossiane d’effacer mes deux textes précédents, mais pas encore bien réveillée de ma soirée d’hier soir , et je fais un coucou à Catherine qui comprendra fort bien.
De beaux mots encore, j ai eu plus de mal à décoller cette fois, mais pas à cause des photos, juste à cause du réel ….
Je me disais ce matin en marchant que la nature est « dans le secret des Dieux » et que parfois un peu de ce secret nous est murmuré, et ce murmure vient flotter, Ossiane, dans ces photos, ces haïkus, ce partage de poémes. Merci Pierre pour tes magnifiques Don Quichottes. Quelle matinée, que d’émotions.
Merci les petits loups
grand merci – confuse suis
Euh..confuse de quoi ? merci Brigetoun, décidémment envie de me ballader encore, et quelle ballade…au milieu des moutons et pigeons de ton site quel grand plaisir encore..Je suis un peu « stone ».N’en jetez plus la cour est pleine;-)) il va me falloir la journée pour digérer tout cela…
J’aime la folie de Cyrano qui depuis le bout de son nez nous fait voir le monde.
« .c’est un pic c’est un cap, c’est un roc c’est une péninsule… »
( dans le désordre..?) Quelle belle chose que d’être si différents…
aujourd’hui un peu de mélancolie
je n’ai pas les yeux rieurs
automne
A la lisière de l’automne
La bruine voile les chemins
M’enveloppant de mélancolie
elle Diffuse sa douce mélodie
Sur la fenêtre du passé
Sur les jours ensoleillés
Sur mes joues perlées
Coule le souvenir lointain
Du bonheur aux contours incertains
J’aimerai prendre un peu de cette mélancolie et me perdre dans la lumière irrisée qu’elle prendrait en la laissant partir doucement au fil de l’eau…
>Bernard :
Beauté émouvante de ton poème, Bernard. J’aime ta dernière strophe. Voilà une manière subtile de parler du temps à partir de ces terres brûlées. Merci beaucoup pour ce partage, je t’embrasse.
>Maria-D :
Merci pour ce bel extrait de René Char qui fait sans doute partie de tes poètes favoris.
Bravo pour ton deuxième poème qui est d’une grande sensibilité. Tu as le paysage à fleur de peau et de mots. C’est magnifique ! Belle journée à toi.
>Marc :
Je ne me vois pas restée muette devant vos poèmes 😉 J’essaie de réagir le plus naturellemnt possible et surtout de ne pas dire trop de bêtises 😉 Je suis ravie que ça te stimule.
Mélancolie d’automne quand tu nous tiens et pourtant il va falloir s’y faire. Joli poésie brumeuse et rêveuse, Marc, merci à toi.
>Nigra :
I want to be a Kat too 😉 Thanks a lot for your Act of freedom.
>Monique:
Bonjour Monique, ce sont bien ces contrastes qui s’accordent que j’ai voulu montrer, un peu comme sur notre navire où tant de voix différentes se croisent, se rencontrent et se mêlent.
Merci pour ce tout premier bel Haïku !!! Comme il te ressemble ! Puis-je te tutoyer ? Bonne journée et merci.
>Pierre(2) :
Bravo pour la belle description de votre quintette harmonieux 😉 Comme toi, ce paysage de mer m’évoque la Grèce. Pas besoin d’aller au bout du monde, il suffit de venir en Corse pour voyager dans mille pays à la fois. Bises à toi.
>MTO :
Alors là, je ne sais que répondre, il faut faire appel à François, notre spécialiste du paysage. Je t’embrasse.
>Annick :
Du désert d’écriture, tu es passé progressivement dans tes poèmes à une chaleur tendre et généreuse. D’abord, la froideur des cailloux et de la neige puis la glace fond pour laisser émerger tes sentiments en beauté. J’aime tes textes sur Kallisté. Pensées vers toi, le soleil brille à nouveau dans ton cœur, ce matin.
>Michel B :
Calme oui, peu de monde au mois de mai; saison idéale pour y aller. Merci de ton passage.
>Pierre b :
Merci pour ton joli cocktail de sensations très différent de d’habitude;-) Bises à toi.
>Kinloch :
Bonjour, je te souhaite la bienvenue 😉 Je vois que tu n’es pas en terre inconnue puisque tu connais Pierre et Brigetoun 😉 J’aime ta vision murmurante de la nature qui pour moi est un cadeau du ciel ; à protéger donc précieusement. Bon vagabondage. Au plaisir de te croiser ici à nouveau.
>Brigetoun :
Confuse ??? Mais pourquoi donc Brigitte ? Si tu es dans cette mise en lumière, c’est que j’ai aimé. Pas de discussion, non mais 😉 Sourire vers toi.
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Nouveaux commentaires sur:
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https://blog.ossiane.photo/2007/09/30/photo-haikus-calligramme-septembre-2007/#comments
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Dors
Et dehors
Morte feuille, la plus belle
Sois-tu soeur hirondelle
Ensommeillée de miels et de délires errants
Iconoclaste ruse
Du palais alléchant
Enserre sensuelle
De ces cerises rouges aux crêtes insolites
Peint le discours alerte
Les globes épinards
De myriades d’ermites accrochés aux panthères
Frasques rectangulaires où coulisse l’épeire
Ellipse magnanime
L’orbe hégémonique
Titube
Immatériel
Vibrisse
Une vie brève
Inextricable sang
Faribole
L’haploïde bolide
L’idole
Innommable
Virevolte
Quadrige
Extravertit le vent.
(Vaghjimu, e penne di u Monte Cintu, settembre 2008, cù a cumpagnia da Maria è Nigra)
Je suis de votre avis Marc et Nigra, nous puisons images et inspiration au travers des photos, haîkus et calligrammes d’Ossiane et de tous ces mots offerts par chacun d’entre nous ; j’utilise dans le même ordre d’idée le mot « Source », elle est inépuisable et désaltérante, pour certains même, elle a un doux pouvoir sur l’imagination et le rêve, que jamais elle ne tarrisse! Et de surcroît, quelle splendide ballade sur la côte Corse. Je suis comme MicheB, cela me donne vraiment envie d’y aller.
Oui biensur Ossiane tu peux me tutoyer, je le prends comme une marque d’estime. Bonne fin de journée à tous. Monique
>Monique:
Je suis contente que la balade corse te plaise. Je me pose des questions en ce moment. Je me dis que je n’ai pas beaucoup avancé sur le pourtour de l’île et qu’il me reste tant à faire et à montrer. Je crains toujours la lassitude de votre part et je me demande s’il ne faut pas faire des pauses avec autre chose et continuer ce voyage de façon alternée. Donnez-moi votre avis en privé si vous n’osez pas le faire sur blog. Ca m’intéresse vraiment. Bonne fin d’après-midi.
Bonsoir Ossiane , je vais t’envoyer un petit mot;) Ce sera l’occasion…
Il n’y a plus de reflet
Sur le passage
D’un cercle
L’été s’est esquissé
Et les branches s’évitent
La clef est sur la porte
Le sablier se vide
Qui saura le retour
Des feuilles sombres
Et des bulles de fraîcheur
Sur le jardin des sens
Des bosquets se dispersent
Au gré d’un égarement
L’insouciance d’une bougie
Et si affinité
Servitude du vent
Pour une caresse hâtive
L’automne est indécis
Il n’aime pas les adieux
un peu paresseux amichel aujourd’hui
aussi je recopie (qu’elle me pardonne) le si beau texte de claudie :
Kallisté
« Ile de beauté, ton regard d’ouate velouté, par delà tes cimes enneigées, offre plusieurs visages, ta somptuosité fait rêver, Terre envoûtante aux senteurs ennivrantes de garrigues, tu as forgé ton caractère fier et altier dans la solitude du Désert des Agriates, tu gardes jalousement ta mer, dans ton jupon serré , cette splendeur qui nous embrasse dans ses flots de volupté et nous emporte dans un frisson troublant pour un voyage vers l’éternité »
claudie
et alix me rend muet , trop fort !
Amichel
Tu (vous) es tout pardonné…….Je suis très heureuse que ce texte ait pû t'(vous) emballer…….
Bises
>Alix:
Tu as une nouvelle fois mis ta tenue d’amazone des mots;-) Au moins deux mètres au-dessus du sol:-) C’est beau et je me laisse flotter par ton vent d’automne. Pas de souci, contacte-moi quand tu veux. Bises du soir.
>amichel:
Bonjour Michel, que t’arrivet-il? C’est la première fois que je te vois comme ça. J’espère que tu n’es pas malade… Tu as peut-être trop fait la fête hier soir, non? Bises de réconfort.
je crois que mon texte est partie dans les limbes
bonsoir à tous
alix je crois que je n’arriverais jamais à avoir autant de poésie
claudie ton texte m’emporte immédiatement en voyage
voici mon petit texte pour ce soir
s’il arrive
conquête
L’homme dans sa folle conquête
te convoite et te courtise.
Avide dans sa quête
surveillant ce feu qu’il attise.
oh! Kallisté
Conserve tes beaux atours.
Eternelle, résiste aux charmes.
Pour que l’homme dépose ses armes
et qu’enfin il implore ton amour
Marc.. chacun vient avec ses mots et les votres ont beaucoup de charme;)
Amichel , je suis très sensible à votre écriture aussi , de même celle de Bernard et la délicatesse de Maria ..
C’est une chance d’avoir un endroit comme celui ci, qui nous permette de nous enrichir , d’essayer des phrases , d’ébaucher des images…
A chacun son petit pas de danse..
Belle soirée à chacun et chacune
🙂
j aime beaucoup vos mots Marc, beaucoup d’émotions…
et j »coute chacun en silence, c’est bon de vous lire!
et souvent je me ris de mes pas de danse, quand je me croche pattes, Marc, Ossiane est adorable d’accepter mes balbutiements….
merci généreuse Annick
tiens, j ai bien fait de repasser avant d’aller sur mon autre ordi dans mon antre en bureau, le viel gros ordi aux bajoues pleines de mots, car je souhaite t envoyer un mail, Ossiane.
Pour Marc, nonnon, je ne suis pas généreuse ou alors je le suis moins, je réagis plus devant certains, j ai plus accès à l’emportement devant la bêtise humaine qui attaque par faiblesse…et fait si mal!
enfermée un temps, je renais, et c’est foooooooooooooort!
mais déjà ce qui est sûr c’est que quand je n aime pas je me tais, ou je dis que je n aime pas…
votre ton dernier poème est très sensible, Marc, et la larme me vient en y repensant.. bises.
Je ne peux que vous lire
et respirer ce qui émane
de vos échanges,
chacune de vos vagues,
qui vient jusqu’à moi
en poussière d’embruns
mélangés et uniques…
Douce nuit
« Morte feuille, la plus belle »
Brindilles et fines fibres
Offrande du silence
En ce matin de poudre d’or
Entrelacs de voix de sirènes
Boucles pleines et déliées
Dans ce désert de feuillets
En écriture caravane
Guidant les nomades et les songes
Et … lui … cherchant la trace
Entre ramilles et rocaille
De sa sœur l’hirondelle
« Morte feuille la plus belle »
Belle nuit à toi chère Ossiane
Je t’embrasse
A Alix bise vers toi…
A vous tous bon soir
Il dévale les cailloux des pentes
Et court sur le chemin si vite
Il caresse les vallons
Fuit les neiges éternelles
Et la rejoint sa crique d’elle
Pour se baigner tiédeur
Dans son bel oasis
Enveloppe de soi
Doux silence
Caresse épithalame
Aux épaules du soir
Tes mots
J’ai chaud d’une mantille
Dis.
L’oiseau imprévu sait-il poser son vol?
>Bernard le caméléon :
Tu es en pleine mutation en ce moment, changement d’identité, pseudo mystérieux, que se passe-t-il dans ta tête 😉 Tes écrits sont toujours pleins de surprises. Merci à toi.
>Marc :
Maintenant que tu as écrit ce poème, il va te falloir aller là-bas. Merci à toi.
>Annick :
Ok Annick, j’attends ton mail. Merci pour ton poème qui glisse en douceur.
>CéliaK :
Merci pour tes jolis commentaires poétiques, Célia. Si tu souhaites participer à mes mises en lumière de poèmes sur la page principale du blog, fais-moi un petit signe.
>Maria-D :
Quel étrange et sensible poème ! On dirait qu’il est fait de sensations glanées ci et là. Merci Maria, toujours l’originalité au bout de ta plume.
Et l’oiseau imprévu
Inconnu
Revenu
S’envole à tire d’aile
Vers le large des grands soirs
Au pays du Silence
Des grands rêves de l’enfance
Le coeur égratigné
Dans un cocon de soie
Enfance aux genoux tendres
La terre égratignée
S’éloigne de nos pas
Vois entre les nuages
La mer est comme un ciel
Un rêve exubérant
Ou nymphe ou chrysalide
Après la nuit magique…
Et de ses doigts magiques
Il tire le fil de soie
Au tréfonds de son âme
En vastes voix discrètes
Des années d’autrefois
Enfant aux pieds si tendres
Il allongeait le pas
La nuit dans les méandres
Des couloirs du pensionnat
Merci Ossiane, ce soir une douce anesthésie me guette;-) quelle présence attentive…Comment fais tu
Et bien, sûr si quelque chose te semble bien à placer autrement..;-)
rêves neigeux.
Célia
…
Il pleuvait des flocons, étranges sortilèges…
Derrière le regard
L’esprit souffrait du vent
Et se fit comme une aile.
Vers les horizons roses, sur la crête des vagues
Qui plane depuis lors?
Au ras des corridors, couloirs feutrés de peurs
Leurs voix n’existent pas.
Elles sont un désert…
Lui parsème le sable.
Férule et sorbier,
Le coeur refleurira.
>Maria-D :
Tu reviens sur cette note avec un certain atachement. Merci pour ces deux beaux poèmes sensibles nostalgiques. Je t’embrasse.
>Bernard/ Viaghjadore/ Magu :
Comme Maria, tu reviens toi aussi sur cette note avec tes pseudos corses dont je ne comprends pas la signification 😉 Evocation de l’enfance et des racines, du souffle dans tes mots. C’est beau ; merci à toi.
>CéliaK :
Comment je fais ? J’essaie de ne pas me laisser déborder 😉 Merci pour ton accord.
Un dernier retour… peut-être
bise vers toi Bernard
le jeu fut plaisant
—-
L’aile de la nuit
Ouvre son grand manteau d’étoiles
Parsemé des sortilèges
De l’enfant aux yeux de neige
Que le vent viendra chercher
Aux heures roses de l’aurore
Comme un dieu héros de conte
Dans le livre des merveilles
Avec l’espoir que dans la brume
Apparaisse sur la dune
Un oiseau venu du large
Le cœur… fleur du désert
>Maria-D et Bernard:
Jolis rebonds poétiques entre vous. BIses à tous les deux.
>Maria-D et Ossiane:
Voyageur
Ou bien Magicien
Viaghjadore
O puru Magu
L’hypnose est douce
Trace
Parfum séché d’une Immortelle
Enfouis
Ce soir au creux des dunes.
Il m’a plu
chemin faisant
les gouttes de mots
dont j’avais soif.
Si, unu ultimu riturnu…
http://www.muzeocollection.com/data/modules/oeuvre/66/b1/66b149f153429b6a-grand-dernier-retour-napoleon-tassaert-octave-apres.jpg
>Bernard:
Beauté et émotion dans ton poème pour ce voyage en douceur vers tes racines. J’aime cette référence à l’Immortelle qui dit tout. Merci d’avoir laissé ces traces poétiques qui te tiennent à coeur sur cette page. J’espère que ce n’est pas l’ultime retour et que tu retourneras là-bas réellement. Je t’embrasse.
Merci Bernard
Pour ce grand dernier retour
en mots et image
Fort beau
!!!
Pas de chats sans souris…je ne serai pas la souris..
Si c’est toi, tu seras mallheureusement déçue…
Mais contacte moi hors blog.
Tu sais ou me trouver.
Et, pardon si je me trompe.
Si je ne me trompe pas, belle histoire, singulière en tout cas.
bonjour
difficile de vous joindre donc je passe par ce chemin qui n’est
pas le bon.
je voudrais acquerire les droits pour une dizaine de photos
qui seront accrochées en permanece sur les murs d’une une agence de voyage.
cordialement
jjg
Le poète grec YANNIS RITSOS est décédé le 12.11.1990, j’avais pu échanger avec lui lorsqu’il était venu plusieurs fois au lycée Corot de Savigny-sur-Orge dans les années 1976, 77,…et également lors de soirée à Saint-Michel-sur-Orge chez une professeur de lettres (madame BURGELIN).
Dans les yeux du silence
Sur la méditerranée et le mer Égée
Dans le bleu des vagues
Une barque danse, blanche,
Danse la lutte
Au fond de ta prison
Et toi tu pleures
Exilé
Tu penses à ton pays
Si blanc si bleu si doux,
Oliviers, vignes,
Agneaux des résistances
Aux sommets des montagnes
Aux creux des criques
Dans les ruelles des villages
Aux milieux des champs
Sur le sang des pierres antiques
Les souvenirs font des larmes
Les larmes de t’avoir perdu
>aspe:
Merci pour cette découverte sensible de la médietrrannée! Bonne nuit!
Les photos sont très jolies. Ils sont très interessants, et très attentionnés. La poésie est belle, aussi. Merci beaucoup.
Le flux des photos ont été interessants. Les couleurs sont belles, et très merveilleuse. Merci!
La nacre
La femme est comme une île baignée de tous côtés
Isolée et sauvage une île de beauté
Il faut la protéger par des soins adaptés
Des rigueurs de l’hiver des chaleurs de l’été
Comme toutes les femmes qui se sait admirer
Elle écoute les flatteurs et vit très entourée
Protégeons là des mots de tous ces promoteurs
Qui louent son caractère pour la défigurer
Passons lui sur la peau une huile parfumée
Qui apporte l’ivresse et la laisse pâmé
un lait à la vanille une huile de palmier
Dont le parfum volage s’échappe en fumée
Alain