Rocaille

Désert des Agriates

Désert des Agriates

Désert des Agriates

Désert des Agriates

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Désert des Agriates

La terre brûlée, odeurs de pain d'épices, le maquis en fleurs.

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

La terre brûlée
odeurs de pain d’épices
le maquis en fleurs

Quittons Saint-Florent et son gollfe clair (1ère photo) pour s’aventurer dans le désert des Agriates. Aucune route ne traverse la région sauf deux pistes. Pour découvrir ses paysages somptueux dont ses plages de sable blanc, il faut donc mettre ses chaussures de randonnée et marcher plusieurs heures, chose que je n’ai pas eu le temps de faire. A l’époque gênoise, on y cultivait, le blé, l’orge, le seigle, la vigne et l’olivier. Mis à part quelques cabanes de bergers, il n’y a pas d’habitations. La flore et la faune sont riches. De nombreux dauphins évoluent le long de ses 36 kms de côtes. Le Conservatoire du littoral possède environ 5000 ha de terres. Pour en savoir plus sur le maquis … Voir la Carte de Corse

Ce fut un véritable casse-tête pour faire un choix tant vous avez écrit de beaux poèmes sur cette terre de Corse. Je vous propose quatre regards différents: les nerfs de la terre par Brigetoun, le désert to feel free par Jean-Louis à qui je souhaite la bienvenue sur cette page, l’ultime baiser à la terre nourricière de Sven et les merveilleuses senteurs du maquis par Claudie.

venues au soleil
quand barbarie, lentisques,
ou herbes folles
ont laissé fuir la terre,
brûlée, pulvéreuse,
pierres et roches
ont redessiné les nerfs,
architecturé,
dévoilé la profondeur,
le coeur du pays

Brigetoun (son blog)

A perte de vue la rocaille
Under an open sky
Le thym, le laurier, les lavandes
Walking hand by hand
Une douce moiteur
Like for ever
Et toujours la rocaille
As tear goes by
Les nerfs en pelote
It’s too hot
Un parfum de réglisse
Like a sweet kiss
Une envie de paresse
Harmless
Un besoin d’infini
To feel free
Pour toujours la rocaille
Don’t tell me why?
Le désert
Want to stay there

Jean-Louis

Je tente de dormir mais je n’arrive pas à trouver le sommeil. Le sol sous mon sac de couchage est dur et bosselé alors j’essaie de compter les étoiles autour de la Croix du Sud mais mes pensées me ramènent à l’Homme en bleu…
Des horizons tabulaires ocre et secs, la densité du silence, les arbustes aux feuilles coupantes comme des lames de rasoir, un sol que la sécheresse fait craqueler, le soleil qui fige le paysage…
La latérite rouge mise à nu et dessus une cabane en tôle ondulée abrite la vie. Sur la ligne de crête, un cavalier, il porte une lance mais reste immobile comme un rocher. La sueur perle sur sa peau brûlée. En haut du croissant de sable, le sommet est arrivé comme une délivrance…
Tatouages guerriers sur sa poitrine pour conjurer le sort, pour que les nuages crèvent enfin… ils vont crever brutalement, au milieu de la nuit, en pluies diluviennes… déchirure du ciel. En bas, la vallée va se couvrir de fleurs, de miel. Ultime baiser à la terre nourricière.

Sven

Rocaille

Dans le désert hostile
Des bruyères sauvages
Altières et magistrales
Sur une terre de rocaille
Des figuiers de barbarie
Aux senteurs d’infini
Tendent leurs bras épineux
Aux randonneurs surpris
Par ces senteurs de maquis
Qui embaument ce décor austère
Pot-pourri de fleurs d’acacias,
D’arbousiers, de cistes
Même la rocaille, cette canaille
Rosit de ces fragrances
Aromatisées qui l’enivrent
Sous le soleil de blé
La myrte s’abandonne
Dans les broussailles soyeuses
Que seuls les pas des bergers
Font frémir et crisser
De ci, de là, des cabanes
Refuge immuable dans cette solitude
Où règne douceur et quiétude
Toutes ces essences corsées
Scintillent d’une lueur incandescente
Et, au loin, la mer, de volupté
Se déhanche avec panache
Parfois, des dauphins écument
Les vagues avec ferveur et flamme
Maquis de rocaille, pain brûlé
Tu es un creuset de fragrances
Et d’arômes subtilement mêlées

Claudie

75 réflexions sur « Rocaille »

  1. Ultime baiser

    Je tente de dormir mais je n’arrive pas à trouver le sommeil.
    Le sol sous mon sac de couchage est dur et bosselé alors j’essaie de compter les étoiles autour de la Croix du Sud mais mes pensées me ramènent à l’Homme en bleu…

    Des horizons tabulaires ocre et secs, la densité du silence, les arbustes aux feuilles coupantes comme des lames de rasoir, un sol que la sécheresse fait craqueler, le soleil qui fige le paysage…

    La latérite rouge mise à nu et dessus une cabane en tôle ondulée abrite la vie. Sur la ligne de crête, un cavalier, il porte une lance mais reste immobile comme un rocher. La sueur perle sur sa peau brûlée. En haut du croissant de sable, le sommet est arrivé comme une délivrance…

    Tatouages guerriers sur sa poitrine pour conjurer le sort, pour que les nuages crèvent enfin… ils vont crever brutalement, au milieu de la nuit, en pluies diluviennes… déchirure du ciel. En bas, la vallée va se couvrir de fleurs, de miel. Ultime baiser à la terre nourricière.

  2. « En été, le maquis est un dormeur à l’haleine balsamique. »(cf :lien ossiane pour maquis)
    Des odeurs d’encens de résine et de pin
    Montent de la rocaille brûlée
    Le maquis au soleil
    Délivre ses parfums
    La broussaille sauvage
    Etouffe l’ « albitru »
    L’arbousier aux fruits rouges
    La bruyère aux cistes roses se mêle
    Avec la myrte les lentisques et les genévriers
    Enchevêtrements inextricables
    Dans la lumière incandescente
    Qui éblouit et rend fou
    Le feu le sang vengeur s’en nourrissent
    Et les chants de la mort
    Les « voceri » de la douleur
    Le réprouvé s’y cache
    En été
    Le promeneur s’y perd
    Dans un incendie de fleurs

  3. venues au soleil
    quand barbarie, lentisques,
    ou herbes folles
    ont laissé fuire la terre,
    brûlée, pulvéreuse,
    pierres et roches
    ont redessiné les nerfs,
    architecturé,
    dévoilé la profondeur,
    le coeur du pays

  4. Bonjour Ossiane … Beauté aujourd’hui encore…
    4 écrits magnifiques posés très tôt ce matin
    Sven… ton texte … j’aime … j’aime

  5. bonjour Maria merci pour ce compliment si tôt ce matin… et
    clin d’oeil partagé vers les Hommes du « désert », de tous les déserts…

  6. Bonjour, Ossiane et à tous les fidèles de l’Oeil Ouvert

    Les souvenirs des parfums du maquis affleurent………..

    Bouquet de senteurs
    Dans un écrin de rocaille
    Maquis sauvage

    Belle journée

  7. La lumière flamboie
    En ces terres de feu
    La nature reprend ses droits
    Pas âme qui vive
    Sous un soleil de roc
    Là où l’oranger poussait
    La pierre roule sous les pas
    Tout grésille
    Les yeux se plissent
    A scruter l’horizon
    La mer au loin scintille

  8. Le lieu où les hommes deviennent broussailles,
    où la Terre se déshabille pour laisser briller sa nudité
    d’étoile
    -on blêmit devant l’offense –
    Mais quoi ! Quelle arrogance !
    Croire que l’épée vaut un seul arbre, une seule feuille, un seul murmure de vent…
    L’épée n’est rien devant la fragile échancrure de l’ardoise
    et plie son fil à chaque chant de profondes marées.
    L’innocence du roc, seule religion digne,
    pétrit l’âme de ceux qui ont baissé le fer
    pour pénétrer le minéral éclat de l’émerveillement.

  9. Merci a Sveen de m’ avoir rappelé les Touaregs mes amis ,ne sont que souvenirs si loin en allés .la Croix du Sud dans les nuits étoilées ,nous étons jeunes ,vivants le quotidien en sursis continuel.Mais se lever un fusil sous le nez en guise de bonjour par mes « fréres mes semblables du contingent  » ne jamais oublier la petite cuiller d’eau en guise d’ acceuil de mon ami touareg qui fit plus de cinquante kms sous un soleil écrasant ,en guise de bienvenue  »
    Comment vivre quand on vois ce qui se passe actuellement !L’ ADN en forme de progrés ,apres l’ Etoile de mon enfance ?
    Merci et bonne journée a tous Noisette.

  10. Rocaille
    Ma rocaille
    Tu me brûles le dos
    Des ans pour t’empiler
    Et penser faire des murs
    Pour laisser le terrain
    Bon pour se cultiver
    Et penser laisser vivre
    Mon sac à dos
    Chaque jour
    Qui se remplit, se vide
    Car l’univers si grand
    De ses tas de rocailles

  11. Rocaille

    Dans le désert hostile
    Des bruyères sauvages
    Altières et magistrales
    Sur une terre de rocaille
    Des figuiers de barbarie
    Aux senteurs d’infini
    Tendent leurs bras épineux
    Aux randonneurs surpris
    Par ces senteurs de maquis
    Qui embaument ce décor austère
    Pot-pourri de fleurs d’acacias,
    D’arbousiers, de cistes
    Même la rocaille, cette canaille
    Rosit de ces fragrances
    Aromatisées qui l’enivrent
    Sous le soleil de blé
    La myrte s’abandonne
    Dans les broussailles soyeuses
    Que seuls les pas des bergers
    Font frémir et crisser
    De ci, de là, des cabanes
    Refuge immuable dans cette solitude
    Où règne douceur et quiétude
    Toutes ces essences corsées
    Scintillent d’une lueur incandescente
    Et, au loin, la mer, de volupté
    Se déhanche avec panache
    Parfois, des dauphins écument
    Les vagues avec ferveur et flamme
    Maquis de rocaille, pain brûlé
    Tu es un creuset de flagrances
    Et d’arômes subtilement mêlées

  12. S’il n’y avait le langage

    Le froissement de la brume, la barque inanimée

    Saurions nous le hasard des récifs

    Même quand le jour s’attarde où palpite le sang calme

    A la recherche d’une autre terre..

    Il nous faut chaque jour reconnaître le désir

    Les anneaux des rivières, l’étonnement des ciels clairs

    Même le caillou oublié dans le creux d’un mouchoir

    S’est enveloppé de mousse

    Nous ne sommes que des figures de proue.

    S’il n’y avait cette syllabe d’impatience

    L’aveu d’un chant d’oiseau

    D’un arbre nous devinerions le contour

    Son écharpe immobile sous le glissement des saules…

    Cette unique épave bleue dont le reflet ancien

    Enchante les vaisseaux de passage,

    Le saisissement des ronces et les montagnes là bas.

    Mais nous n’apprenons rien

    La nuit se reprend vite d’un écart de couleurs

    Et la morsure des lèvres abandonnées

    S’essouffle sur le refrain des pierres

    Comment s’enfuir

    Puisqu’il ne faut rien dire

    Des paysages de l’antique saison…

    Aucun orage n’en saura l’éphémère

    Puisqu’il préfère l’onde muette d’un poème insolent

    Qu’il étreint en vain…

  13. Maquis maquis maquis ce que c’est?
    Une histoire de tous les jours
    Maquis maquis maquis ce que c’est?
    Peut-être la fin d’un amour…

    Amour de pain d’épices
    Couleur de miel et de folie
    Croque fleur et réglisse
    La peau d’ambre et d’oubli

    Un parfum de brûlure
    Feu de paille et fumée
    Fuite bleue bel azur
    Entre les doigts filé

    C’est voix fille du vent
    Course aux cimes de pierres
    Et cris enchantements
    Chair vive du désert

    Amour de pain d’épices
    Des larmes aux paupières
    Croque fleur et réglisse
    Douce odeur de la Terre

  14. déclinaison de mon haiku

    Le maquis se mire dans l’eau
    bleu du golf.Envieux de cet or liquide
    Genèse de la vie,
    Qui jamais ne viendra à sa rencontre.
    Pourtant un fourmillement invisible se glisse
    le long des pierres brûlantes
    Se faufile aux milieux des épines
    Sous le brasillement de l’or jaune
    L’or multicolore des cistes,
    arbousiers et bruyères
    se prélasse doucement
    sous le regard de l’or bleu azur de l’univers.
    L’or évanescent du myrte Se diffuse délicatement
    Dans L’indicible beauté de cette île.

  15. Sven ce matin m’a donné envie de reprendre Désert de Le Clézio et relire des extraits que j’avais souligné au crayon il y a déjà bien longtemps…
    Pour Sven, Noisette, Ossiane et vous tous….
    Les insetes que poursuit la petite Lalla, je les retrouve dans ton calligramme…

    « Le long du chemin, à l’abri de la ligne des dunes grises, Lalla marche lentement. De temps à autre, elle s’arrête, elle regarde quelque chose par terre. Ou bien elle cueille une feuille de plante grasse, elle l’écrase entre ses doigts pour sentir l’odeur douce et poivrée de la sève. Les plantes sont vert sombre, luisantes, elles ressemblent à des algues. Quelquefois il y a un gros bourdon doré sur une touffe de ciguë, et Lalla le poursuit en courant. Mais elle n’approche pas trop près, parce qu’elle a un peu peur tout de même. Quand l’insecte s’envole, elle court derrière lui, les mains tendues, comme si elle voulait réellement l’attraper. Mais c’est juste pour s’amuser. »

    JMG Le Clézio / Désert / Gallimard p.71.

    —–

    « Il est venu. encore une fois, sans faire de bruit, en glissant au-dessus des cailloux aigus, vêtu comme les anciens guerriers du désert, avec un grand manteau de laine blanche, et son visage est voilé d’un tissu bleu de nuit. Lalla le regarde de toutes ses forces, qui avance dans son rêve. Elle voit ses mains teintées d’indigo, elle voit la lueur qui jaillit de son regard sombre. Il ne pale pas. Il ne parle jamais. C’est avec son regard qu’il sait parler, car il vit dans un monde où il n’y a plus besoin des paroles des hommes. Autour de son manteau blanc, il y a de grands tourbillons de lumière d’or, comme si le vent soulevait des nuages de sable. Mais Lalla n’entend que les coups de son propre cœur, qui bat très lentement, très loin.
    Lalla n’a pas besoin de paroles. Elle n’a pas besoin de poser de questions, ni même de penser. Les yeux fermés, accroupie dans la poussière, elle sent le regard de l’Homme Bleu posé sur elle, et la chaleur pénètre son corps, vibre dans ses membres. C’est cela qui est extraordinaire. La chaleur du regard va dans chaque recoin d’elle, chasse les douleurs, la fièvre, les caillots, tout ce qui obstrue et fait mal. »

    JMG Le Clézio / Désert / Gallimard p.190

    —-

    Je crois que je vais le relire à nouveau…

  16. C’EST MAGNIFIQUE, Maria,
    quel jolie partage, merci à chacun qui propose des beaux textes d’auteurs, en plus des siens propres,
    j avoue découvrir beaucoup…

  17. C’EST MAGNIFIQUE, Maria,
    quel joli partage, merci à chacun qui propose des beaux textes d’auteurs, en plus des siens propres,
    j avoue découvrir beaucoup

  18. Jamais mis un pied
    Sur votre terre Corsée
    Puis-je enfanter ?
    ____

    Pas facile le 5 – 7 – 5 … surtout que je ne suis allée à la découverte de la définition du « haïku » que depuis deux jours … et c’est pas simple !!!
    Bof, pas trop grave…
    si j’fais des fautes…

    Vous êtes là …
    avec vos mots …

    …les dessiner, les faire jongler, les pleurer, les chanter…

    J’me sens bien parmi vous.

    Bonne nuit à tous.

    (… mon brin de soleil m’a conduite dans mon jardin toute le journée … enfin !)

  19. A perte de vue la rocaille
    Under a open sky
    Le thym, le laurier, les lavandes
    Walking hand by hand
    Une douce moiteur
    Like for ever
    Et toujours la rocaille
    As tear goes by
    Les nerfs en pelote
    It’s too hot
    Un parfum de réglisse
    Like a sweet kiss
    Une envie de paresse
    Harmless
    Un besoin d’infini
    To feel free
    Pour toujours la rocaille
    Don’t tell me why?
    Le désert
    Want to stay there

  20. En utilisant le moteur de recherche de TdF, j’ai retrouvé ces mots d’Angèle que je croyais disparus. En regard d’une photo des Agriates (en arrière-plan, le Cap évidemment) :

    Soliloque de la colline

    Je ne raconte pas d’histoire
    l’imagination s’enfuit à la dérobée
    tout au plus trois générations d’ancêtres
    et au-delà le silence acéré du vent
    les goélands d’Audouin
    nichés au creux des îles
    le gecko du maquis arrimé sur un morceau d’épave

    alors commence la rumeur
    bruyante des hommes
    retour à l’asphodèle et à son chant
    au vent chaud qui caresse la chevelure du maquis
    au miroir des sirènes
    palimpseste de la mémoire

    PS On peut toutefois les rejoindre par bateau, ces plages (Loto Saleccia,…). A partir de Saint-Florent. Mais il est préférable de s’y rendre hors-saison (sans commentaires…). Saleccia a même servi de lieu de tournage du Jour le plus long.

  21. Oui, Brigetoun, la première fois que nous nous sommes rencontrés, ce n’était pas lors d’une « fuite aux Agriates », mais autour du Square Louvois, où Benjamin, l’une vos très chères admirations, avait ses habitudes… vous qui, « platement » disiez-vous, en bonne piétonne de Paris, pensiez sporadiquement à lui dans les passages…

  22. alix et claudie j’aime beaucoup vos poèmes
    claudie vous avez écrit fort bien ce que j’aurais voulu dire mais j’ai manqué de souffle .bravo!

  23. Amichel

    Merci pour ce compliment que j’apprécie avec plaisir, la qualité de vos écrits et votre sensibilité font votre réputation et je suis moi-même fortement impressionnée . Puis-je vous demander si vous avez déjà été publié?

    Je suis, par ailleurs, très contente de faire partie du quatuor « mis en lumière » par Ossiane composé de Brigetoun, jean-Louis et Sven .

    Belle journée à tous. J’espère qu’Ossiane est remise de ses tracas de dos

  24. .
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    >>>>> A tous:
    Une petite incursion pour vous dire que j’ai bien du retard dans mes commentaires mais que je ne vous oublie pas. Je pense pouvoir dégager du temps en fin d’après-midi. Merci à tous pour votre présence et amitié. A tout à l’heure !

    >Claudie:
    Ne t’inquiète pas Claudie; ça s’arrange mais c’est assez lent. Je pense pouvoir de nouveau galoper dans le maquis avec vous en début de semaine;-)
    .
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  25. >Brigetoun, ne prenez pas peur, rappelez-vous seulement votre commentaire sur : « Parfois nous allions nous promener dans le couloir de la Bibliothèque, ou nous traversions la rue de Richelieu jusqu’à un banc du square Louvois; Benjamin allumait sa pipe et nous nous entretenions des sujets les plus divers: la situation politique, le marxisme, les écrivains contemporains… »
    Gisèle Freund in Walter Benjamin, Écrits français, Folio, Collection Essais, 1991, pp. 464-465.

  26. Que veut-tu dire après de si beau texte ! En proses de passage je mystère mon langage pour voyager dans les rêves de ton imaginaire ou je vagabonde en pas folâtres…

    Je t’embrasse Ossiane

  27. j’ai lu Benjamin mais pas Gisèle Freud et je ne pensais plus à Walter mais à un Benjamin en prénom, je cherchais quel être qui m’avais subi au bureau se manifestait

  28. je viens me poser dans cet havre de paix, qui sent l’herbe roussie, les senteurs aromatiques, et puis cette mer au loin, vaut bien l’usure des bottines, et la sueur au front…

    de biens beaux textes encore qui sentent bon la rocaille, et les senteurs,
    je me répète encore, mais je suis émerveillée quand je passe ici.

  29. >Sven, Jean-Louis, Brigetoun, Claudie :
    J’ai bien aimé ce que vous écrit sur cette terre brûlée par le soleil. J’ai eu bien du mal à vous départager alors, j’ai pris des choses différentes de vous quatre mais qui vous ressemblent. Je reconnaîtrai chacun d’entre vous sans signature 😉 Bises.

    >brigetoun :
    Ca se sent que tu es née sur cette terre car tu en parles avec tes « tripes » 🙂 J’ai bien aimé ces nerfs.

    >Claudie :
    Merci également pour tes autres beaux haïkus. Tu vis vraiment cette Corse de l’intérieur.

    >amichel :
    Très beau poème à l’humeur basalmique, Michel 😉 Curieuse expression n’est-ce pas 😉 Tu es un bon élève attentif qui lit jusqu’au bout les textes que je mets en lien 😉 Tes mots sentent bon le maquis, la broussaille et les fleurs. Bravo !

    >Maria-D :
    Oui, beaucoup de beauté offerte à tous et dans laquelle je me plonge avec plaisir. J’aime bien ta référence à la peau. Merci à toi.

    >Bonbonze :
    J’avais pensé à deux autres rocailles 😉 Merci pour ce petit clin méridional. Bonne soirée.

    >Annick :
    Merci pour ton bouquet odorant, Annick, je me sens déjà mieux 😉 Bises.

    >Pierre 2 :
    J’ai bien aimé ce que tu as écrit. J’ai failli choisir le deuxième poème. On sent le randonneur et montagnard des Cévennes derrière tes mots. Merci beaucoup, je t’embrasse.

    >Michel b :
    Oui, il y a beaucoup de contraste dans la première photo. Tant mieux si elle te donne envie de voyager 😉 J’ai voulu montrer un autre moment de la journée même si je n’avais pas la lumière idéale puisqu’il était pas loin de midi. Le soleil frappait fort. J’ai choisi ces photos car elles montrent un autre visage de cette terre brûlée par les rayons ardents et non par la douce lumière rasante. Bien à toi.

    >Michèle :
    Bienvenue sur le blog, Michèle. Merci pour votre commentaire spontané ; je vous invite à revenir nous voir. Bonne soirée.

    >Johal :
    Un cavalier avec sa lance chez Sven et la présence d’une épée dans ton beau poème. J’ai remarqué que tu es très attirée par tout ce qui est minéral. Tes mots sont forts pour décrire ce duel fer/roc. Tu termines en beauté émerveillée. Merci pour ta belle écrirture, je t’embrasse.

    >Noisette :
    Vous êtes allée vivre dans le désert, Noisette ? Impressionnant témoignage que vous nous livrez. Bonne soirée !

    >Marc :
    C’est sympa d’avoir déroulé en deux temps ta pensée poétique ! C’est une première ici, je crois 😉 Je pense que ce peut être un bon exercice aussi 😉 Que d’or dans ton deuxième poème ! Il est vrai que cette tonalité se perçoit dans la plupart des photos. Merci pour cette belle tentative poétique.

    >marline :
    Bonsoir marline, Tu vois beaucoup de choses dans les photos 😉 Ok pour la route des cimes, pour les cyprès, euh il y en a très peu 😉 Et cette treille, à quoi pensais-tu ? A chacun d’entre nous de dire les choses comme on les sent et c’est ce que tu fais ici avec certainement ton vécu. Merci beaucoup, je t’embrasse.

    >Maria-D :
    J’ai un très grand souvenir de ce roman de Le Clézio que je pense être un des meilleurs ; je suis touchée de lire ces superbes extraits qui me rappelent des souvenirs.

    >Fugitive :
    Contente que ça te plaise, Fugitive car je ne suis pas toujours sûre de mes choix. Magnifique haîku avec cette image d’écorce ! Bises à toi et merci.

    >Bourrache :
    Coucou Bourrache, tu te mets donc au haïku 😉 Merci ! J’ai quelques liens intéressants dans la colonne de gauche. Ce n’est pas si simple c’est vrai mais je pense que tu vas y arriver sans problème avec ta sensibilité et un peu de pratique. Contente que tu sois parmi nous ; continue à jongler en beauté. La bise du soir.

    >Ivucciu :
    Bonsoir Ivucciu. Tu as raison pour le bateau, j’avais omis de le préciser. Ce sera pour une prochaine pour moi car j’aurais bien aimé arpenter ces côtes vierges.
    Le solliloque d’Angèle est très beau et authentique. On sent qu’elle vit ce qu’elle écrit. J’aime beaucoup la douceur et chaleur de la deuxième strophe. Bonne soirée et merci.

    >Brigetoun et Ivucciu :
    Incroyable que vous vous connaissiez et que vous vous soyez rencontrés;-) Ca me plait tous ces hasards 😉

    >Bruno :
    Pas facile effectivement d’écrire quelque chose après toute cette avalanche de beauté ; je serais bien en peine aussi 😉 Mais tu ne t’en sors pas si mal 😉 Tu m’amuses avec tes pas folâtres 😉 Bises vers ta Belgique.

  30. >Annick :
    Belle idée d’allier la rocaille et ce dos qui brûle ; tu as dû penser à moi 😉 Oui, beaucoup de jolis murets de pierres sèches qui embellissent le paysage. Cette région était exploitée autrefois. Bises.

    >Alix :
    Quelle belle inspiration ! Amichel a raison, ton poème est splendide car plein d’un souffle particulier qui t’est propre. On flotte dans tes mots et on se laisse faire 😉 Tu mériterais d’être publiée comme beaucoup d’autre ici. Bonne soirée, je t’embrasse.

    >Bernard :
    Que de beauté également dans ton poème avec toutes ces senteurs et saveurs. Tu m’as fait hésiter aussi tout comme Alix. Tes mots sont toujours judicieusement choisis pour donner du sens mais aussi des sonorités. Il faut lire ton poème à haute voix pour mieux encore en profiter. Que de multiples talents arpentent ce blog ! Merci Bernard, douce soirée à toi.

  31. >Elisabeth:
    SI jamais tu passes par là, manifeste-toi car j’ai retrouvé ton message dans ma boîte à spams. Je voudrais bien te répondre mais je n’arrive plus à localiser la note où tu as laissé ton poème. Bien à toi

  32. Le soir tombe
    Avec sa fraicheur
    Et son noir
    Après toute cette lumière bue
    La rocaille saoulée se laisse tomber
    Elle se laisse caresser tendrement
    Par la bise de cette fin de soirée
    L’heure est déjà fort tard
    Au loin la mer
    Elle parfume ce bout de rocaille
    Qui en s’étendant dans ses aises
    Lancent des relans aromatiques
    Le nez se fouille et puis se trouve
    Il se laisse ennivrer aussi
    Et la rocaille, la bise sur le nez
    Se laissent aller en lâcher prise
    Dans un plongeon
    En tout là haut

  33. >Annick:
    Quel plongeon avec cette rocaille! Tout d’un coup, il fait si frais;-) Ces montagnes pelées doivent offrir un joli spectacle le soir. merci pour tes mots parfumés, douce Annick.

    >Andrée:
    Tu ne pas pas faire dodo;-) Sourire vers ton haïku plein d’humour. Bises et merci.

  34. Juste un doigt la parcourt
    Et son oeil la regarde
    Il fait plein de détours
    Pour se baigner son pouls
    Evite les cactus
    Enjambe les galets
    Pour se plonger la mer
    Au bord de la rocaille
    Qui griffe sa jolie signature
    En lettres chaudes
    En lettres d’ailes
    De cette rocaille
    En plein ciel
    Qui a le regard d’un ange

    Me voilà déjà dévoilée, tu es si fine, Ossiane, tes mots tant remplis de douceurs, J’espère ton dos devenu plus doux avec toi. Bises.

  35. Je rentre la nuit prochaine, Ossiane… Kallistè ! et comme dirait mon amie sartenaise Marie Ange Sebasti :
    « et de l’écume jailliront encore
    tous mes clochers
    tous mes soleils
    Parole
    de Méditerranée »

  36. >Angèle:
    Bonsoir Angèle, c’est gentil de venir faire un peit signe depuis Paris;-) J’espère que ton séjour a rempli ses promesses. Vu la citation que tu as déposée, tu sembles en pleine forme et contente de retrouver ton île de Beauté demain soir;-) Bon voyage, je t’embrasse.

  37. >Ossiane, très flatté de faire partie de cette mise en lumière,merci surtout que c’était un peu osé.

    >Annick merci pour ton compliment.

    > Bernard très beau ton Amour de pain d’épices.

    L’atlantique fait plus partie de ma culture, pour preuve:

    L’odeur des pins, la douceur des dunes,
    Les vagues qui se suivent une à une
    Les oyats qui se couchent sous le vent
    Les rêves ne durent qu’un temps
    Les fleurs jaunes des genêts
    La plage qui ne finit jamais
    Les pignons que l’on grignote
    Les souvenirs qu’on stoppe
    Les grands châteaux de sable
    Rongés par l’océan aimable
    Les champs d’asperges et d’ail
    Ici pas de rocaille
    Il faut que l’on s’en aille
    Livrer d’autres batailles
    Goûter d’autres paysages
    Affronter d’autres orages
    Envoyer des messages
    Recevoir des présages
    Et revenir ici, en toute quiétude
    Sans mauvaises habitudes
    Marcher à nouveau sur le sable
    S’allonger sur la plage
    Profiter de l’instant

  38. > Jean-Louis, merci de ton témoignage; ton poème a fait rejaillir en moi cette force puissante et iodée qui a énormément compté dans ma vie antérieure… Elle passe aussi par ce parfum prononcé d’une essence que tout jeune j’allais capter dans les pots de terre des résiniers!

    Térébenthine…

    De térébinthe, la plante des collines et du maquis!

    Dans mes doigts, résine épaisse
    Recueillie de la gemme.
    La blessure de l’arbre aux écorces craquées, reptile vertical
    Aux écailles plaintives;
    Le vent dans ses cheveux
    D’aiguilles rousses ou brunes, manteau glissant du jour,
    Des soleils maritimes, échappées de senteurs et de joies enfantines.
    Forêt prise des dunes, des mouvances de sable
    Irisés des regards et des pas d’aventure:
    Courons jusqu’à mourir essoufflés sur la vire
    Où sifflent les oyats
    Et s’ouvre un nouveau monde. Voyage immémorial,
    Embrasser l’Océan,
    Ici la brise dure tire des larmes d’or.
    Folles inspirations des marées et des houles
    En fourrures d’écumes jetées sur le glacis,
    Lames grises et bleutées, et de vert transparent
    Où s’enroule le temps.
    Immenses étendues, jetées du nord au sud…
    Si nous partions marcher, en toute liberté,
    J’emporterai sur moi la fleur blanche immortelle,
    Ancre de mes pensées;
    Amour de mes étés.

  39. bon dimanche à tous

    que de beaux textes
    j’ai du chemin à parcourir
    pour arrivé a cette beauté
    si j’arrive à le gravir!

    merci

  40. Te souviens-tu, Ossiane, d’avoir écrit, quelque part sur le net, le 15 septembre 2005 à 18:05 ?

    « Je ne connais pas la Corse mais ces couleurs et paysages somptueux donnent envie d’y séjourner.  »

    Les as-tu vues, finalement, les chalanche de Piana ?

    abbiucci è amicizia a te

  41. >Annick :
    Merci Annick pour ce joli bouquet de poésie en forme de dessin. Bel après-midi.

    >Jean-Louis :
    Le couple français/anglais fonctionne bien, je trouve. Comme une danse. Continue d’oser 😉 Je connais assez bien la côte atlantique. Je retrouve dans ton poème une partie de ce que j’y ai ressenti. Merci pour ce nouvel essai poétique tout en douceur nostalgique. Boon dimanche !

    >Bernard :
    Bravo pour ton beau poème parfumé. Quelle plume ! Toi et jean-Louis avez l’art de nous faire voyager par les mots sans avoir à sortir de chez soi. On en redemande. Bises.

    >marc :
    Ca viendra, ça viendra, marc ; tu es sur la bonne voie;-) Il semble que Bernard et Jean-Louis aient une longue expérience poétique derrière eux.

    >Ivucciu :
    Bonjour Ivucciu, je ne me souviens pas de cette date précise; j’ai sans doute écrit cette phrase quelque part sur le blog; je ne l’ai pas retrouvée 😉 Cette pensée m’a traversé pendant longtemps mais il m’a fallu trouver le bon moment pour réaliser ce projet;-) Bien sûr que je les aies vues les Calanches de Piana d’en haut et d’en bas 😉 Je vais y venir mais comme j’ai décidé de vous faire faire le tour de la Corse en photos, je procède dans l’ordre 😉 J’espère que vous me suivez toujours et que le voyage ne vous lasse pas car je peux faire des pauses avec autre chose et reprendre plus tard le cours de ce voyage. Faites-moi signe si c’est le cas, je ne me vexerai pas 😉 J’ai beaucoup d’autres photos en stock 😉

  42. MAGNIFIQUE DE VOUS LIRE!
    en plein dans le réel costaud, ce matin, alors les ailes décollent autrement.

    Sur leurs feuilles des pics
    Et aussi de grosses belles figues
    Un bout de vie de vraie
    Qui offre son sucre et ses épines
    Et l’ouverture qui s’avance
    Permet de voir très vite les pointes acérées

    Et ainsi juste s’entourer de belles douces
    Permet de vivre dans ses beautés

    La vie à serrer de son tendre
    Le cruel dévale bien trop inattendu
    La pente d’un jour
    Qui s’arcboute, se plie, et puis redresse
    Car l’envie de vivre est bien trop forte
    Pour se courber la vie à la subir

  43. L’ occasion d’ un coucou pour Annick et une bonne fin d’ apres midi.

    Je voulais dire que je prend plaisir a vous lire .OUI , j’ aime bcp la lecture des textes .Merci a tous .Amicalement Noisette.

  44. Amichel Ossiane …merci.. 🙂

    « Les mots veulent dire tout de suite , sans tarder toute la beauté
    terrestre .Ils ont beaucoup de hâte , ils sont impatients de raconter , les vallées entre les montagnes , les arbres immobiles dans l’air du soir , les nuages , la brume au dessus des rivières , les villages ocre , les villages rouge , les chemins , les restanques , les prés d’herbe verte …Ils vibrent et tremblent comme des oiseaux avant de crier , ils aimeraient apprendre à dessiner ici, avec application , chaque détail , chaque feuille d’herbe et leur donner vie …Non seulement les sons, mais aussi les odeurs , les gôuts , le chaud, le froid..et la lumière .. »
    JMG. Le Clézio . « L’inconnu sur terre  » ..
    Chère Maria..c’est un peu pour vous aussi ..
    Belle fin d’aprés midi à tous ..

  45. >Bernard, ton évocation m’a donné l’idée d’un hymne au pin.

    Le Pin.

    Il est droit, il est fier,
    Malgré sa plaie au flanc.
    Bien ancré dans la terre,
    Il semble défier le temps.

    L’homme depuis des lustres
    Lui dérobe son sang.
    Il faut qu’il soit robuste,
    Pour un tel châtiment.

    Il pleure ses larmes de résine
    Dans le pot du gemmeur.
    Malgré la care dans la poitrine
    Il la donne de bon cœur.

    La douleur donne au poète,
    L’envie de livrer ses trésors.
    Et c’est dans la défaite
    Que ses vers sont en or

    Piètre faiseur de rimes
    Hâtes toi d’honorer
    Avec une grande estime
    Le Pin ensanglanté.

  46. >Noisette:
    Alors, bienvenue au salon de lecture entre amis et continuez à faire entendre votre voix ! Bonne fin de soirée à vous.

    >Alix:
    Beau beau cet extrait, j’y vois un peu de toi dans ces mots;-) Bises.

    >kirikino:
    BOnsoir et bienevneue à une ou un amateur de haïkus;-) Merci pour ces douces senteurs déposés sur le blog. Au plaisir de vous revoir ici.

    >Jean-Louis:
    Entre atlantique et méditerrannée, merci pour vos regards croisés. La térébenthine appele la résine des pins de Landes. Ton pin ensanglanté par la faute de l’homme est très émouvant. C’est une belle évocation qui montre une fois de plus comme l’homme épuise la terre et ses forêts. Merci à toi, je t’embrasse.

  47. Que de lecture… en ce lieu…
    Merci Alix pour le partage de ce magnifique texte de Le Clézio…
    et ton écriture si belle

    Jean Louis : « il pleure des larmes de résine » comme c’est joli…

    Belle soirée à vous tous et merci pour tant de beauté

    Je t’embrasse Princesse des lieux… j’espère ton dos adouci

  48. vibration de l’air
    colonnes de chaleur
    ballet d’insectes


    arômes poivrés
    fétus dans l’air surchauffé
    émotion sucrée

    musique du vent
    poussière d’or et d’argent
    alchimie du temps

    écorces hâlées
    racines silencieuses
    les mots envolés

  49. >Maria-D:
    Coucou Maria! C’est vrai ce que tu dis sur la grande quantité et variété de textes à découvrir. Il faut y passer un bon moment pour parvenir à tout lire;-)

    Et quatre haïkus, rien que ça pour corser le tout;-) Beaux haïkus imprégnés de lumière, de chaleur et de vent. On s’y croirait! Merci à toi, je t’embrasse.

  50. > Bernard

    « Maquis maquis maquis ce que c’est?
    Une histoire de tous les jours
    Maquis maquis maquis ce que c’est?
    Peut-être la fin d’un amour… »

    M’avait complètement échappé, lors de ma première lecture, que tu chantonnais un air de Gilbert Bécaud.

    « Me que, me que, mais qu’est-ce que c’est?
    Une histoire de tous les jours
    Me que, me que, mais qu’est-ce que c’est?
    Peut-être la fin d’un amour »

    Ca ne nous rajeunit pas !!! Mais c’est très drôle.

    Amicizia

  51. >Ivucciu / Yves:
    Message bien reçu pour le voyage;-) Il faut savoir prendre son temps. Ce n’est pas un tour opérator;-)

    Merci de me remettre en mémoire le lieu de ce commentaire. Je ne m’en souvenais plus du tout;-) Tu es très observateur;-) La Corse vous avait une nouvelle fois réunis sur ce blog. Que ne ferait-on pas pour elle;-) Belle journée à vous deux. Malheureusement, je n’ai qu’un clin de pluie à vous envoyer aujourd’hui.

  52. Bonjour,

    Intriguée par le nombre de curieux venant sur mon blog se référant du tien (maintenant je comprends mieux) je suis venue et ne suis pas déçue, cela m’a permis de faire une partie du voyage avec toi grâce à tes belles photos qui évoquent cette Ile de beauté qui ne peut laisser insensible et dont la mémoire garde des traces…
    La toile est vraiment un petit monde où le hasard ou coïncidence nous joue bien des tours.
    Amicalement
    Elisanne

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