Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, haut.
Encre marine
des murmures dans la nuit bleue
lune à l’écoute
◊ La plage de Saint-Florent dans le Cap Corse. Voir la Carte de Corse
◊ La lune est là ce soir pour deux soeurs inséparables. Je dédie tout spécialement cette note à mon amie Jane et à sa petite soeur Lili qui vient de la quitter. Mes pensées les plus chaleureuses et apaisantes vers vous deux.
fidèle
de l’aube comme au soir
le symbole du coeur
offert
comme mémoire
juste entre terre et mer
frontières
du ciel et de l’enfer
ne te retourne pas
entremêle les sons, les rimes et les mots
écris la plume ivre
des sourdes émotions
ton monde fait de moi
une forge, un frisson
de fièvre et de feu
qui brille dans la nuit
signes mélodieux
Blanche lune
éclipse d’une voix
l’air vibre
de tes vagues et de toi
fidèle
de l’aube comme au soir
le symbole du coeur
offert
comme mémoire
juste entre terre et mer
frontières
du ciel et de l’enfer
ne te retourne pas
entremêle les sons, les rimes et les mots
écris la plume ivre
des sourdes émotions
ton monde fait de moi
une forge, un frisson
de fièvre et de feu
qui brille dans la nuit
signes mélodieux
Blanche lune
éclipse d’une voix
l’air vibre
de tes vagues et de toi
le point du jour
d’où viendra la lumière
de l’au-delà des barrières
du bout d’une presqu’île
des phares à l’horizon
de la lune regard solitaire
des trésors de fantaisie
surgissant dans nos mots
le jour naîtra là où tu seras
Cela me rapelle une chanson de Maxime Le Forestier
Là où
Paroles: Kernoa. Musique: Maxime Le Forestier 1973
La où la peau est plus tendre,
Juste à côté
De ces grains d’or et d’ambre,
Là où mes doigts
Glissent sur la soie
Vers cet émoi
Que je pressens
Dans un tremblement.
La où la mer se déchaîne,
Juste à côté
Des étoiles lointaines
Qui sont en toi,
Flammes dans le froid,
Près de l’effroi,
Près de la peur,
Comme quand tu meurs.
La où les vagues s’écrasent,
Juste à côté,
Au bord de l’extase,
Là où ton corps
Se calme et s’endort
Et cette mort,
Cette brûlure
Cette déchirure.
Là où la mer se repose,
Juste à côté
De ces grains d’ambre rose,
Là où ma main
Caresse ta main
Et puis s’éteint
Comme moi-même
Sans même un » je t’aime « .
Bonne journée
le jour se lève sur une mer d’huile…
dans le ciel Serpentaire
starting-block stellaire
astéroïde astreinte
chaque être a son empreinte
décrocher les étoiles
irisées passepoil
longueur d’onde immune
et enjamber la lune
le long de l’écliptique
sur la voie atypique
sentiments à la loupe
rafraîchis au coupe-coupe
nuages presse-papiers
voie lactée copier-coller
en suspension dans l’air
réfléchir la lumière
duo inséparable
lumière et ombre
une once de lumiere
victorieuse de l’ombre
merci à toi ossiane pour ton mot
c’est aussi la chaleur de ton site
tes photos tes calligraphies
et les texte asssociés des gens qui t’entourent
qui permettent d’exprimer
des sentiments
Lune d’or,
Ventre gonflé des origines,
Œil des rêves et des nuits.
Ton reflet flottant sur les vagues
Ricoche dans l’obscurité,
Rebondit là,
Jusqu’à percer
Un peu de mes pensées intimes.
Lune d’or,
Ton ventre éclaté
Laisse couler quelques Bohèmes
Que fébrilement je ramène
Dans les gris filets de minuit.
Bonjour, Ossiane et à tous les ami(e)s de l’Oeil Ouvert!
Des photos de clarté et d’ombre qui fascinent.
Là
Là, un ciel gris de brume
Une mer figée
Dans sa somptuosité
Une aube clair obscur
La mémoire du passé
Là, un clair de lune
Des feux-follets
Qui folâtrent
Dans le firmament
La mémoire apaisée
Ténèbres et lumière
Fascination et réflexion
Pluie d’étincelles
Ciel fardé bleu pastel
La mémoire recomposée
Là, au bout du chemin
Une allée de lumière
La lampe d’aladin
La terre promise
L’espoir du matin
Là
et ce lointain pays
que cherche ma mémoire
l’éclat des jours
trop cru
dissipe son murmure
là
quel espoir nous fait vivre?
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Nouveau commentaire de Marc:
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lorsque l’on est apaisé
après un trop lourd chagrin
lorsque tout à coup l’on sent
profondément enfoui
une étincelle de survie
qui jaillit
malgré le froid…
malgré les larmes
malgré la tristesse
qui avait commencé à se solidifiée
et qui tout à coup commence
à devenir plus douce
comment dire alors merci
tout simplement merci
Amichel
tes mots écrits m’ont fait du bien
tes phrases sont allées à mon coeur
ta spontanéité immédiate m’a emporté
dans l’autre sens
dans le bon sens !
merci
merci pour ma grande soeur chérie
elle aurait tant aimé ce poème
elle aimait la poésie
et ce poème ira enrichir son cahier de poésie
cela peut paraître étrange a ceux qui découvre
cette page sur l’écran
mais le blog D’Ossiane est unique
car il permet a certaines personnes
de rebondir vers la lumière
cette nuit j’étais moins triste
j’avais des paroles sur ma peine
elle venait de quelqu’un que je ne connais que par la lecture
mais c’est un chemin extra-ordinaire
et le surréalisme arrive à la réalité des sentiments
j’avais besoin de partagé mon chagrin sur ce blog
ma famille proche m’a apporté autre chose
mon autre soeur est un soutien précieux
notre mémoire de famille coule dans notre sang
mais ce blog où si souvent je suis venue me poser
est une oasis de calme
de beauté
de gaieté
de sourires
de couleurs
de rêveries
…et de silence…
a tous merci
a Annick
merci
jane
même si j ai vu ces magnifiques photos cette nuit, lu le haiku si tendre d’Ossiane, tard cette nuit…comme j’aime apprécier mes lectures en bord de nuit…le parfum est encore différent qu’en plein jour…
je ne parcours les mots de chacun, qu’à présent…
et je suis émue, tout simplement…
tout simplement, très émue, Jane.
Qu’on aime ce bleu décliné jusqu’à la nuit!
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Nouveau commentaire de Marc:
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A l’encre bleue
Mots chuchotés
La lune joue
Les dames blanches
Cela n’a aucun rapport mais je me souviens.
» La
où battait son coeur
y avait trois gouttes de sang
qui faisaient comme une fleur !
Comme un petit coquelicot mon âme
comme un petit coquelicot nouveau » Mouloudji.
Bonne soirée a tous. Noisette.
au coeur de la nuit,
l’évidente présence
du monde aimé.
On peut rêver… là…
sans trop se tromper
aux heures sombres de la nuit…
On peut rêver… là…
des ombres anciennes
inextricables éraflures de la lune…
On peut rêver… là…
derrière les paupières mi-closes
à la mer étale…
On peut rêver… là…
aux instants brefs
que l’on caresse du bout des lèvres…
On peut rêver… là…
sous la tenture du ciel
en bleu indigo…
On peut rêver… là…
imprégné de l’onction des abîmes
enfant des alluvions du rêve…
On peut rêver… là…
à l’immortalité de l’enfance
à la soif éperdue de vivre…
On peut rêver… là…
à la vie à la mort
au temps en allé…
On peut rêver… là…
—-
Coucou Ossiane… Beau … ici chez toi…
Bises
Là
Je ne suis plus
Ici
Non plus
Las
Assurément
Ailleurs
Evidement
Pourquoi ?
J’ai oublié
Pour qui ?
Elle n’est plus là
Et c’est pour
Ça
Que je ne suis
Ni là
Ni ailleurs, d’ailleurs
Autant en rester
Là
douce nuit à tous
C’est là que je voulais aller,
Je nous avais donné le la
Contre le mur tu m’as mis le dos
En hurlant « avec moi pas de ça »
J’ai crié « pourquoi tu n’en veux pas
On serait si bien là »
Tu as dis « non merci,
Ce n’est pas fait pour moi »
Je n’ai rien compris
J’ai erré ça et là
Quand j’en suis revenu
Tu n’étais plus là
A ce moment là
J’ai su que ce « là-bas »
Je n’irai pas
Que ce n’était pas pour moi
oh lalalalala
>Bernard :
Beauté et émotion dans tes mots ; je trouve que ce poème accompagne bien cette pensée à Jane. Je t’embrasse.
>Andrée :
Superbe également cette lumière surgie de la nuit. Bises et merci.
>Johal :
Décidément, je ne dis que magnifique 😉 Belles paroles dans cette chanson. Tu as bien choisi.
Quant à ton poème, il est somptueux avec cet ode à la lune et son ventre. Bravo à toi.
>Fred :
Quelle plume, Fred ! Tu me surprends de jour en jour. Tes mots deviennent de plus en plus précis dans le sens mais aussi dans leurs sonorités qui claquent. Merci beaucoup.
>marc :
Belle déclinaison autour de ce duo très symbolique et inséparable lui aussi. Merci et bonne nuit.
>claudie :
Bonsoir Claudie, toi aussi, tu t’es laissé emportée par cette dualité envoûtante. Tu nous offres un voyage recomposé entre passé, présent et avenir d’une grande beauté et délicatesse. La lumière finit toujours par trouver son chemin. Merci pour ce poème plein d’espoir, je t’embrasse.
>Feu roméo qui reparle en français 😉
Oui, il peut y avoir bien des significations sous ce là et entre autres tout un questionnement sur ce que nous sommes et sur ce que nous faisons là. Merci pour ta belle réflexion et bonne nuit.
>Jane :
Impossible de rester insensible à tes mots et à ta peine. Tout le monde est ému et a compris. Je suis heureuse si le poème d’amichel et nos mots ont pu t’apporter un peu de réconfort. Tu as bien fait de t’exprimer ici car tu n’as certainement pas dit les mêmes choses que dans ton environnement proche. Ce n’est pas bon de tout garder à l’intérieur de soi. Je te souhaite de retrouver la lumière dans ton cœur au plus vite et le mieux possible. Merci pour tes mots qui sont d’une grande sensibilité et beauté. Reste à nos côtés. Je t’embrasse bien fort.
>Chantal :
Oui Chantal, c’était une vraie soirée d’été en plein mois de mai sur une plage déserte. Moment magique. Merci à vous.
>Antiblouz/ L’œil vagabond/ Chris, histoire de remettre les pendules à l’heure 😉
Bonjour Chris, te voilà donc rentrée de vacances ! Tu as fait une longue pause salutaire;-) Et toujours ta belle plume qui égrène les mots en légèreté. Merci beaucoup, je t’embrasse.
>Noisette :
Merci de nous remettre en mémoire ce très joli passage. Quelle belle image ce coquelicot ! Je vous offre le texte en entier, Noisette. Bon week-end à vous !
Comme un petit coquelicot
by Mouloudji
Le myosotis, et puis la rose,
Ce sont des fleurs qui dis’nt quèqu’ chose !
Mais pour aimer les coqu’licots
Et n’aimer qu’ça… faut être idiot !
T’as p’t’êtr’ raison ! seul’ment voilà :
Quand j’t’aurai dit, tu comprendras !
La premièr’ fois que je l’ai vue,
Elle dormait, à moitié nue
Dans la lumière de l’été
Au beau milieu d’un champ de blé.
Et sous le corsag’ blanc,
Là où battait son cœur,
Le soleil, gentiment,
Faisait vivre une fleur :
Comme un p’tit coqu’licot, mon âme !
Comme un p’tit coqu’licot.
C’est très curieux comm’ tes yeux brillent
En te rapp’lant la jolie fille !
Ils brill’nt si fort qu’c’est un peu trop
Pour expliquer… les coqu’licots !
T’as p’t’êtr’ raison ! seul’ment voilà
Quand je l’ai prise dans mes bras,
Elle m’a donné son beau sourire,
Et puis après, sans rien nous dire,
Dans la lumière de l’été
On s’est aimé ! … on s’est aimé !
Et j’ai tant appuyé
Mes lèvres sur son cœur,
Qu’à la plac’ du baiser
Y avait comm’ une fleur :
Comme un p’tit coqu’licot, mon âme !
Comme un p’tit coqu’licot.
Ça n’est rien d’autr’ qu’un’aventure
Ta p’tit’ histoire, et je te jure
Qu’ell’ ne mérit’ pas un sanglot
Ni cett’ passion… des coqu’licots !
Attends la fin ! tu comprendras :
Un autr’ l’aimait qu’ell’ n’aimait pas !
Et le lend’main, quand j’lai revue,
Elle dormait, à moitié nue,
Dans la lumière de l’été
Au beau milieu du champ de blé.
Mais, sur le corsag’ blanc,
Juste à la plac’ du cœur,
Y avait trois goutt’s de sang
Qui faisaient comm’ un’ fleur :
Comm’ un p’tit coqu’licot, mon âme !
Un tout p’tit coqu’licot.
Texte chanté par Mouloudji
Paroles Raymond Asso
Musique Claude Valéry
1951
>Brigetoun :
Bel haïku qui embrasse le paysage ! Merci à toi.
>Maria-D :
Hello Maria 😉 Alors, cette fois c’est le grand retour 😉 Ton poème est magnifique; on dirait que tu es restée un bon moment allongée sur cette plage, les yeux mi-clos. Ce « là » est source de rêveries bleues qui prennent progressivement leur envol sous d’autres cieux. Que de bonheur et de sérénité dans ton « là ». Ta pause estivale t’a certainement comblée. Merci à toi, contente de te retrouver. Je t’embrasse sous l’œil d’une nuit de fin d’été.
>Jean-Louis :
Bravo Jean-Louis pour ces deux belles déclinaisons autour du « là » ! Ni là, ni ici, ni ailleurs, le ça et là, le là-bas, voilà une superbe errance poétique au-dedans de soi. Merci beaucoup pour ta présence ici. Bon week-end !
Jane ,si j’ai pu (avec tous les amis de l’oeil ouvert )alléger un peu ta peine alors
je suis heureux de l’ apaisement de ta douleur et ton merci enrichit mon coeur !
Là ou peut-être ailleurs
Une âme en déshérence
Pleure sur sa douleur
Le trou noir de l’absence
Là ou peut-être ailleurs
Les souvenirs heureux
Des instants de bonheur
Mordent encore un peu
Là ou peut-être ailleurs
Dans la nuit apaisante
Monte un parfum de fleurs
A l’odeur entêtante
Là ou peut-être ailleurs
La lune offrira sa clarté
Qui rayonne au cœur
Pour la tristesse en ôter
Là ou peut-être ailleurs
Le soir sur une plage
Les oiseaux du malheur
Un jour prendront le large
rêve indigo
la main dans la poche de ton jean
mon bras au chaud de tes reins
je ne sais plus où est cette baie
la nuit dans la lumière de nos pas
andrée wizem
il n’y a que des maux…
plus jamais
ne plus t’enlacer
ne plus t’embrasser
pour toujours et à jamais
loin de moi
ton sourire délice
ton regard complice
tu es partie sans moi
encore une fois
une dernière fois
j’aurais tant voulu te dire
complicité des rires
mon âme à fleur de peau
il n’y a pas de mot
détaché du réel
et pourtant si cruel
tout est si ridicule
au bord du crépuscule
l’immensité du vide
mon angoisse livide
bouchon à la dérive
tendresse convulsive
aux vagues de regrets
incontrôlable muet
à toute l’humanité
je voudrais tant hurler
immondice injustice
culpabilité sévices
et mon cerveau explose
et mes globules implosent
et mon coeur en fusion
te cherche à l’horizon
je n’avais pas vu la vie comme ça
je ne l’avais pas imaginée sans toi
Dans l’encre du ciel
La lune luit argentée
Un cœur échoué
Sur la grève esseulée
En cette nuit indigo
Là
Mon coeur
Pose la Là
La main
De toi
>amichel :
Superbe poème, Michel qui monte peu à peu en intensité! Et toujours cette simplicité et justesse dans le choix de tes mots, ce rythme qui font que ta poésie est universelle car comprise par tous. Je pense que ce poème va mettre à nouveau du baume sur les plaies. Merci à toi, je t’embrasse.
>andrée :
Beau poème émouvant avec ces références au bleu et toujours ce duo ombre et lumière! Merci beaucoup !
>Fred :
Ton poème est bouleversant, Fred. Les mots pour soigner les maux. Beaucoup de sensibilité dans cette évocation empreinte de nostalgie mais aussi de souffrance. Le plein de rire et de joie fait place au vide de l’absence. Regrets, injustice et désarroi font naître une quête pour retrouver l’être aimé d’une autre manière. Tes deux derniers vers sont émouvants. Merci pour ta belle poésie sensible. J’espère que tu ne vas pas trop mal. Je t’embrasse.
>Maria-D :
Bonjour Maria, cette nuit indigo contrairement à ce que je pensais vous évoque la solitude et des choses tristes. C’est fort bien vu et exprimé ce cœur échoué sur le rivage. Bel après-midi !
>Annick :
Merci pour ton petit poème plein de toi et d’amour. Je t’embrasse.
Bah ça manque un petit peu de lampadaire, par là…
Ton poème me touche beaucoup, fred.
Mon quart
de lune
Au plus près
serrée
Mon unique
clair de lune
Là
Je t’aime mon Amour
Tu es mon chaque jour
Et je te le dis toujours
Car tu es mon bel jour
Là
Murmures…Là……tendres frissons…Là…..saveurs secrètes…..Là….mines de platine…Là
C’est toi qui es Là
Dis?
Redis le moi
Là
…………………………….
quand le jour se lève
sur un regard en amande
soupçon de lumière
…………………………….
andrée wizem
Leila, rien de tel pour évoquer la nuit
Qui nous enveloppe de son cocon de lune
Nous invitant aux rivages interdits
Où l’on sait lire dans les runes.
Leila, c’est doux comme une caresse
Qui nous ouvre grand ses bras
Ça nous incite à la paresse,
Plus qu’une seule envie, rester là.
Leila, et l’on est dans les dunes
Les courbes se mélangent
Pour n’en faire plus qu’une
Ou viennent s’asseoir les anges.
Leila, et l’on pense à Kais
Pas question de devenir fou
Plutôt l’amour sans préjudice
Et aller jusqu’au bout.
Dans Leila il y a là
Et il y a presque ailleurs
Bien rester dans ses pas
Pour trouver le bonheur
La mouette a emporté la dune
Sous ses ailes humides
De l’autre côté des océans
(où on dit que c’est mieux,
Ou on peut l’espérer).
C’est malin une mouette
Ça sait ce que ça fait
Même si ça ne chante pas
Comme une grive.
Si la mouette a emporté la dune
Et les rires des amoureux
et l’inspiration des poètes
C’est pour mieux en faire des jardins
De l’autre côté…
Des jardins de sable fleuri,
Des allées de poèmes qui bronzent
Et des souvenirs à la pelle qui répandent
Leur joie dans le cœur des vivants
De l’autre côté des océans
(là où on dit que c’est pas l’Idéal
Mais bon…)
Texte écrit pour un poète qui nous a quittés hier. Mince.
Pour Jane
avec ma tendre pensée
—
Marguerite Marie et Madeleine
Marguerite Marie et Madeleine
Il faut bien que les soeurs aillent par trois
Aux vitres j’écris quand il fait bien froid
Avec un doigt leur nom dans mon haleine
Pour le bal de Saint-Cyr elles ont mis
Trois des plus belles robes de Peau d’Âne
Celle couleur de la route océane
Celle de vent celle d’astronomie
Comment dormir à moins qu’elles ne viennent
Me faire voir leurs souliers de satin
Qui vont danser danser jusqu’au matin
Pas des patineurs et valses de Vienne
Marguerite Madeleine et Marie
La première est triste à quoi songe-t-elle
La seconde est belle avec ses dentelles
A tout ce qu’on dit la troisième rit
Je ferme les yeux je les accompagne
Que les Saint-Cyriens avec leurs gants blancs
Que les Saint-Cyriens se montrent galants
Ils offriront aux dames du champagne
Chacune est un peu pour eux Cendrillon
Tous ces fils de roi d’elles s’amourachent
Si jeunes qu’ils n’ont barbe ni moustache
Mais tout finira par un cotillon
La vie et le bal ont passé trop vite
La nuit n’a jamais la longueur qu’on veut
Et dans le matin défont leurs cheveux
Madeleine Marie et Marguerite
Louis Aragon / Le roman inachevé / Poésie Gallimard
Bernard
J’aime beaucoup :
« ….
frontières
du ciel et de l’enfer
ne te retourne pas
entremêle les sons, les rimes et les mots
écris la plume ivre
des sourdes émotions
ton monde fait de moi
une forge, un frisson
… »
San Fiurenzu aujourd’hui, bleu Klein ou bleu déclin ? Hé(là)s…
Ella
Le jour décline
En fuyant
Quartier d’orage
Délectable
Blue
Decline
Singature…
http://www.geocities.com/SoHo/Cafe/7265/kdirt.jpg
……………………………….
figure hip-hop blues
bulles d’écume par dessus tête
vagues contorsions
……………………………….
andrée wizem
Là-haut dans le ciel noir
La lune a du bleu à l’âme
De ses doigts d’orange amère
Elle trace des cristaux de mer
Là-haut dans le ciel noir
La lune a du bleu à l’âme
Je pense à toi Jane, à elle. Le chagrin ne s’efface pas mais on apprend à vivre avec, parce qu’on n’a pas le choix.
Là
Là, juste là,
Je t’ai gardée ;
Plus comme avant
Mais toi quand même.
Avant c’était mieux ;
Je n’avais pas besoin
De fermer les yeux pour te voir,
De mes souvenirs pour te toucher, t’entendre et te respirer.
Alors, là,
Juste là,
Je t’ai gardée.
Là où la vie bat,
Au plus fort de moi,
Pour que tu existes encore
Malgré l’absence,
Malgré le silence,
Malgré mes larmes.
Pour que tu existes encore
Et toujours
Et même dans le sourire
Qui me reviendra ;
Alors je regarderai la lune
là, tout là-haut dans le ciel,
Au dessus de la mer,
Et je serai avec toi
Comme quand tu étais là.
c’est fort beau Catherine.
>Bonbonze :
Et oui, c’est le noir et c’est ce qui fait le charme de ces côtes 😉 Pas d’infrastructures sur les plages qui sont pratiquement désertes. Bonne nuit à toi.
>Annick :
Coucou Annick, je suis là 😉
>andrée :
Beauté de ce regard en amande. Merci pour ce lever de rideau.
>Jean-Louis :
Quel beau travail d’écriture tu as fait autour du « là » avec Leila ! C’est un vrai bonheur de découvrir ton texte. Je ne peux m’empêcher de penser à la Layla d’Eric Clapton.
http://www.youtube.com/watch?v=qAlkN-r49pc
Merci pour tes mots d’une grande douceur. Bonne nuit, Jean-Louis.
Layla Lyrics
(Eric Clapton and Jim Gordon)
What’ll you do when you get lonely
And nobody’s waiting by your side?
You’ve been running and hiding much too long.
You know it’s just your foolish pride.
[Chorus:]
Layla, you’ve got me on my knees.
Layla, I’m begging, darling please.
Layla, darling won’t you ease my worried mind.
I tried to give you consolation
When your old man had let you down.
Like a fool, I fell in love with you,
Turned my whole world upside down.
[Chorus]
Let’s make the best of the situation
Before I finally go insane.
Please don’t say we’ll never find a way
And tell me all my love’s in vain.
[Chorus 2x]
>Johal :
Quelle belle imagination, Johal ! Où vas-tu chercher tout ça 😉 Merci beaucoup.
>Maria-D :
Jane sera touchée par le choix de ces trois sœurs dans le beau poème d’Aragon.
Beaucoup de bleu accompagné de zeste d’orange 😉 Ca me rappelle quelque chose que j’ai écrit aujourd’hui quelque part 😉 Tes images de lune et jeux de mots sont de toute beauté.
Merci à toi.
>Angèle :
Je préfère le bleu klein, Angèle 😉 Vous voulez sans doute dire que nous sommes sur la plage de San Fiurenzu. Merci de me reprendre. Bonne nuit à vous.
>Bernard :
Voilà une autre Ella 😉 C’est beau toutes ces dérivations bleues autour d’une femme. J’espère ne pas avoir déformé ta pensée.
>Andrée :
Et le bleu toujours qui se transforme en blues. Ca commence à swinguer sur cette plage 😉 Bises.
>Catherine :
Bonsoir Catherine, merci pour ce beau texte qui ne manquera pas d’émouvoir Jane. Tes mots sont apaisants. Ils donnent des clés pour pouvoir retrouver la paix au fond de soi avec un début de sourire entre des larmes. Ton écriture est toujours aussi sensible. Je t’embrasse.
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Nouveau commentaire sur:
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https://blog.ossiane.photo/2007/08/29/echancrure/#comments
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Tant que j’y suis, je vous invite à découvrir ou réécouter Wonderful Tonight et Tears in heaven de Clapton qui parle de la disparition de son enfant.
http://www.youtube.com/watch?v=VRsJlAJvOSM&mode=related&search=
http://www.youtube.com/watch?v=BCO8KkkmdIE&mode=related&search=
Comme le vol d’un Ange,
Ella…
Le défi
Les montagnes pourraient bien se dresser,
L’une après l’autre pour nous séparer,
Qu’elles ne réussiraient jamais à me décourager.
Et que vers toi, toujours je continuerai à marcher.
Le ciel deviendrait noir,
Au point de ne rien y voir,
L’étincelante lumière de tes yeux
Eclairera sans peine notre chemin radieux.
Et si la mer aussi entrait dans la partie,
Un pont sur l’océan très vite je jetterai.
Et survolant sans peine tempêtes et tsunamis
Dans tes bras dociles je me retrouverai.
Les dieux de l’Olympe deviendront mes amis,
Ils m’enseigneront et l’art et la manière
De dompter tour à tour, l’air, l’eau, le feu, la terre
Pour nous construire là-bas un petit paradis.
Et quand nos cheveux auront blanchi
Je trouverai un moyen de remonter le temps
Retourner « là » où tu as changé ma vie
Pour au iota près vivre à nouveau cet instant
ossiane, merci pour ton commentaire, merci de nous donner des motifs d’être meilleurs, de se dépasser dans la limites de nos piètres moyens.
J’écris donc j’existe.
Je suis lu donc je vis.
Cinq heures du mat,
La nuit, est toujours là,
Pas un bruit ne fait frémir la ville,
Une fenêtre éclairée,
Dans le lointain,
J’aime ce moment,
Mon esprit pense plus vite,
Mes neurones s’agitent,
Les idées caracolent,
Se carambolent.
Senna lui-même ne saurait
Maîtriser ces bolides.
Le ciel rosit,
A l’approche du soleil,
Pour beaucoup
Les rêves se finissent.
Il me reste, avant demain
Cinq heures du mat,
Quelques minutes,
Pour jouer au sorcier,
Croire aux fées
Et leurs rites magiques,
Imaginer l’unique,
Sur un rayon de lune,
Détrousser les étoiles,
S’abreuver à la voie lactée
Avant de venir se poser
Sur mon épaule
Comme un ange gardien.
Les lumières de la ville,
Sonnent la fin,
Mais demain
Cinq heures du mat
Elfes et trolls
S’ébattront de nouveau,
Devant mes yeux brumeux
D’un sommeil sans paix
Sans rêves
Mais mon amour
Sera là.
Et nous partirons
Sur le dos d’une baleine galactique,
Riant aux éclats
Vers un ailleurs féérique.
>Ossiane
je vais très bien 😉
—
dis moi ma fleur
à la couleur
si je dis rose
tu penses à quoi
si je dis amor
tu traduis comment
amour
à mort
j’affûte et j’aiguise
voyelles à ma guise
images convexes
aiguë circonflexe
découper les sons
grave intonation
scalpel et ciseau
vibrato des mots
aux allégories
rose ressenti
mes maux se déguisent
consonnes et défrisent
si tu dis l’amor
et jeudi la mort
poils au garde-à-vous…
Oh LA
Oui LA
Je me sens tellement LAsse
De plein de choses héLAs …
là , mon coeur est resté, là mon âme c’est perdue , là je t’ai retrouvée
à une amie
Des raisons de vivre quelques fois on se dit » pourquoi » simplement par le fait qu’ il nous faut bien vivre, mais des fois, il nous faut un sacré coup de pieds au train, on s’endort et le temps qui passe nous efface chaque jour un peu plus. La vie c’ est la lutte rien ne nous est donné gratis et et c’est tant mieux. Il faut se bouger sinon nous risquons de nous faire dévorer. Dans le monde, il y a deux camps =ceux qui bouffent les autres et ceux qui se font bouffer. Ce n’est guére élégant mais cela me ressemble. Les coléres sont aussi nécessaires sinon ? tout comme les révoltes et en 2007 cela me semble bon qu’ il y ait de la résistance. Je n’ai que peu de forces mais assez pour savoir ce que je ne veux pas. Noisette
c’est magnifique, Jean Louis.
et puis j’apprécie encore et encore, vos beaux mots posés.
Une nuit d’encre
La lune aime la mer
Les cœurs palpitent
J’aime ce cœur échoué sur la grève
Le cœur de la lune qui aime tant la mer
La lune qui danse au-dessus de la mer
Et qui chante sa plainte dans les gouffres amers
« Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu’à vos yeux si beaux l’humble présent soit doux.
Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête
Toute sonore encor de vos derniers baisers;
Laissez-la s’apaiser de la bonne tempête,
Et que je dorme un peu puisque vous reposez. » (*)
La mer alors jette son voile d’encre
Et la lune heureuse s’endort à ses côtés
En cette nuit indigo sereine et reposée
Sur la grève berçant ce cœur échoué
(*) Verlaine /Green/ Romance sans paroles
« ……je n’avais pas vu la vie comme ça
je ne l’avais pas imaginée sans toi …….. »
a tous ceux qui ont offert leurs mots sur » là »
pour moi et ma soeur à notre soeur Lili .
a Amichel ( tes deux poèmes sont magnifiques….
-les souvenirs heureux-
a Fred
a Catherine
a Annick
a Bernard
a Jean Louis
a andrée
a Johal
a Marc
a Feu roméo
a Claudie
a Maria D
…..Marie, Margueritte et Madeleine
a Noisette
a Nath
ceux que j’oublie me pardonne
merci
cette note d’Ossiane laisse en moi a jamais ….
un apaissement
je vais partager avec mes soeurs toutes ces phrases de poésie
si essentielle pour le coeur…
« …..mais tout finira par un cottillon ….la vie et le bal ont passé trop vite … »
Louis Aragon apporté par Maria D
merci a tous
jane
>Pour Annick merci.
je ne sais si c’est l’automne qui approche mais les mots tombent sur le clavier comme les feuilles.
Amour quand tu nous tiens,
Tu ne lâches jamais prise,
On a beau te bafouer,
Te piétiner, t’humilier,
Tu reviens,
Sur le gâteau, la cerise ?
Pourquoi dois-je donc aimer ?
Quelle potion ai-je avalée ?
Quel sorcier m’a ensorcelé ?
Quelle sirène a à mon oreille fredonné ?
Résister, reculer, expurger, assassiner,
J’ai tout essayé.
Rien n’a marché.
Cet amour intrinsèque
Ne peut-il pas fermer son bec ?
Elles l’ont pourtant dénigré,
Poignardé, trahi, désarticulé,
Réduit en miette
Comme une vulgaire allumette.
Ces blessures, ces plaies
Que je croyais infiniment béantes,
Et visqueuses à jamais
Ont disparu telles des étoiles filantes.
Dès que mon corps gorgé d’eau,
S’asséchant peu à peu par les yeux,
Retour à la configuration par défaut :
Il faut que je sois amoureux.
N’auriez-vous pas connu quelques mages
Qui sauraient guérir cet outrage ?
Un druide ou un grand sage
Spécialisé dans toute sorte de ménage ?
J’ai beau chercher, j’enrage
De l’amour rester l’otage.
oui ton clavier automne de jolis mots, jean louis, et j’apprécie!
coucou Ossiane!
je retrouve ce soir mon clavier dans ses temps.. car ces trois derniers jours, internet m’a fait ronronner de fatigue…vitesse si lente, adsl disparue, et avec les photos comme c’est long l attente, mais je suis venue quand m’aime dans les blogs que j’aime, et que je serre comme des étoiles filantes que je pêche avec mon filet si tendre qui se vaporise de si bels partages!
belle soirée pour chacun, Là, dans le creux de ma main, je serre chacun et lui souhaite bonne soirée ….
Je suis émue, Jane. Je pense tellement que le deuil au dessus des forces de l Humain qui aime de son plein d’Humain. Mes tendres pensées.
Jane
La vie est là
La vie s’en va
La peine reste là
Le doux souvenir est là
La joie de vivre reviendra
Nous serons toujours là
Pour te soutenir là où tu iras
La vie triomphera
Une soirée de douceur et de sérénité.
Bises à toi, Jane et à tous ceux qui aiment l’Oeil Ouvert, ce blog si chaleureux et humain par la grâce d’ Ossiane
>>>>Beaucoup de retard dans mes réponses. Vous voudrez bien m’en excuser.
>Bernard :
Ella, une belle voix aussi 😉
>Jean-Louis :
Heureuse que tu te sentes si bien ici 😉 C’est important d’être lu et de recevoir le regard des autres dans ses créations. Ta grande qualité d’écriture et d’inspiration m’impressionne vraiment. Comme tu le dis si bien, tes mots tombent comme des feuilles 😉 Tu as beaucoup à donner ; tout vient de l’intérieur. C’est beau et émouvant. C’est un plaisir de te compter parmi nous. Bonne soirée et merci.
>Fred :
OK, fred, tu m’as fait un peu peur 😉
Incroyable ce poème tout rose dans la ville rose ! Il est à la fois grave et plein de fantaisie et d’humour. Fantaisie du sens, fantaisie des mots, fantaisie des sonorités qui crissent avec tous ces « s ». Ta plume devient un outil que tu travailles et contorsionnes dans tous les sens pour lui faire dire de belles choses. Bravo à toi !
>Nath :
HoLA Nath, non non ne sois pas LAsse; essaie de boire la vie avec appétit. Petit passage à vide temporaire, ne te laisse pas impressionner par lui. Je t’embrasse.
>Bruno :
Joli message Bruno pour cette amie ! Qu’elle t’entende ! Bises.
>Noisette :
Oui Noisette, la vie n’est pas un long fleuve tranquille. ; elle est faite de circonvolutions avec des pauses, des ralentissements et des accélérations. A nous de nous adapter du mieux possible. Vous êtes une grande résistante, Noisette, je suis de votre côté. Je n’aime pas beaucoup non plus le consensus mou 😉 Bien à vous, je vous embrasse.
>Maria-D :
Quel beau poème ! Ce cœur échoué te bouleverse au plus haut point. Merci pour cette superbe évocation sous la lune.
>Jane :
Formidable jane si cette note te laisse un tel souvenir. L’essentiel est qu’elle t’aide à repartir entourée de tes amis et que tu te sentes plus apaisée. Je t’embrasse.
>Annick :
Aie, mon blog est beaucoup moins facile d’accès en bas débit, c’est vrai. Heureuse de ton retour dans la sphère rapide !
>Claudie :
Que de beaux cadeaux d’amitié Jane aura reçu sur cette note ! Rien de tel que les mots bien choisi pour soulager la peine. Nous sommes bien entourés sur le blog. Merci Claudie.
Bonsoir Ossiane,
Merci de tes mots Ossiane. Il y a seulement des fois où tout nous échappe … ou l’on se sent vide et pourtant avide de sens, d’essences …
En plus, je viens d’apprendre que ma meilleure amie souffre d’une pleurésie cancéreuse. Je ne peux même pas aller la voir.
Bises
La
La musique divine ne tombe pas du ciel
Ses notes cristallines sont comme l’eau qui ruisselle
Leur route n’est jamais droite mais faite d’entrelacs
Ce sont les pierres qui roulent qui nous chantent cela
ALain