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Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.
Soleil de paille
la mer d’opale en écho
la montagne nue
◊ Le golfe d’Aliso dans le Cap Corse. Voir la Carte de Corse
◊ C’est la rentrée… un petit clin d’oeil chaleureux à Maria-D et à Bruno que je suis ravie de retrouver. Sur les cicatrices du paysage désert et austère, la plume se fait de plus en plus câline au fil des poèmes. Cette échancrure a donné lieu à des poèmes d’une grande sensualité que j’ai classés par ordre d’intensité. Je vous propose deux visages de cet univers sauvage au travers des regards de Johal, Bourrache, Bruno, Maria-D, Pierre b et Claudie.
Richesse d’ors et de lacets sur la pierraille;
Sur le chemin, là, oubliées, quelques batailles…
Folies d’humain sans lendemain
Gouttes de sang, larmes de rien
Offrande de cœur de broussailles éthérées,
A-pics plongeant dans les entrailles azurées,
Echo d’homme dans le lointain
Eternité, roc, mer,
-Ecrin-
La terre offre ses plaies et ses bosses
Montre les dents
Dans un grand sourire, boit l’eau de l’Océan.
Perlée de bruine de calice
Oh toi la nature tu ombrages ton corps de ta douce lumière
où le fruit de ton mentor sucre mon ennui.
J’aspire à ton souffle poison qui m’enivre de ton écume de braise
où s’hérissent les perles d’Opale …
Chemise de soie
Echancrure divine
Gorges veloutées
Pour stimuler l’inspiration …s’aventurer au dela du Cap Corse…découvrir des horizons nouveaux… Une robe de dentelles….chemise de flanelle et d’écume blanche…Au bord de l’échancrure.. parfums aux senteurs enlacées…la courbe en douceur d’une roche exposée…Soleil de paille et peau nue…lacets de pierre pour nos rêves éperdus…
Sous un soleil ardent, l’aventure m’attend, l’oasis de tes bras, un effleurement, une caresse, une allégresse, le palpitement de tes seins sur mes mains fébriles, la dentelle qui se devine, ton corsage trop sage….une allée princière, une saveur de mystère, la mer souveraine, divine, en ondes de fièvre, un chuchotement, une prière, un abandon, un souffle, et tes bras se referment dans une étreinte de miel.
La terre offre ses plaies et ses bosses
Montre les dents
Dans un grand sourire, boit l’eau de l’Océan.
______________
Heureuse de ton retour, Ossiane.
Belle journée à tous.
______________
Pour stimuler l’inspiration …s’aventurer au dela du Cap Corse…découvrir des horizons nouveaux…
Une robe de dentelles….chemise de flanelle et d’écume blanche…Au bord de l’échancrure.. parfums aux senteurs enlacées…la courbe en douceur d’une roche exposée…Soleil de paille et peau nue…lacets de pierre pour nos rêves éperdus…
Chemise de soie
Echancrure divine
Gorges veloutées
Alcyonium acaule
Orteil de mer
« Lacets » de pierre…
… ben, dis donc, avec toi b.,
c’est toujours … le pied !
________
– sourire –
Sourire…Bourrache…Bonne journée…
C’est beau pierre b et maria,
L’échancrure
Doucement la main glisse
L’échancrure de son corsage
Et la mer se laisse bercer
Par les doigts tendres
L’échancrure se murmure
Et se frissonne de doux remous
Se laisser aspirer
Par une photo
Et inspirés
Quleques mots
Qu’expire
L’Ecriture
Des lacets et des lacets
Mènent à sa gorge chaude
Qui vallonnée de douces courbes
Chante la vie à pleins poumons
L’inspiration se fait belle sous la prose de Pierre, les envolées d’Annick et l’humour de Bourrache
Sous un soleil ardent, l’aventure m’attend, l’oasis de tes bras, un effleurement, une caresse, une allégresse,le palpitement de tes seins sur mes mains fébriles, la dentelle qui se devine, ton corsage trop sage….une allée princière, une saveur de mystère, la mer souveraine, divine, en ondes de fièvre, un chuchotement, une prière, un abandon, un souffle, et tes bras se referment dans une étreinte de miel.
mmmmhhhhh….
et avec la sensualité de claudie…
voilà un bord de corse pas trop sage et c’est fort beau ainsi ….mmmhhhh..
bises à chacun, à bientôt de fin matinée, le matin va se vivre aussi sur mon bord de dentelles du nord…
Magnifique claudie et je le redis…
Merci, Annick, et je te retourne le compliment
Bises à tous les émerveillés de l’Oeil Ouvert, à Ossiane bien sûr qui continue de nous enchanter par la majesté de ses photos qui nous ouvrent des échancrures insoupçonnées……
Insoupçonnées, c’est mieux ainsi
Le ciel est lisse et calme d’une immense couleur sans frontières..on entend les vagues se défaire d’un mouvement si lent qu’il nous soulève et se glisse comme un voyage et nous dépose sur le rocher. Notre regard décomposé s’attache à la lumière crèmeuse d’une façade en pierres incrustée de massifs d’hortensias mêlant leur bleu mutique à l’incarnat tigré d’un bouquet de lis nains
D’une certane façon il faut être ailleurs, apprendre à refermer les portes sur l’inflexible douceur des heures, surprendre ce pas posé sur le vide..
C’est un livre ouvert sur la courbe de l’été, sa trame fugitive où flottent les messages pliés en minuscules frissons de dentelle, ce sentiment d’éternité et l’esquisse d’un bouquet comme un don du temps, gypsophiles délicates, ancolies délavées…
La main s’attarde sur la rampe, la lumière s’est figée en une myriades de points, l’inattendu d’un souvenir, les échos qui dérangent si peu
le silence ondulé qu’il n’est plus qu’un murmure de parfum..
Les mots s’échappent de notre herbier et libèrent leur essence. On pense à ce gong obstiné à l’abri d’une coque blanche tandis qu’une à une les lampes se libèrent et les jours s’inventent un grand parapluie noir.
..
Belle journée à tous et toutes ;))..et ravie Ossiane de te savoir avec nous !
Et des fautes en prime ..gLisse et incrustée dans le même mot !
Sous mon brin de soleil, je prépare l’apéro
(faut compter avec, au congélateur, le temps de repos…)
__________
La pastèque se découpe en dentelles
Le vin moelleux fait tendre la main vers l’échancrure
Etreinte de miel … d’acacia
__________
Corse pimentée
Corsage de pudeur dévoilé
La montagne bouche bée
Richesse d’ors et de lacets sur la pierraille ;
Sur le chemin, là, oubliées, quelques batailles…
Folies d’humain sans lendemain
Gouttes de sang, larmes de rien
Offrande de cœur de broussailles éthérées,
A-pics plongeant dans les entrailles azurées,
Echo d’homme dans le lointain
Eternité, roc, mer,
-Ecrin-
Bonne journée (et coucou Ossiane :))
Perlée de bruine de calice
Oh toi la nature tu ombrages ton corps de ta douce lumière où le fruit de ton mentor sucre mon ennui.
J’aspire à ton souffle poison qui m’enivre de ton écume de braise où s’ hérissent les perles d’Opale …
un retour ou l’oiseau hagard cherche sa route …
Délassement suprême, des lacets entrelacés sur un bord de mer, eucalyptus secrets, effluves d’ivresse, l’enlacement des vagues, empreintes de ton corps qui s’évade, la montagne se vallone d’enchantement, les lacets de ton corsage, des courbes dans le paysage, raffinées, le ravin en rougit de pudeur, des sillons de plaisir, se la coule douce la mer sous le soleil de blé , la fièvre monte, la sève de l’été, larmes de cristal, peau pain brûlé, l’aquarelle du peintre se révèle dans un décor de prestige, le temps des amours enfantines ruisselle dans l’aube évanescente et subtile d’une île, dans sa splendeur qui nous illumine
La première photo traduit bien l’ambiance du Cap, un lieu qui m’a toujours semblé un peu repoussant (« topophobie » disent les géographes);
cette montagne et ses plis qui plongent brutalement dans la mer créent un sentiment de vertige qui met mal à l’aise. C’est un lieu où l’on passe et où l’on n’a pas envie de rester.
Attendons la Balagne et ses rivages plus accueillants.
Cap Corse, vertige
Envoûtant de tes saillies
Sans toi, je péris
Encore merci, Ossiane pour cette ballade………..des gens heureux dans le Cap Corse!!!!
Je la rêve…
Je la rêve lascive
Sur son lit végétal
Aux senteurs de garrigue
Amante des pierres
Du soleil et la mer
Je la rêve amoureuse
De la terre, des abeilles
Des oiseaux du grand large
Qui viennent de leur bec
Effleurer sa gorge exquise
Je la rêve sensuelle
Allongée et docile
En chemise d’écume
Erotique et légère
Sous un rayon de lune
Caressant l’échancrure
Beau jour à vous tous…
Performances à outrance
L’homme doit être solide, fort et viril
La femme doit être belle, dévouée et moderne
Efficacité pour que le monde tourne rond
Des clones-robots
L’homme doit tenter toutes les expériences
XXX, mâle oblige
La femme doit rester mère et fidèle
Abnégation, femelle oblige
Les médias font la loi
Et si on tentait le mélange ?
Et si on prenait la liberté d’être soi ?
Impossible ?
Et si j’ai envie de te dire je t’aime
Je ne le ferai pas,
Classique et entendu
Je te dirai viens…
…Et puis non
La pression est si forte…
Sommes nous perdus ?
Non! Viens !
Retournons aux origines
Pure Morning…
Vertige sublime
Enchêvetrement de racines
Sur les hauteurs des cîmes
Et toi, haut perchée, câline
Envoûtée par cet abîme
La mer en opaline
Les crêtes bellissimes
Le Cap Corse qui s’anime
Yes, Nigra … j’aime ce que tu as écrit…
‘rci, Ossiane…
Voir le Cap Corse …………et mourir de plaisir…………
Ossiane
Merci de m’avoir fait partager le tremplin avec de si belles plumes!
les champs crurent avoir été génétiquement modifiés
L’échancrure, regarde, juste entre ces deux monts, perchés sur l’horizon!
Et bien si d’aventure, tu t’approches, intrépide, dans la pente escarpée, pourras-tu résister?
Ah oui la tentation! L’envie irrésistible, le trop plein d’émotion!
Tu voudrais voir derrière, ou bien tout embrasser, poser ta tête lourde au creux d’un beau vallon…
L’inconnue sans visage, aube blanche, ta propre destinée.
Envoûtement,
Précipice du bleu, de l’eau, d’un océan.
L’échancrure, presque une déchirure. Un champ si grand qu’il t’ouvre un univers, une fuite sauvage, un splendide voyage.
Choisis la vie sincère, la crête ou bien la rive; Et si la mer t’attire, une baie salutaire, file à la dérive.
Ce n’est qu’un feu de paille, que le soleil embrase?
Non, un rêve de nature,
Belle,
Comme une peinture.
Une pierre précieuse,
Pour celle convoitée.
« Upala »
Et toi tu es Brahma,
lui fit don de l’azur!
Un petite pause poésie dans cet après-midi peuplée de « brutes »
Ca fait du bien … merci à tous
mmmmmhhhh….oui ghess who, je viens aussi faire une si belle pause posésie que m’offre Ossiane, et chacun de vous, après une jolie pause avec une amie.
Merci à chacun de me laisser vivre au plus près de moi si loin du monde si « brute »…. cela fait du bien, hein ghuess who, et j’apprécie….
mmmhhhh
un petit dérapé
sur les rochers
un plongeon
dans ses vallons
une tête bleue
en écumes dentelles
toutes blanches
mmmhhh
je vous laisse en core un temps, d ‘aller regarder des cerf volants, avec mon fils impatience, mais comme il a patienté la moitité de temps, je lui fais plaisir pour son autre moitié de temps….alors je vais affronter la ville de Roubaix à traverser, me garer…SOURIRE!
j aimerais que le cerf volant se trouve au bout de ce petit chemin qui serpente de cette corse…ce serait plus chouette à rouler les yeux…bises à chacun!
les mots bouillonnent en tremblement de la plume griffonnant le papier.
Mystère troublant que le temps n’a plus de prise sur les sens ou dérive l’imaginaire éphémère.
Merci Ossiane Bises
>>>>>>Bonjour à vous tous 😉 Contente de vous retrouver avec plus de facilité pour pouvoir communiquer et bienvenue à ceux qui reviennent de vacances.
>Bourrache, Maria-D, Pierre b, Claudie, Johal, Bruno :
Le pastel a fait des merveilles dans les écrits précédents 😉 Ne parlons pas de l’échancrure qui devient tendre et coquine sous vos belles plumes 😉 Le rivage corse atteint des degrés de sensualité inégalée 😉 Bravo à vous !
>Bourrache :
Tu es sympa de t’occuper de nous si gentiment 😉
>Coucou Johal, contente de te lire 😉
>Claudie :
Ecriture très pimentée aujourd’hui 😉 Tes textes sont superbes et tes mots s’abandonnent totalement sous le beau soleil du Cap Corse. Bravo ! Je suis contente que tu apprécies ce voyage. Tu en sais quelque chose ; il doit faire bon vivre là-bas.
>Maria-D :
Quel retour en écriture avec ce beau poème érotique! Décidément, cette côte très minérale est source de forte sensualité et d’une grande douceur de vivre. Merci !
>Annick :
Douceur et chaleur de ton premier poème ; il m’a fait hésiter. J’aime bien aussi le dernier tout en dentelle ciselée. C’est une note faite pour toi 😉
>Alix :
Ton texte est d’une très grande beauté, subtilité et grâce. Plein de nuances dans tes mots pour décrire ces impressions diffuses concernant la lumière, la pierre, les fleurs, les sensations engendrées. Tu as raison, on flotte comme sur l’eau et on se laisse porter avec bonheur. Tu m’as fait hésiter aussi. Je crois comprendre que tu es une grande botaniste. Ton texte sur les iris m’a beaucoup plu tout comme tes références à la gypsophile et à l’ancolie. J’ai failli partir en poésie sur le myosotis qui est plus commun mais dont le bleu me ravit:-) Merci pour ton bel accueil !
>François :
C’est curieux comme les regards des uns et des autres peuvent être différents. Mis à part la conduite délicate sur cette route vertigineuse, je n’ai pas ressenti ce mal être quand je suis restée à contempler ces paysages sauvages. J’y trouve une grande beauté, dépouillement et sensualité, ne serait-ce que par les formes rondes et bombées des montagnes qui fusionnent avec la mer. C’est intéressant de croiser nos regards. Bises à toi.
>Nigra :
Tu as écrit un poème qui tranche particulièrement avec les autres approches 😉 Incroyable que cette photo t’ait fait penser à la performance. J’aime tes dialogues intérieurs qui ouvrent le champ de la réflexion sans donner forcément de réponse. Tes mots ont beaucoup de force et de profondeur comme toujours. Merci Nigra, je t’embrasse.
>Feu roméo :
Bon retour parmi nous, Roméo 😉 Toujours ton humour qui n’a pas faibli 😉 Merci !
>Bernard :
Pfffiou ! Quelle belle échancrure toute en suggestion, tentation mais aussi ouverture vers le voyage. Le paysage s’abandonne langoureusement sous tes mots et tes images pleines de richesse et de nuances. Bravo Bernard, c’est magnifique ! Qui est Upala ?
>Guess Who :
Que se passe-t-il Tiago ? Où sont ces brutes que je les évite ? On est content de te voir ici. Bises à toi.
>Bruno :
Ca va bien, Bruno ? Tremblement d’impatience ou de crainte ? J’opte pour le premier 😉 Bises.
Spleen en fa blues ou moral aux rêves enchanteurs ? Laissons planer le mystère
;-)))
Bises bonne soirée
T’ es gentille Ossiane, et merci aux six plumes posées sous les jolies photos, j’adoreeeeeeee!
coucou à Maria et Bruno, si heureuse de les relire….
Nous sommes allongés
là
Sur cette herbe séchée
Et on se vogue l’oeil
Là
Sur cet infini nous
Et on se serre si fort
là et Là
Merci Ossiane (même si côté sensuel, suis pas sûre d’être à la bonne place ;)) et merci à tous pour vos écrits et pour vos mondes.
DE la rocaille ronde
Succède à la rocaille
UNe goutte d’eau
Donne la main à une bleue
ET notre regard deux
En un seul vers devant
GObe l’air du temps
Qui se donne à nous deux
>Bruno:
Grand sourire de ta part, on laisse planer:-) Bonne soirée à toi aussi.
>Johal:
N’oublie pas que j’ai choisi vos poèmes pour vos deux approches différentes de ce paysage et que l’enchaînement des poèmes monte en intensité sensuelle. Tu es au bas de l’échelle;-) Normal vu comme tu l’as perçu;-) Bises.
L’échancrure du temps
Echappe un baiser doux
Aux murmures si tendres
Et le bleu en jaillit
Volcanise l’air précieux
De bulles pétillantes
Qui splitchent le présent
Merci du soin que tu appliques à chacune de tes mises en lumière .
Tes mots sont très justes ..mais je ne suis pas la botaniste de la famille..voir du côté de ma soeur!!:>)
Bonne soirée à tous 🙂
> Ossiane,
« upala » en sanskrit: pierre précieuse…
Selon une légende hindoue, celle que Brahma offrit à une femme transformée en nuage magique par l’Eternel!
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Opale).
Es-tu bien avec l’Eternel?
Bises, B.
Comme une envie…
de Norbert Paganelli
(http://www.invistita.fr/index.php?action=auteur )
Primu viaghju
« I raconta è i puisii ani da duvinté storia universali »
Novalis
A strada m’hi chjamatu
Eccu i petri chi m’ani fatta
Ed eccu induva vocu
M’ani chjamata « strada » ma sa
U me nomu
Hi ancu « ochji »
Veda vecu tuttu ma stocu
Sempri muta
Saraghju par tè una suredda
S’i tu mi voli ascoltà
Una suredda di fedi
Attaccata di to passi
Com’ u famitu
S’attacca lu pani biancu
Premier voyage
« Les contes et les poèmes prendront rang d’histoire universelle »
Novalis
La route m’a appelé
Voici les pierres qui m’ont faite
Et voici où je vais
Ils m’ont appelée « route » mais le sais-tu
Mon nom
Est aussi « oeil »
Pour voir je vois tout mais je demeure
Toujours muette
Je serais pour toi une soeur
Si tu voulais m’écouter
Une âme soeur
Te suivant de près
Comme l’affamé
Poursuit le pain
Bonsoir Ossiane
merci de me mettre en si bonne compagnie…
Petit retour avant un nouveau départ…
—-
Soleil au zénith
La montagne se dévêt
Sur les rives bleues
« vivre de mort et mourir de vivre »
(… for Johal
lien too much difficile)
selsitudes en bleus des lames
paradoxe du marin
la vague emporte comme la plume
:-))
… ))
sur un air de Bashung : Bijou, Bijou.
A Ostende j’envisage le pire
A Aliso je crains l’apiculteur
Osez Opaline
>Annick :
Beau dernier poème qui splitche de façon aérienne. Il n’y a que toi pour trouver des expressions comme celle-ci 😉 Merci, je t’embrasse.
>Alix :
Ta sœur t’a fortement influencée 😉 La famille ne manque pas de talent 😉 Merci de ta réponse et bonne nuit.
>Bernard :
Merci pour l’explication d’Upala ainsi que pour la découverte de ce poète corse. Beau premier voyage sur la route. Bises.
>Maria-d :
My god ! Il se passe de drôles de choses sur ces rives bleues 😉 Merci Maria ; tu as bien de la chance de pouvoir repartir. Je t’embrasse.
>Feu roméo :
Vivre d’amour et amour de vivre 😉 Bises.
Bonjour à toutes et tous
à toi ossiane
——–
A peine arrivé
Je pique une tête
Dans le golfe bleue d’Alizo
Le souvenir maussade
Des jours de pluie
S’enfuit
Solaire et nue
La montagne
Brûle
Ses parfums sauvages
La caresse d’un nuage
Glisse
Sur la gorge d’azur
Très haut
Un feu de paille
Décourage
Le vol des oiseaux
Mais l’herbe rugueuse
Bruit d’un millier d’élytres
Je nage nage
A perdre haleine
Dans le golfe bleu d’Alizo
Où mon cœur se noie
liseré paille,
une plaie bleue pénètre
dans ma montagne
et moi, j’ai manqué le retour d’Ossianne et des siens, trop à lire là
Coucou, Ossiane
Merci pour tes gentils compliments d’hier
Retour matinal…………la Corse m’envoûte et je récidive………
Corse de splendeur
Ton île d’envie resplendit
Corse, je t’aime tant
L’émotion………….sans doute : « comPliment »
La valeur ajoutée du P
> Claudie,
attention de ne pas trop provoquer bonbonze…
Tranquillité
Sérénité
Liberté
Beauté
Eternité
Pour l’île de beauté et sa chasseuse d’images
« La beauté
Je suis belle, à mortels! comme un rêve de pierre,
Et mon sein, où chacun s’est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Éternel et muet ainsi que la matière.
Je trône dans l’azur comme un sphinx incompris ;
J’unis un coeur de neige à la blancheur des cygnes ;
Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.
Les poètes, devant mes grandes attitudes,
Que j’ai l’air d’emprunter aux plus fiers monuments,
Consumeront leurs jours en d’austères études ;
Car j’ai, pour fasciner ces dociles amants,
De purs miroirs qui font toutes choses plus belles :
Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles ! »
Baudelaire / Les Fleurs du Mal
Et maintenant la voix de l’ami Léo
http://www.dailymotion.com/relevance/search/La+beaut%C3%A9+ferr%C3%A9/video/xp5ra_leo-ferre-la-beaute_music
Maria, j’en ai fermé les yeux.
Comme lui Bernard… comme lui… merci
>amichel :
Coucou Michel, enfin te voilà revenu ;-)) J’espère que tu es en pleine forme. Ca m’en a tout l’air puis que tu fais d’entrée de jeu ce beau plongeon spontané dans le bleu poésie. Quelle vitalité et rythme dans ces mots éperdus de bonheur. Que la nature est belle sous ta plume. Je t’embrasse.
>brigetoun :
Ratée de très peu, Brigitte 😉 C’est toujours un plaisir de découvrir tes poèmes. Celui-ci est un peu dans l’esprit de celui de Bourrache, comme une montagne intérieure. Merci à toi !
>Claudie :
Bonjour Claudie, si la Corse t’envoûte, tu nous envoûtes avec tes mots. J’en redemande, alors continue à te lâcher 😉 Bises.
>Maria-D :
Hello Maria, tu retrouves tes bonnes petites habitudes 😉 A nouveau, tu nous fais de beaux cadeaux de mots sur la beauté. Superbe la deuxième et dernière strophe du poème de Baudelaire ! Dans son esprit, la beauté est altière et incomprise et pourtant, quand on la ressent, on l’aspire d’un seul coup sans se poser de questions. Belle journée sous le soleil d’une fin d’été.
Enfantement
Enchantements
Douleur
Echancrures
Passage obligé
Au loin brille l’étoile d’un berger
Et sur un banc,assoupie,la misère attend
sur ses rubans
Carpe diem
Rouge sang
>feu roméo:
Beaucoup de souffrance dans ton poème que tu associes avec un certain bonheur de vivre malgré tout. Passage obligé que ces deux sentiments. La douleur de l’enfantement conduit à la vie rouge sang. Je suis stupéfaite de découvrir tout ce que ces photos vous inspirent. Merci Roméo, carpe diem!
Mis à part les herbes jaunies par la sécheresse, ce pourrait être (vu de loin) un bout des Marquises…
En tout cas, le Cap Corse regorge de vues plongeantes dans l’échancrure de cette belle Méditerranée.
Bizz à toi, Ossiane, et à tous les autres.
Je me glisse tendre pose
Et me plonge dans ton bleu
Je me remue les yeux
Et me goutte des bleus
Je me sais que je m’ose
Et me bulle en si bleu
Je me niche toute chose
Et me serre de bel bleu
Vous êtes mon île en coeur
Mon cher précieux trésor
Qui abrite dans chaque port
Une plume délicieuse
Qui m’ancre et me tamponne
De beautés, vérités
En belles libertés
Je Vous aime mes chers Vous
Vous de mon île corse
Du profond de mon coeur
Je m’ouvre le cerveau
Et déjà se dévalent
Les bels roulis roulas
Sur les tas de rocailles
Qui se déshabillent tous nus
Se plongent dans les eaux bleus
Du tout là bas précieux
Où se baigne les âmes bleues
Qui rament avec ciel
Et volent dans l’océan
Emue de retrouver les plumes dorées de retours de vacances, de farniente, de pause ….je vous espère en forme….bises pour chaque plume!
Je m’ouvre le cerveau
Et déjà se dévalent
Les bels roulis roulas
Sur les tas de rocailles
Qui se déshabillent tous nus
Se plongent dans les eaux bleues
Du tout là bas précieux
Où se baignent les âmes bleues
Qui rament avec ciel
Et volent dans l’océan
Emue de retrouver les plumes dorées de retours de vacances, de farniente, de pause ….je vous espère en forme….bises pour chaque plume!
Que c’est beau!
Îles-sens
Dans vos contours les parfums
de tropicales destinées
m’ont portée comme amant sauvage
et vos jungles cernées ont nourri
mes passions.
J’ai tellement cherché la palme de vos ombres
que vous avez pris chair au vent de mes marées.
Aujourd’hui ma bouche se vide,
Océan avalé, étoiles pantelantes,
votre empreinte froisse mes vieux désirs
et mes jours-horizon ne se gonflent plus d’alizées.
Quand reviendront mes îles-rêves ?
Belle soirée à tous
Paille
Ma paille sèche
Doux grenier de ma vie
Tu t’abandonnes
A ton bel berceau bleu
Je t’ai cherché sans fin
Avec une telle faim
De te revoir vivant
En ce doux temps présent
J’ai traversé les monts
Hurlé sous tous les ponts
J’ai couru en plein jour
T’ai appelé mon jour
Chaque année est passée
Sans jamais me lasser
Je t’aime mon amour
Et te le dis chaque jour
Et du haut des rocailles
Je vois ta jolie maille
Toute de bleue tendue
Que j’en suis toute émue
Et remercie le ciel
De ce cadeau vermeil
De te serrer si tendre
Après tous ces méandres
La vie pleine de grâces
Est ma plus belle audace
Volcan
J’ai frôlé du regard un volcan
J’aurais aimé l’embrasser à pleine bouche
Sentir en moi son souffle brûlant
Et me consumer sur ses pentes farouches
J’ai frôlé du regard un volcan
Au delà de ses éruptions rugissante
J’ai senti le parfum enivrant
De la lave chaleureuse et entêtante
J’ai frôlé du regard un volcan
En son cœur l’humanité se cachait
Tout au fond d’un cratère grondant
Qui dans un premier temps m’avait effrayé
J’aimerais devenir un géant
Pour séduire cette montagne vivante
L’arracher à ce monde ennuyant
Et danser avec elle la valse ardente
Pascal Usseglio
23 février 200
Un joli maillot de bain
La mer elle te façonne
Ile de rêves bleues
En beautés si superbes
Et tout au long du jour
Tu plonges ces eaux bleues
Et ressors chaque fois
Mouillée fraiche jolie
Sans une ride bleue
Car si jolie la corse
Tu es ce paradis
>UU :
Lorsqu’on itinères tout autour de la Corse, on a l’impression de traverser quantité de pays différents d’où le grand charme de cette région. Je ne suis pas vraiment étonnée de ce que tu me dis à propos de cette ressemblance avec les ïles Marquises. Dès que j’ai un peu de temps, je reprends le fil de ton beau voyage à l’autre bout de la planète. Bises.
>Annick :
Quelle quantité de poèmes tu as déposé aujourd’hui ! Ton cerveau est grand ouvert grâce aux bels roulis roulas 😉 Belle inspiration et un grand merci pour la douceur de tes mots et de tes images. Bonne nuit.
>Chantal :
Merci à vous !
>Johal :
Waouh ! Quelle inspiration là aussi autour de ces îles rêves ! Ta plume est superbe, Johal ! Bises.
>Pascal :
Bonsoir Pascal, on dirait que tu as écrit ce poème tout spécialement pour cette note. Beaucoup de sensualité là aussi ; ça frôle l’explosion 😉 Ton écriture est belle et vivante. Merci beaucoup.
toi etmoi ce n ‘es pas une question d’échancrures…,trop de murs ailleurs…,alors je reprends le maquis 🙂 🙂
>Francis:
Bien vu tous ces jeux de mots;-) Belle balade dans la montagne, je t’embrasse.
Retour en douceur, au sortir de convalescence …http://amiraute.dyndns.org/dotclear/index.php?2007/09/08/352-et-le-cours-du-temps
>KaiKan:
Bonne nouvelle pour ton beau vaisseau. Que le vent du large gonfle ta voilure, Amiral kaïkan!
Pour Ossiane, en complément de nos échanges…. et aussi pour Bernard…
PUISIA E VIRITA
S’è la me canzona canta chjaru
Purtetaliva cù voscu in stacca di vesta
O suttu à falzulettu
A cantareti s’è vo vuleti
A lacareti s’idda vi pari
S’è la me canzona canta falzu
Brusgetila da par vo
Lampetila in lamaghjona
E pipeti fulminenta
Chè li casti si sparghjessini
In i cunfini senza noma
S’è la me canzona ùn vi canta micca
Aghjusteti cio chè vo t’aveti
Arranghjeti è bulicheti
Sionti a voscia vulintà
La me canzona ùn hè di nimu
Un hà nè casa nè pighjo
Un hà nè tortu nè raghjo
traduction
POESIE ET VERITE
Si ma chanson chante clair
Emportez là dan la poche de votre veston
Ou sous votre mouchoir
Chantez la si vous voulez
Oubliez la si bon vous semble
Si ma chanson ne chante pas
Brûlez la vous mêmes
Jetez la dans ces ronciers
Et mettez y le feu
Que les braises se répandent
Dans ces environs sans nom
Si ma chanson ne vous va pas
Ajoutez-y ce que vous avez
Arrangez remuez
Selon votre désir
Ma chanson n’est à personne
Elle n’a ni port ni maison
Elle n’a ni tort ni raison
>Norbert:
Bonjour Norbert, pardonnez ma réaction tardive. Je suis très touchée que vous soyez revenu déposer vos mots sur cette même note;-) Merci pour cette belle poésie généreuse et très ouverte vers les autres. Je peux vous dire que votre chanson chante très clair à mon oreille;-) J’aime ces échanges chaleureux. Bien à vous et à bientôt.
Norbert
J’ai trouvé ta chanson
Passée à ma portée
Elle m’a donné la clé
D’une âme farandole
C’est un Fa, c’est un Sol
Ou bien peut-être un Ut
Un pont à ma mesure
Beaucoup mieux qu’une armure
Elle me parle sensible
Des voix des mélodies
Une ronde d’accords
Palette d’harmonies
Elle est tout en nuances
Ne se connaît de forts
Que des pianissi-mots
Pour des pleurs pour des rires
Et quand vient le refrain
De ta chanson d’enfance
Est-ce un Mi, est-ce un Do
Un cri de joie expire
Effeuillé d’une bible
Rêve de mains en mains