Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.
Le rose de ta peau
le jade de tes grands yeux
le bleu de ton âme
◊ Nomade, j’ai pris le large… mais j’ai pensé à tout pour que vous preniez du bon temps. Je vous dépose quelques jours en contrebas de la colline, dans la jolie marine de Centuri qui s’enroule autour de son petit port spécialisé dans la pêche à la langouste. Belle inspiration à vous sous les parasols en attendant mon retour et à très bientôt. Vous pouvez déposer vos commentaires et envoyer vos emails mais sans photo jointe car je ne pourrai me connecter qu’en bas débit. Prochaine publication… mystère… Voir la Carte de Corse
Pastel ??
Ben elle passe quand elle veut…
Insoutenable légèreté
Vers un ciel cotonneux
des ailes s’envolent
le vent les disperse
jusqu’aux étoiles
insaisissable…
dans nos coeurs pierreux
la marée vient se briser
sur la ligne blanche
des voiliers fantômes
glissent dans l’ombre
s’échouent sur la grève
l’aube en partance
emporte les rêves
en souffrance
au bord des paupières
reste le silence
résiduel
insoutenable…
Amarrer le bateau vagabond
Sous le parasol, siroter la vie-menthe
D’ocre, se poudrer les yeux
__________
Enfin un brin de soleil presque tout étonné dans le ciel !
Belle journée à tous.
Le puit
Devant nous s’ étirait
le trait pastel de la vie
en silence, je l’ ai suivi
sans même comprendre
sans même comprendre…
près d’un puit
là où l’ombre
a les yeux si bleus
près d’un puit
pour te dessiner
je me suis arrêté
et mon âme…
et mon âme,
béante nuit,
dedans est tombée…
C’est très beau la vie menthe ,à l’eau , et ça sent bon, la menthe fraiche sous la rosée du matin, alors bonne journée irisée à toi Bourrache et à vous toutes et tous, prochain rendez vous mi-septembre, si Dieu le veut.
Pour Sven :
Au petit matin, se frotter les yeux
Effacer les poussières de la nuit
Vider le cendrier et ses fumeux relents
Plonger le nez dans une tasse de café
Doucement lever le store, accueillir la lumière…
… puis s’éveiller à ce jour nouveau.
_________
J’ai bon moral aujourd’hui avec mon petit brin de soleil…
Coucou, Ossiane
Tes photos idylliques font rêver……et le bateau navigue….sur les flots bleus
Je t’embrasse….et, j’attends ta prochaine « publication.mystère »……..à ton retour, avec impatience
Sous le parasol bleu
Ta peau couleur de pêche
Tes cheveux, rebelles mêches
Font de l’ombre au cieux
J’amarre mon bateau
Pour me blottir
Dans l’encre de tes yeux
Ton âme s’y reflète
Et le pastel du ciel……
Rêve d’éternel…..
Deux âmes dans l’eden
L’insoutenable légèreté de l’être
L’inévitable contour
De ces rimes invisibles
Comme la bougie s’essouffle
Je suis éphémère
A peine un frisson bordé d’or
D’une existence en trompe-l’œil
Impalpable
Ineffable
Indicible
La brume s’écoule sur le flanc des collines
Une couronne de papier
Et ces mots en attente
Je suis l’image trop docile
L’ornement inutile
D’un délicat inachevé
Trop de fragilité sur la fibre des murs
Des arbres qui se fissurent
La poussière se garde des orages
Où pendent les étoiles
Et ces pas qui s’obstinent à craquer
Le silence
Je dépose les mots
Ceux d’une goutte de rosée
Sur les fleurs épanouies
la note translucide
Comme le nacre de la plage
Et ce vol d’hirondelles….
Alors je deviens muette
Toujours .
A Bourrache, garde ton petit brin de soleil dans l’aube infusée de menthe et accueille la vie. A bientôt…
Les oiseaux ont posé leur lumière sur le lac gelé,
Te souviens-tu ?
Ce lac dont nous faisions nos lits les jours de grande brume
et que nos corps unis s’aimaient sous les nuances
du présent.
Aujourd’hui, les roseaux ne jouent plus que pour le vent qui passe
et la barque, dont l’humide couleur repeignait nos voyages,
a rejoint le fleuve des morts.
Les oiseaux ont posé leur lumière sur le lac gelé
et
dans le fossé
est suspendue l’empreinte de nos amours.
à Céline…
j’ai sillonné le monde
de la grande pyramide de Khéops
aux jardins suspendus de Babylone
j’ai fredonné le monde
de la statue de Zeus à Olympie
au temple d’Artémis d’Ephèse
puis longuement je me suis assis
j’ai respiré le monde
au mausolée d’Halicarnasse
au colosse de Rhodes
au phare d’Alexandrie
un papillon des Galápagos
m’a emporté sur ses ailes
j’ai vu briller le ciel
les rayons du soleil
les océans la lune
les neiges éternelles
et dans un clin d’oeil
venue des fontaines d’Altaïr
illuminé par ton sourire
je t’ai enfin aperçue
j’ai rencontré
fleur d’ibiscus
une perle rare
trésors des Grenadines
archipel complice
ton coeur sur la main
ton charme
ta gentillesse
ta douceur
PASTEL
Port vermeil
Assiégé par ton soleil
Sur des vagues d’hydromel
Ton parasol bleu outre-ciel
Et mon âme en blues d’éternel !
Le pastel de tes yeux irradie le ciel
Oui bonbonze…sourire… »Elle passe quand elle veut »…après tout elle est chez elle…nomade ou hirondelle…nuage et fleur de sel….pensées couleur pastel…Déposés par Ossiane dans la marine qui s’enroule autour…des embarcations légères…de l’ombre de tes paupières…tendresse passagère… »Monsieur…que désirez vous ? »…Une menthe fraîche avec un « brin de soleil »… Mais…je ne veux pas la boire…juste la contempler…me perdre dans cette eau glaçée…rêver et respirer… »Les oiseaux ont posé leur lumière sur le lac gelé »…et dans le ciel…sur « le nacre de la plage » l’empreinte de leurs baisers…
Pastel
Est un beau mot
Fort petit
Mais fort beau
Passe telle
La vie qui soit
Tendre
Et douce
A la fois
ROOAARR !
Vous êtes tous en forme aujourd’hui.
Que de beaux textes déjà déposés…
Je pressens que cette page (comme les autres) va scintiller sous l’influence des superbes photos d’Ossiane.
________
Brin de soleil
Vais faire ma prairie belle
(désolée Pierre b. : les hermaphrodites vont être hachés menu-menu)
Sourire à vous tous.
mmmmmhh.. de forts beaux mots déposés, c’est bien vrai.. je suis éblouie encore une fois! bises de soleil du matin parti dans le ciel de vrai, le ciel s’interroge, vais je pleuvoir ou reluire?
Beauté des textes et des mélanges… Le plus vif des cadeaux, l’Autre, en pastel ou pigments acérés, ici un bonheur !
(et pitié pour les hermaphrodites Bourrache, on ne sait jamais ce qui nous attend dans la vie :))
Une piste pour Pastel : elle a été vue la dernière fois en Pays de Cocagne. A suivre…
Nomade, dans ta bulle de bleu acier, tu es amarrée dans les entrelacs bleutés de ce petit port, ton parasol bleu de jade protège ta jolie peau sâtinée de caramel, on dirait une ombrelle, là, sur la grève, magnifique aquarelle d’un peintre en quête d’un pastel de rêve, tes yeux de biche, nomade, toi qui n’a pas de port d’attache, l’imaginaire du poète , ces cordes, sur la grève, mon coeur qui t’enchaîne, les radeaux de la méduse, de frêles esquifs qui s’esquivent entre les filets des pêcheurs. Au loin , la sirène d’un bateau, l’appel de détresse d’un coeur qui te lance des SOS, retentit dans les flots de cristal. Mon moi résonne en toi, la plénitude de deux êtres, le regard attentif du peintre, penché sur sa palette, fixe à jamais le portrait de deux êtres idéalisés.
Hello, Johal et Bourrache!
Quel bel humour et quelle belle humeur!
C’est vrai, que de beaux mots déposés!, une offrande en beauté pour le retour d’Ossiane
Amitiés et bises à vous toutes et tous.
Sans oublier, Annick! bien sûr!
Dans le midi, il fait « encore » soleil. Là où il pleut, je vous envoie toute l’immensité de mon ciel bleu ou presque! J’en garde un peu pour moi égoistement
A Ossiane,
mystère … de la création continue…
Sous la peau veloutée gorgée de soleil, les fruits retrouvent l’onctuosité de la chair, la coupe de verre, l’éclat de la lumière…
L’ irisation solaire forme d’étranges coursiers de glace, d’immenses voiles blanches flottant dans l’espace…
Les cieux libèrent d’étranges nuances, pastelles ou toniques…les barques prennent la voie de l’apesanteur, tranparents reflets métalliques aux inclusions chaudes et froides, de cuivre et d’argent…
L’ alchimie de la couleur dans l’iris du regard, moutonne et flamboie…cerne les algues de jade et de gris, s’éternise dans le sillon des bateaux… les pierres de craie rose, dans les vagues améthyste et saphir, fondent dans l’aquarelle, se diluent dans le pourpre du ciel…
Superposition des matières et des glacis, peau mate et soirie…une épaule se dénude, un regard complice glisse sous l’ombrelle bleue… l’air se charge de troublantes turbulences, intrigante et mystérieuse, peinture marine, effet miroir… Au revoir.
rectif. soierie..merci.
Ossiane ! Excellentes vacances-travail !
Tu regroupes de talentueuses personnes ! dommage qu’elles ne voient pas toujours des mots d’amitié…
Proses merveilleuses,
Admiration respectueuse,
Sonnets voluptueux,
Terminaisons chaleureuses,
Epanouissement vertueux,
Langue de Molière respectueuse.
Excellent week-end !
Bises Ossiane et à bien d’autres,
Olivier
Pas une âme
Juste son passage
au temps
Pas une goutte de mer
se remue
Juste son bel fruit
de vie qui mue
Pas un souffle de vent
Juste la respire
de son âme
Merci Claudie, coucou à toi, et à chacun.
Je ne sais si c’est l’air du temps du nord fort doux, ou les photos d’ossiane, mais une douce torpeur m’envahit, sérénité, douceur, câlin de l’air…..
Joli périple, douce nomade d’Ossiane…. ou alors c’est ton secret à venir qui m’endort, me rêve, me clapotis tout doux..
A propos du scintillement :
L’a un côté bijoutier-joaillier, notre Sven, aujourd’hui…
______
A propos de l’Hermaphrodisme :
Johal, je préfère le « solitaire » (la « solitude » n’existant pas en joaillerie …)
Suis un peu absconse, là.
En bref : je préfère la solitude à l’hermaphrodisme bien que le solitaire existe en joaillerie.
Me demandez pas un dessin … sais toujours pas dessiner … même les brebis !
Pourtant le tatouage d’une brebis sur l’épaule dénudée et… le percing en diamant au creux de l’oreille … solitaire et bêlant romantiquement des vers hermaphrodites… c’est presque moi ça !
Siouplaît ?…
(à défaut de photo, un … p’tit dessin … ?)
Note qu’une photo, ça devrait être marrant … mais j’sais pas si c’est le style d’Ossiane…
M’en retourne à ma prairie … et à sa subtile odeur d’herbe coupée.
Quant aux
« hermaphrodites hachés menu-menu,
sont tout rémoulus »
(dicton du jour).
(le rose de la honte envahit mon visage…)
Pastel,
craie de ciel et de mer ;
sur mes doigts
un goût de sel
et d’oiseau.
(Vu les dégâts que les hermaphrodites ont fait dans mon jardin cet été, je comprends le moulinage).
Pour information : Pastel, elle continue de faire son nid dans les coques…
Chouette alors, elle va nous ramener des coquillons…
(j’le ferai plus, j’le jure … j’me taille)
il est beau ton haiku Ossiane, ton calligramme aussi!
et les blagues de bourrrache et sven font plaisir, j aime la bonne humeur qui gagne et s’étend quand elle passe son temps en humour de la vie…belle fin de journée à chacun.
J’aime beaucoup les herma comme vous dites !
🙂
brutal socle bleu,
tache lie de vin sur clair,
pour équilibrer –
les monts dévalent,
diagonale soutenant
la douceur du ciel.
Haché menu menu dans une prairie…je ne pensais pas finir comme cela..rémoulu je le suis…Sacré Coeur aujourd’hui….place du Tertre…vignes au soleil…champagne à venir….Et tout ceci en débit de l’haut…puisque Ossiane ne peut se connecter qu’en bas débit..Je disais donc..cet escargot…Le plonger tout nu dans de l’eau bouillante..sans le réveiller bien sûr…ajouter cerfeuil et « piments acérés »..etc…C’est tout de même plus tendre que ce moulinage sauvage…Mais tout cela m’est bien égal car j’ai repris ma peau de pierre…
Le bleu est la plus profonde des couleurs
Mon regard s’y enfonce sans recontrer d’obstacle
et il s’y perd à l’infini…
Angélique
Pour suivre Pierre, il faut donc se hisser. Haut hisse et haut, sur la pointe des cornes, j’ai aperçu les terres bénies, les pays de cocagne où le pastel est roi. En broutant un peu trop, ma coquille de roc a viré azur et je pleure… Pensez, les pygmées acérant leurs dents en pointe, je les vois déjà, l’œil luisant de convoitise, le sourire de nacre en biais, prêts à me dévorer. Moi qui mimais si bien la terre, me voici ciel, et sans nuage ! A la première aurore, les chasseurs effilés m’attraperont au lasso de liane et je serai fait, comme une limace. Pour un escargot, c’est un comble…
Au fait, quittez donc ce Monsieur je vous prie. L’émotion me donne des elles.
Bonne soirée à toutes et tous 🙂
Quelle profondeur…cette couleur…? le bleu de nos humeurs…le rouge pour une erreur…le jaune pour sa saveur…Oui…mais peut on s’y perdre..Bleue la mer…bleu le ciel…bleu le parasol…Oui..mais derrière…? Quelle est la distance entre …ce qui paraît et… ce qui est…Combien de couches de vernis…Sèche ou brillante la couleur..? ou…douce et..satinée…Orange la mer…jaune le ciel…rouge le parasol…C’est le sens que je préfère…
Passe t-elle ?
Ou reste t-elle ?
Youpi, elle est passée par ici… http://site.voila.fr/itibis/itibis35/page15.html
Pastel d’Ossiane, une vraie perle de culture, qui émerge , telle une déesse, de la fontaine miraculeuse, déversant des pluies diluviennes de pastel d’ocre et de miel. Quel sortilège! le pastel est un condensé du ciel, un mélange harmonieux de bleus dyonisiaques et aphrodisiaques dont le peintre fait de savants breuvages pour tremper son pinceau dans le chaudron béni des dieux. Peut-être est-ce OBELIX qui est passé par là?…………..Centuri n’a qu’à bien se tenir. Il pourrait se transformer sous la houpette d’Ossiane en ALBI, impériale. J’arrête là ma peinture qui revêt des couleurs acidulées, le bleu de l’été chante un air de gaieté sous le parasol des amours azuréens, poudre de perlinpimpin………….
Bonne soirée et gardons surtout bien « l’oeil ouvert »!!!!
Les volets sont fermés
il fait si chaud
Les volets sont ouverts
il fait début de soirée
Les volets ne sont pas
il fait du bout des doigts
Le parasol veille
et chuchote la mer
De se prendre un volet
pour plancher tout de bleu
Pastel
Dans le bleu de mes yeux
Je t’aime
Mon ange si délicieux
Splendide blog très artistique mêlant photos , poésie, peinture
avec des couleurs pastels magnifiques on est sur un nuage , un rêve de beauté , de pureté absolues.
Bravo continuez
amitiés
freddo
Centuri montez
lèvres mouillées vers le large
j’ai un coeur de poulpe
Sous le parasol
Ta peau d’ambre me séduit
L’amour bleu dérive….
……………………………
mettre du bleu partout
l’art de draper le réel
emballage du monde
……………………………
andrée wizem
Errer
de couleurs en couleurs
parcourir des dix doigts des façades dressées
Ouvrir
des fenêtres d’azur
aux persiennes de bois
Couvrir
de larges pierres
les secrets et les voix
Chercher
dans les hautes collines
les chemins d’autrefois
Se dire
de doux parfums de mer
et renverser le ciel
rien que pour fuir encore
où les rêves se noient
Adieu les galets jade
les reflets de ta prose
Au rendez-vous du large
Je me suis envolé
Sur un bel âne bleu
Sur la porte de pluie, affiché « no vacancy »
Des ailes d’oiseau blessé s’égaillent
Sur les bleus de la vie
_________
Bernard : très, très beau texte.
Johal : merci pour ton lien. J’ai été très surprise de découvrir le pastel et ses coques !
_________
Bon dimanche à vous tous.
« Après dissipation des brumes matinales », la météo me promet le soleil…
Dans la flaque
menu fretin de moineaux
font leurs ablutions
Bonne journée à tous et, Bernard, je pense tout pareil que Bourrache 🙂
Ivre de pastel … de pastis …
Ce dimanche, l’Oeil Ouvert
Sous la caresse du soleil, semble assoupi.
______
– sourire –
……………………………
quel cirque sur la plage
mer et parasols mêlés
mais où te caches-tu
……………………………
andrée wizem
> Bourrache, Johal et vous tous ici en ballade,
je vous lis en silence et j’aime aussi vos dires; ils sont vie d’aventures, d’amours inestimables et de plaisirs subtils. Quand le lit est ouvert, fait de soi et d’ors purs, il ne reste qu’à sourdre d’un ruisseau de mots clairs, et de bruits de printemps…
Et moi…je pense tout pareil que Bourrache et Johal…même ivresse sous le soleil..Quant au pastel…je pensais également qu’il était né sous le pinceau..Ce lien m’a ouvert les yeux..Etrange…Ce matin traversée de Paris en un coup d’aile..Ville endormie..sous la brume…
Rebond
Les marins, ivres de bleus,
ont délaissé leur barque.
Ils voguent, rêves nus,
vers des îles bénies,
des îles blotties sous la torpeur du jour,
des îles au bois de ciel
bercées par les contes du large,
des îles aux persiennes
frémissant sous la brise des étreintes tues,
des îles
nacre et sel.
Les marins s’égarent
ivres de bleus
et de solitude.
Sous le parasol bleu, deux coeurs de soie, moi et toi, sous le même toit, en partance vers l’outre-ciel, kaléidoscope tressé de saphir et d’ocre bleu, de craie endimanchée, au diapason de l’idéal, deux âmes en plénitude, pastels de rêve comme solstices d’éternel, toi, la sauvageonne, peau marbrée de soleil, les yeux vert émeraude, moi, le coeur vermeil ,dans la douceur acidulée de cet été qui m’émerveille, à l ivres de mer et d’arc-en-ciel, deux âmes libérées du poids de l’apesanteur, à la dérive des flots bleus, dans cette immensité, cette voie lactée………….laissons-les dériver………….
Je plane
Tout simplement je plane
Apesanteur
Douce liqueur bleue
Qui me sirote
Et m’enlace tendrement
Avec ce fil du temps
Si doux et apaisant
Qui m’enlace pleinement
Un petit problème technique : le message est parti sans que j’ai pû terminer.
ivres de mer et d’arc-en-ciel, deux âmes libérées du poids de l’apesanteur, à la dérive des flots bleus, dans cette immensité, cette voie lactée………….laissons-les dériver………….
Ossiane, merci de bien vouloir terminer mon texte.
Bises
COCKTAIL DANS UN SHAKER
______________
Ingrédients : Annick, Claudie, Andrée, Bernard, Johal, Pierre b. – leurs mots –
______________
Ce matin, le monde s’emballe.
L’oiseau quitte son lit
D’un coup d’aile, survole Paris
Ville endormie.
Croise un ange,
D’un cirque, survole les parasols,
Aperçoit l’âne et les moineaux
Jouant à cache-cache
Sur la crête
D’une flaque d’eau.
Puis, d’un subtil coup de plume
Carresse le coeur
De ces marins éperdus
Dans la brume.
En pastel,
En sourdine,
Quel étrange dimanche … bleu.
Le voyage n’est pas de tout repos…
____________
A ne pas boire au goulot !
____________
c’est beau bourrache et claudie,
l’idée d’être en shaker me plait, mais sans trop agiter s’il vous plait.. sourire..
Dans une jolie bouteille
Vivent des bulles en suspension
Se laissent vivre aimer serrer
Soupirs d’aises
Cocktail de bleus
Pas trop remuer
Pour pas splitcher les coeurs tendres
Des petites bulles amoureuses
Le parasol niche et protège
La paille douce imbibe les lèvres
Qui sensitives caressent en ciel
Les deux petites bulles généreuses
La rocaille en montagne veille ses toits nichés, le palmier sentinelle se gorge de soleil, le petit clocher tinte sa cloche qui se réveille et goutellette ses doux sons de parasol en parasol, il est quatorze heures au cadran, et le bleu se plonge dans le bleu jusqu’au nomade qui attend, de sortir du port pour un bien bel voyage en amoureux.
………………………………
bleu de la montagne
bleus du ciel et de la mer
mi-temps du mariage
silence sous le chapiteau
les invités font la sieste
……………………………..
andrée wizem
Je bois
Je bois jusqu’à plus soif
Ou m’arrête
Juste avant
Pour apprécier la dernière goutte
La dernière bulle
Plus encore
Il fait chaud
Tout de bleu
Blue in eyes
Le front perle
Le verre goutte à goutte
Le bleu trempe pastel
Le soleil brûle
Le temps d’était
Le tant beau est
Le parapluie abrite nous
En parasol nous abrite
Accent chantant
Air du temps
Bleu en bleu
Merveilleux
Nager plonger
Voler planer
Danser rêver
Beau dimanche à chacun!
Vis-tu ?
Un peu…
Crois-tu ?
A quoi…
Sens-tu ?
Souvent rien que le vent…
Saisis-tu ?
Toujours cette bulle qui évolue, virevolte et se perd…
Penses-tu ?
Oui, je me panse…
Aimes-tu ?
Quelqu’un, une ombre peut-être…
Et demain ?
Demain …
Nomade sous la tente…Touareg et chèche indigo…homme bleu dans l’immensité du désert…Baleines sous le parasol ….pêcheur aux arêtes tendues…et la boisson s’égare…Reste le bleu de ton âme…que la mer indiffère…Couleur légère et claire…d’une vague sans lame…posée sur la terre…douce et solitaire…
……………………………….
les touristes aveugles
façades aux fenêtres fermées
qu’as-tu vu au juste
……………………………….
andrée wizem
Annick, tu es déchaînée!! es-tu ivre du bleu de l’immensité? Cela vaut mieux que d’avoir du « bleu à l’âme »
Bises en pastel d’éternel!!
Vive le bleu, il rend joyeux, il essaime le coeur des amoureux, avides du bleu d’Ossiane, c’est un bleu fabuleux, allons tous à la queue leu leu, embrasser les flots bleus, le parasol bleu, lui aussi, est peint en bleu, c’est le parapluie du bonheur, dansing in the rain, une pluie d’hirondelles, elles volent à tire-d’ailes, rejoindre les tourtereaux, ils forment un beau duo!
L’aquarelle ne serait pas parfaite si les yeux des cieux n’irisaient pas le tableau du peintre, le pastel coule en encre belle d’émeraude, indélébile, parsemée de sourires………..de vous toutes et tous qui ouvraient si bien l’oeil! …. bleu, sans aucun doute!
Annick et Claudie :
j’avais bien spécifié : « A ne pas boire au goulot »…
– sourire –
.
>>>>A tous:
Une courte pause et un petit coucou rapide et tout bleu vers vous depuis la Champagne pour vous remercier et vous donner quelques nouvelles.
L’Oeil est grand ouvert grâce à vous. Vous semblez prendre du bon temps au bord de l’eau sur le fil azuré de Centuri. La vie coule toute douce et en pastel sous les parasols.
Je veux bien goûter à ton cocktail, Bourrache;-)
Merci pour les magnifiques poèmes que vous avez déposés, vos échanges teintés d’humour, de joie de vivre et d’amitié. Votre fidélité sans faille me touche vraiment tout comme ces liens qui se tissent entre vous;-)
Bienvenue également aux petits nouveaux de ce blog.
Je vais rentrer plus tôt que prévu et serai de nouveau aux commandes lundi soir. Je vais devoir y retourner deux jours la semaine suivante.
Je pense être à nouveau en mesure de publier une nouvelle note mardi soir. Pas de publication mystère puisque je connais la date du retour. Désolée Claudie de t’avoir mis l’eau à la bouche pour rien;-) Je me suis mal exprimée.
Bon dimanche, je vous embrasse et vous dis à bientôt.
Ossiane
.
Le soleil va et vient
rayons multicolores en courbes d’arc en ciel
C’est ainsi dans les contes
A grandes enjambées
il saute d’île en île
de celles du levant
vers celles du couchant
Si des marins s’égarent
de trop boire la nuit
c’est parce qu’il sont emplis
d’innombrables senteurs
d’embruns et d’immortelles
de myriades d’étoiles
des houles d’étincelles
de désirs de sirènes
rêves des coeurs nomades
pleins de douceurs fidèles
Le mystère n’a plus de mystères, l’atmosphère se teinte de bleu de chine, nuit câline, le vent souffle dans l’air, il s’aère, il devine que l’histoire perd son souffle, la houle roule, et moi, je roule………pour vous, une mer de galets, toute boursoufflée, galets roses et verts, perles de mystère, elle entraîne les coeurs de Belin, je veux dire de Centuri dans de douces frénésies, en bleu mineur et à la clé, la boussole d’Ossiane, qui revient de Champagne, la coupe pleine de bulles océanes.
Tant pis pour le mystère de la Chambre jaune, je veux dire, bleue, nous la retrouverons dans les cieux de l’azur…………de Centuri avec plaisir et nourrie de cette ivresse de champagne, dans une valse sur le « danube bleue »
J’ai trop bu « au goulot » et le danube est devenu « bleue ». Il convient d’enlever ce « e » qui n’a rien affaire dans cette histoire
Bises à tous les « éveillés » du blog et bonne soirée!
Moi aussi je veux bien goûter au cocktail de Johal…Pas au goulot..en y trempant mes lèvres ..Je suis persuadé que Bernard se joindrait volontiers à moi..Chacun son bord de…verre…
Ben, voilà ! … comme d’hab’.
Encore une bande de copains qui se retrouve sous le parasol bleu à siroter leur vie-menthe en tricotant des doigts de pieds…
Sur ce, Pierre b., me sens flouée, grugée : l’a quel goût le cocktail de Johal ???
– (sourire)² –
Il a la saveur d’Annick..de Claudie..de Andrée..et………..de Johal…Bourrache…sourire…Je pensais que les cuisiniers(eres) goûtaient toujours leurs plats…? Mais moi sans le dire..j’ai ajouté un peu de Bourrache .. d’Alix….et d’Ossiane..Et bien le goût est tout simplement unique…Salé..sucré..épicé..J’y retrouve les embruns salés de la mer…la saveur sucrée d’un baiser…les épices de l’orient…Ce cocktail..il pourrait s’appeler.. »voyage »… »émotion »… »souvenir »… »passion »…. »tendresse »…Evidemment de couleur bleu..on le déguste sous un parasol..Pour ce qui concerne le tricotage des doigts de pieds..j’ai essayé..piètre résultat..J’ai manqué de laine…les orteils peut être trop court…je ne sais pas..Pas grave..
Un point à l’envers,
Un point à l’endroit,
A petit débit,
Sinon, ça détricote.
Une ligne en bleu,
Une ligne en blanc,
Pour donner un air marin
Une caresse, un calin.
Le travail terminé,
Y jeter l’ancre en broderie
Et se blottir bien au chaud
Dans sa nuit.
________
A demain…
je vois tes mots claudie à l’instant, pause de vie de farniente puis grande ballade,
j’étais déchainée,
bourrache a vu juste, j ai bu au goulot de vie, c’est tout moi… sourire!
yaouyaouh, je vous lis et souris, suis émue, et vous lis..
je vous relirai en temps juste.. mon repas va cramer.. sourire!
Car unpoète
Il brûle ses plats
Car sa tête
Elle chauffe ses mots
L’amour tout plein
Caresses du temps
Baiser tout beau
biseeeeeeeeeees, Ossaine, mmmmh.. du champgne Ossiane!!! mmmh.. j’arrive.. hick!
Babord amure, tout comme hier?
Ah la vie de château!
Sourire du bout des lèvres…
Aujourd’hui sous un pin
parasol bleu,
voyageur amarré,
pilier de coquetèle;
l’heure passe.
Stèle à la cocagne!
Ou à l’orteil de mer?
désolée Ossiane, peux tu corriger carse en caresse…z’ai zervi le mot encore trop chaud mietté..tout speed. sourire!
Le peintre sort sa toile
Et ses huiles si tendres
Il les malaxe du bout des doigts
Et les dépose en amour
Ocre bleu émeraude
Les couleurs chantent
La belle romance
Du temps présent
Sourire à propos de vos derniers commentaires;-)
Ajoutons un zeste de Pierre B, une touche de Bernard, une pincée d’Annick, une louche de Claudie, une petite cuillère de Bourrache, une rasade de bouldegom, saveurs subtiles garanties. Recette réussie.
Bulles de chardonnay et de pinot noir partagées avec vous tous.
Je me demande bien à quoi ce coquetèle et cet orteil de mer correspondent??
Effacée
le bleu m’efface
et je me noie dans ses ailes
(bonne journée à tous et que le coquetèle coule à flots de mots…:))
Petit coucou vers vous… Bernard ton âne bleu j’aime…
—-
Mille fenêtres
Nomade lève l’ancre
Pour Curaçao
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A bientôt Ossiane
Le coq
Tel un empereur bleu
Sur la banquise champagne.
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Bof, je sais. Mais belle journée à tous quand même.
– sourire –
>johal et Bourrache:
OK pour le coquetèle;-) J’ai bien capté maintenant;-) Bonne journée à vous!
Petite recette non à base de …coquetèle mais de pastèque!
Cubes de pastèque+ miel d’ acacia et vin moelleux..mettre le tout dans un plat sur environ deux centimètres d’épaisseur et petit passage obligé au congélateur…quelques minutes le temps que le jus durcisse un peu, ensuite grattez du bout d’une fourchette pour pailleter la surface , recommencer l’opération jusqu’à ce que la totalité du liquide soit transformée en neige légère; et servir dans des petits verres
Frais et délicieux (à consommer avec modération évidemment)
Belle journée à tous 😉
vous n’êtes vraiment pas sages !?
la pastèque ?
mais où passe-t-elle ?
où passe Yves ?
pastiche postiche ?
parasol et pastis ?
> Ossiane, pierre b.
L’orteil, c’est celui de Pierre: il a exhibé un orteil gros comme le mont Alcyon en Macédoine. Qu’il n’arrive guère à tricoter, cela n’est point fait pour m’étonner: je pourrai te montrer l’allure de son orteil de mer (Alcyonium acaule: http://doris.ffessm.fr/gestionenligne/photos/alcyonium_acaule(1).jpg ).
A boire la même coupe,
Il aura aperçu ma plus belle sirène,
Sereine et douce
Ma Pelagia,
Qui me protège des tempêtes,
Calme le vent et les vagues,
Dont le sourire luit
Au sommet du grand mât,
Mon vire-vent.
Elle est née de l’écume des mers
Anadyomène ou mon bel oiseau bleu,
Signe des jours d’Alcyon,
Et qui m’emmène
Sur l’Océan
Pour y construire mon nid flottant
J’ai retrouvé « pastel », elle se trouve actuellement en Provence, à Marseille, plus précisément. Je l’ai même rencontrée. Elle m’a chanté cette chanson :
Bleu, bleu, le ciel de Provence
Blanc, blanc, le goéland
La bateau blanc, blanc, blanc……….euh, le bateau bleu…
Je sais que c’est un peu désuet, ce sont les paroles d’une chanson de Marcel Amont.
Eh oui, le ciel de Provence est aujourd’hui encore bien bleu….avec en prime, un peu d’ozone…..
Bonne après-midi bleue, il va de soi
Et non Bernard… je sais que la déception va être immense et extrêmement difficile à gérer, mais ce n’est pas mon orteil…Etonnant ce rapprochement entre l’Alcyonium acaule et « le signe des jours d’Alcyon »…On se demande ou vont se nicher les orteils !! Et non…je n’ai aperçu aucune sirène..joli poème cependant…
Rêvons
Sous l’astre au regard pâle
L’océan court les îles
-Pan salé de passion-
Aimons
Innocence de bleu
Les profondeurs palpitent
-Vagues en déraison-
Taisons
Violentes pensées
Clés de bouches muettes
– Souffle chaud qui s’épand-
Vivons
Sous l’astre au regard pâle
Les îles sont offertes
-Marée au goût d’amant-
c’est beau johal…
Merci Annick…
Une histoire de couleurs..
Les peintres impressionnistes adoraient les iris Monet etRenoir, notamment les ont plantés en abondance dans leurs jardins .Monet, qui était fin connaisseur en botanique , avait une prédilection pour les iris bicolores. Il les associat sans hésiter aux giroflées ravenelles orange.
Et lui qui aimait tant le mélange de couleurs audacieux aurait aimé les coloris flamboyantes que l’on retouve fréquemment : or et rouges, cuivre et café brûlé, caramel et miel, bronze et acajou..
Et bien évidemment la couleur mauve omnisciente ..
La variété « Showcase » est l’une des plus belles..fleur lumineuse aux pétales gracieusement ondulés d’un jaune d’or le plus pur éclairé d’un peu de blanc..Les bords aux larges frisures ourlés d’un brun chaud , nuance terre de Sienne brûlée aux reflets acajou..De fines mouchetures brunes apportent une fantaisie supplémentaire et un effet « fondu » du plus bel effet.
Et pour ajouter une « touch » classieuse , le rhizome de l’iris sèché puis réduit en poudre est untilisé comme fixateur dans les parfums.
Très coûteuse , cette substance provient d’une espèce particulière , l’Iris de Florence , encore cultivée en Toscane et entre dans la composition de célèbres parfums tels Guerlain , « Arpège » de Lanvin et le 19 de Chanel…
et ton merci Annick, Johal, me fait écrire.. c’est vraiment beau Johal…
merci Alix, j adooooooooore la vie dans ses couleurs, ses nuances et ses teintes son infini magnifique, mmmmmmmmmmhhhhh comme c’est beau les couleurs!
Oooouuuiii ;>)
Bonne soirée Annick et Johal !
Flap … l’oiseau se pose et dépose …
J’adore la sensualité de vos photographies.
Si vous étes à l’égalde vos images … quelle femme !!!!
busardement
Encore un peu d’Alixir?
Mais que personne ne voit Rouge!
Calicot cot cot
Or Ange
Jaunifique
Vert missel
Bleu âne
Indigotier
Violet Violette
Améthyste, qui nous protège de l’ivresse,
Comme en johalerie…
Les lézardes des murs
Se chauffent au soleil
La rocaille des monts
Se dore le ventre
Les gouttes de mer
Se glougloutent douces
La saveur de la vie
Se savoure doucement
> Ossiane,
Que personne ne voie Rouge quant je rate un subjonctif!
Merci de me corriger mais pas trop fort s’il te plaît…
Quan(t) (d ?) tu rates un subjonctif, personne ne t’en veux, Bernard…
Désolée …
(je ris comme une baleine … bleue !)
M’en veux pas, hein, Bernard !!!
Bonne après-midi avec un grand sourire.
mon oeil ne lit que les mots sans voir leur orthographe, alors cela va, bernard, pas de quoi en faire une jaunisse bleue.. sourire!
bel aprem à chacun! je sors avec mon fils, la toto va se faufiler entre les rues de la ville, monter aux murs, grimper aux antennes, attraper le premier nuage pour voir la vie en bleu.. bises Ossiane, j’espère que la champagne te hicke bon!
Bonjour à tous,
J’espère que mon message va arriver dans la bonne rubrique, à savoir Pastel. Amicalement Sophie
Pastel
Un voyage vers le bleu de nos cœurs
S’envole non loin des persiennes
A attendre le retour des marins, la lueur
Du vent encouragé par les éoliennes
A répandre des paysages pastels
Dans nos regards de ciel le retour
Des âmes chavirant les ruelles
D’une quiétude au parfum de l’amour
Bleu, de nuit
Nostalgie
La rêverie se rêve
Bleu de Centuri
Douce frénésie
Le bateau fou
D’elle
La nomade, folle
De lui
La griserie du paradis
Dans un ciel de pastel
Les émois de deux moi
La peau pin parasol
Et le bleu qui s’affole
Le pavillon de l’amour
S’illumine dans les cieux
Brillent tes yeux
Le firmament, un aimant
Un rayon de ciel bleu
L’atmosphère a le teint bleu
Tes yeux, des cieux
Les flots bleus
Songe bleu
Le pastel navigue
Dans tes yeux
Au fond de ta froide pupille
J’ai déposé un peu bleu,
-Tu sais- le joli bleu des filles,
L’azur de leurs jupons soyeux.
Ton regard paré d’innocence
S’est troublé d’un ton inconnu.
Ah, les aériennes nuances
Des robes et de leur vertu !
Dans une aurore de dentelles
Nous avons repeint l’horizon
De nos bouches en aquarelle.
Où mènent filles et jupons !
Bonne soirée à toutes et tous 🙂
Sur un air de Johal…
Au fond de ma pupille…j’ai reçu le joli bleu des jupons soyeux…Troublé par le charme des filles…j’ai découvert la lisière d’un horizon mystérieux…
Un visage d’ange
Celui d’un archange
Dans la clé des songes
D’une nuit en bleue d’éponge
Ta peau pain d’épices
Les cieux, quel supplice
Devant tes yeux de malice
Si bleus et sans artifice
Nomade aux langueurs de délices
J’aspire, sous le parasol bleu anis
A vaincre ta pudeur caprice
Dans les cieux, deux âmes complices
Bonne soirée
Assise près de toi
Pas de danger qu’ j’ me noie
Ma main a pris la tienne
La tienne dans la mienne
Et nos deux fois deux yeux
Voient leur ciel tout de bleu
>Johal, alix, claudie, annick, bourrache,fred, pierreb et bernard:
Coucou, me revoilà! Toujours fidèles au poste au bout de cinq jours d’absence avec vos beaux poèmes, je vous remercie. Votre humour, votre bonne humeur, votre créativité ne faiblissent pas; ils zigzaguent, s’aventurent, s’affinent au fil des heures;-) Vos regards croisés font rêver et sourire.
Bienvenue à Sophie qui a fini par trouver la bonne porte grâce à sa persévérance et merci pour son premier poème pastel en direct.
Merci à vous Busard, je suis sensible aux couleurs, aux matières, à la lumière. Je photographie simplement les choses comme je les sens et je les vois; un peu à la manière d’un tableau; rien de plus;-)
Bises à vous tous et à demain!
Petite question qui me titille. Ce voyage autour de la Corse continue-t-il à vous plaire et à ne pas vous lasser ou préférez-vous que je fasse une pause pour passer à autre chose et y revenir ensuite?
c’est rigolo, ta question, Ossiane,
tout à l heure, je relisais des textes fort beaux, et puis je regardais la carte de corse, et me disais, » ne vais je pas me lasser de ble, de mer, de montagne, de soleil ? » car on est juste au cap corse…L aspiration peut elle tenir aussi longtemps?
Mais attendons d entendre d’autres plumes s’écrire…
je te souhaite une bonne nuit, Ossiane, bp de lectures ce soir, un grand temps à moi et c’est bien!
>Annick:
Ok Annick, je t’entends;-) J’ai bien sûr encore plein de photos à vous montrer. J’essaie de varier les angles d’approche mais ce n’est pas toujours facile avec les paysages pour lesquels je crains de lasser car les thèmes sont un peu similaires. Bonne nuit à toi.
Personnellement, en regardant les photos cette fin de soirée, pas d’aspiration, et c’est cette idée qui m est venue, suis je lassée???
je te souhaite une bonne nuit! bises.
et puis je me suis réjouie devant encore de beaux textes écrits.
>Annick:
Zut alors, j’aurais mieux fait de me taire;-)
mais non mais non, Ossiane, c’est bon d’exprimer,
et puis ne tiens pas compte de mon avis, hier aprem, traverser de vieilles rues connues, des repères, m’a électochahutée peut être, et assez raz plat plat un temps du soir,
je me rééjecte ce matin,
et déjà je suis heureuse de te retrouver,
il me tarde encore de retrouver les belles écritures de amichel , pierre2, bruno, mais les savoir décompresser me plait!
>Annick:
Tu avais visé juste puisque Bruno est revenu;-) J’espère que tu as retrouvé la forme. Ce n’est pas toujours bon de se replonger dans les endroits du passé. Bises.
je ne connais rien à ta ville,
Ni les rues secrètes, ni les places éclairées de lumières,
Quand juin joue avec le soleil
À l’ombre des murs de pierres
Je ne connais rien de ses enfants rieurs au bord du fleuve
Qui courent dans l’eau et le vent de l’océan
Et vont pêcher des goujons sur les bancs de sable
Je ne connais rien à ses femmes besogneuses,
Affairées à monter leur étales de fruits frais
Venus des vergers voisins, et des vignes inondées de soleil,
Elles parlent entre elles des bénéfices à réaliser,
de leurs projets,
de leurs rêves de caresses
Et leurs espoirs d’amour
Je ne connais rien à cette ville
Où les hommes fiers ont bâti des tours et des cathédrales
Des remparts et des caves voûtées
Des hommes loyaux et courageux
Face à la hargne des hypocrites et des jaloux
des mesquins et des lâches
Je ne connais rien à ta ville
Si ce n’est l’odeur de ton parfum
Quand tu me serres contre toi
Quand tu presses ton coeur contre ma poitrine
Ta ville si secrète
Où tu caches tes mots
Et tes pensées
Où tu te bâties dans ce temps
Qui passe
…Et où tu te construits… « femme «