Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.
Terre d’asile
sur tes vagues de velours
mon île au bout du cap
◊ L’île de Giraglia au nord du Cap Corse depuis le Col Saint-Nicolas.
Pour en savoir plus sur l’île de Giraglia … Voir la Carte de Corse
◊ Dans ces courts morceaux choisis, Bourrache, Claudie, Pierre b, Nath et Brigetoun posent leur regard très personnel sur cette petite île immobile.
Coeur à sec, pieds dans l’eau
Petit bout d’île
Imperturbable dans l’air et le temps.
Ile flottante à déguster
Senteurs de garrigues
Elle est divine
Cétacé de pierre
Dans nos rêves échoué
Le temps immobile
Des AILES pour un AilLEurS
Sans pleurs
Un ExIL
Pour voler vers mon ILE
ma douce combe,
blotti dans tes lents replis,
entre les hameaux,
dans ton sec coeur épineux,
les yeux au large,
vers l’île, qui parle toujours
d’un départ rêvé,
elle qui toujours reste
rivée devant nous.
ma douce combe,
blotti dans tes lents replis,
entre les hameaux,
dans ton sec coeur épineux,
les yeux au large,
vers l’île, qui parle toujours
d’un départ rêvé,
elle qui toujours reste
rivée devant nous.
terre hostile
honte à toi qui vends la terre
prendre le maquis
Coeur à sec, pieds dans l’eau
Petit bout d’île
Imperturbable dans l’air et le temps.
___________
Bonne journée à tous.
maquis’art,
maquis’que c’est beau,
maquis n’a pas vu la corse n’a pas vu la plus belle île du monde…
Ce que la photo ne vous rendra jamais c’est l’odeur des lentisques, arbousiers ou myrtes dans la moiteur de l’été.
Je vais me délecter de cette série tant attendue…
bises
SG
Et maintenant j’entends des voix
» Résiste
dis leur que tu existes «
Isole toi sur ton île
Un temps seulement
Invite le soleil
Réchauffe toi
Ecoute les étoiles
Réveille ton coeur
Nourris toi de la force des tempètes
Emplis toi d’énergie
Laisse pleuvoir tes larmes
Vide ton âme
Quand tu seras repu de solitude
Affrète un vaiseau de fidèles
Ne reste pas dans la grisaille
Invite les !
De vos rires
Naitra un feu
Artifice de couleurs
Aucun coeur n’est arride
Aucun coeur n’est de pierre
Il faut juste les soigner un peu…
ces coeurs fragiles…
Coucou, Ossiane
Belle journée dans le midi et des invités. Rapide coup d’oeil sur ce « maquis » et tes photos qui me donnent envie de prendre le « maquis »!
Bises à toutes et tous
Maquis sauvage
Garrigue frémissante
Senteurs d’ivresse
Paradis terrestre
Petite Ile flottante
Que de sentiers parfumés
Pour atteindre ta beauté!
L’eucalyptus, les arbousiers
Des essences à enflammer
Les coeurs les plus asséchés!
Une halte
Un souffle d’été
Papillons et sauterelles
Folâtrent, à tire-d’ailes
La mer se devine,
Une aspiration divine
L’île tend ses bras
A la brasse
Rejoignons-là!
……………………………..
une embarcation
disparus ou clandestins
une terre d’espoir
……………………………..
andrée wizem
bien jolies photos, joli calligramme, et joli haiku encore, avec de si beaux mots ensuite… merci à chacun!
Tit’île
Ma grand’île
A moi
De toi
Tu berces
En infini
Mes yeux
D’amour
Si grand
Que les flots
Se sourient
Et scintillent
De vie
Le vent
Se fait caresse
La goutte d’eau
Dans un dé d’or
Le rayon absolu
Tisse ses douceurs
La graine fruit si bon
Se mange du bout
Des lèvres qui embrassent
Ton ciel
Maquis boisé
D’odeurs
Regarde l’oeil
De l’île roches
J’ai pris le maquis !
J’ai croisé moutons et bergers,
Les chiens aboyaient,
L’âne, oreilles dressées,
Doumé, contre l’arbre, endormi,
Je courrais,
Je courrais,
A en perdre haleine,
Je m’évadais,
Echapper à cette haine,
Les branches me fouettaient,
Ma chemise déchirée,
Un parterre lumineux me stoppait,
Mon souffle ralentit,
Mon coeur s’ouvrit,
Face à cette nature majesté,
Je m’affalais,
Sur cette herbe sauvage,
Je m’assoupis,
Retrouver mon âme sage,
L’homme de ma vie,
Mon présent, mon chemin,
Mettre le mot « fin »,
Sur mon manque d’envies,
Je me suis relevé,
Salué Doumé,
Serein, j’ai quitté ce maquis.
Bisous, ma chère Ossiane ! une fois de plus, j’admire la beauté de tes mots, tes photos ! merci !
J’embrasse tous mes amis aussi !
Olivier
IL…île…
Quand au soir de tes jours
t’arrêtant de marcher
avec des vagues de velours
dans ton regard étonné
tu troqueras tes vêtements
devenus trop étroits
pour un large manteau
qui te protègera du froid
qui t’abriteras des peurs,
qui repoussera les vents
te laissera à l’abri des tourments…
Même si parfois tu le perds
si la brise du nord
t’envahit lentement
si tu n’as plus de repère
l’île sera ton refuge
sans comprendre vraiment
au-delà de l’océan…
…
De très belles photos de la nature préservée, un petit bonjour au passage…
Passage éclair sur ton blog de senteurs! la garrrigue embaume et les jolis mots…..
Ile flottante à déguster
Senteurs de garrigues
Elle est divine
Cétacé de pierre
Dans nos rêves échoué
Le temps immobile
Je veux une île
Pour asile
Un maquis
Au coin d’un paradis
Le monde est hostile
Mon coeur est fragile
Je veux des vagues de velours
Pour toujours
C’est plus facile
Vivre dans une île
Loin de la souffrance
Sans renoncer à l’esperance
Je veux une île
Pour asile
Un maquis
Au coin d’un paradis
Pendre le cap
Via cette île
Roche éperdue
Dans cette mer limpide
Baignée de vagues translucides
Les passants perdus
Font des détours dans la garrigue
Les senteurs y sont irrésistibles
Même les saints n’y résisteraient pas!
Et pourtant, j’ai jeté les amarres
L’ïle me séduit dans sa singularité
La mer balaie ses galets
Le phare la farde de luminosité
Elle est la reine de l’immensité
Petite île
Petite lueur
Petite douceur
Je te découvre
Avec ferveur
Ile éperdue
Dans l’immensité bleutée
Beauté impériale
Ile suprême
Tu sera ma reine
Dans ma citadelle
Altière, dans le lointain
Tu paraîs inaccessible
Et pourtant, tu t’illumines
Quand le phare clignote
De ses feux limpides
Tu ondules ta crinière
Sauvageonne,
Ton phare te garde jalousement
Les vents et les vagues
Te toisent sans succès
Je t’apprivoiserai
Laisse-moi t’aborder
Tu oublieras ta solitude
Et dans l’infini
Nous scellerons
Notre union
Ile , oublie tes craintes
Ecoute ma plainte
L’écho résonne
Dans les garrigues
Où s’affolent les feux-follets
Perdus dans les arbousiers
Splendeur éthérée
Buvons la myrthe
Un élixir de sourire
Nous braverons la tempête
Sur les ondes célestes
Ile, secrète
Je ferai de toi
Ma princesse
C’est toujours magique une île, surtout si elle est déserte. Neyde le dit bien mieux que moi !
Ile asile ou hostile, hospitalière et protectrice ou aride et hermétique, c’est selon.
Et le maquis est bien comparable.
On s’y cache ou s’y protège, on le respecte ou le redoute.
Tes photos sont bien belles, Ossiane !
Oui bien sûr tout au bout, là-bas, au bout du chemin d’aventure, un monde existe, que tu ne connais pas.
En courant le sentier, qui serpente et qui rit, crois-tu qu’il s’ouvrira ce refuge îlois? Songe à cette mer bleue immense comme en toi; et ce ciel immuable qui te recouvrira.
Va comme un frêle esquif, où le vent de la terre enlève les parfums des chaleurs végétales et des rêves enfouis. Soit déjà le rocher et le mur escarpé qui résiste aux voix.
Une houle de joie te porte plus au nord que les mots de la foi.
C’est drôle NIGRA, j’ai commencé à écrire un poème un peu sur le même ton que toi, mais pas fini …
Et puis, j’aimerais là ce soir …
Des AILES pour un AilLEurs
Sans pleurs
Un exil
Pour voler vers mon ILE …
Ah si les larmes pouvaient suffire …
Bises
Des AILES pour un AilLEurS
Sans pleurs
Un ExIL
Pour voler vers mon ILE
Pieds en roc,
Le vieux gardien des mers soupire…
Labyrinthe végétal
Nimbé des parfums sauvages
Et d’hommes-broussailles
« Île
Mon île… »
Le vieux gardien des mers
Hoquette des ressacs
Et des mots d’amour.
« Île
Mon île,
Viens goûter l’écume
Gravé sur mes lèvres ;
Mélange le sel
A tes senteurs de thym
Aime-moi
Comme aux temps des étoiles. »
Le Vieux gardien des mers
Sur son pied de roc
Jette un dernier sanglot de pierre :
Brisé le pont des ans,
Ile toujours île
Pierre toujours pierre
Etoile au bout des temps.
Bonne soirée à tous 🙂
merci, grace à toi je dis bonjour à mon île natale
Bonjour, Ossiane
Plaisir à découvrir le « palmarès » de « garrigues » et de partager la lumière de cette île avec Bourrache, Pierre b, Nath et Brigetoun.
Ces méandres le long du Cap corse sont à découvrir! Senteurs et douceur assurées.
Merci à toi, Ossiane de me faire revivre des moments heureux et si pleins de nostalgie………
Bises ainsi qu’à tous les fans de ton blog
Ravie également de faire partie de ce superbe … archipel !
Biz et bonne après-midi à tous.
Chère Ossiane,
J’ai glissé un petit clin d’oeil à ton blog et surtout à l’inspiration qu’il donne sur ma note d’aujourd’hui. Merci !
Je t’embrasse,
OLIVIER
Île de maisons
Dans la verdure
Île de rochers
Dans la mer
Odeurs de thym
Embruns
Soleil brûlant
Caresse du vent
Ile de beauté, féérie d’un maquis indomptable…
j’admire tes mots, tes clichés ! merci Ossiane!
Pas beaucoup devant mon ordinateur depuis hier d’où mon retard.
>brigetoun, Bourrache, claudie, pierre b, nath :
J’ai choisi cette fois de mettre en avant l’île mais avec des poèmes courts. Merci pour la jolie diversité de vos points de vue. Rigolo l’île flottante. J’avais également vu le cachalot, Pierre. Quant à toi Brigitte , tu fais nous fais une sacrée révélation sur ton lieu de naissance 😉 Et une personne de plus sur L’Oeil Ouvert qui a des liens profonds avec la Corse . Que les autres se déclarent;-) Merci à vous quatre.
>Claudie :
Tu as mangé du lion, tous tes poèmes sont à tomber par terre ! Incroyable palette d’approches dans ton écriture très imagée ! Un grand merci de nous faire rêver ainsi.
Un type de paysage simple, sauvage et tout en rondeur dans cette partie du Cap Corse.
>fred :
Ton haïku est énigmatique, que veux-tu dire ?
>feu roméo :
Belle manière d’évoquer le maquis, une terre de résistance. Merci.
>Nigra :
Belle évocation ! Se couper du monde dans une île pour vider ses larmes et faire le plein de choses positives. Une retraite intérieure qui permet de mieux accueillir l’autre ensuite. Merci pour ces mots généreux.
>andrée :
Tu avais vu aussi autre chose dans cette île, un radeau de survie. Belle image !
>Annick :
Je me doutais que tu craquerais devant cette petite île avec son phare 😉 Tes mots sont en fusion avec les éléments. Merci beaucoup.
>François :
Bonjour François, les vacances sont déjà terminées ??
J’espère que je ne vais pas te décevoir, monsieur le jardinier paysagiste ; tu arrives au bon moment. C’est une bonne chose qu’on ne puisse sentir toutes ces odeurs devant notre écran car on finirait par ne plus sortir de chez soi. Ce serait quand même dommage. Bon retour !
>Olivier :
Ton poème sur cette cavalcade échevelé dans le maquis est très beau. On y sent un intense bonheur de vivre en pleine nature. J’ai vu ce que tu as fait sur ton blog. Merci pour ce clin d’œil à cette note. Qui est Doumé ?
>Sven :
Bonjour Sven, je crois comprendre que ta petite pause est terminée 😉
J’aime beaucoup la façon dont tu relies cette immensité veloutée à ce refuge et ce « il » à cette « île ». Beau cheminement intérieur. Je t’embrasse.
>Neyde :
Tu es gourmande de vie et de douceur, Neyde. Une île pour se protéger des agressions extérieures et espérer à nouveau. Merci pour ton poème émouvant. Bises de France.
>Annie-Claude :
Coucou Annie-Claude, tu commences à reprendre tes bonnes habitudes après la visite de UU en terre de Tahiti et ton séjour en France;-)
Voilà de beaux ressentis sur ce que peut représenter une île et le maquis dans notre imaginaire. Il faut dire que tu es bien entourée dans tes lagons. Partagés entre attirance et crainte ; ils nous ensorcèlent. Je t’embrasse.
>Bernard :
Un peu à la manière d’Olivier, tu nous fais dévaler les collines en joie au milieu des parfums et à la rencontre de cette île. Cette rencontre avec l’autre monde est douce et énivrante. Merci beaucoup.
>Johal :
Quel beau poème ! Cette description du vieux gardien des mers qui observe, ressent, respire et pleure est tout simplement superbe. Beaucoup de sensations à fleur de peau, de nez et de bouche. Merci pour ta belle écriture.
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>Ossiane
entre mafia et nationalistes
mon coeur penche vers la résistance…
Message radio …
La salle des machines a rendu l’ âme …
Le Kaïkan vogue pour l’ instant dans l’ entre-deux, cet espace de transition enveloppé d’ un doux brouillard, autant anesthésiant que creuset d’ avenir …
Une page se tourne … Pas une tempête, juste un constat de vie sans faux fuyant …
Un espace vierge à ( ré)apprivoiser, quelques blessures à panser … Un resserrement en guise de baume en création …
Je reste en contact de coeur avec chacun(e) d’ entre-vous et passerai m’ abreuver en vos pages …
j’avais vu ton message, Kaïkan, chez Bruno, et je te souhaite un bel espace à remplir de ton être ou ton être à se remplir d’espace, selon tes envies à toi.
>Kaïkan:
Désolée pour ces terribles avaries, kaïkan. J »espère que tu vas pouvoir réparer le navire pour reprendre la mer. Une page se tourne mais une nouvelle va s’ouvrir sans aucun doute. Tu vas trouver une solution. De tout coeur avec toi dans ce réapprivoisement délicat. Tu es la bienvenue quand tu voudras. Je t’embrasse.
senai pas une pésies mai voila…;
Si je vais sur une Ile dessut il y aurais une foret tropicale,quand j’yrais dans leau il y arais de grandsrocher ou je pourais mettre ma serviette dessus puis je me mettrais sur la serviette et je me tremprais les pieds dans l’eau bleu des petits volcan ou je mettrais mon dos dessus et sa me frais des massages,des palmiers ave des noix de coco,le sables serait doux je serais pieds nu partout ,il n’y auras pas de pirate !Je seraistoute seule personne pour m’embetter ,dans ma cabaneil y auras que des fruit rouge et des noix de coco,je n’aurais que sa a mangerde belles fleurs tropicales seront ouverte pour que je puisse les voir tous les jours au reveillecomme sa le matin quand je les verais sa me reveilleras puisq’elle orond des couleurs vivent ,dans cette Ile j’éspère y aller mai j »en doute mais jaimerais telement…!mais bon mon pèreossi veut!lol