Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.
Lignes de force
contre tes flancs marine
je m’y cramponne
◊ Photos prises du côté de Macinaggio dans le Cap Corse. Voir la Carte de Corse
◊ Passion, volupté, amour et sensualité à fleur d’eau dans les poèmes de trois sirènes; ceux de Johal, Alix et Claudie.
Ocre indigo et céladon :
Dans l’océan multicolore,
J’ai vu se poser les passions
Des Cieux amants aux yeux d’aurore…
Dans l’océan multicolore,
Se mélange la déraison
Des Cieux amants aux yeux d’aurore
Et des liquides frondaisons.
Se mélange la déraison
Des tons de vent que l’azur dore
Et des liquides frondaisons :
Le soupir des flots s’évapore.
Des tons de vent que l’azur dore
Caressent l’écume coton ;
Le soupir des flots s’évapore :
Ocre indigo et céladon.
Il est un lieu
Où même le ciel s’attarde
Entre aube et éternité
Tout ahuri d’avoir touché l’espace
D’un reflet aigue marine
Où glissent les symboles
La musique des arbres s’aliène les parfums
Les nuages sont ailleurs…
Cernée de plénitude
La rupture fantasque d’une mer de cobalt
Dépose sa lumière
Définit les mouvements l’alibi d’un voyage
Entre silence et danse
La houle se délasse sur une gorge d’azur
Il est un lieu
Entre peau et murmure
Où les îles se déplacent
Au gré des transhumances
Où même la volupté s’imagine des fables
Des ruptures fantasques
Les sens parlent de silence
Nudité,transparence
Volupté des sens
Mes flancs balancent
Entre tes bras,
Une contredanse
Les flots rutilent
Je suis sirène
Les vagues bleutées m’enroulent
Sur les ondes magnétiques
De ton corps frénétique
Des flots intenses,
Une chaloupe qui tangue
Mon corps chavire
Tes bras se déploient
Et, je navigue, cheveux en vagues
Tes caresses
Une plainte
Mon trouble
Ma fougue
Tes bras noueux
Un surplomb soyeux
Je dérive dans tes yeux
Transparence
Transcendance
Une symphonie de bleus
Orchestre nos ébats
Et rythme la java
Des coussins de douceur
De satin et de soie,
Ondoient…..
Langueur
Transparence,
Sensualité
De sirène,
Sortilège
Je deviens femme
L’irréel devient réalité
> Ossiane, regarde,
c’est bien ce que je vois!
http://www.chez.com/mmdlp/images/ancetres/archelon2b.jpg
>Bernard:
Je peux t’assurer que ce n’est pas moi;-)
Quelle énorme tortue préhistorique!
>Bernard:
Si tu veux continuer à parler des tortues, je préfère continuer sur la note précédente pour ne pas influencer ce qui sera écrit ici. Merci.
> Ossiane, pour ton flan, avant que je n’aille m’endormir…
http://www.imagequest3d.com/ImageFolio3_files/gallery/aquatic/chordata/reptilia/VMC00736.jpg
http://www.imagequest3d.com/ImageFolio3_files/gallery/aquatic/chordata/reptilia/VMC00736.jpg
>Bernard:
Si je comprends bien, tu as élu domicile dans ces fonds marine 😉 Bonne nuit!
des bras noirs qui crient –
l’eau carresse, embrasse
la trace du roc
je n’ai vu que la ponte – tant pis, beau mais ça suffit
Ocre indigo et céladon :
Dans l’océan multicolore,
J’ai vu se poser les passions
Des Cieux amants aux yeux d’aurore…
Dans l’océan multicolore,
Se mélange la déraison
Des Cieux amants aux yeux d’aurore
Et des liquides frondaisons.
Se mélange la déraison
Des tons de vent que l’azur dore
Et des liquides frondaisons :
Ocre indigo et céladon.
😉
Ouuuuuuuuuups ! Trop vite parti, pas fini !
Voici, voilà, le texte « in fine »… 🙂
Ocre indigo et céladon :
Dans l’océan multicolore,
J’ai vu se poser les passions
Des Cieux amants aux yeux d’aurore…
Dans l’océan multicolore,
Se mélange la déraison
Des Cieux amants aux yeux d’aurore
Et des liquides frondaisons.
Se mélange la déraison
Des tons de vent que l’azur dore
Et des liquides frondaisons :
Le soupir des flots s’évapore.
Des tons de vent que l’azur dore
Caressent l’écume coton ;
Le soupir des flots s’évapore :
Ocre indigo et céladon.
L’eau est cristalline, transparente, de toute beauté de ses couleurs qui ennivrent le regard et le nage vers ailleurs, ou le valse en ses eaux, si belles et si bonnes. La vue est très très belle sur ses côtes de Corse.
Tes photos de mer et d’arborescence, ton haîku et le titre évocateur m’ont conduite vers toi, Ossiane
Nudité,transparence
Volupté des sens
Mes flancs balancent
Entre tes bras,
Une contredanse
Les flots rutilent
Je suis sirène
Les vagues bleutées m’enroulent
Sur les ondes magnétiques
De ton corps frénétique
Des flots intenses,
Une chaloupe qui tangue
Mon corps chavire
Tes bras se déploient
Et, je navigue, cheveux en vagues
Tes caresses
Une plainte
Mon trouble
Ma fougue
Tes bras noueux
Un surplomb soyeux
Je dérive dans tes yeux
Transparence
Transcendance
Une symphonie de bleus
Orchestre nos ébats
Et rythme la java
Des coussins de douceur
De satin et de soie,
Ondoient…..
Langueur
Transparence,
Sensualité
De sirène,
Sortilège
Je deviens femme
L’irréel devient réalité
Il est un lieu
Où même le ciel s’attarde
Entre aube et éternité
Tout ahuri d’avoir touché l’espace
D’un reflet aigue marine
Où glissent les symboles
La musique des arbres s’aliène les parfums
Les nuages sont ailleurs…
Cernée de plénitude
La rupture fantasque d’une mer de cobalt
Dépose sa lumière
Définit les mouvements l’alibi d’un voyage
Entre silence et danse
La houle se délasse sur une gorge d’azur
Il est un lieu
Entre peau et murmure
Où les îles se déplacent
Au gré des transhumances
Où même la volupté s’imagine des fables
Des ruptures fantasques
Les sens parlent de silence
c’est tellement beau claudie et alix. Mes mots pour me moment ratatinés, par la force de réel de vie…BISES pour chacun.
Cristal de verre
Algues marines
Vert de cristal
Des Naïades plongent
Des étoiles de mer voguent
Emergeant de roches
Eau de Roches,
De Rochas
Tressées de fleurs
Océanes et virginales
Cristal de verre
Translucide
Mer de cristal
Etoilée de mystère
Parfum d’essences
D’eucalyptus
Rêve de lotus
La mer roucoule
La houle s’étale
En de voluptueux
Bancs de sable
Cristal de verre
Limpidité, transparence
La mer s’éclaire
Les vagues se mirent
Dans le ciel
Dans une euphorie
De pourpre
Des nymphes dansent
Sur les flots
Effleurent les écueils
C’est l’heure du recueil
La mer s’endort paisiblement
L’écume dans le vent
L’iris de sa paupière
Luit
Et le bleu se ballade
Dans l’infini
C’est beau Claudie,
des jolis mots en brumisateur si tendre …
Spectres,hors de mes nuits…
Hantez,hors de mes jours
les terres de l’oubli…
je n’ai plus de larmes
fuyez,il est midi
avec mille détours
dissiperai vos bruits
Le bleu de la mer
semble parfois si clair
qu’on aimerait s’y baigner.
Le corps rentre dans l’eau, frissonne la vague, et puis ondule les gouttes d’eau, et le corps sous l’eau prend cette forme de forme de corps ondulé par le courant de l’eau, et déjà, il respire et fait la planche, se fait du bien, quitte le sol, ses pieds, sa tête, se laisse aller, emporter par le doux clapotis des ondes……
merci pour vos jolis textes déposés, ils m onT apporté beaucoup de fraicheur et de sérénité, l esprit un peu douloureux ce matin retrouve son équilibre avec vos mots. merci.
Est-ce que les sirènes remuent leur queue lorsqu’elles sont ravies d’être en bonne compagnie ? Sinon, je me permets d’innover…
Merci Ossiane, que de beautés sur ton site, que de belles personnes ! Il rayonne à l’image de sa créatrice, pas doute ! 🙂
Et pour Annick :
Gris perlé des vagues,
dans la mer des jours maussades
soudain, un sourire.
🙂
Merci Johal, sensible fort à tes mots, cela va mieux en prenant du temps que pour moi, je retrouve la surface….
YAOUHHHH, j ai fait un tit plongeon dans l océan le temps d’un matin rallongé d un début d apreM…
La petite branche de bois dur noirci
Par la traversée des étés brûlants
Hésite, se gratte le bois, pour choisir
Entre se baigner le porte plume
Se laisser emporter à l’horizon
Ou rester sur la berge
Tendre le cou encore, attentive
Et puis doucement mouiller la plume
De bleu océan qui accepte de se vider
Pour remplir le cahier qui se tourne
A l’infini du temps qui offre son présent
Johal, Alix et Claudie, je découvre le choix d’Ossiane, fort chouette encore, vos mots si splendides de force.
Viens
Donne moi la main
Allons tremper
Nos corps de braise
Dans cet océan
Apaisant
Laissons la mer
Nous clapoter
Ecoutons nos murmures vivants
Viens
Laisse toi envahir de bien être
Tanguer tendrement
Sur le fil de la mer
Qui apaise nos corps
Brûlants de tant d’années
A nous désirer
Dans le secret de nous mêmes
Qui serre chaud si chaud tellement
Viens
>brigetoun :
Merci Brigitte. Beaucoup de « r » dans tes mots. Souffrance et bonheur mélangés. Ca m’impressionne. Tu veux parler de la tortue de Bernard ? Bises.
>Johal, Alix, Claudie :
Chères naïades, vos poèmes sont merveilleux et nous font rêver 😉 Que de passion et de beauté dans vos évocations. Un grand merci à vous.
>Johal :
Innovation bien reçue 😉
>Claudie :
Quel bonheur de vivre dans ton dernier poème ! On nage ne pleine euphorie 😉
>feu roméo :
Tu as préféré aborder d’autres thèmes plus dramatiques. Ces branches noires et nues peuvent nous hanter. Merci pour ton beau texte.
>marline :
Couleurs opalines à rêver, je plonge avec toi 😉 Bises.
>Annick :
J’espère que tu te sens un peu mieux en cette fin de journée. Petit plongeon dans la mer chasse les mauvais esprits. Merci pour ta belle évocation de porte-plume. Belle idée d’opposer la chaleur du corps à la fraîcheur de l’océan. Ces morceaux de bois brûlés interpellent mon regard aussi. Je t’embrasse.
Un été en transparence…soleil en convalescence…une clairière et son anse..voguent nos pas de danse…Reflets verts éclairs… »contre tes flancs marine »…sirènes ou signes de lumière…turquoises et perles fines…Claudie…Alix ..Johal….. »entre peau et murmure »…tendresse et flots de cristal…nos mots ..doucement..s’aventurent..
D’une caresse …
Les mots couvrent tes cicatrices
Ce froissement de houle
Accalmie de l’instant
Et la trace de sel
Les mots se délivrent du temps.
:>))
Ossiane
Quel plaisir pour moi d’écrire et de faire partager ce bonheur! Très flattée d’être en charmane compagnie auprès de Johal et Alexis.
Je suis toujours étonnée de voir l’enthousiasme d’Annick devant nos productions et j’aime tous ces mots de partage qu’elle laisse en empreinte douce sur ce blog
Quel beau poème de Pierre b!
Ce blog regorge de magie et la grande prétresse, c’est toi, Ossiane et ton art de la photographie, du calligramme, ta présence qui plane……… nous inspirent toutes ces beautés
Bises enflammées d’une naïade échevelée!
claudie, vos productions sont si belles,
oui, encore cette dernière de johal
et puis ces mots si tendres de pierreb….
C’est le paradis ici en corse!
Forts jolies photos encore Ossiane, joli haiku, et beau calligramme dont tu as le secret qui me plait.. et voit mon oeil y venir et revenir….bises.
Superbes photos …J’essaierai de lire les textes aussi …
Ah j’aimerais retourner en Corse et notamment repasser sur le cap corse…
Bises
Ps : On Voit encore ce fameux V de la Vie … Vibrer plein d’enVies … déployer ses Veines Vers la Voûte du ciel
On le retrouve partout …car tout vit et est bien vivant car tout est mouvement, ne serait que parce que le Vent …
>pierre b:
Tendre hommage aux trois petites sirènes;-) Légèreté et douceur dans le temps des vacances. Tu peux plonger pour aller les rejoindre si tu veux;-) Bises.
>Alix, Claudie, Annick:
Merci pour votre enthousiasme échevelé qui me touche fort;-) Annick est le petit poisson dans l’eau qui veille à l’harmonie de ce voyage. Pour l’instant, il y fait bon vivre en Corse.
>nath:
Bonne observatrice, nath; il va falloir que j’ausculte mon blog à la loupe pour vérifier ce que tu me dis sur le V de la vie. J’aimerais que ce soit Vrai;-) C’est une belle lettre ouverte sur le monde.
La baguette du grand sourcier
De l’univers
Est restée posée
Des milliards d’années
Devant la source
Cumulée aux sources
Qui ressource l’océan
Et l’île attendrie se mire
Regarde ce joli miroir
Infini et si pur
Qui la mène fort loin
L’eau transparente est tellement belle, tout comme vos photos qui sont très belles vraiment un beau travail et toujours plus beau. C’est rare de voir des photos avec de l’eau aussi propre aujourd’hui.
Il
Son ile
A ailes
La ressource elle
Elle
Se trouve
Avec son île
Qui la murmure
Ell’il
S’embrassent
Sur les falaises
Les dévalent
Il’elle
Plongent l’eau
Se sèchent au soleil
De leur flamme
Ile’ailes
………………………………..
arbres tisons de braise
la lave vient mourir en mer
fusain sous les flammes
………………………………..
andrée wizem
Si je devais plonger Ossiane..c’est avec toi et Marie que je le ferais…Si je devais aimer c’est à Michèle..ma femme que je penserais…Si je devais mourir ..c’est ma mère que je rejoindrais…Si je devais caresser..ce sont les joues de mes deux fils que j’effleurerais…Si je devais fondre..c’est auprès de Céline que cela se passerait…Si je devais écrire..c’est à mon père que je me confierais…Si je devais rêver…ce sont la tendresse..l’humour..la complicité…l’originalité..que j’emporterais…
Si je fouille mes souvenirs
sur le cap corse
Me vient de suite
avant les vues
Les mots échangés fort de fort
avec cette femme
Dans un phare avec son époux
si contente de parler
Son empreinte sur une photo
qui est en moi
Intacte
trente ans après
Et ses mots de grande solitude
dans ce phare au milieu des eaux
Seuls l’aimé et l’aimée
sur un bout d’océan
Qui clignote sa lumière
de leurs lumières d’eux
Elle me disait apprécier
ô combien de parler
Et je me dis que
si internet et Ossiane
Cette femme aurait été
moins seule
Et si riche
de ses partages uniques
De mer en mer
chahutées en tempêtes
Mes pensées
vers les phares
Je suis à l ouest, et mes photos de corse sont dans le nord, mais des souvenirs précis, c’est si inépuisable le plaisir de regarder de belles photos.
Les deux premières pellicules en noir et blanc, prises par ereur, et comme le départ de la visite de la face ouest, a commencé pa le cap corse, cette dame du phare est en noir et blanc, et ses cheveux volent au vent, et les miens fort longs, aussi, il y avait un vent si fort, qui soufflait très très fort, à devoir parler haut pour nous entendre, beaucoup d’émotions à se quitter ensuite…sans jamais se revoir.
Pour le ‘V’ de vie … Je me souviens en parficulier de
https://blog.ossiane.photo/2007/04/
avec aile et cèdre, mais il y en a sûrtement bien d’autres.
Bonne nuit
Tout lentement, il faut du temps à un mystère pour
Raper ses vieilles bottines de marche escarpée et dure,
Avant de déguster les eaux fort claires du mystère qui s’éclaire
Nu et vivant se consumant au fil du temps
Sur la mélodie de la caresse du vent qui
Pianote des airs fort purs,
Aime intensemment de ses
Rires en coeurs de fleurs
Et ses saveurs silencieuses
Nectars superbement conservés
Car le mystère si bel si haut
En cet été d’août zéro sept
vôs beaux môts m ônt donné beaucôup de Vie aujôurd hui, je Vôus en remercie bien fôrt, Vôus sôuhaitant bônne nuit.
Les photos de ce jour me font souvenir de choses vues en Bretagne, du temps où les terre neuvas partaient encore en campagne. J’aimais le soir vers les vingt heures passer prendre l’ air, mon repas frugal et attendre la fin de la journée. Petit à petit, le promontoire où je me tenais assise se peuplaiit de femmes tout de noir vêtues, les veuves ou les mères, enfin toutes ces femmes qui avaient un ou des disparus.Cela faisait un spectacle plus qu’émouvant pour la jeune femme que j’étais. Je garde de cette époque un immense amour pour les gens de la mer. Noisette.
Je partage cet amour pour les gens de la mer, noisette, bonsoir. Ici, en temps de vacances, j ai bp apprécié observé les marins qui guident leurs bâteaux, pas les plaisanciers, mais les vrais, ceux qui sont nés sur un bâteau, et sentent la mer, la liberté, le teint buriné à coups de rochers, d’entailles du froid, et du soleil, et puis les femmes des pêcheurs qui vendent le poisson, c’est un fort dur labeur, la mer;
et depuis toujours je suis fascinée par les phares et ceux et celui le solitaire seul dedans, ami du vent, du soleil, du temps, des embruns, des hommes de grande solitude et dont la force devant la mer, me rend si humble.Ces Hommes ont admirables! Je vous souhaite une bonne nuit, Noisette, et j’espère que votre journée a été bonne, si vous manquez de soleil, je vous envoie celui d ici qui brille, même si l air fort frais matin et soir, et bp de vent.
Sur la toile
Des traits à l horizontale
La mer
Des traits à la verticale
Les branches
Des traits triturés
Les rochers
Sur le chevalet du temps
>Annick :
Tu sembles avoir retrouvé la forme poétique 😉 Merci pour toutes ces belles évocations. Les souvenirs de ce phare sont encore très vivants. Tu rechercheras tes photos de Corse quand tu remonteras dans le nord. Bonne nuit, douce Annick.
>Poète :
Merci pour votre gentillesse. Les eaux qui entourent la Corse sont d’une pureté incroyable. On y voit les poissons évoluer tranquillement. Les côtes sont tellement vierges de toute industrie, agriculture intensive ou infrastructure touristique que le rivage est préservé de toute pollution. Bien à vous.
>andrée :
Belle idée de faire jaillir le feu de cet endroit devenu croquis sous ta belle plume. Bises.
>pierre b :
Beau trio avec Marie 😉 Beaucoup de plongeons aujourd’hui et pourtant ce n’est pas le grand beau temps 😉 S’ils te lisent, tes proches vont fondre sous la tendresse de tes mots. Merci à toi.
>Nath :
C’est vrai, je les avais oublié ces deux V 😉 Bonne nuit !
>Noisette :
J’ai lu avec intérêt vos souvenirs de jeunesse. Ces femmes de marins étaient bien courageuses. Dans quelle partie de la Bretagne, viviez-vous ?
Noisette,
nous avons un point commun : les gens de la mer ont aussi fait partie de mon enfance : père, grand-père et oncle. Du côté du Pays Basque. L’océan est inscrit dans mon être, à jamais…
Tous les marins le savent,
Et leurs pieds sont des barques sans cesse en mouvement.
Lorsqu’il arrive que les bois, trop vieux, ne puissent plus flotter,
Ils se perdent entre d’autres planchers, et pour se donner l’illusion
Du tangage
Ils boivent
Et boivent encore
Jusqu’à ce que le suroît les prenne au fond du verre
Et qu’ils partent enfin pour un nouveau voyage.
Belle journée 😉
Y es-tu encore
la mer a laissé des voiles
ô vieux voyageur
Larme de marin
ïles, mers et ports lointains
le long de sa joue
Johal,cet endroit est pres de Douarnenez dans le Finistére,mais je suis plus pres du Havre et de Fécamp.Nous aimons tellement la mer et l’ océan que nous ne sommes bien que pas tres loin .Nous connaissons les côtes du Swin zone protégée a la limite des Pays Bas et de la Belgique.et nous avons fait en détail les côtes jusq’ a la presqu’ ile de Guérande .Maintenant immobile nous voyageons a terre.Les souvenirs ce n’ est pas tristes.Vive les bords de mer .AmitiéeNoisette.
>Yves:
Merci pour ce haïku un peu ambigu qui nous invite à percer le voile:-) Beaucoup de V dans ton poème;-) Merci Yves, j’espère que tu vas bien.
>Johal:
Superbe! Peu de mots mais tu dis tout sur cette dure vie de marin. Très émouvante cette larme remplie de traces. Merci!
>Noisette:
Vous être une vraie fille de la mer, Noisette. Toute cette côte est sublime. Allez voir ma rubrique Bretagne sur le lien ci-dessous
https://blog.ossiane.photo/category/la-bretagne/ et plus particulièrement la sortie du port de Douardenez sur cet autre lien https://blog.ossiane.photo/2005/04/10/2005_04_voyage/
sextant de bois mort
des astres à l’horizon
hauteur d’un amer
La brume un carré bleu
de transparence
un arc en ciel aussi
mais c’est toujours le bleu
un lieu
où posé ses pas
dans une poignée d’azur
Rencontre du troisième type
C’était…
Transparence de mes mots
Transparence de mes dires
Transparence de mes rires
Franchise pour te trouver
C’est…
Profondeur de mon silence
Profondeur de mon envol
Profondeur de ma tritesse
Fuite pour ta liberté
Ne me laisse pas faire !
Plonge avec moi…
…là.
>Fred:
Bien vu! Tu aimes bien les amers, fred;-) Bises.
>Clara:
Bonjour Clara, je vous souhaite la bienvenue. Quelle belles images poétiques pour vous présenter! Merci beaucoup, je vous invite à revenir. Bonne soirée!
>Nigra:
Quel appel, je plonge tout de suite;-) C’est beau cette analyse de la transparence et de la profondeur au travers des ressentis. Merci pour la beauté de ton écriture. Je t’embrasse.
Un été en trompe-l’oeil…nuages gris…murs gris…soleil gris…air gris…Mais tout cela c’est du décor..Même le chat semble gris…alors qu’il est multicolore..Et puis…si on est attentif…il y a d’autres touches de couleurs…Fushia…les pétales des géraniums…Orange…le toit du voisin…vert ..les feuilles du magnolia..bleu …le ciel derrière les nuages….Nous y voila…on va dire que c’est la faute à cet immense édredon qui cache le paysage…On va guetter le moindre accroc…la trace du plus petit passage…et tout cela pour rien…..le temps est immobile..Mais on peut aussi s’inventer des ailes…traverser de part en part le ciel…et retrouver le soleil….Le soleil….c’est ce visage qui se penche…des histoires racontées….l’arôme d’un thé brulant…une main effleurée….une page blanche….quelques mots posés…Il fait toujours beau derrière les nuages…il suffit de se le dire…
>pierre b:
Bonsoir Pierre, ton morceau d’écriture est bien de circonstance; je dirais même que c’est la tempête du côté de chez moi;-) Tu as dû beaucoup regarder cet édredon de ciel aujourd’hui et avec ton tempérament optimiste, tu as fini par trouver la faille pour aller chercher ce soleil boudeur;-) Tu développes une belle philosophie de la vie à voir toujours du bleu là où il y a du gris; je m’en inspire pour les jours à venir;-) Merci pour ta belle écriture qui me touche.
Je ne suis pas très sensible aux variations du temps Ossiane…Peut être parce que né à Madagascar et y ayant passé 10 ans, mon corps s’est gorgé de soleil…sourire..Par contre la sècheresse m’angoisse un peu…c’est pour moi la vie à l’envers…Ce qui est important pour moi c’est de savoir que rien n’est définitif …Ainsi les nuages sont un peu comme des papillons…certains sont magnifiques..d’autres plus communs…mais ils sont tous éphémères…C’est alors une question de patience…Ils faut attendre qu’ils disparaissent…On se demande ou d’ailleurs…vers quel horizon…pour rejoindre qui…Il existe peut être un pays..un endroit.. ou vivent …sommeillent..les nuages…Mais le plus beau des paysages c’est lorsque ciel..nuages..et soleil…acceptent de froisser..caresser.. la même page…Et si la pluie s’invite..alors..c’est magique….Peut être demain…qui sait…bonne soirée Ossiane…
de beaux mots pierreb,
nigra je plonge avec toi!
bises à chacun de mon nord!
>pierre b:
Tu as eu ta dose de soleil et de sécheresse; je comprends. Je ne pourrais pas vivre non plus des pays très chauds et secs où la chaleur est étouffante. J’aime les nuages, les ciels laiteux et le soleil joueur avec la pluie de temps en temps seulement;-) Bonne nuit et merci.
>Annick:
Déjà finies les vacances à l’ouest, Annick! J’espère que tu as fait provision de beauté, de bon air et d’énergie. Je t’embrasse.
Mon île
Ma chère île
Je te serre
Dans mes bras
Je suis là
Mon amour
Bonsoir,
Puisque j’évoquais la force du ‘V’, de la VIE …le ‘V’ m’a fait voyager
Et Va naissance …
Vas
Et Vis le Vide en toi
Vas
Voyage au cœur du Vent
Vogues au dessus des temps
Vas
Vois ce qu’ils font de toi
Verse des larmes d’émoi
Vas
Vis le Vertige en toi
Veille écoute ta Voix
Vas
Vis la rêve-Volt en toi
Vis rage qui ondoie
Vas
Vis le soleil en toi
Vole Vers des chemins de soie
Vas
Volutes Vacillantes
Des Vies denses flamboyantes
Vas
Vibre de Vérité en toit
>Nath:
C’est Vrai qu’il beau et fort de symbole ce V de la vie. As-tu Vu ce que Yves a écrit sur cette note avec ces V ?
Tu écris la poésie avec un angle d’approche bien à toi. Toujours à t’emparer des mots, les soupeser, les respirer pour en faire sortir l’essence première. Ce V qui irrigue ton poème est plein d’élan, de désir et d’espoir. Il va de pair avec ce Vide que tu essaies de faire en toi et ces Vibrations de Vie qui parcourent tes Vers. Tu sembles cette fois retrouver l’énergie et l’inspiration de l’écriture. TU es sur la bonne Voie. Je ne Vois que des choses positives dans ce V. Bonne nuit et merci.
« Je suis le défaut dans l’armure. Je suis la lucarne dans la prison. Je suis l’erreur dans le calcul, je suis la Vie. »
Antoine de Saint-Exupéry
Bonjour Ossiane, j’ai découvert votre blog tout à fait par hasard en cherchant qqs lignes poétiques pour mettre sous mes photos d’anémones du japon (mon dernier article ) J’ai trouvé mon bonheur et j’ai bien sur mis le lien de votre blog.
J’ai découvert un blog de toute beauté, avec des photos et des textes à couper le souffle. félicitations à vous.
chantal
http://chantalbod.chezblog.com
>Nath:
J’ai remarqié que tu aimes t’attarder et revenir sur certaines notes qui te parlent sans doute davantage. Toujours la Vie au rendez-Vous et ce V dans les branches. Belle phrase pour la définir. Je t’embrasse.