Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, centre.
A tire d’aile
sur les fils d’une toile
la vie épinglée
◊ C’est enfin l’été ! Le voyage imaginaire continue. Il va suivre le fil bleu du pourtour de la Corse en douceur et en couleurs, avec ou sans séries, selon mes envies et les hasards de mes vagabondages.
◊ Cinq poèmes en ciel sur cinq fils tendus. Voici un petit recueil de sensations autour de ces fils et de ces oiseaux en liberté grâce aux plumes aériennes de Brigetoun, Bourrache, Marline, Yves et Patricio.
pour l’allégresse,
pour la beauté de la vie,
pauvre sourire
Balcons désertés,
volets clos,
L’oiseau-liberté plane
Soleil de plomb.
Le vent cesse
Au loin les oiseaux
Chantent les ruisseaux
Sur une harpe sans cordes…
l’amour au balcon
entre les ailes désir
j’ai faim mon olive
Lucarne à ciel ouvert
Bleu sur bleu
Gris sur gris
Décalcomanie à ciel ouvert
Pierre sur pierre
Lierre au ciment
Façade à gueule ouverte
Fil à fil
Silence à l’affût
Hier c’était un autre jour
Comme dit mon charcutier en coupant du saucisson: « Dix rondelles ne font pas le printemps… » 🙂
D’ailleurs ce sont probablement des martinets, tes deux zozios… 🙂
…………………………………………..
ô juste un bruit doux
la lame qui tranche les rondelles
le saucisson corse
…………………………………………..
haïku d’ charcuterie
andrée/bouldegom
pour l’allégresse,
pour la beauté de la vie,
pauvre sourire
Un voile sur la ville…tranquille…
Une goutte d’argent
rayon de lune
Pierrot sur le croissant
regarde tristement
un accroche coeur
de mon âme soeur…
Une goutte du temps
un voile sur la ville tranquille
le jaillissement d’un cri
la vie !
un rayon de soleil
merveille !
dans le ciel l’hirondelle
à tire d’aile
un soupir, sourire, des rires,
oh mourir !
non !
le baiser, le café, la joie, la foi…
Mélusine la divine
la fée, l’astrée,
le Prince Charmant
une fleur
un leurre ?
l’insouciance, l’adolescence…
Une goutte d’argent
frôlement
chat hurlant
silence, angoisse, goût de cendre,
ciel d’encre
dans le ciel l’hirondelle
à tire d’aile
une claudication sur le pavé
un frisson mal dissimulé
la vie épinglée ?
Une goutte du temps
un voile sur la ville tranquille
l’ironie du sort
la mort
un soupir, tout finir sans faiblir,
oh vivre !
non !
le baiser dégoûté, le café réchauffé, l’effroi, la loi…
Bruit de moteur…
le bonheur
la vie
à tire d’aile
l’hirondelle
dans le ciel
la sueur
c’est l’heure !
…un voile sur la ville…tranquille…
Bonjour Ossiane,
en voulant aller vite, je me suis trompé sur la première phrase, le texte était parti avant que je ne puisse rectifier, c’est :
Une goutte d’argent
rayon de lune
…
si tu as le temps de rectifier… d’avance je t’en remercie.
Ces photos de Corse me rappelleront de beaux souvenirs du temps insouciant de l’enfance. Un regard sûrement teinté de nostalgie mais heureux et impatient de reprendre le chemin avec toi. Je te souhaite une bonne journée et t’embrasse, sous l’aile du vent d’autan, ce matin.
Ossiane,
Superbe symbiose entre la photo et ton haïku.
_______________
Sven,
Dur mais très beau comme toujours.
_______________
Balcons désertés, volets clos,
L’oiseau-liberté plane
Soleil de plomb.
Belle journée à tous.
Lucarne à ciel ouvert
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Bleu sur bleu
Gris sur gris
Décalcomanie à ciel ouvert
Pierre sur pierre
Lierre au ciment
Façade à gueule ouverte
Fil à fil
Silence à l’affût
Hier c’était un autre jour
de suspens en battement…
Dans un ciel sans tapage
Des oiseaux s’échangent des messages
Le monde se délivre d’une source inépuisable
Où ils tracent leurs repères
Quand le soleil s’ennuie
Sur une allée de soie
C’est d’abord un jardin
Des oiseaux sur la treille
Qui glissent leurs étincelles
Sur une aube sans racines
D’un refuge de mémoire
Ils retiennent le ciel
Sur une brume de fleurs
Une goutte de clarté
Sur le rebord des îles enfin
Des colibris fragiles
Redoublent de prudence
Sur l’espace argenté
Mais ceux que je préfère
Sont ces oiseaux de nuit
Qui retiennent aux étoiles
les frises de mes nuits
Car ils traversent les choses
Si on sait leur langage
Qu’ils se laissent dériver
Sur le froissement du vent
Où qu’ils planent invisibles
Au dessus de la terre
Sans le vouloir, tu rends hommage à Michel Serraut avec ton hirondelle ! un de ces derniers beaux films « une hirondelle a fait le printemps », sauf que je n’aime pas Mathilde Seigner.
J’adorerai aller en Corse !
Les hirondelles sont passées,
Aucune ne s’est arrêtée,
J’ai supplié, prié,
Je suis resté à quai,
Alors j’ai voyagé en pensées,
Sur cette île aux eaux si bleutées,
Aux chemins escarpés,
Aux passions déchainées,
Aux ânes sacrées,
Au petit Général Napoléonisé,
Aux histoires de Doumé,
Mon périple achevé,
Je me suis éveillé,
La solitude à mes côtés…
Je salue les poétes d’ici, et tous mes Amis !
Je t’embrasse Ossiane,
Olivier
A bientôt !
peace and love
quelle idée cet étendage à ciel ouvert
le jeu de je-te-tiens-par-la-barbichette
c’est à celui qui rira qui tirera le dernier
que veux-tu aujourd’hui du bleu bleu bleu
j’envoie un grand seau d’eau de mer
pour rafraîchir ta façade incendiaire
et les fils se tendent qu’avez-vous à donner
des mouchoirs contre des drapeaux blancs
andrée/bouldegom
Le vent cesse
Au loin les oiseaux
Chantent les ruisseaux
Sur une harpe sans cordes..
Et le soleil aujourd’hui nous fait l’honneur de sa présence..
Quelle chance!
l’amour au balcon
entre les ailes désir
j’ai faim mon olive
Dommage la harpe sans corde ,sinon les oiseaux auraient un nichoir.
« parce qu’ on lui demandais un son trop aigue la corde de la harpe se brisa »
R.Tagore =un sage hindou que j’ apprécie=un pacifiste=etun poete.
Noisette.
Mal aimé
Mal aimé, mal famé,
marginal, déserté,
quartier déshérité
maisons délabrées
ruelles sans trottoir…
Un peu artiste le soir
musées et galeries,
art moderne qui
inspire et séduit
le quartier s’embellit…
Petites places, marché
authentique et sympa
à l’ombre d’un olivier
simplicité et gaîté
des échoppes colorées…
Parfum épicé de safran
chemise foulard envolés
aux fenêtres parées
musique des gitans
dans un ciel délavé…
Comme un fil coupé
des jours de jeunesse
j’ai le coeur en fête
j’étends des chaussettes
Bonjour, Ossiane et à tous les amis du blog
En corsoise d’adoption, je n’ai pas sû résister au plaisir d’évoquer un petit coin de paradis à Canari, dans le Cap Corse
Un coin de ciel bleu
Une petite maison de lauzes
Telle est l’empreinte
De ces maisons de Corse
Chauffées à blanc
Elles brûlent les bancs
Et invitent au farniente
Elles créent le pittoresque
De ces petits villages escarpés
De Haute Corse
Le linge y sèche à la volée
Sous le soleil blond de l’été
Au loin, deux hirondelles
Elles ont déjà fait le Printemps!
Et voilà l’été triomphant
La vie glisse à pas feutrés
Au creux de leurs ailes
Du haut de ces maisons
C’est la vie qui chante!
Tino Rossi, clame ses litanies
U Muvrini nous enchante
Par ses choeurs lyriques
Empreints de mélancolie
L’âne corse veille
A ce que sa paresse
Soit une caresse
La vie y est douce
L’eucalyptus embaume les sentiers
L’art culinaire si typique fait merveille
La farine de chataîgnier, la polenta
Les cannistrellis aromatisés
Les fiadonne, que de douceurs!
Tout une kyrielle de saveurs parfumées
A déguster à satiété
Tous ces ingrédients
Savamment mêlés
Brèves esquisses des attraits
De ces paysages corsés
Recueillent la faveur
Des touristes emballés.
Mais où sont donc nos deux hirondelles?
Elles ont fait escale.
A l’aube du jour
A tire-d’ailes
Elles feront des pirouettes
Sur le refrain de ritournelles
Pour des destinées inconnues
Grisées par la myrte sauvage
Du maquis corse
Dans leur envol
Elles surplomberont
Cette île de beauté
Fascinante et enchanteresse
Fixons ce cliché
Pour l’éternité.
Je t’embrasse, Ossiane. Merci pour cette photo et ce haîku qui m’ont fait revivre des souvenirs très agréables
Bises et bone fin de journée
Ossiane!
Un petit détail orthographique : saveurs parfumées et non parfumés
Merci de bien vouloir corriger!!
oiseaux en voltige
nos draps sur le fil
chanson de notre amour
Claudie,
souvenir de Corse partagé… de la région de Calvi, bise parfumée.
Sven
A toi aussi, bise ensoleillée. J’ai visité également Calvi, notamment, sa citadelle.
Toute la Corse mérite le détour !
Yves, le sud est chez toi
merci Ossiane
les murs défraîchis
tyrolienne de linge
épingler le sud
>bonbonze :
Décidément, les charcutiers sont de sortie 😉 Il est vrai que cette très bonne charcuterie est le fleuron de la nourriture corse puisque bon nombre des porcs élevés sont laissés en liberté. On les rencontre souvent sur les routes de montagne.
Tu as probablement raison pour les martinets mais du coup mon titre de note est bancal 😉 Des nuées de ces oiseaux balayaient le ciel des endroits habités au printemps dernier. C’était plutôt magique. Ci-dessous un lien qui parle de ces différences. Bonne soirée et merci !
http://lesitelaplume.free.fr/confus_b.html
>andrée/bouldegom :
On se moque, on se moque 😉 Il va falloir que je lise tout à haute voix pour déceler vos pièges ;-)) Tu as le cœur en fête aujourd’hui. Merci pour ce peace and love inédit 😉
Bises.
>brigetoun, bourrache, marline, Yves, Patricio :
Merci à tous les quatre pour vos différentes approches de ces fils. Bienvenue à Marline. Odeurs de méditerranée dans vos mots. Je vous embrasse.
>Merci Bourrache, j’ai essayé de tout faire sortir car je ne savais pas si vous seriez en mesure de voir ces fils tendus presqu’invisibles.
>Marline :
Rigolo ton deuxième poème 😉 Je me demande comment les gens s’y prennent pour étendre leur linge. Bonne soirée et merci.
>Sven :
Une pluie de gouttes. Tes deux poèmes sont superbes un peu moins gais que ceux que j’ai sélectionnés mais qu’importe. Ils sont très poétiques et émouvants. On sent quelqu’un qui arpente les villes, qui en connaît les moindres recoins et va à la rencontre des laissés pour compte.
Très heureuse de pouvoir partager ma vision de la Corse avec vous qui y avez vécu. Toi, Claudie et Jane, vous allez m’avoir à l’œil, plus tous ceux qui regardent et lisent en silence;-) Je suis bien sûr allée à Calvi 😉
>Alix :
Magnifique poème ! Il est difficile de décrire ce qu’on ressent quand on te lit. Je trouve ton écriture très personnelle et très aérienne ; tu nous emmènes très loin dans un monde magique d’une grande délicatesse. Merci pour la beauté de tes mots.
>Olivier :
Oui c’est une région incontournable ; pour moi, la plus belle car la plus riche en paysages différents, la plus pure et la plus protégée. Merci pour ton beau poème émouvant, Olivier. Souhaites-tu participer à mes mises en lumière ?
>Noisette :
Merci pour la citation de ce sage que je ne connaissais pas, Noisette. Rassurez-vous, tous ces fils tendus sont bien solides. Beaucoup de monde à les utiliser. Bonne soirée, je vous embrasse avec un clin de soleil.
>Claudie :
Je sens que cette photo a touché une corde sensible. Tu dis tant de choses dans ce poème que j’ai bien sûr ressenties mis à part Tino Rossi 😉 Tout y passe, la cuisine, les odeurs, les paysages, le maquis dont j’aimerais reconnaître toutes les espèces qui le composent. J’ai dû passer pas loin de ce village de Canari. Quel joli nom ! Bonne soirée et merci !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Canari_(Haute-Corse)
>Neyde :
Superbe poème qui en revient à ton thème favori ! Merci, je t’embrasse !
>Fred :
Tes haïkus sont de haut vol en ce moment 😉 La la la itou 😉 Bises.
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Nouveau commentaire:
https://blog.ossiane.photo/2007/07/30/altitude/#comments
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Décidément la Corse est très prisée.. 🙂
A mon tour d’abandonner temporairement le navire.. pour prendre le maquis itou, entre randonnée et ballade culturelle!
Retour dans une quinzaine.
Bonnes vacances à tous et toutes:>)
>Alix:
Et de quatre! Plus tous tous ceux qui n’osent pas encore se déclarer 😉 On va pouvoir fonder un club;-) En attendant, tu as un beau programme qui t’attend; randonnée indispensable pour bien découvrir. Très bonnes vacances à toi, tes poésies une ligne sur deux vont nous manquer;-) A très bientôt, je t’embrasse!
Un lien : http://www.hirondelle.oiseaux.net/hirondelle.poeme.3.html
Bises
Les hirondelles Croient aux anges des nuages.[Jean Arp]
L’hirondelle ne fait pas le printemps, mais le chameau fait le désert. [Alfred Capus]
L’hirondelle, le jouet préféré du vent. [Jules Renard] Extrait de son Journal 1893 – 1898
L’accent circonflexe est l’hirondelle de l’écriture. [Jules Renard]
Ainsi va le monde ici-bas. Le temps emporte sur son aile Et le printemps et l’hirondelle, Et la vie et les jours [Alfred de Musset] Extrait du poème A Juana
Mon petit chemin de lavande
Ma douce caresse du vent
Mon galet poli par la vague
Ma respiration d’ozone
Mon gaz rare et plsu encore
Ma tendre palpitation
Mon baiser doux vivant
Ma belle histoire
Mon hirondelle au firmament
Chargées les mains
Ont grimpé vite
Et les yeux se sont levés
Vers le petit nid
Dessus la porte
Aucune tête
Pas une seule aile
Juste déposés sur le seuil
Des petits duvets
Et des déchets
Alors elles sont là
Mes hirondelles
Pour mon été
De cet été
Les hirondelles sont icielles sont venues me faire un petit signe.
Si vous voyez une hirondelle elle vous parlera de ce qu’ elle a vu dans le jardin ? Regardez bien elle vous sit » Bonjour » de ma part.Vous ne saviez pas je chante avec les oiseaux du jardin.Ici il y a plein de choses que l’on ne vois nulle part ailleurs.Je vous enoie le calme du jardin qui s’ éveille.Noisette.
Chère Ossiane,
J’accepte avec joie ton invitation ! je n’ai pas le talent de tes poètes…
En fait, je n’osais pas te le demander… Je sais, c’est stupide !
Mille mercis !
Une question : j’ai du mal à comprendre l’haïku d’Yves ? peux tu m’expliquer ou Yves peut être ? merci.
Sur ce fil tendu,
Séche mon linge,
Et des années d’émotions
Bisous Ossiane,
OLIVIER
………………………………….
ouvrir grand la bouche
mon appétit de la vie
bouchées délicieuses
…………………………………
andrée/bouldegom
Sur la ligne d’azur
une tache de lumière
quelques froissements d’oiseaux
qui écoutent le vent
dans un ciel si tranquille
Passez une bonne journée et grand merci Ossiane , ça fait tout drôle de se retrouver sur l’affiche !
magnifique ton haiku Olivier,
bonjour à chacun,
la journée s’éveille belle à l ouest, les hirondelles volaient le ciel devant le b ureau hier soir, magnifique! j aime ce thême, je reviendrai écrire. Belle journée!
bâton de berger
pèlerins hirondelles
saucissonnons nous
c’est l’heure de l’apéro
esprit haïku d’cochon 😉
trois p’tits chats
chapeau de paille
paillason
somnanbule
bulletin
tintamare
marabout
bout d’ficelle
selle de ch’val
ch’val de course
course à pied
pied d’cochon…ouf
>Nath :
Merci Nath pour ce lien vers le poème de Lamartine et pour ces belles citations. J’aime bien celles de Jules Renard. Bonne journée à toi !
>Annick :
Visiblement, tu es arrivé dans ton ouest 😉 J’aime beaucoup ton premier poème. Tu es riche de vie avec tout ça. Bises.
>Noisette :
Alors, je me plonge dans le calme de votre jardin et vous envoie un petit bonjour un peu grisounet ce matin. Pas de soleil en vue aujourd’hui.
>Olivier :
OK, message bien reçu. Tu n’as pas de complexes à avoir en matière de poésie, Olivier. Tu as déjà montré que tu pouvais écrire de très belles choses. La preuve aujourd’hui avec ton haïku très bien ressenti.
Quant au haïku d’Yves, à chacun de nous d’y trouver ce qui lui plait. Il est ambigu et peut être compris de diverses manières à mon humble avis 😉 Pour ma part, j’y vois l’amour, cette référence au film de Wim Wenders (Les ailes du désir) et les accents de cuisine méditerranéenne avec olive. Yves parle d’olive comme d’une femme qu’il désire. J’en déduis que Yves est en manque d’olive, de soleil et du sud 😉 J’espère qu’il me pardonnera d’avoir parlé à sa place 😉 Bonne journée, je t’embrasse.
>andrée/bouldegom :
C’est ce qui s’appelle mordre la vie à pleines dents, bouldegom 😉 Beaucoup d’énergie et d’optimisme dans tes poèmes en ce moment. Bises.
>Marline :
Joli poème lumineux et paisible ! J’aime beaucoup l’associaiton de ces froissements et des oiseaux. Tu vois que tes premiers pas en poésie commencent à prendre forme 😉 Il faut se lâcher et surtout ne pas craindre de se faire juger. Merci martline, bonne journée !
>Fred :
Je trinque avec toi, fred puisque c’est l’heure de l’apéro 😉 Tu es très cochonailles en ce moment 😉 J’ai parfaitement compris ton humour cette fois 😉 Merci !
>feu roméo :
Jolie petite chanson qui rappelle bien sûr des souvenirs et avec une belle chute en rebond à Fred qui m’a fait rire 😉 Vos posts sont très gais en ce moment 😉
cochon d’ferme
ferme ta gueule
gueule de rat
rat d’égout
dégoutant
tant qu’à faire
fer de lance
lance de guerre
guerre de Troie…
Deux petites hirondelles
Toutes tendres en ailes
Volent leur douce couette
Et leurs taies d’oreillers
Loin du monde pas chouette
Elles s’aiment et s’émerveillent
Agitent le silence en crécelle
Par la magie des m’ailes
…par la magie des mails ! bien vu Annick,
tiens ça faisait longtemps que je ne t’avais pas fait un petit « cygne »… tout doux de duvet blanc pour une bise sur ta couette !
>Feu roméo:
Tu es déchaîné aujourd’hui, Roméo;-)
>Annick:
Ton poème me donne envie de faire la sieste;-)
>Sven:
On continue donc à s’élever sur les chemins escarpés de l’identité. Ce linge exposé renvoie à notre propre enveloppe humaine, non? C’est un peu normal.
heinhein sven, joli coucou pour toi, de bise tendre et fraiche.
je reviens d une ballade en campagne, magique,
alors des mots, des forts, des petits, des assaisonnés au goût de paille, de beautes de jolies vaches.. j’adore..
un petit texte avant de me remplir encore de ce présent que je gobe à pleins petits poumons…le chant des oiseaux du petit bois aux mille merveilles.
Deux hirondelles
Dans le ciel bleu
Pas de linge
Que des plumes
De douces plumes
Toutes tendres
Que le temps lave
Douceurs tendresses
Elles volent tendre
Vers leur petit nid
Trouvé niché
Bien à l’abri
Sans cordes
Pas d’épingles
Aucun faux pli
Juste la beauté
De s’aimer
En cuicuis murmurés
Se froufouter en ailes
Dans leur ciel bleu
De bleu
Qui ennivre leurs corps
Apaise leurs âmes
En doux vols
D’hirondelles
Bonbonze,
« y’a ceux qui lavent leur linge sale au ciel noir en public, et ceux qui font sécher leur linge propre au ciel bleu «
J’aime cette photo par ce qu’elle représente et sa composition , simplement !
Ossiane, je partage comme MichelB, elle est fort belle cette photo, par son simple de vie…bises du soir.
>Annick:
L’air de l’ouest te réussit;-) Ca froufroute et ça cuicuite dans tous les coins sauf chez moi où il pleut à nouveau:-( Pas mal ton histoire de linge sale et de linge propre.
>Michel et Annick:
Sur le coup, j’ai trouvé la photo irréelle car comme on ne voyait pas bien le fil, le linge donnait l’impression de flotter dans le vide et de ne reposer sur rien comme un tapis magique. Bises à vous deux.
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Nouveaux commentaires sur:
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https://blog.ossiane.photo/2007/07/31/photo-calligramme-haiku-juillet2007/#comments
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Elle et Lui
Il l’appelle hirondelle
Elle son martinet
C’est la vie courant d’air
Du haut de leur balcon
Ils chantent le soleil
Chacun dans son étage
Se disent qu’à leur âge
Il suffit de filer
La voile au gré du vent
Rêve coeruléen
Ils partagent un sommeil
Voyage vertical
Qui les mène si loin
Qu’ils ne reviendront pas
Oreilles tée à tée
Bercés de poésie
A l’endroit à l’envers
Ils s’aiment à la folie
Dans leurs draps cotonneux
Se disent avec raison
« la terre est une orange bleue »
(Souvenir de Paul Eluard)
Je viens de relire avec plaisir, les cinq plumes libres. Merci à vous.
c’est beau Bernard, merci pour ce partage.
>bernard:
Bonsoir bernard, toujours ta poésie surprise que l’on se délecte à découvrir même quand tu es peu disponible!
Voilà une belle façon de rebondir sur la remarque de bonbonze à propos de ces oiseaux. Ma note prend de nouveau des couleurs et fière allure avec le couple martinet/hirondelle qui s’aime à la folie 😉
C’est un bel hommage au poème d’Eluard que je viens de relire et que j’invite à redécouvrir en allant sur ce lien: http://www.paul-eluard.com/poeme.php?abs=u&ord=16
Merci à nouveau pour la beauté de tes évocations. Je t’embrasse.
Que signifie « coeruléen », je n’ai pas trouvé dans mon dictionnaire?
sous un olivier
à l’ombre de son corsage
nous mîmes les voiles
Centuri ce soir
la mer danse noire folle
cris des martinets
Cateri l’église
s’estompe dans la colline
parfum de silence
Ah goûter la Corse
pieds en sang le coeur battant
à Patrimonio…
(avec une virgule, encore ( pour vous, Ossiane et Olivier)
: j’ai faim, mon olive( !) … et un brebis corse)
Bonjour Ossiane!
Au petit matin, une réponse qui je suis certain te satisfera:
http://ura1195-6.univ-lyon1.fr/articles/jouvet/la_recherche/cles.html
Bise « aurorale »
Bernard,
Et dire que le commun des mortels croit qu’il fait de beaux rêves…
Ton lien est un véritable cauchemar !
(sourires tout plein)
>Yves:
Que de beaux haïkus! Je vois que j’ai affaire à un grand connaisseur de cette région. Tu me devances un peu dans mon voyage;-)
>Bernard:
Merci pour ton lien; j’y ai appris des choses malgré le vocabulaire très technique;-) Tu es très en forme à l’aurore aussi;-)
>Sven:
Merci pour le compliment. J’ai envie de mieux mettre en valeur chaque mois la progression de ce voyage quitte à donner quelques explications. Je vais essayer de mettre ces petites vignettes sur les mois précédents aussi.
>Nath:
Merci Nath. Ne t’occupe pas de savoir si tu es derrière ou pas. Le blog est ouvert tout le temps. L’essentiel est que tu prennes du plaisir à écrire et partager avec le temps qu’il t’est nécessaire. Je te comprends car il me faut aussi beaucoup de temps pour finaliser quelque chose. Bises d’encouragement.
> Ossiane et pour soulager Bourrache dont j’aime aussi le bleu!
Céruléen ou coeruléen:
(Adjectif) Dérivé, au XVIIIe siècle, de cérulé, lui même issu du latin caeruleus (« bleu du ciel »).
http://fr.wiktionary.org/wiki/c%C3%A9rul%C3%A9en
J’aime aussi beaucoup l’usage de ce mot dans ces deux extraits:
« Beaux lacs bleus, céruléens… qu’on voit irradier de loin d’étranges lueurs vertes, d’immobiles et fulgurantes émeraudes. »
(Genevoix, Routes de l’aventure, 1958, p. 51).
« Votre conscience céruléenne de poète » (Gide, Correspondance [avec Valéry], 1891, p. 61).
>Bernard:
Pas de problème pour moi en ce qui concerne « céruléen ». je m’y plonge avec délectaion;-) es deux extraits sont superbes. Merci!
Très belles photos et un régal à lire tous les messages avec ce bouquet de poètes. Un régal
Je vous mets dans mes favoris car tout ce que j’aime est dans ce blog.
Une amoureuse de la nature et de la poésie
chantal
http://chantalbod.chezblog.com
…
l’écrin de nos nuits
étendu au soleil
souvenir de notre bonheur
…
tes photos sur le printemps sont un ravissement Ossiane
merci pour toute cette beauté que tu nous offres
bises
…
>Sylvie:
Bonjour et merci Sylvie, il y avait une belle ambiance printanière ce jour-là. Et toutes ces hirondelles en activité sentaient le renouveau que tout le monde attend à la fin de l’hiver. Quel joli haïku tu m’offres; il est plein d’espoir. Bises chaleureuses vers toi.
dommage en cliquant sur le lien de sylvie, je n ai pas accès à son haiku…
…
chaleureuses pensées à toi aussi Ossiane
et
petit clin amical Annick
…
bonjour,je vois que vous ètes des spécialites sur la vie des hirondelles,je voudrais savoir des hirondelles qui onts nichés cette année dans un nid qui ce trouve dans mon garage,ce sont elles qui vonts revenir l’an prochain dans ce nid ou se sont les bébés ,merci de me répondre,cordialement, ps il y en a cinq
___
Christian : un site ENCORE PLUS spécialisé :
http://www.oiseaux.net/oiseaux/hirondelle.rustique.html
_
Et si les hirondelles ne reviennent pas, peut-être penser au recyclage …
« En Chine et en Asie du Sud-Est, ces nids sont traditionnellement réputés être un bon fortifiant, repousser la vieillesse, faciliter la digestion, accélérer la convalescence (des malades, des blessés et des opérés). Et ils auraient encore bien d’autres vertus pour la santé. Le nid d’hirondelle occupe une place de choix dans la pharmacopée chinoise traditionnelle.
Manger ces nids sous forme de soupe ou de compote ou sous forme de médecines traditionnelles est sensé augmenter le métabolisme et l’énergie, faire tomber la fièvre et fluidifier la circulation sanguine. Les nids d’hirondelles seraient bons pour la peau et les poumons, la beauté du visage, et ils soigneraient la grippe, la toux, l’asthme, les maux de gorge, notamment chez les fumeurs. La tradition les recommande aux femmes enceintes pour que le bébé ait une belle peau et des os solides. Selon certains producteurs, leur consommation freinerait ou bloquerait même la croissance de cellules cancéreuses. » (source : Wikipedia)
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heu… sourire et clin d’oeil ? …
Le clavecin
Dans un cadre de bois mis à l’horizontal
Des fils sont tendus comme des élastiques
Comme on voit dans la rue les fils électriques
Ou dès l’automne venu les hirondelles s’assemblent
La musique s’égrènent à petits coups de bec
Comme des poules picorent les graines tombées du sac
Tout en gonflant leurs plumes afin de plaire au coq
C’est un vieil instrument qui date du baroque
La musique s’envole comme ces ballons rouge
Que tient une main d’enfant au bout d’une tige de lune
et que le vent emporte bien au delà des nues
vers ces cieux azurés où l’on vit presque nu
où l’argent et l’envie sont des mots qu’on ignore
Où les arbres toujours verts vous donnent des fruits d’or
Alain