Impatience

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Cavaliers du vent sur leurs chevaux célestes, rêve d'Icare

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

Cavaliers du vent
sur leurs chevaux célestes
rêve d’Icare

Photos prises au musée Guimet à Paris.

Enfance, voyage, rêve, Neyde, Cristina M et Alix nous embarquent en ballet douceur dans les nuages.

Ballet d’arc-en-ciel
Chevaux-papillons
Sur le bleu du ciel
Ne laissent pas de sillons

Neyde

Cavaliers de ce temple
Aux murs de cristal
Ne partez pas au galop
Vous risquez de briser
Nos rêves d’enfants!

Cristina M

J’enfourcherai mon cheval de nuages
le soir au bord du lit
de visages en paysages, j’irai
sur le clair de la terre à l’abri des cascades
à la pointe d’argent de l’écume de rivière
assoiffée de silence, je me laisserais flotter
dans cette musique étrange où nichent les orages
ardents et silencieux…
Ils se laisseront glisser dans une larme de sel
sur mes heures de dentelle
s’attacheront à mes doigts des oiseaux suspendus
dans un souffle fragile s’enchanteront les aubes claires…

Alix

cheval

71 réflexions sur « Impatience »

  1. Danseurs célestes
    Cavalcades éthérées
    Vol de Pégase

    Ton calligramme inspire le rêve
    Bonne nuit

  2. (Photo 4)
    Ballet d’arc-en-ciel
    Chevaux-papillons
    Sur le bleu du ciel
    Ne laissent pas de sillons

    * * * * * * * * * * * * * * * *

    Un carroussel invisible
    Des chevaux en ronde
    C’est pas possible
    Faire le tour du monde

  3. Vibre le chemin
    Tournoie avec la lumière
    Indocile galop

    ***

    « Il n’est de fin qu’en l’immobile peur », ajoute Philippe Jaccottet.

  4. « Ferre mon petit cheval
    Pour aller à Montréal
    Ferre ma petite jument
    Pour aller à Orléans
    Ferre mon petit poulain
    Pour aller à Saint-Martin
    Au pas au trot
    Au galop au galop »
    (Comptine enfantine)

    Clin d’oeil à Ossiane et à Pam qui court les routes.

  5. Cavaliers de ce temple
    Aux murs de cristal
    Ne partez pas au gallop
    Vous risquez de briser
    Nos rêves d’enfants!

  6. Une déclinaison vent, enfants, nuages…

    – Jeu improbable –
    Derrière le carreau,
    les cris de vent

    Petites cavalières,
    tellement lointaines
    que le sol n’est plus que nuages !

    Bouffées d’enfants
    accrochées aux rêves
    des vivants

    Souvenir d’enfants,
    les petites cavalières
    ont posé leur souffle
    sur nos regards

    Bonne journée 🙂

  7. ……………………………………

    tournoi poétique
    les pur-sang dans le manège
    quelles belles cavalcades

    ……………………………………..

    andrée wizem

    (andrée alias B2G ou bouldegom pour les intimes)

  8. J’enfourcherai mon cheval de nuages
    le soir au bord du lit
    de visages en paysages, j’irai
    sur le clair de la terre à l’abri des cascades
    à la pointe d’argent de l’écume de rivière
    assoiffée de silence, je me laisserais flotter
    dans cette musique étrange où nichent les orages
    ardents et silencieux…
    Ils se laisseront glisser dans une larme de sel
    sur mes heures de dentelle
    s’attacheront à mes doigts des oiseaux suspendus
    dans un souffle fragile s’enchanteront les aubes claires…

  9. J’ai amené ce vieil outil mon compagnon de labour
    Et mon cœur gros de merci sur le baiser des écumes
    Pour récolter l’éthers, les embruns, l’immensité

  10. Ping pong
    Les petits chevaux
    sautillent,
    courent et virevoltent

    Ping pong
    Leurs chevaliers
    affichent
    de belles et viriles moustaches

    Ping pong
    Derrière les ombres,
    dansent
    des sarabandes infernales

    Ping pong
    Les petits enfants
    pensent
    et si je dansais aussi ?

    Mais toi, visiteur,
    regarde bien,
    fais tu partie du galop ?
    Ping pong…

    Dis Ossiane, un jour, on choisira un musée, on fera des photos et des notes communes … cela m’amusera vraiment !

  11. Merci Ossiane, je suis ravie de me retrouver au milieu de Neyde et de Alix, et ton haïku et ton calligramme nous transportent bien loin des murs de ce musée, dont tu guides mes yeux , vu qu’il m’est impossible, par les distances, de m’y rendre.

  12. Rahh lala, tu aurais dûû me faire signe.
    On aurait déjeuner ensemble avant ou après ta visite au musée Guimet !

    J’adore cette partie de l’expo permanente avec ces magnifiques chevaux.

    Très bel été à toi, je déconnecte dans qq jours…

  13. J’oubliais…

    Tiens, chère (talentueuse) Ossiane, le concours estival chez moi pourrait t’intéresser. Pas des mots mais une photo. Tu verras…

  14. Cristina M,
    Ossiane coupe les distances
    et les chevaux dansent devant nous
    comme des papillons sur les fleurs.
    Alix,
    tu peux nous emmener
    sur ton cheval à nuages?
    Nous irons les trois rêver là haut.
    Ossiane merci de ta gentilesse.
    Du mon Brésil des gros bisous pour vous.

  15. « au temple des chevaux
    un sacrifice d’amour sauvage
    allie fureur et mystique
    pour un galop qui se rêve
    à l’aplomb de lui-même »

    André Velter (Zingaro suite équestre)

    J’aime beaucoup la photo n°4
    Belle soirée à toi
    Bises

  16. Ma foi Neyde..si mes chevaux de nuages découvraient un petit coin de ciel bleu.. Et le Brésil ma foi.. Peut-être vais -je envisager la téléportation !:-)
    Je t’embrasse ainsi que Maria et sa délicate attention..
    Belle soiré à tous , et une pensée particulière à Ossiane 🙂

  17. Le cheval fier et élégant
    Trotte son pas devant ces dames
    Il hésite de poser son sabot
    Devant l’élue de son galop
    Elles sont toutes belles
    Si différentes
    Et voilà que son amazone
    N’ y tenant plus s’élance
    Et dans un bel trot
    Ils cheminent leur doux temps
    L’impatience gagne les autres
    Qui attendent depuis si longtemps
    Sur leurs socles d’ébène
    Qu’un beau cheval tout blanc
    Passe doucement, l’oeil vif
    Chaque amazone trouvera
    L’étoile de son ciel
    A chevaucher à galoper
    Il suffit juste d’attendre
    Sans impatience
    Que le temps fasse son travail de tant

  18. Neyde, Alix, Christina et Ossiane, et chacun, je vous emmène sur les ailes de mon cheval léger qui gambade le ciel, à travers les gouttes d’eau, qui habite un nuage si blanc de beau, qui mange les rayons de miel, qui se lave aux gouttes d’eau, qui danse dans le ciel avec d’autres chevaux qui depuis fort longtemps ont quitté la terre aux pieds fixées, et qui galopent libres, libres de vivre d’air, de ciel, de soleil et de lune..

  19. >Maria-D :
    J’espère que ce vol de Pégase t’a fait passer une bonne nuit 😉 Splendide image. Merci pour ces mots d’André Velter que je découvre peu à peu. Bonne soirée d’été ; pour moi c’est à nouveau le gris, l’orage et la pluie ;-(

    >Pascal :
    Belle idée d’être allé chercher ce poème dans les reflets. J’ai ausculté toutes les photos à la loupe 😉 Merci Pascal, bonne soirée.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Cernunnos
    http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pona

    >Neyde, Cristian M, Alix :
    J’avais envie de mettre en avant ce ballet équestre céleste et je me suis laissée emporter par vos belles images. Merci à vous, je vous embrasse.

    >Alix :
    As-tu reçu mon mail cette fois 😉

    >barzth / marhzin :
    Pourquoi prendre deux identités ? L’Oeil Ouvert te fait-il si peur?
    Merci pour ton beau morceau d’écriture.

    >Fugitive :
    Ton poème est plein de vibrations et de mouvement à l’image de ces chevaux plein de vie. Très vraie la phrase de Jaccottet. Merci Fugitive pour ta belle poésie subtile. Je t’embrasse.

    >François, le jardinier de Marandon :
    Bonjour François, contente de ta visite cavalière 😉 Je ne me souvenais plus de cette comptine. Tu as apparemment donné le la 😉 J’espère que tu vas bien.

    >Pierre (2) :
    Et voilà c’est parti, Pierre retourne dans le pays de son enfance 😉 Je ne connaissais pas la dernière. Merci Pierre d’Orléans, j’espère que tu ne souffres pas trop de la pluie. Bises.

    >Johal :
    Enfance toujours avec ton joli poème en bouffée d’enfants. Il me fait penser à un mobile. Il doit y avoir Alix parmi ces cavalières 😉 Bonne soirée !

    >Bouldegom/ andrée wizem :
    Surprise, surprise… Dévoilement aujourd’hui pour toi, Bouldegom 😉 Que nous mijotes-tu ? Pas facile de t’appeler autrement du jour au lendemain 😉 C’est que je suis attachée à Bouldegom 😉 Ca fait maintenant plus d’un an que tu écris régulièrement sur L’Oeil Ouvert où tu as écrit ta toute première poésie. Merci pour ton poème révélateur 😉 Bises.

    >Brigetoun :
    Tu innoves, Brigitte ; je n’avais pas du tout pensé à ce sport 😉 Merci à toi.

    >Guess Who :
    Bonjour Tiago, la petite famille a débarqué tout en gaieté sur mon blog aujourd’hui 😉 Ping pong .Ton poème est sautillant et plein de fantaisie 😉 Ping pong. Ton humeur est au beau fixe, amigo 😉 Ping pong. Ca rebondit dans tous les sens.
    Ok pour faire cette expérience et choisir un musée qui nous convienne et où on puisse photographier sans se cacher. Le musée Guimet est idéal car on peut faire des photos en toute liberté sous les nez des gardiens. Je n’en suis pas revenue.
    Au fait, tu n’es pas encore parti en vacances ? Bises.

    >UU :
    Bonjour UU, ça me rappelle l’époque où toi et Tiago interveniez de concert sur mon blog 😉
    Merci pour cette invitation qui m’aurait fait plaisir mais je ne pouvais pas te faire signe car j’ai fait cette visite en mars entre deux rendez-vous de travail. Quand je viens à P aris, j’essaie de joindre l’utile à l’agréable, un peu comme Tiago. Cela aurait été trop juste en temps. Une autre fois, peut-être.
    Je crois que tu auras le plus bel été de toute la blogosphère vu ton programme. Quelle chance d’aller là-bas ! Je vais réfléchir pour ton concours. Je t’embrasse ainsi que ta petite famille.

    >L’œil vagabond :
    Bonjour Chris, merci pour ton beau poème aérien ; j’ai cru comprendre en allant sur ton blog que tu allais aussi t’envoler 😉 Il ne va plus rester personne cet été dans la blogosphère;-) Bonnes vacances à toi.

    >Annick :
    Merci pour tes douces promenades poétiques ; je t’accompagne sur ton beau cheval ailé dans le ciel aquarelle. Bonne soirée, Annick, je t’embrasse.

  20. Désolée Ossiane mais je n’ai rien dans ma Bal..je te redonne l’adresse
    ophelie.lacoste@voila.fr

    Avec un peu de chance et beaucoup d’obstination ça devrait pouvoir se faire:)
    Bonne soirée ( et croisons les doigts !!!!)

  21. Comme si toute l’impatience du monde trouvait dans le vent sa résolution.
    [Maryline Desbiolles] Extrait de Anchise

  22. >Brigetoun et Johal:
    Désolée, j’étais vraiment loin de m’imaginer que c’étaient des joueuses de polo. Il est vrai que je n’avais pas le temps de visiter le musée en profondeur. Je suis étonnée de cette découverte;-) Merci à vous pour vos infos.

    >Alix:
    Je viens de te renvoyer mon message avec l’adresse que tu m’as donnée. Peut-être as-tu un anti-spam très restrictif et que je me retrouve dans ton cachot tout noir;-) Il vaut mieux vérifier chez toi. En attendant je croise les doigts en regardant ces joueuses de polo qui me scotchent;-)

    >Nath:
    Merci pour cette citation qui m’interpelle. Ca rejoint un peu la citation de Jacottet que Fugitive a donné. Je vais réfléchir à cela pour les jours où j’ai envie que ça bouge plus vite;-) Bonne fin de soirée, je t’embrasse.

  23. Le polo est né en Asie Centrale et, de là, s’est introduit en Chine.
    Les mingqi représentent des joueurs et des joueuses de polo dans des attitudes variées. La plus commune est sans conteste celle qui représente le cheval en « galop volant ».
    (Sources: Musée Cernuschi, près du Parc Monceau, autre temple de l’Extrême-Orient, à Paris)

  24. Dans le ciel de mes nuits…

    Dans le ciel de mes nuits arrive parfois un manège d’autrefois… Des chevaux de bois galopent au son d’un orgue de barbarie… Un manège enchanté da ns le ciel de mon lit… Je rêve de chevaux de l’âme, de chevaux des steppes, de chevaux blancs courant sur les vagues, je rêve du cheval bleu rencontré autrefois dans mes rêves d’enfant… Ce cheval au galop qui m’emportait loin du monde des grands, loin du monde sans rêves, loin du monde raisonnable… Qui m’emportait bien loin dans le monde des songes … au-delà des mensonges, au-delà du réel, des histoires d’argent, de pouvoir et de haine…
    Dans mon ciel, endormie, j’attends la nuit noire pour partir avec lui au-delà des étoiles, au-delà des nuages, des soucis, des barrières, des enclos, des sanglots… rejoindre une autre rive, une autre vie… celle première au centre de la terre, celle première par delà les mers, celle première tombée des étoiles, celle première portée par le vent, celle première qui enfanta le monde, le premier homme, le premier cheval, le premier nuage, la première pierre, la première goutte d’eau, …le premier rêve, … le premier enfant… le premier enfant impatient de voler…

  25. Miracle en ce matin du 17 Juillet..le mot d’Ossiane bravant toutes les adversités est enfin là 🙂
    Merci pour ta gentillesse également Ossiane:-)

  26. Suspendus au mobile du temps d’avant
    Chevaux et cavaliers immobiles
    De leur ombre
    Défient le fil du présent.

  27. Impatiente
    Affamée
    De son rayon de miel
    L’abeille pelote
    Nectar dessous ses pattes
    Et ruche
    Rentre et sort
    S’active avec patience
    Salive fort à l’avance
    Le miel doux coulant
    Que ses pelotes tissent
    Fort tendrement
    En bzzzzbzzzzzbzzzant

  28. En impatience d’un instant
    Je me racontais des histoires
    Le temps d’une cavalcade
    Le doudou dans les bras
    M’endormir en rêves de grands
    Pour aujourd’hui espérer redevenir un enfant

  29. Les chevaux de bois
    Destriers d’enfance
    Montent et tournoient
    En toute innocence

    Les chevaux du temps
    Sont les ouragans
    Qui défient le vent
    Et les sables des ans

    Les chevaux des rêves
    Aux blanches crinières
    Galopent sans trêve
    Avec de belles cavalières

    Les chevaux du ciel
    Suivent les nuages
    L’œil fou de soleil
    Et la croupe en nage

    Les chevaux de guerres
    Aux naseaux de foudre
    Aux sabots de fer
    S’enivrent de poudre

    Les chevaux de nuit
    Qui hantent nos sommes
    Avancent sans bruit
    Squelettes fantômes

  30. bonjour Bruno et amichel, et merci pour vos si jolis mots…

    Le temps il avance son temps
    Sans impatience
    Et il remue tellement
    C’est bon de garder confiance

    C’est l’Humain qui souhaite
    Le bousculer le posséder
    Et le faire sien en tête
    Hors le temps est ce libre cavalier
    Qui gambade les airs
    En humant l’air du temps
    Ce bien si chair de cher
    Qui prend vraiment son temps

    Alors viens je te prends la main
    Mon tendre amour qui parcourt mes veines
    Ce jour du petit matin
    Viens fuyons toute haine

    Je monte en amazone
    Et te cède une place
    Perçons la couche d’ozone
    Qui laisse notre jolie trace

    Emmène moi mon joli temps
    Dans l »amour de la ronde du temps

    bises tendres pour chacun.

  31. >Pierre (2) :
    Merci Pierre pour ton poème et tes recherches sur ces joueuses incroyables. Voilà que tu me fais découvrir par la même occasion un autre musée 😉 Bonne journée à toi !

    >Maria-D :
    Quel beau texte, Maria ! Le ciel de tes nuits est merveilleux ; il t’emporte par delà les nuages pour retrouver les premières secondes de vie. Tu fais passer beaucoup de souffle et d’émotion dans tes mots. Merci beaucoup, je t’embrasse.

    >Alix :
    Ouf ! Je commençais à me demander si je n’envoyais pas le message à un clone d’Alix 😉 Bises.

    >Annick :
    Impatience, impatience… petite escapade… les petits chevaux se sont transformés en abeilles butineuses 😉 puis retour vers le cavalier qui s’affranchit du temps. J’aime beaucoup tes deux dernières strophes. Tu ferais une belle amazone, Annick 😉 Bises vers toi.

    >Bourrache :
    Beau poème, Bourrache ! J’aime ton jeu de mots sur mobile/immobile et cette évocation du temps passé qui défie le présent. Merci, je t’embrasse.

    >Bruno :
    Dans le deuxième poème, je découvre une autre facette de ta poésie ; tes mots sont tendres et émouvants. J’aime beaucoup. Ton rêve de grand s’est en partie accompli, non ? Merci Bruno pour ces mots sensibles. Je t’embrasse.

    >amichel :
    Bonjour Michel, quel superbe poème tout en vers tu nous offres ! J’y vois le manège de la vie qui nous fait passer de l’enfance à l’âge adulte entrecoupé de rêves mais aussi de désillusions et d’angoisses de mort. Ta dernière strophe est très forte. Merci pour ta belle plume, je t’embrasse au pays des chevaux de jour.

  32. Impatience
    Ma petite chérie
    Asseois toi
    Prend l’ouvrage du temps
    Aide le à mailler ses fils
    Patiente mon impatience
    Et quand c’est bien trop dur
    Hurle, serre les dents
    Rêve, rêve sans fin
    Serre et fais de bien jolis noeuds
    Entre tes deux doigts fins
    Vis toi
    Je t’embrasse délicieusement
    Ma grande impatience
    Chérie

  33. questions d’impatience

    qui me dira pourquoi
    je me laisse emporter
    au flot de ta crinière
    aux courbes de ton cou
    à tes collines vertes
    à tes bonds d’impatience

    qui me dira pourquoi
    je suis tombée en arrêt
    devant ton allure princière
    qui me dira pourquoi
    j’aime ta liberté sauvage
    tes écorchures aux sabots

    andrée wizem/bouldegom pour les intimes…

  34. pour te suivre andrée wizem, bouldegom pour les intimes, comme tu m as suivie un jour de l an passé, sur mes ailes, sur le canal du midi d’Ossiane…

    Mon doux cheval
    tout blanc
    Ne cherche pas
    pourquoi
    Je caresse ta
    crinière
    Ma bouche dans
    tous tes poils
    Tu es si beau
    si tendre
    Mon cheval bel
    sauvage
    Je t’aime fort
    de fort
    Mon galop suit
    le tien
    Mes yeux dans
    tes yeux doux
    Tu gambades
    si libre
    Mon amour
    mon chéri
    J’aime ton intelligence
    si sensible
    Tu es si fort Humain
    mon animal sauvage
    Sur toi mes pieds
    en ailes
    Et deux nous naviguons
    en ciel
    D’amour si bleu
    si pur de beau

  35. Ossiane :
    Tu devrais être remboursée par la mutuelle … tes mots-baume pour chacun … c’est extra !

  36. >bouldegom:
    C’est superbe! On se laisse emporter en beauté par mont et par vaux et on retrouve comme souvent les notes de déchirure qui sont souvent présentes. Je pense aux sabots écorchés qui font que ce fier animal nous ressemble quelque part. Merci à toi, bonne journée.

    >Annick:
    Un, patience, Annick sur ton blanc destrier;-) On va bientôt décoller. Merci pour tes poèmes ailés d’amour. Belle idée cet ouvrage du temps fait de mailles. Bises.

    >Bourrache:
    Ah bon, tu crois;-)) Baume au coeur pour moi aussi avec ton nom prédestiné;-) Je crois que tous ces échanges apportent beaucoup à chacun d’entre nous. Crois-moi, je ne me force pas et je suis étonnée depuis le premier jour de la grande qualité humaine et littéraire des écrits qui sont déposés sur ces pages. Bises.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Bourrache_officinale

  37. Oh, Ossiane ! … ‘rci d’avoir mis ce lien.

    Z’ont oublié de préciser : « La bourrache, si elle se plaît dans un terrain, se ressème à l’envi et on éprouve des difficultés à s’en débarrasser … ! »

    (… sourire … d’une fleur bleue …)

  38. quelle belle série
    et tous ces poèmes font rêver!
    Ceux que tu as choisis sont superbes et ce ne doit pas être facile d’en selectionner parmi tous ces beaux textes.

    En dessous du calligramme et haïku tu mets un signe.
    Il est chinois?
    A-t-il un sens?
    Veut-il dire cheval?
    merci pour ces envolées cavalières et poétiques!

  39. Impatience, des pas dans la science, des cavaliers d’autrefois , des chevaux de bois, un manège d’enfants, un tourbillon d’images, une cavalcade infernale, l’attente,
    C’est la tourniquet de la vie, il tourne dans la vie et se retourne parfois. Il guette les impatients qui n’attendent que lui pour enfin vivre le présent qui s’enfuit, dans le lointain de la vie.
    Tout bouillonne dans la vie et l’impatient se rétrécit pour finir dans l’étroit chemin de traverse qui me conduit, enfin, vers toi.

    OUFF! je respire. l’écriture automatique est épuisante. J’attends que le message passe et j’espère que d’ici-là, je ne trépasserai pas. Je plaisante, bien sûr.

    Email cliquable souhaité

  40. >Candide:
    Bonjour Candide, j’espère que tu vas bien;-) Non pas facile de faire des choix ; choisir un seul poème, je n’y arrive pas. J’essaie de dégager des thèmes et de mettre en lumière des approches différentes à l’intérieur de vos contributions.
    C’est Bernard qui a eu l’idée de ce signe chinois qui symbolise le cheval. Il souhaitait signer ainsi un de ses poèmes que j’ai d’ailleurs choisi sur la note précédente. Du coup, je l’ai remis sur ces notes sur le cheval;-) Merci de ta visite, je t’embrasse.

    >Claudie:
    Bonjour Claudie, je te souhaite la bienvenue. Merci pour ce bel exercice de style en écriture automatique qui t’a également conduit vers moi;-) L’impatience pour arriver au bout de ton texte t’a guidée pour créer car dans Impatience, il y a le mouvement, l’attente, le désir d’aller au bout de soi. J’espère que tu es remise de tes émotions maintenant;-) Bonne soirée. Au plaisir de te revoir ici.

    PS: Je m’occupe de ton email clickable et te l’enverrai pas mail.

  41. Chatoiement de cheveux et crinières,
    Douce farandole du passé,
    Dans un repli du temps, l’éphémère
    Embrasse nos présents, étonné…

    Bonne soirée 🙂

  42. Hier soir, une envie irrésistible de relire « L’enfant et la rivière » d’Henri Bosco, un retour à des lectures d’enfance… et j’ai lu ceci qui m’a fait penser à l’intitulé de ta note :
    « Tout ce que nous faisions durait longtemps ; et nous trouvions ce temps trop court. Car sur les eaux dormantes tous les gestes sont lents, et c’est avec lenteur qu’une barque s’en va d’un îlot à l’autre. On vit sans impatience, et on a de longues journées. On les aime pour leur longueur et leur apparente monotonie. Car rien n’est plus vivant, quand on sait déceler la vie, que ces lieux où l’air et les eaux semblent dormir « .

    J’ai relu avec un immense bonheur « L’enfant et la rivière » d’Henri Bosco et aujourd’hui, j’ai 11 ans, quel bonheur… et je ne suis pas pressée de grandir….

    Belle soirée à toi Ossiane, à vous tous…
    je m’en vais de ce pas faire la causette aux légumes du potager… sans oublier les petites bestioles qui y habitent…

  43. Le souvenir de cette lacture nous aménent quelques dizaine d’ années en loin,l’ époque bénie que devrait être l’ enfance .pour ne pas raviver ceux trop difficiles je ne parles jamais de cette période.Cela se confondant avec la geurre .Une geurre c’ est difficile a vivre ,il régne un tel climat .Bonne nuit a tous et lavie au bord de la riviére.Rien que pour cela je ne regreterrais pas de l’ avoir connu.La vie ça nous pose de sacrés problémes mais je ne connais rien de mieux que la VIE .Mais je sais que ce soir je vais m’ endormir dans la criniére d’ un petit chevalNOISETTE

  44. En écho à Maria:
    C’est bien, le passage des heures, le passage des jours.
    C’est drôle et émouvant, cela trouble, enivre, fait frissonner.
    Parler du temps, compter le temps, à quoi bon?
    Mais suivre le passage de la lumière , du gris au blanc, du blanc au jaune, du jaune au gris comme cela chaque jour, avec tant d’infinies nuances qu’il faudrait que chaque seconde ait mille secondes, et que chacune de ces milles secondes ne règne que sur une aire de quelques centimètres carrés..

    J.M.J Le Clézio…
    Bonne soirée à tous 🙂

  45. Et des fées et lutins du Donegal aux chevaux du musée Guimet, il n’y a qu’un simple saut d’un univers à un autre mais toujours empreint du même extraodinaire génie créatif de l’homme…..

  46. Oui Alix

    Regarder passer le temps
    Ecouter passer le temps
    Embrasser cette lumière
    Qui glisse sur le temps
    Comme une caresse
    Comme un souffle
    La vie sans impatience
    Les petites choses de la vie
    Ces petites particules
    Que l’on ne voit
    Que si l’on prend le temps
    Que si l’on embrasse le temps

    Bises vers toi

  47. >Johal :
    Joli poème sur le passage du temps. J’aime bien ton éphémère étonné 😉 Merci , bonne fin de soirée.

    >Maria-D :
    Tu me vois très honorée d’apprendre que mes notes peuvent inciter à approfondir ou à se plonger dans des lectures d’enfant. Belle plongée dans les eaux dormantes sur lesquelles on sait prendre son temps. Finalement, ce thème de l’impatience rejoint celui du temps qui vous avait tant inspiré sur une précédente note. J’espère que tes légumes ont poussé en toute quiétude 😉 La bise à la petite fille de 11 ans.

    >Noisette :
    Bonsoir Noisette, souvenirs d’enfance également pour vous et parfois difficiles. C’est réjouissant de vous voir terminer votre commentaire sur ces notes optimistes. Bonne nuit à vous.

    >Alix :
    Merci Alix pour ce beau passage de Le Clézio. Bises.

    >MTO :
    Bonsoir, contente de te revoir ici 😉 Héhé, il semblerait que tu rentres d’Irlande 😉 Oui, ces sculptures font preuve d’une grande créativité pour cette époque lointaine. Merci pour ton retour. Bonne nuit.

    >Sylvie :
    Merci pour ce joli poème. Amusant car j’ai failli utiliser le même premier vers que toi 😉 Je t’embrasse.

    >Maria-D :
    Quelle douceur dans ton dernier poème ! La nuit sera paisible. La patience s’apprend, ne crois-tu pas ?

  48. Colère
    bien plus qu’agacement
    Un cheval parle au fantôme du temps
    fouette en queue de boudin
    l’image de l’humain
    épisode lunaire
    de la pierre
    pansée
    Mourir la tête haute et l’oreille couchée

    Outrage
    bien plus qu’empressement
    sous le regard des dames aux gestes élégants
    Le cheval parle au pas des condamnés
    en selle cuirassé
    la queue de crin filasse
    finie la volte-face
    chair de terre
    Gémir la tête lourde et l’oreille sévère

    Tristesse
    bien plus que politesse
    Le cheval à l’arrêt est cheval enfourché
    Cavaliers impassibles
    en tuniques serrées
    sous le casque de cuir
    indicible
    peur de fuir
    Ecouter d’une oreille et penser liberté

    Manège
    bien plus que carrousel
    A cheval sur leur ombre
    robes d’ocre et de beige
    des insectes piqués au dessous de l’aisselle
    boîte sombre
    vitrée
    Fixer son envolée les oreilles couchées

    Fumée
    bien plus que vérité
    Les mots en écheveau
    voltigent
    en nuages
    Les mots sont des chevaux
    cavaliers de nos maux
    Préfère la bride lâche
    Courir sans se noyer et l’oreille aux aguets

    http://www.cevennes.net/parc.national.des.cevennes/przewalski/przewalski.htm

  49. >Bernard:
    Bonsoir Bernard, c’est toujours un plaisir de découvrir tes poésies. Une nouvelle fois, tu vas au plus près de mes images pour en retirer l’essentiel et le beau. Mélange de sentiments, jeux de mots en écheveau, gravité, fantaisie et légèreté sans oublier ce dernier cheval sauvage que tu nous fais découvrir. Il est possible que j’en ai photographié quand je suis allée dans les Cévennes. Je vais vérifier. Un grand merci pour ta présence sur le blog, je t’embrasse.

  50. Pour ceux qui habitent en province, belle opportunité de visiter le musée Guimet et de régaler avec ces magnifiques photos.. et tous ces poèmes, un régal pour l’âme.
    merci
    a bientôt
    chantal

  51. >Chantal:
    Merci à vous Chantal, un détour par le musée Gimet quand on vient à paris permet de sortir des sentiers battus et de découvrir des choses fabuleuses dans le calme. Bien loin des foules des grands musées. Bon dimanche!

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