Lecture du Haïku Calligramme: de droite à gauche.
Ligne de faille
dans les fibres de l’intime
chambre d’échos
◊ Trois beaux poèmes teintés d’amour, de désir et de sensualité ont jailli de manière inattendue de ce gouffre effrayant. Ce sont ceux de Brigetoun, Feu Roméo et Nigra .
un trait de lumière
entre des blocs d’ombre
et puis, un baiser
Et je glisse
et je coule
Russe montagne de désirs
en apnée
océan de lumières
Liberté de désirer
Corps contre corps
Plaisir
Liberté d’écrire
Mot contre mot
Joute
Liberté d’exprimer
Déraison contre raison
Passion
Au virtuel on peut le tout
Au réel on peut le moins
Pourquoi ne pas oser…
Inversion de tendance…
Brusquement le gouffre quand pansé le miroir rondi
Qui frappe et se déploie puis qui se tord et s’enfourmille
Reflets assaillant du piètre courage du corps à corps
D’Estocs au ciel à peine masqué dans le costume de la fuite
L’acier mord par morceaux de songes et sans plis fuyants
Ce temps trempé de reflets et déchiré de profonds silences
de Baudelaire :
Le Gouffre
Pascal avait son gouffre, avec lui se mouvant.
– Hélas! tout est abîme, – action, désir, rêve,
Parole! et sur mon poil qui tout droit se relève
Maintes fois de la Peur je sens passer le vent.
En haut, en bas, partout, la profondeur, la grève,
Le silence, l’espace affreux et captivant…
Sur le fond de mes nuits Dieu de son doigt savant
Dessine un cauchemar multiforme et sans trêve.
J’ai peur du sommeil comme on a peur d’un grand trou,
Tout plein de vague horreur, menant on ne sait où;
Je ne vois qu’infini par toutes les fenêtres,
Et mon esprit, toujours du vertige hanté,
Jalouse du néant l’insensibilité.
Ah! ne jamais sortir des Nombres et des Etres!
Souvent dans la nuit je m’engouffre
Comme un plongeur au fond d’un gouffre
Dans les hauts fonds de mon être secret
Entraîné par la vague noire de la mélancolie
Dans les creux où l’angoisse et la peur se tapient
Parmi les monstres luminescents
Les fleurs carnivores les fantômes opalescents
Dans ce « golfe d’ombre » qui m’appelle
Où l’air est rare et l’ivresse mortelle
Je tombe sans fin et noyé je me perds
J’étouffe tant que je brasse l’espace
Un rayon de soleil me renvoie en surface
Entre les murs de la chambre où je vis
Encore tout effrayé de ces fantasmagories
pulsions en bulle,
descente musicale,
chute en rythme.
LES MOTS DE PASSE
Le corps dans sa cage,
ses barreaux de prison
qui barrent l’horizon
au plus beau voyage…
Sur la table de chevet,
le vase, le bouquet sage
qui se fane d’ennui, et,
le livre-évasion qui rêve…
Le coeur serré dans sa solitude,
les mots un à un qui reviennent,
les mots de passe…
les mots qui passent
au travers de coupantes cloisons…
Et puis qui s’évadent sans raison
par la fenêtre ouverte
au travers d’un couloir
lisse comme une veine
et qui vous emmènent
vers un carré bleu de ciel
à l’autre bout du voyage…
Vers un extérieur
à l’intérieur
tout entier
dans la chambre
contenu…
Chute libre
Dans les tréfonds du monde
La pensée bourgeonne
Miroir, mon beau miroir, dis moi que je n’ai pas de pustules…
– Euh… ben ça va pas être possible…
LE FANTOME
Au matin, exsangue,
pour cueillir une rose
à la rosace de lumière
j’ai serré dans la main
une ronce de fer…
aux matins blêmes
dépouillés de l’aurore
j’ai traîné mes chaînes
qui résonnent encore
comme une traîne…
et jusqu’au fond du ciel
qui s’ouvre sous mes pas
mon âme en dédales rôde
un jour, je n’en doute pas
je reviendrai vers elle…
Vertige?
Enfermement?
J’ai pu tourner la tête
Renverser ton écran
J’ai pu tourner la barre
Choisir ma mappemonde
Pivotée vers la droite, l’image s’élargit
D’esquisses du lointain
Des frontières du ciel
Ici je sens l’écho
(Comme un trait de Paco)
J’adore tes mamelons
Distorsion de métal
Caresse horizontale
La vague sensuelle
Aux barreaux des prisons
L’auvent pèse du plomb
Pivotée vers la gauche, l’image poétique
S’inscrit en mosaïque
J’ouvre grand ma blessure
Bleu de Prusse
Grille Russe
Et pierres de granite
Comme un mur de Berlin
Au coeur de la Cité
La vie m’est interdite
Et de torticolis
Je défaille et gémit
La lumière a changé de camp !
Elle se terre au fond du gouffre
Mais je l’ai démasquée
Chute libre, je vole enfin…
sans faim
en fin…
Essayer notre :
PROGRAMME MINCEUR spécial VACANCES
pour se « BODY BUILDER » avant de mettre le maillot !
suppression des capitons, remodelage de la silhouette…
(au fond photo avant notre programme…
dans l’encart, à gauche, votre silhouette après 15 jours !)
LA FORME PAS LES FORMES !
(avertissement : après 15 jours de traitement, vous risquez de passer
à travers les murs)
En résonance souffle mon écho, apaisé de son langage ou glose mon encre noire pour décrire ton paysage.
Je t’embrasse
Bonne journée à très bientôt
ERRANCE
Dans le sang corail rouge
qui coule de tes poèmes
des falaises au fond des gouffres…
Homme sur ton piedestal,
écoute ton âme nomade
qui ne trouve de refuge
que dans l’errance de tes rêves…
Ce poème « Errance » est dédié à Clara, sven.
Si bien des gouffres mènent vers la lumière par des tord boyaux, un bon spéléologue de vie ne quitte pas sa loupiotte, même au plus faible éclat, il la serre sa tite lampe, c’est son bâton de vie qui le guide vers la vie, car sans loupiotte plus rien ou si peu, c’est le noir presque sans issue, car le coup de chance, le hasard existent et peuvent mener vers le bon chemin, dans le noir plus noir que noir, mais néammoins tenir serrer son tit bout de lumière aide grandement à retrouver la belle lumière….
quelle bonne idée que ce haïku calligramme,bien opportun.
verticalité
des lignes humaines
qui courbent le ciel
Et je glisse
et je coule
Russe montagne de désirs
en apnée
océan de lumières
J’ai beau me pencher sur le mot du poème
Ce vertige d’un langage inhabité
…La clarté ne résoud pas l’énigme du jour
D’un gouffre d’eau en suspend
Je remonte des ténèbres
Avant que la terre se dilue
Si près des rives qui nous rapprochent .
La lente , lente chute
nous entraîne , la porte
Invisible où s’endort la mémoire
Se referme d’un silence impossible
Je reste sans bouger sur le brasier des ombres
Tout là-haut
La vue est superbe.
Je reste suspendue
Aux images tordues
Des carreaux de fenêtres.
Àtravers ce gouffre
Déssiné à petits carreaux
Le ciel se fait apercevoir
Timidement, comme une ligne
Pour séparer ces murs en verre.
Grattes-ciel
La lumière démange
Les anévrismes gris
ramallah au coeur
rêve d’amour d’un chef d’orchestre
ta musique résonne
Gouffre ou bien ouverture vers un autre monde [meilleur ?].
bizz et bon ouikende !
le gouffre dans lequel je m ‘engouffre gaufre ma mémoire…qui se sucre de belles images au passage 🙂
le gouffre dans lequel je m ‘engouffre gaufre ma mémoire qui se sucre au passage de belles images 🙂
Mirettes
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Elles sont bien limpides,
Les crémaillères de l’esprit.
Elles se mirent dans le reflet du diamant,
Epoussent la courbure de l’océan
Et se ressourcent au tréfonds de mon cerveau.
Univers courbe
Ni solide ni liquide
Le verre s’écoule
Colonne torse
L’esprit baroque
De toute époque
Le gratte-ciel fait des bulles
Qui montent qui montent
Les nuages étonnés
Tiennent des conciliabules
Sans fin sans fin
Irrités se râclent la gorge
Bien embrouillés
Le gratte-ciel les chatouille
Qu’ enfin ils éternuent
Les bulles s’envolent volent
Avec les nuages déguerpissent
Patricio… c’est limpide comme de l’eau de roche ! … euh, ton poème…rmarque si comme moi, la nuit a été arrosée!!!!
Annick, elle est un peu alambiquée la loupiotte de ton texte…r’marque c’est vrai que le hasard existe, et même qu’il peut te faire le coup de la panne…
Cro Mignon sven
Jeandler, ça me rappelle cake chose ton texte…bin, la ptite bête qui monte… qui monte… t’as d’la chance j’suis pas chatouilleux sur les mots…
guili guili sven
amichel, la plongée j’te déconseille et puis… euh, j’espère que la nuit tu ne cris pas trop quand tu fais des cauchemars !!! passé 10 HOO… euh c’est … tapage nocturne !
bonbonze,
ojord’hui c moi qui comante… pour ton oto -portrait,
pas de veine moi qui m’étais fait une image plutot attrayante de toi…r’marque ca depend ou elles sont les pustules, sinon, euh…un peu de fond de teint et un miroir sans tain, ça peut le faire non !!!! désespère pas..
Francis.. ça fait un peu « gosier » ton gouffre… mais avec un peu de sucre et… euh d’humour, la pilule passe…
Il n’est de gouffre, en d’autres termes,
Qu’entre nos deux reflets glacés
Déformés dans le verre des poternes
De nos orgueils si bien dressés.
nigra… t’envole pas tro haut, reste avec nous, nous on t’aime…
un ami un peu collant…
bruno,… souffle pas trop fort sur l’encre noire, ça ferait tâche dans ton paysage… manquerait plus qu’une rature !!!
Lasiate… t’es allée à Rome dernièrement ? ???
en direct de.. la Chapelle six tines
un trait de lumière
entre des blocs d’ombre
et puis, un baiser
et ben et ben, sven, quel coffre en gouffre!
C’est bon de sotir du gouffre
De se secouer ses petits yeux
D’apprécier se seconde de lumière
D’avoir des tas de petits galets d’envies
Pleines ses poches du jean
Rempli de beau les états d’âme
Revoir la vie inespérée c’est renaître
C’est sa tête plein de bigoudis
Sortir du goufre et se réveiller
Le fond c’était juste un cauchemar
Comme la vie est Belle
Je te serre et je t’aime
Annick, pas de veine non plus j’raffole pas de Betty Boop !pour les cauchemards j’ai un truc… passez une nuit blanche ! bon bises du soir
Enfermement
carreaux grilles
Et la lumière nacrée
qui toise un semblant
de corps décharné
Lueurs d’éclairs des camps
dans mon cerveau chaviré
J’aspire l’air de ce canal
à longues goulées saccadées.
hugh de crunch, sven et coquelicot, out doux, tout tendre. bises de beaux rêves.
Séisme
La terre se creuse
La terre s’enfle
Fractures
Tectonique des plaques
Le magma se glisse
Et se vitrifie
La terre s’enlise
Le ciel se grise
L’oiseau plie bagage
jeandler… ça tombe bien, j’plie bagage aussi… avant que la colère d’Ossiane n’enfle aussi…j’vais mettre l’oreiller sur la tête, me glisser sous la couette… et attendre que le marchand de sable passe…
a tous good night
good night
sven
very light
sven
it’s good
sven
it’s hihihi
la vie quand on peut la rigoler, il faut pas hésiter,
alors on plonge tous dans le gouffre bleu,
on nage des brasses, on s’éclabousse
et on rit de vie
que de vie envie
la vie avance son offrande,
et c’est si bon
bisous bisous sven,
mais voilà Ossiane, avec sa bouée,
bises du soir.
Bonsoir,
Le blog va me manquer … Des choses à digérer …J’aimerais le lire ce soir, mais pas fini bagages …
Je pars 2 semaines près d’Avignon, mais avant le festival !
J’espère avoir le gôut d’écrire !
Bises à tous et bonne continuation !
J’aime beaucoup, beaucoup, les trois dernières notes.
Cela va peut-être te surprendre, Ossiane, après mes critiques sur les jardins japonais dont je déplorais le manque de vie, de fantaisie, le tronquage de la nature…
Dans ces reflets urbains, graphiques, pour d’autres angoissants, paradoxalement le mouvement existe, vibre, ondule, se démultiplie.
Et tu sais le capter sans le figer…
Liberté de désirer
Corps contre corps
Plaisir
Liberté d’écrire
Mot contre mot
Joute
Liberté d’exprimer
Déraison contre raison
Passion
Au virtuel on peut le tout
Au réel on peut le moins
Pourquoi ne pas oser…
Inversion de tendance…
Cette journée, date historique pour moi
Le lendemain d’été, il y a de celà dix ans de cela
Je n’étais qu’un piètre instrumentiste mais j’étais avec toi
Aujourd’hui, compositeur certes, esseulé, je cherche ici ou là !
Aujourd’hui est un gouffre
Mon intérieur me chante : Je souffre !
Pourtant, on se dit qu’on a évolué
Pourquoi, car la vie se joue à quatre pieds !
Souviens-toi, ce concert à la fête de la musique
J’étais fier mais parce que tu étais avec moi
Aujourd’hui, elle m’a piquée, tristesse du moustique
Mais tu vois, dix ans après, je pense encore à toi !
Chris
joli!
> !!!:
Bonsoir, contente de te revoir ici 😉 Beau poème combattant entre les reflets, la lumière du ciel et le verre et l’acier. Précision et beauté de tes images, c’est très bien écrit. Souhaites-tu participer aux petites mises en lumière que je fais sur chaque note en me donnant ton accord pour mettre en avant tes écrits si tu fais partie de la sélection? Bonne fin de soirée et merci beaucoup.
>amichel :
Quel cauchemar, Michel ! Le noir et l’ombre envahissent tes mots dévorant les quelques parcelles de lumière. Un tourbillon vertigineux et effrayant dont tu livres toutes les facettes obscures. J’étouffe aussi en te lisant ; c’est donc réussi 😉 Merci également pour le beau poème de Baudelaire. Je t’embrasse.
>Brigetoun, feu roméo, nigra :
Bravo à tous les trois, je vous ai choisi pour votre esprit rebelle et votre envie de ne pas vous laisser submerger par ce gouffre 😉 Vous nous avez gâtés 😉 Bises à vous !
>A Sven qui aime faire le pitre ;-))
Cette fois, je crois que c’est toi qui as battu le record de commentaires sur cette note 😉 Je ne t’ai jamais vu comme ça ! Tu t’es complètement déchaîné ! Je dois dire que ton humour m’a bien amusé 🙂 J’espère qu’il en est de même pour ceux que tu mentionnes 😉 Gare à toi, si jamais je reçois une seule plainte, je te mets au piquet et le marchand de sable ne passera pas;-)) Ou alors, je t’offre le super programme spécial minceur qui te rendra plus mince qu’une feuille de papier. A toi de choisir !
Tes trois poèmes sont beaux et émouvants. Superbe premier poème qui m’a touchée avec ce personnage solitaire prisonnier de cette chambre. Dans le deuxième, tu as continué l’errance que tu avais commencée dans la note précédente. L’image de la ronce de fer est très forte. J’entends le son du métal. Merci pour ta générosité et ta bonne humeur. C’est bien aussi de te voir de temps en temps sous ce jour 😉
>Pierre (2) :
Merci pour toutes ces approches différentes ! Tu explores le fond, le ciel, les façades, tu évoques le monde poétique des reflets avec beauté, humour et originalité. Toutefois, attention à ne pas attraper le torticolis 😉 Je t’embrasse et te souhaite une bonne nuit.
>Bonbonze :
C’est vrai que ces rondeurs font un peu pustules mais pas contagieuses;-) Et pourtant c’est la réalité de ce que j’ai vu dans ces surfaces. Etonnants vitrages qui déforment tout. Bon week-end !
>Bernard,
De la sensualité dans ton poème avec lequel j’ai hésité. Je l’ai lu et ai suivi tes instructions à la lettre et j’ai vu tout ce que tu as écrit;-) Quelle belle imagination et capacité à détourner le réel en beauté ! Bravo !
>Bruno :
Belle phrase, Bruno ! Tu sembles beaucoup plus apaisé aujourd’hui 😉 Un peu comme si tu t’habituais à cette cité de verre 😉 Bises vers Bruxelles.
>Annick :
Tu as une façon d’écrire qui n’appartient qu’à toi 😉 Toujours beaucoup de douceur, de beauté, de lumière, de générosité mais aussi d’images incongrues qui me font sourire. Bien trouvé la loupiotte qui aide à trouver son chemin. Bonne nuit, je t’embrasse.
>lasiate :
Bonsoir, je te souhaite la bienvenue 😉 Merci de t’être impliquée en poésie pour cette première visite. Il y a d’étonnantes photos sur ton site. Au plaisir de te croiser à nouveau.
>Alix :
Je me laisse glisser. Très beau poème vertigineux dans lequel l’eau fait son apparition. Moi aussi, je reste sans bouger en te lisant 😉 Souhaites-tu participer aux petites mises en lumière que je fais sur chaque note en me donnant ton accord pour mettre en avant tes écrits si tu fais partie de la sélection? Merci de ta visite, bonne nuit !
>Cristina M :
Coucou Cristina, tu as choisi les hauteurs pour mieux nous observer 😉 En effet, la lumière peine à se faufiler dans l’ombre. Cités gigantesques un peu inquiétantes. Bon week-end, merci d’être venue.
>Daniel :
Ton poème est finalment très humain avec ces démangeaisons 😉 Merci pour ton humour, je t’embrasse.
>bouldegom :
Belle évocation qui fait penser aux évènements tragiques du moment. Bises du soir.
>UU :
Hé oui, à chacun de choisir, non ? Pour ma part, je suis un peu claustro et préfère les grands espaces 😉 Bises à vous trois. Tâche de te reposer un peu.
>francis :
Bonjour Francis, finalement, c’est un bien joli gouffre gourmand qui ne me fait pas peur du tout;-)) Merci de ton passage, je t’embrasse.
>Patricio :
Quelle belle approche oculaire qui reprend point par point tous les éléments de la photo ! Il se passe de belles choses dans ta tête, Patricio. Je t’embrasse.
>EyeinAsky :
Bonsoir, je te souhaite la bienvenue 😉 Belle entrée en matière avec ce face à face orgueilleux dans le verre ! Merci, c’est très gentil de t’être introduit en poésie. Au plaisir de te lire à nouveau.
>Coquelicot :
Beaucoup de nouveaux visiteurs en ce moment, je te souhaite aussi la bienvenue 😉 Ton poème m’a complètement émue avec cette évocation des camps. Je l’aurais bien sélectionné pour la mise en lumière si j’avais eu ton accord. Souhaites-tu participer aux petites mises en lumière que je fais sur chaque note en me donnant ton accord pour mettre en avant tes écrits si tu fais partie de la sélection? Bon week-end et merci !
>Nath :
Je pense à toi ce soir. Je te sens toute triste alors que tu devrais sauter de joie de partir en vacances surtout dans cette belle région. Tu vas nous manquer aussi et on ne t’oubliera pas. Tu vas très vite oublier ce qui te chiffone une fois que tu auras côtoyé la belle lumière méditerranéeene. Elle va te donner des ailes en poésie. A très bientôt et reviens-nous en très bonne forme. Je t’embrasse fort.
>Anne-Marie :
Merci pour tes remarques qui me font plaisir. C’est quasiment la première fois que je m’essaie à ce genre de photos et je dois dire que j’y ai pris plaisir car on découvre dans ces surfaces des graphismes et déformations éblouissants, des formes étonnantes et des luminosités intéressantes. Le monde urbain peut être très poétique ; il faut apprendre à l’observer pour en découvrir les facettes. Bonne nuit Anne-Marie, je t’embrasse.
>Chris :
Ton poème est fort émouvant et raconte sans doute beaucoup de toi. Tu es musicien dans l’âme ; on le sent dans ta poésie. Vis-tu de la musique ou es-tu obligé d’exercer un autre métier à côté ? Bonne nuit, Chris, je t’embrasse.
>Baner :
Bonsoir Baner, je te souhaite la bienvenue. Merci pour gentil commentaire. Bon week-end !
Bonne nuit Ossiane, je t’embrasse.
Une fois encore les textes sont si beaux dessous la photo. Merci à vous trois, et je redis ..à chacun, car si je ne le dis pas chaque fois, les textes choisis sont magnifiques, et tant d’autres…
Peu m’importe
La profondeur du gouffre
J’ai mis une alumette
Pour faire l’équilibriste
J’ai sorti des cordages
Pour remonter nous deux
J’ai laissé dérouler un seau
Pour qu’il remonte la vie
J’ai fabriqué des ailes
Pour un très bel envol
J’ai planté un potager
Pour pas mourir de faim
J’ai aimé mes baisers
Pour te réanimer
J’ai jamais oublié
Pour t’emmener partout
J’ai caressé sans fin
Pour te serrer bien fort
La profondeur de l’amour
Qui m’importe
Mais m’importe si fort
De te savoir heureux
grand merci et très honorée d’avoir ces compagnons
que vienne la nuit
derrière la palissade des stades
les nuits sont plus libres que les jours
il se conte des histoires d’amour
pour ceux qui jonchent les cellules
les yeux fixent carrelage et plafond
la lecture toujours de bas en haut
les lignes se tordent et se courbent
des figures ardentes naissent aux esprits
la voix dit l’épine à la moelle épinière
des cordes des guitares se tendent
des traces de doigts sur le piano des corps
temps des découpages des morceaux de vie
que vienne la nuit et tu peux t’évader
une chevelure un visage des volets mi-clos
une étendue de lumière comme un patio
tu ouvres et refermes ton coffre rouge à trésors
les mots griffés aux murs qui écoutent
les dessins marqués des clous de fortune
parfois un chant psalmodié pour ne pas oublier
une parole nue au cercle des disparus
il faut que les nuits n’en finissent pas
tous les geôliers peuvent s’endormir
derrière la palissade des stades
tu appelles le coeur de shéhérazade
Bonjour Ossiane
Quelle belle oeuvre d’art ce calligramme
Je t’embrasse
—
Pluie sur le monde
En colonnes de brume
Miroirs d’écume
> Bonjour Sven, secrétaire de rédaction commis d’office – je l’ai cru un moment que tu avais procuration! J’y pensais à la petite bête et, là, elle en a pour son argent si elle veut aller jusqu’au bout du ciel!
A l’échelle du temps
Quatre à quatre
Ai grimpé
A se tordre de rire
Ai gagné la hune
Cahin-caha
Nulle terre en vue
Mille sabords
Mille replis cachent l’homme
Entre ville et désert, ses pensées délirantes
L’engage sur les parois du doute
Indocile si sauvage
Le long chemin de ruines
S’enfle de chair innocente
L’homme se terre dans le gouffre
Chaque fois tu tends la main
Malgré la trace perdue
Dans les lignes du ciel
Ce fardeau d’innocence
De l’étoile buissonnière
Chaque fois tu espères
Interrompre la mer…
Bon Week end à tous
A+
Les vagues verticales coulent à l’assaut
D’espérances meurtries :
Renaissance éternelle entre infinis chaos.
Sur ces terres de pluies
Les lumières s’espèrent. A l’affût de demain
Le gouffre se resserre…
Pourtant, un seul rayon bascule les destins.
Belle journée 🙂
…
et je tremble
à regarder le vide
se morceler sous moi
…
Elle l’attend
Tant et tant
Un signe
De chair s’agite
Et déjà elle palpite
Elle aime si fort
Que le temps est fort long
De se serrer d’aimer
Dans la lumière du ciel
Bâti de vers surhumains la blessure des forges
Hurlantes hauteurs d’immanents mots des gorges
Ces secrètes endophasies à la conquête de l’aurore
Où l’on entrevoyait le peut être dans son fragile habit
Cieux et azurs faut il ferler le miroir pli après pli
Puis à pas lent d’échelle de coupée le quai fleurir
A la cime de l’oasis du voyage attacher son amarre
Et offrir sa plume aux zéphyrs du doux temple bleu
…Pour faire rayonner le mot né des tisseurs de l’ouvrage…
« Et la tristesse des hommes est dans les hommes, mais cette force aussi qui n’a de nom et cette grâce, par instants, dont il faut bien qu’ils aient souri. »
Exil,St John Perse.
G ustativement le vide peut faire peur
.O uvert au flou, au non connu, au mystère de la vie, mais
..U tilisé pour méditer, penser, réfléchir
…F ort, très fort, loin, fort haut, plus haut encore
….F aiseur de miracles, le gouffre remonte un seau précieux
…..R are et inattendu, si inespéré souvent qu’il faut le visiter
……E n pensant le remonter toujours vers la lumière car ELLE EST!
A ‘ sven ‘ > » un peu gosier » nous n ‘avons sans doute pas la appréciation du mot ‘ grossier ‘ et puis un poète n’est – il pas sensible à l’univers,la sensibilité des autres ?
A ‘ Ossiane ‘ > je reçois toujours tes mots comme autant de caresses de compréhension et de tolérance …,allez savoir pourquoi 🙂 ça change …
Un chaton d’un chêne chut
quel choc
chez maman chatte s’en fut
quel choc
chaton chéri,d’ou chus- tu?
quel choc
du grand chêne chenu
quel choc
A Francis,
dans la gorge il y a le cri… celui de la détresse, celui de l’amour, celui de la poésie, celui du rire, celui de la dérision, de l’amertume, de la distanciation aussi… même dans la détresse, même dans l’amour, dans le rire et même dans la poésie… dans le sucre et même dans le sel des mots, il y a tout cela. Hier soir, ce fut peut-être un écart de mots, un jeu de mots un peu trop coupant, mais c’était pourtant bien involontaire de ma part. Bien désolé, Francis, pour ce rendez-vous manqué de » l’humour ». Je comprends très bien que tu n’aies pas apprécié. Mon intention n’était certainement pas de te blesser. Je comprends que tu m’en veuilles pour ce jeu de mots idiot. Je te présente toutes mes excuses espérant que tu veuilles bien les accepter. sven
>>>> A tous :
Sven a voulu mettre un peu d’ambiance sur le blog hier. Il a fait un peu d’humour avec les poèmes de chacun et je lui ai répondu sur le même ton de la plaisanterie. Je n’ai vu aucune malveillance ou désir de se moquer méchamment dans ses paroles. Je connais trop bien Sven maintenant pour savoir qu’il a beaucoup de respect pour autrui et qu’il n’y avait pas une once de méchanceté dans ses textes. Sven n’ira donc pas au piquet 😉 Maintenant que j’ai fait cette petite mise au point, je voudrais que Francis qui c’est vrai ne connaît pas bien Sven et a mal interprété son texte ou d’autres qui se sentiraient blessés et ne l’auraient pas déclaré, efface à tout jamais de leurs pensées ce petit malentendu. Je trouve que de temps en temps, il est bon que l’humour souffle sur le blog pour le faire respirer, le rendre chaleureux et vivant comme dans la vraie vie. Mais il est vrai que l’humour n’est pas facile à manier sur Internet. Il ne faut hésiter à utiliser les smileys pour exprimer ses émotions;-)) On oublie tout et on continue !
>Annick :
Merci pour ces trois beaux poèmes dont la belle acrostiche, Annick. Tu es allée au fond du gouffre pour y puiser la lumière. Equilibriste des mots, tu es. J’aime beaucoup ton premier poème avec ce seau déroulé au fond du puits. Je t’embrasse et te souhaite une bonne soirée.
>Bouldegom :
Quel beau poème tout en verticalité ! Etrange monde carcéral que tu as créé qui raconte la douleur de la vie en cellule avec cette possible issue pour s’évader dans la nuit et les rêves. Merci beaucoup pour ta belle écriture émouvante. Bonne soirée.
>Maria-D ;
Heureuse de ton retour 😉 La verticalité aussi dans ton bel haîku ! Merci, je t’embrasse.
>Pierre (2) :
Tu avais bien senti que c’était de l’humour 😉 Ca me rassure 😉 Et tu contiues à rire dans ton poème ascentionnel ;-)) Que demander de plus 😉 Bises à toi, bonne soirée !
>Alix :
Bonsoir Alix, tu ne m’as pas répondu sur la question que je t’ai posée hier 😉 J’espère qu’elle ne te pose pas problème ? Tu es bien sûr libre de me donner ton accord ou pas. Joins-moi en privé si tu te sens plus à l’aise.
Une nouvelle fois, tu nous offres une belle poésie humaine et vivante d’une grande originalité. Bravo à toi. Amitiés.
>Johal :
Décidément, la verticalité sera le thème de la journée 😉 Superbe poème qui coule en cascade sur les chimères humaines. Merci pour la beauté de ton écriture, Johal. Plaisir renouvelé de te lire.
>Sylvie :
Bonjour Sylvie 😉 Belle idée ce morcellement du vide avec la peur au ventre ; elle n’a pas été abordée. Je me vois bien dans ce cas de figure car j’ai le vertige 😉 Bonne soirée, je t’embrasse.
> !!!:
C’est tout un monde imaginaire que tu as construit avec un style d’écriture bien propre à toi ! Je n’ai pas saisi toutes les nuances ni tous les mots mais je sens qu’il s’agit d’une lutte entre ombre et lumière, ciel et profondeurs. Merci pour tes mots. Même chose qu’à Alix, je n’ai pas reçu de réponse à la question que je te posais hier. Si cela te pose problème, il n’y a aucun souci pour moi. Bonne soirée et merci.
>Francis :
J’ai expliqué tout en haut de mes commentaires comment il fallait prendre les textes de Sven. Je le connais bien ; il n’a voulu en aucune manière se moquer de toi ; je peux te l’assurer. Aie confiance en ce que je te dis et regarde Sven d’un autre œil maintenant 😉 Touchée par tes gentils mots ; je t’embrasse.
>feu roméo :
Cha va roméo ;-)) Ton poème me fait beaucoup rire ;-)) Ce n’est vraiment pas fachile à dire à haute voix ;-)) Biches amuchées. Bonne Choirée;-) J’espère que tu ne vas pas vouloir me mettre au piquet après ça;-))
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Chère Ossianne,
J’ai fait le tour de tes photos, et je trouve qu’elles sont de plus en plus belles. Elles donnent même un vertige, tu as un talent extraordinaire.
Quelquefois je passe sans laisser de message mais je dois dire que je suis à chaque fois sidérée de voir comment tu capte les formes, les paysages. Merci de partager ton art.
Je t’embrasse affectueusement
Dès ce matin ton calligramme m’a ramenée à celui d’Apollinaire « Il pleut »
« Il pleut des voix de femmes comme si elles étaient mortes même dans le souvenir
C’est vous aussi qu’il pleut merveilleuses rencontres de ma vie ô gouttelettes
Et ces nuages cabrés se prennent à hennir tout un univers de villes auriculaires
Écoute s’il pleut tandis que le regret et le dédain pleurent une ancienne musique
Ecoute tomber les liens qui te retiennent en haut et en bas. »
Apollinaire / Il pleut / Calligramme / Poésie Gallimard
En cliquant sur ce lien tu verras comme il fut écrit par Appolinaire
Belle soirée à vous tous
http://perso.univ-lyon2.fr/~edbreuil/litterature/Apollinaire/La-pluie/sic.html
Vous croquez une cerise..et vous entendez.. » Attention ..il y a peut être un verre dans le fruit.. » C’est du n’importe quoi..Vraiment on marche sur la tête…Et pourquoi ne pas mettre la mer ou Paris en bouteille…Si on n’y prend pas garde..on nous ferait avaler des couleuvres…On sait bien par exemple que le ciel est orange…On ne me fera pas croire qu’il est bleu..et surtout qu’on peut le presser…Moi j’ai les pieds sur terre..Quoi que….
Hier…je marchais tranquillement sur l’eau..Une voiture était arrêtée..bielle coulée ou moteur noyé…Le conducteur semblait vraiment ennuyé..il tenait dans son bec un poisson qu’il venait de pêcher…et ne voulait pas le lacher…Une histoire de plumage ..de ramage…peut être de fromage…Bref..il était donc assis sur son banc de poissons et attendait qu’on le dépanne…Je me suis dévoué et j’ai plongé…Le gouffre était vertigineux..j’ai vu les fleurs carnivores et les fantômes opalescents de amichel..le coffre rouge à trésors de bouldegom..j’ai effleuré la ligne de faille d’Ossiane…les vagues verticales de johal…Mais je n’ai pas trouvé la clé..Quand je suis remonté…la voiture avait disparu…Il restait juste les ailes…Doucement ..je les ai enfilé…et je me suis envolé….
Plus tard..beaucoup plus tard..Devant moi… un verre d’eau….des cerises……et..dans les fibres de l’intime…tes lèvres…ouvertes…frémissantes…écarlates…
Belle balade Pierre : de la cerise aux lèvres, il n’y a qu’un baiser ! (cela me rappelle une chanson de Thomas Fersen, Louise, « Tes lèvres Louise sont des portes d’église où j’entre le matin, le chapeau à la main… »)
🙂
Même en silence, même sans faire de bruit, j’aime beaucoup venir sur ce blog… aujourd’hui j’aime particulièrement: Les Mots de Passe, c’est très émouvant,imagé,humain.Aussi je sais que les extrèmes se rejoignent toujours, et qu’ on passe très facilement du rire aux larmes peut-être encore plus quand on a l’âme sensible d’un poète, comme sven. voilà c’est dit. Je vous souhaite une bonne soirée.
…je suis en votre oeil…ouvert à votre choix…
La si GOUmande s’empresse tes lèvres
Qui s’oFFREnt comme un coulis de framboise
Et déjà ton GOUFFRE séloigne je t’ai pêché
Si joliment du GOUt si moche du temps
Et notre petit coFFRE se remplit de baisers
Qui font palpiter joli l’horloge GOUFFREdu bel temps
Cages de verre
Le vertige me gagne
En nuée de maux
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Fenêtres miroirs
Reflet d’une géante
Aux yeux d’agate
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En grande vague
Sur les joues de la ville
Des larmes de mots
« Broyés dans leur propre engrenage
ils ne regardent plus le ciel
Pour eux c’est un enfantillage
d’affirmer qu’en haut des nuages
existe toujours le soleil »
Armand Monjo / Univers nature / Seghers
>Claude :
Bonsoir Claude, contente de te revoir naviguer sur les blogs 😉 C’est très gentil de continuer à venir même en silence 😉 Je ne suis pas très présente non plus faute de temps. Merci pour tous ces compliments qui me touchent mais je n’estime pas avoir de talent extraordinaire, vraiment 😉 Je ne suis pas très férue de technique, je ne fais que montrer ce qui a attiré mon regard lors de mes balades en cadrant des images dans un paysage urbain ou rural. Je compose mes photos un peu comme des tableaux, voilà tout rien de plus. On est probablement attirées par les mêmes thèmes d’où ton adhésion à ces photos 😉 Bonne fin de week-end, je t’embrasse avec tendresse.
>Maria-D :
Et je te retrouve à amender ce blog de plus belle avec ces beaux écrits. Verticales. Superbe poème et calligramme d’Apollinaire que j’aime beaucoup. Beaucoup de mérite car fait à la plume d’un seul jet. Merci aussi pour la découverte du texte de A Monjo. Enfin trois splendides haîkus qui désserrent leur rigidité au fur et à mesure pour atteindre l’émotion pure. Un grand merci pour ce retour en fanfare, princesse de la nuit 😉
>Pierre b :
Waouh ! c’est beau, je suis scotchée ;-)) Et en plus je me suis beaucoup amusée en te lisant. Ton texte m’évoque un peu les écrits de Raymond Devos avec ces univers absurdes et décalés, ces fantaisies poétiques et farfelues, cet humour à croquer. C’est absolument délicieux de fraîcheur, de tendresse et d’amitié. Divines images et superbe final. Bravo Pierre, tu as vraiment un style bien à toi que tu parviens toujours à renouveler. Je t’embrasse.
>Cathy :
Bonjour Cathy, je te souhaite la bienvenue 😉 C’est très très gentil à toi de te manifester de cette façon, grâce à l’émotion que Sven a su faire surgir en toi par ses mots. Je suis touchée comme toi qu’on puisse passer de rire aux larmes si facilement. Sven sera également sensible à ton message, j’en suis sûre car c’est un véritable cadeau de recevoir le regard des autres sur ce qu’on a créé. Au plaisir de te revoir ici. Je t’embrasse.
> !!!:
Merci de me donner cet accord de façon si élégante 😉 On ne me l’avait pas encore faite celle-là 😉 Bonne nuit !
>Annick :
Bonne nuit à la gourmande Annick 😉
Bonjour Ossiane ,
Tout à fait OK pour participer … Je te souhaite un très bon Dimanche
A très bientôt.
Alix
Un chat retombe toujours sur ses pattes
Pour les hommes c’est moins sur…
Mais la vie serait nulle sans bulle
Alors, ose au risque de te planter…
Un chat ne sait pas rire…
Toi, tu peux apprendre…
Apprends moi
Jusqu’à la perfection…
s’il te plait…
« Qui ne connait pas la folie, ne peut être sage »… proverbe chinois
Nigra
dans la joute des mots… c’est moi qui suis tombé dans l’eau !!! tant pis pour moi…
Je garde quand même ton beau poème au fond de moi. sven
Humeur – Humour – Amour
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Entre les lignes
Des villes anonymes
Un peu de soleil
—
Beau dimanche à vous tous
Vieux proverbe chinois
« Si tu es tombé dans l’eau,
Ris en et tu sècheras vite…
Si on te le fait croire,
Réfléchis et moque-toi de ta crédulité… »
:o)
pour être franc c’est une petite comptine que j’ai trouvée fort
à propos j’aime aussi boire un petit coup c’est agréable ,boire
un petit coup c’est doux mais il ne faut pas rouler dessous la table
amitiés à toutes et tous
je file on m’appelle pour l’apéro
Bravo pour le proverbe chinois.Bienris mais cela est tres vrais.
Bon dimanche pour tous.Noisette.
Feu roméo, file, file, pour l’apéro
Deux ou trois verres, cela passera
Juste l’ivresse s’en ressentira
Moi, le dimanche c’est pastis avec de l’eau
Qui sait, si après, sentant la braise de la haut
Les vapeurs d’alcool, l’enivrement poétique
L’euphorie des mots, visions nostalgiques
C’est sur, autour de la table, tout le monde sera beau
:-))
Chris
Entre les proverbes de Chine et les Tchin – Tchin pour l’apéro… Joli concert… Je t’accompagne feu roméo… sans tomber à l’eau…
Hic…
Cathy
Ce n’est pas toujours facile de controler le yoyo de son humeur…quand
on est gai on voudrait que ce soit communicatif…et parfois on tend l’élastique si fort, on s’éloigne tellement de sa personnalité que lorsqu’on lâche tout… elle vous revient en pleine figure d’autant plus vite que la corde était très tendue et très éloignée de soi…Je suis content qu’au moins dans ce désordre et derrière le masque du pître, tu es pu recueillir quelques mots imagés, émouvants et humains. A très bientôt la joie de te lire à nouveau. Je t’embrasse de tout coeur.
>Alix :
Merci beaucoup Alix de bien vouloir participer. Bon dimanche à toi aussi.
>Nigra :
Superbe petit poème et citation plein d’enseignements sur l’approche de la vie. J’aime la vie sous ce jour-là même au risque de se planter 😉 . Je t’embrasse.
>Ben :
Bonjour et bienvenue sur le blog 😉 Très gentil à toi de venir compléter la pensée de Nigra. Ces citations doivent nous donner des ailes 😉 Au plaisir de te croiser à nouveau ici. Bon dimanche !
>Maria-D :
Joli passage de relais entre ces mots, Maria. J’ajoute « Toujours ». Ton soleil rit 😉
>Feu roméo :
Jolie comptine ! Je me joins à toi pour cet apéro tardif, Roméo;-) Attention au roulis 😉 Bon après-midi !
>Noisette :
Bon dimanche, Noisette, je suis contente de vous voir rire de si bon cœur et je me joins à vous aussi ;-)) La bise.
>Chris :
Merci Chris de nous accompagner en chanson. Douce euphorie anisée des mots qui tisse des liens d’amitié pour ce grand pot poétique. Je t’embrasse.
>Sven :
Joins-toi à nous pour cet apéro même au risque de tomber à l’eau;-) Bises.
il dit vrai ce proverbe chinois….
et je pense aussi que dans certains cas: » qui connait la folie, peut devenir plus fou encore… »
Et je trinque un verre de fin de journée….annHIC!
Ok pour l’apéro ! et… TOUS POUR UN … UN POUR TOUS sur le BLOG !
bon cette fois j’arrête avant de « débloguer » encore!!!!! à demain, SERIEUX!!!! sur mon blog préféré ! à,vous tous que j’aime, bonne soirée, sven.
Murmure
Poser un mot comme une pierre
De taille et de sueur
Sous le coup du burin
Ciseler le langage
Comme un fruit de ta bouche
Suave et savoureux
Ajuster des pensées
Comme un livre d’image
En en tournant les pages et sans perdre le fil
Du rêve et du toucher
Inscrire dans le temps le mouvement des yeux
Le son et le silence
L’espace dessiné où le crayon s’efface
Je gomme l’imparfait
Et le sable futile
A moins qu’il ne s’écoule comme larme de pluie
Lave ta joue de pêche
Réveille le sourire
Qu’aiment les fleurs des champs
Et se donner le mot
Offrande simple et pure
Comme un épi de blé
Volé sur le chemin
Des enfants évadés
Tiens donc il t’appartient
Pour un jour pour une heure
Il te racontera
Les voyages incessants
Et les chaleurs sanguines
Lissé de mille voix
De souffles vivifiants
Il porte à bout de lettres
Des tonnerres et des joies
D’indicibles secrets que savent les muets
Ainsi de mot à mot
Et le long de nos lèvres
Le jour après la nuit
En fleuves de salive
Tant de douces paroles
Et de savoirs usés
S’écoulent entre nos doigts
Pierre à pierre
Des villes se construisent
Faites pour rapprocher
Des êtres innombrables
Emigrés de la terre
De villages autrefois
Tant de sons se mélangent
S’accrochent et se repoussent
Pourquoi choisir un mot que tu n’entendras pas?
J’aime dire peut-être.
Être là.
Qu’est ce que c’est beau, Bernard.
et je relis de suite tout doucement, ma première lecture si envolée.
« La ville musicale
La ville est un orgue où chante le vent
le vent de la vie aux murs de cristal
éveille les voix du soleil levant
la ville est un grand rêve instrumental »
Daniel Lander (texte inédit)
>AnnHIC !
Douce nuit à toi, je t’embrasse.
>Sven :
A demain Sven, contente d’avoir trinqué avec toi 😉 Merci pour ton attachement 😉 Je t’embrasse.
>Bernard :
Quel beau murmure parcourt le blog! Je ne sais plus quoi dire après la lecture de ton poème 😉 Je n’ose pas interrompre ce silence… Sculpteur et passeur de mots tu es, Bernard ! Grande générosité de ton écriture imagée et émouvante qui rapproche les hommes. Bravo à toi !! Bonne nuit !
>Maria-D :
Je découvre, je découvre tous les jours grâce à toi ce très beau texte. Si ça pouvait être vrai pour retrouver l’harmonie de nos cités. Bises vers toi.
Les mamelles de la terre
Se cascadent leur lait
Elle est de beau bleu mère
Avec des doigts de fée
Pour nourrir les Humains
Et quand ceux ci abusent
Elle setire son sein
Pour pas qu’avides ils l’usent
S’ennivrent d’ivresse triste
Aux mamelons tous ronds
Qui les rendent sots égoistes
Sous leurs chapeaux melons
Et les seins épuisés d’avoir donné
Veulent se garder vivants
Ils implorent le ciel de les remonter
Ainsi les anges têtent leur belle vie dedans
Douce nuit à toi aussi, chère Ossiane. Belle nuit, je t’embrasse.
>Annick:
Merci pour ton dernier poème en hommage aux mamelles de la terre. Je vois que tu n’as pas bu que du vin;-) Bises.
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>>>>Nouveaux commentaires:
https://blog.ossiane.photo/2007/06/09/vie/#comments
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Dans ces villes de solitude
Dans ces villes de lassitude
Dans ces villes aux murs de verre
Dans ces villes où je manque d’air
Dans ces villes des hautes tours
Dans ces villes de gros vautours
Dans ces villes aux mille fenêtres
Dans ces villes que j’ai vu naître
Dans ces villes de vive allure
Dans ces villes de parjures
Dans ces villes d’ascenseurs
Dans ces villes de malheurs
Dans ces villes sans repos
Dans ces villes à l’assaut
Dans ces villes de longs sanglots
Dans ces villes de pluie de maux
Dans ces villes où l’on souffre
Dans ces villes qui engouffrent
Dans ces villes qui m’inspirent
Dans ces villes où l’on expire
Dans ces villes de grandes faims
Je laisse mon poème sans fin….
> Annick & Ossiane
merci d’avoir ainsi partagé mes émotions. La nuit aura été bonne, aussi pour vous je l’espère.
>Maria-D:
Beau texte ! Ton poème est un cri, un cri qui exprime l’étouffement, la tristesse, la solitude, la souffrance. Nos grandes villes seraient-elles si inhumaines… Je ressens un peu tout cela aussi et préfère les grands espaces. Marci à toi, je t’embrasse.
>Bernard:
Excellente nuit pour moi, Bernard, sans mauvais rêve;-)
… vertige aussi Ossiane en faisant défiler tes nombreux commentaires. C’est impressionnant … quel succès … vraiment mérité
>Sylvie:
Vertige pour moi aussi Sylvie, je suis la première étonnée de tous ces beaux commentaires;-) Bises.