Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.
Temple de l’amour
Le regard dans le vague
Faire le premier pas
◊ Que l’embarras du choix sur cette note. Tant de belles choses écrites sur cet amour et ce premier pas. Bruno et Fred sont sortis du chapeau.
Sous l’ombre des songes
j’ecris mes pensées
En plume d’encre berçée
au premier baiser
le vent…
gésir sous les geysers
tourbillons dans les airs
acouphène à tue-tête
au coeur de ma tempête
le temps…
sur ma voie de gars rage
enduit d’un flou cirage
chemin de fier rouillé
en zone désaffectée
la pluie…
câline elle roucoule
l’eau vive fraîche soûle
effleure qui s’épanouit
oasis de la vie
tu es passée par là…
ton souffle sur ma joue
nos rires d’acajou
tu as semé des graines
sur mon île aux gangrènes
de nos atomes crochus
mon spleen au fil déchu
tes notes bleues à croches
mon blues qui s’effiloche
dans nos demi-soupirs
chuchoter mes désirs
aux pensées citronnelles
sur tes ailes passerelle
bien être et pour demain
boutons d’or roses carmin
floraison beautés brèves
le parfum de nos rêves
◊ Photo prise dans les jardins de la Villa Olmo à Côme.
Chemin de nacre
Menant vers le silence
L’œil se régale
le coeur qui bat, observer
faire le premier pas ?
mais comment ?
L’éros oiseleur
Met les cœurs fous en cage
L’amour les délivre
Oserai-je lui dire que je l’aime ?
Mon cœur le crie mais mes lèvres le taisent
Quand je la vois je ne suis plus le même
Je tremble sans raison et mes joues sont de braises
Il faudra bien qu’un jour je le lui dise
Un matin au soleil ou bien sous les étoiles
Et que mon âme avoue combien elle est éprise
D’elle, que ce secret ma bouche le dévoile
Près du temple rendez vous des amants
Si elle vient ah ! Je me délivrerai enfin
Libérant dans un brûlant serment
Les mots tus de ma douleur sans fin
J’avancerai vers elle en lui tendant les bras
Mon émoi se verra à ma figure blême
Peut être alors surprise elle m’écoutera
Oserai-je lui dire que je l’aime ?
manège en sous-bois
un air d’orgue de barbarie
les corps à l’écoute
Quelques mots d’amour
Vers vous s’envolent tendre
Tendez leur la main
____
Belle journée à tous
Je t’embrasse Ossiane
Sous l’ombre des songes
j’ecris mes pensées
En plume d’encre berçée
au premier baisé
Quelle sérénité dans tes posts tu m’apportes beaucoup de sérénité Merci j’ en ai besoin .
Bises Ossiane et bonne journée
Très loin des regards
Repos au bout du chemin
L’amour n’attend plus
Amitiés à tous. Je t’embrasse, Ossiane. Décidément, l’Italie et Côme t’inspirent. Un vrai bonheur.
Le temple des amours
Veille en pudeur si belle
Car ce n’est qu’apparence
Les corps tournés
Scrutant le ciel
Leurs doux regards
Valsent le coeur
Tout au milieu
Ils dansent
Un je t’aime si bon
Et le doux confident
Le temple en son secret
Se tait doucement
Les laissant s’avancer
Vers leur tendre union
Si belle et sensuelle
Que les arbres se plient
Sous ce si bel amour
Qui remue les feuillages
Vaporisé de parfum tendre
Et le dans le même élan
Ils se retournent
Le coeur battant
La tête vertige
Les âmes se trouvent
Abandonné le vélo
Amour, amour
Où es-tu?
Chacun se tourne le dos.
Nos respirations…
du souffle de l’étreinte
nait la liberté
courbes dans des verts,
souplesse, soleil tiède,
calme familier.
Désolée, d’instinct, un petit temple dans un jardin, pour moi ,je ne pense pas « amour » mais « corde à sauter, nattes dans le dos, bonnes d’enfants et pain et chocolat pour le goûter »
Le tandem se repose
Il a tant navigué
Sur le chemin de vie
c’est beau amichel!
Derrière un pilier
Une échelle
Chacun attend son tour
Pour monter
A son ciel
je suis désolée, mais c’est plus fort que moi,
c’est telleemnt beau amichel, que je le redis!
Ils se sont donnés rendez vous
Sous le temple de l amour
Mais si émus
Ils ont oublié de préciiser
Le numéro du pilier
Et chacun sous le sien
Ils s’attendent
Le vélo klaxonne
Mais ils rêvent
Et puis..
Le pneu du vélo éclate
Sous la chaleur
Et dans le même moment
Ils se précipitent
Vers Eux
Le vélo heureux
Se laisse tomber
Il a eu si chaud
De l’amour
Joyau dans ma mémoire
Peinture simplement.
Oserai-je vous dire,
Aujourd’hui maintenant,
Je vous aime,
Dans l’ombre de vos pas?
Votre chemin serpente
Je vous vois à demi
Vous me manquez déjà.
Pourquoi parmi la foule
Existez-vous pour moi?
Gardez vous bien de fuir
Le regard de l’ami
Qui ne vous connaît pas.
Il ne respire plus
Que parfum de rencontre
La chaleur d’une main
Dans sa main enlacée,
Les mots silencieux
Par vos lèvres animés,
L’élégance furtive
De vos gestes discrets.
Si l’ange au rendez-vous
Savait bien te guider
Au jardin j’attendrai
Aux colonnes doriques
Je serais adossé.
Devine mon émoi,
Mon attente enfiévrée,
Le rêve délicieux des images de toi…
avant de te lire Bernard,
avant de partir avec mes paniers d’osier, je dis
yaouhhhhhh que des mots et des mots!
et je te lis,
je sens que cela va me plaire, encore une fois..merci!
j’ai lu,
yaouh!
c’est délicieux!
mes paniers vont danser les courses,
ta plume est fort belle.
ou votre plume est fort belle, je ne sais plus si je dis tu ou vous!
bon après midi.
yaouh!
le vent…
gésir sous les geysers
tourbillons dans les airs
acouphène à tue-tête
au coeur de ma tempête
le temps…
sur ma voie de gars rage
enduit d’un flou cirage
chemin de fier rouillé
en zone désaffectée
la pluie…
câline elle roucoule
l’eau vive fraîche soûle
effleure qui s’épanouit
oasis de la vie
tu es passée par là…
ton souffle sur ma joue
nos rires d’acajou
tu as semé des graines
sur mon île aux gangrènes
de nos atomes crochus
mon spleen au fil déchu
tes notes bleues à croches
mon blues qui s’effiloche
dans nos demi-soupirs
chuchoter mes désirs
aux pensées citronnelles
sur tes ailes passerelle
bien être et pour demain
boutons d’or roses carmin
floraison beautés brèves
le parfum de nos rêves
Pardon amichel,
je n’ai pu pas résister.
J’ai fait une petite réponse à tes vers.
Pourquoi tu n’oses pas me dire
(Mon coeur l’attend!) – je t’aime!
Quand je te vois … Je ne sais pas traduire,
Ma tête bouleversée n’est pas la même.
Ose, mon amour, ouvrir ton coeur!
Toi et moi, nous serons si heureux,
Notre amour s’ouvrira comme une fleur,
Le secret dévoilé enlacera les deux.
Je vais rester ici, au temple des amants.
Si tu viens, peut être, à la nuit, au matin,
Tu me dirás à l’oreille, doucement,
Les mots que je veux entendre, enfin.
Vers moi tu tendras les bras
L’émoi se verra à mon visage même
Je fermerai les yeux, mon coeur t’écoutera.
Ose, mon Amour, dire – je t’aime!
Belle lecture en cette page aujourd’hui
Fred c’est très beau ton poème qui s’égrène
« Je meurs si je vous perds ; mais je meurs si j’attends. »
(Racine / Andromaque)
mmmh…le temple est si superbe, que je l’embrasse fort, de si beaux textes encore, que dis je? des respirations de coeurs aimants, vibrants, sur chaque filet de miel qui soutient ce beau temple ..des je t’aime à nous deux, des moi aussi nous deux..
Ossiane, on fait comment quand on veut juste te saluer quand on est trop fatigué pour poétiser ? 😉
Une seule bicyclette
Le coeur des amants s’arrête
Qui repart avec ?
Dans un sourire, chère Ossiane !
Bonjour Ossiane
Beau choix du jour
Hier déja j’avais beaucoup aimé le poème de Fred
Bravo aux deux poètes du jour je vous embrasse
Et toi aussi fée de ces lieux
Tendres pensées pour toi Bruno
Quelle agréable surprise de voir ce matin mon petit texte mis à l’honneur .je te remercie Ossiane et je t’embrasse.
Et tendres pensées pour toi aussi Maria
oupss tu rectifieras « mit » mon clavier est fatigué 😉
Il est fort beau,ton texte, Fred.
Mon temple
de l amour
Mon temple
chaque jour
Mon temple
pour toujours
j ai ouvert l’écran, souhaité lire de nouveaux poèmes, me suis aperçue dans le défilement du nom de Fred,
puis en lisant les commentaires, je lis aussi, le nom de Bruno, alors je relis tes mots si délicats si beaux, Bruno.
Merci à tous les deux.
Vos textes si précieux sous cette belle image…
je remonte continuer ma lecture de mots de vous tous. Merci à tous!
Bises pour ce week plus frais fort apaisant.
Ton blog, Ossiane, est ravissant et il m innonde de quiétude. Merci!
je découvre ce blog aujourd’hui et quelle merveille ! beaucoup de plaisir à s’immerger dans ces mots/images/photos
Il est encore loin ce temple
Au bout du chemin
Alors elle prend une bulle d’air
La pose sur ses lèvres
Y fait glisser un murmure fort délicat
Un je t’aime tendre et beau
Et ses doigts recueillent la goutte
La regardent et soufflent sur cette petite perle
Bientôt suivies de mille saveurs
Car un je t’aime
Est tant chargé de mille une étincelles
Qui portent le nom d’amour
étinecelles..merci d enlever, si tu peux le e, Ossiane…m’aime si le e est bout de je t’aime, il efface la beauté du mot étincelle..bon après midi!
“ mais je meurs si j’attends.”
Une seule chose à faire…
Action !
Ose tes sentiments
Ose lui parler
Ose la franchise
Et si il ne peut pas comprendre
Insiste un peu
Gagne sa confiance
Et si il ne veut pas entendre
Insiste encore
Prouve ta sincérité
Et si il ne veut pas accepter
N’insiste plus
Pars sans te retourner
Et si tu pars
Fais le pour de bon
Ne le torture pas
Et si tu te barres
Ne crache pas ton venin
Laisse le Libre sans toi
Et si tu ne veux pas partir
Ne le harcèle pas
Reste en stand-by
Live is magic…
les corps statufiés
les troncs des arbres sont de marbre
vie sur le chemin
…………………………………..
des traces parallèles
surmonter tous les obstacles
embarquer ensemble
…………………………………..
heure des mises au point
silence de nos pensées
prendre de la hauteur
…………………………………..
un jeu dos à dos
la ballade n’est pas finie
je compte jusqu’à deux
…………………………………..
chacun cherche son chemin
parfois nos pas se rejoignent
encore une saison
…………………………………..
respirer l’air frais
amour entre toi et moi
toupie de la vie
…………………………………..
>>>>>>> Du retard à me manifester. Je suis sûre que vous me pardonnerez 😉
De très beaux textes sur cette note. J’ai encore eu beaucoup de mal à me décider.
Enfin, Bernard a laissé un joli jeu poétique dans lequel il faut retrouver les auteurs sur le lien ci-dessous. J’ai commencé à répondre; ce serait sympa que d’autres suivent.
https://blog.ossiane.photo/2007/04/30/photo-calligramme-haikus-avril-2007/#comments
>Maria-D :
Bonjour Maria, j’ai bien vu ta remarque sur le poème de Fred que j’aime aussi. Je t’assure que le choix est parfois cornélien mais il faut choisir. Merci pour tes beaux haïkus.
>Pam :
Comment ? A toi de me le dire, Pam 😉 Merci pour tes mots.
>amichel :
Merci pour tes deux beaux poèmes. Tu excelles toujours sur ce thème. Bravo à toi.
>bouldegom :
Un haïku qui met en avant ce qui ne se voit pas 😉 Effectivement, on peut imaginer qu’ils sont à l’écoute. Merci.
>Bruno et Fred :
Bravo à tous les deux pour ces poèmes sensibles. Fred, tu prends ton envol de jour en jour. Je vous embrasse.
>feu roméo :
Très bel haïku avec cette communion du souffle. Merci beaucoup.
>Annie-Claude :
Bien vu le haïku ; tout y est. J’ai des réserves d’images de ce côté-là 😉 Merci Annie-Claude, je t’embrasse. J’invite les visiteurs de L’Oeil Ouvert à aller découvrir le voyage en Chine d’Annie-Claude http://pacifac.blog.lemonde.fr/
>Annie-Claude :
Quelle pluie de poésie, Annick ! Toujours beaucoup de tendresse et d’amour dans tes mots même avec le vélo que j’ai laissé tomber 😉 Je t’embrasse.
>Pierre (2) :
Ce vélo t’a intrigué, Pierre 😉 J’avoue que je n’ai pas su quoi en faire. Merci pour ton humour. Je t’embrasse.
>Brigetoun :
J’aime bien Brigitte quand tu vas à contre courant 😉 Pas de problème pour la corde à sauter et les nattes 😉 Merci à toi.
>Bernard :
Superbe poème délicat et un peu désuet qui m’a fait hésiter. On se croirait dans l’univers romantique des siècles passés. C’est beau, merci.
>Neyde :
Hé hé, Neyde coquine qui donne la répartie à amichel 😉 Je ne sais s’il va pouvoir résister tant tu es convaincante 😉 Merci pour la beauté de tes mots et de ton cœur. Je t’embrasse.
>Guess Who :
Oui Tiago, j’ai compris cette nuit en allant sur ton blog que le stress et la fatigue te gagnent. Comment on fait ? Tu ne fais rien ; tu dis juste « coucou les amis, un petit bonjour en passant » et on comprendra 😉 Il est temps que tu prennes des vacances. Bon week-end.
>Fugitive :
La bicyclette là aussi ! Toi et Pierre vous êtes donnés le mot 😉 Merci pour ton humour, je t’embrasse.
>Galileo :
Bonjour et bienvenue sur le blog ! Merci beaucoup pour vos impressions. Au plaisir de vous revoir ici.
>Nigra :
Coucou Nigra, te voilà de retour en fanfare 😉 Ce duo est tout à fait pour toi avec tous les atermoiements de l’amour. Ton texte est dense et fort. Je suppose que tu veux parler de la vie quand tu dis « Live ». Si c’est le cas il faut dire « Life ». Je peux corriger si tu le souhaites. Bon week-end et merci.
>Bouldegom:
Waouh! Tu me donnes le tournis avec toutes ces belles interprétations que tu as trouvées. Le chemin, les colonnes en parallèle avec les corps, les pensées, l’amour etc… ta toupie poétique a tourné très fort;-) Merci beaucoup.
Bonsoir Ossiane
C’est pour moi la plus belle des déclarations d’amour et de demande en mariage :
LA NON-DEMANDE EN MARIAGE
Georges Brassens
Ma mie, de grâce, ne mettons
Pas sous la gorge à Cupidon
Sa propre flèche,
Tant d’amoureux l’ont essayé
Qui, de leur bonheur, ont payé
Ce sacrilège…
J’ai l’honneur de
Ne pas te demander ta main,
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D’un parchemin.
Laissons le champs libre aux oiseaux,
Nous serons tous les deux priso-
nniers sur parole,
Au diable, les maîtresses queux
Qui attachent les coeurs aux queues
Des casseroles!
J’ai l’honneur de
Ne pas te demander ta main,
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D’un parchemin.
Vénus se fait vielle souvent
Elle perd son latin devant
La lèchefrite
A aucun prix, moi je ne veux
Effeuiller dans le pot-au-feu
La marguerite.
J’ai l’honneur de
Ne pas te demander ta main,
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D’un parchemin.
On leur ôte bien des attraits,
En dévoilant trop les secrets
De Mélusine.
L’encre des billets doux pâlit
Vite entre les feuillets des li-
vres de cuisine.
J’ai l’honneur de
Ne pas te demander ta main,
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D’un parchemin.
Il peut sembler de tout repos
De mettre à l’ombre, au fond d’un pot
De confiture,
La jolie pomme défendue,
Mais elle est cuite, elle a perdu
Son goût « nature ».
J’ai l’honneur de
Ne pas te demander ta main,
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D’un parchemin.
De servante n’ai pas besoin,
Et du ménage et de ses soins
Je te dispense…
Qu’en éternelle fiancée,
A la dame de mes pensées
Toujours je pense…
J’ai l’honneur de
Ne pas te demander ta main,
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D’un parchemin.
oui,
je suis spontanée, alors,
voici the story ..
j ouvre l’écran,
je regarde les images, relis le haiku, le calligramme, merci Ossiane.
je relis les mots de Bruno et Fred, et dis : ‘comme c’est beau’
et puis je commence à te lire Maria, après t’avoir lue chez moi, thanks a lot.. bisous!
et de suite après avoir lu le titre de la chanson, que je connais, je dis « oui »,
allez, je relis ce joli texte de G. Brassens,
car quoi de plus bel amour qu’un amour avec aucun autre intérêt que juste celui de s’aimer pur vrai, sans rien avoir à prouver à se prouver, juste à vivre son amour du bout des doigts, du bout de soi..
Allez je te lis, Maria,
et je relis G. Brassens. Merci à lui…
D’un oeil, observer le monde extérieur, de l’autre regarder au fond de soi-même. [Amedeo Modigliani]
Aimer, c’est doubler son regard.
[Natalie Clifford Barney] Extrait de Eparpillements
Aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction. [Antoine de Saint-Exupéry] Extrait de Terre des hommes
A la suite de Nath
« La quête
Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d’une possible fièvre
Partir où personne ne part
Aimer jusqu’à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D’atteindre l’inaccessible étoile
Telle est ma quête,
Suivre l’étoile
Peu m’importent mes chances
Peu m’importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l’or d’un mot d’amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s’éclabousseraient de bleu
Parce qu’un malheureux
Brûle encore, bien qu’ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s’en écarteler
Pour atteindre l’inaccessible étoile. »
Jacques Brel / L’homme de la Mancha
Magnifique J. Brel.
et cet homme fut entendu, et il toucha son inacessible étoile si accessible finalement…
Sous le temple de l’amour
Un voeu, un voeu si cher
Rencontrer cette étoile vue un jour
Un jour de quart de lune
Qui fit ensuite de la vie
Une pleine lune
Un soleil sans rayons
Un manque de miel
Et ce voeu s’en alla
Haut très haut
Toucher l’étoile
Qui s’empressa
De descendre dans le jour
Accessible en amour
Car tant d’amiration pour cette étoile
Les mêmes directions visées
Avec la même ferveur
Les mêmes valeurs
En belle Humanité
Pure belle désirante
Aimante généreuse
Dans l’absolu désir
De l’étoile accessible
Observatoire de l’amour, ou le contact et présent par le regard ou la pensée, les gens se comprennent ou pas, s’apprécient ou s’aiment, durant l’été ensoleillé.
Vos photos et montages sont toujours aussi beau un pur bonheur. 😉
» je ne vais plus pleurer
je ne vais plus parler
je me coucherai là
à te regarder
danser et sourire
et à t’écouter
chanter et puis rire
laisse moi devenir
l’ombre de ton ombre
l’ombre de ta main
l’ombre de ton chien »
A la Villa Olmo
Là-bas à l’observatoire
Dans un tableau impressionniste
Leurs chemins se sont croisés
L’amour leur a fait signe
Là-bas en Lombardie
Dans la ville de Côme
Ombre d’Ossy
caché derrière les colOnnes
Mystère par ce chemin
finira par vOus trOuver
grâce à l’Odeur naissant
prémices printannières bulleskes
au parfum exaltant
dOuce pensée vers U°°°
Serge Gainsbourg
QUOI
Paroles et musique: Serge Gainsbourg
Quoi
De notre amour feu ne resterait que des cendres
Moi
J’aimerais que la terre s’arrête pour descendre
Toi
Tu me dis que tu vaux pas la corde pour te pendre
C’est à laisser ou à prendre
Joie
Et douleur c’est
Ce que l’amour engendre
Sois au moins conscient que mon coeur peut se
Fendre
Soit
Dit en passant j’ai beaucoup à apprendre
Si j’ai bien su te comprendre
Amour cruel
Comme en duel
Dos à dos et sans merci
Tu as le choix des armes
Ou celui des larmes Penses-y penses-y
Et conçois que c’est à la mort à la vie
Quoi
De notre amour feu ne resterait que des cendres
Moi J’aimerais que la terre s’arrête pour
descendre
Toi
Tu préfères mourir que de te rendre
Va donc savoir va comprendre
Je suis montée en haut de l’observatoire
Et je regarde le ciel
Et je lis tous ces poèmes
Si forts
Que mon coeur fait boum boum
Et mon âme s’envole
Car c’est si précieux
Le beau temps de l’amour
Et mon vol en plein ciel..
Viens
Et tu me rejoins
Dans notre ciel
On est bien
Tous les deux..
Et je te t’embrasse si fort..
>Maria-D:
Merci Maria de remettre en lumière tous ces beaux textes à ne pas oublier ainsi que pour ton poème très olmien;-) Je t’embrasse.
>Annick:
Tes mots sont pleins de ferveur et de gaieté, Annick! Ton moral remonte. Belle journée.
>Nath:
Merci pour ces trois citations sur l’amour; elles ont toutes une part de vérité. J’aime bien la pensée de Modigliani. Bises.
>Poète:
Chacun peut faire de cet observatoire ce que bon lui semble;-) Ce peut être tout aussi bien deux simples promeneurs. Merci pour vos gentilles remarques. Vous êtes la bienvenue.
>Lilly:
Ma chère lilly, voilà un poème qui me fait très plaisir car j’y retrouve ta patte inimitable de poète et peut-être le signe d’un possible retour parmi nous peut-être. Tu as raison, j’étais très avide d’ombre ce jour-là. Quant à UU, je ne le vois plus; il travaille comme un fou et ne blogue quasiment plus. A très bientôt, sweet lilly, que mes bulles accompagnent tes pensées en toute sérénité et amitié profonde.
>bouldegom:
Beau texte de Gainsbourg. Nostalgie quand tu nous tiens;-)
>Bernard:
Peux-tu nous donner la solution de ton jeu poétique?
Ossiane,
Une trés belle note
Un tableau si beau:
Ton haïku et ton aclligramme
Avec de si beaux poèmes
Qui l’ont suivi
Je vous remercie
Pour ce moment si agréable
Passé en compagnie de vos mots.
Je vous souhaite à tous, une trés belle journée
ELLE se dit de gauche
IL se dit de droite
LE VELO au centre
pédale dans la choucroute
Il se demande
qui de qui??……..
observatoire
pays de nulle part
pas un mot pas un bruit
les êtres se côtoient
mais se tournent le dos
lequel va réussir
à prendre le vélo
à l’insu du voisin
une nouvelle étude
diligentée en express
par l’illustre institut
pour cerner l’être humain
le mérire à celui
qui illustrera
le chacun pour soi
Bruno
et
Fred
Bravo à vous!
Je me suis assise à l’observatoire
et j’ai bien observé vos vers
et tous les vers posés au Blog.
Je vous embrasse fort.
Des mots d’amour
Glissent vers le sanctuaire
Des amants tristes
Les paroles s’envolent
Au-delà des colonnes
Laissant derrière elles
Leurs âmes en larmes
Mélancolie
Les mots viennent
Les mots s’en vont
Qui peut les retenir ?
Qui peut les embellir ?
Dans la demeure des arbres
Les mots s’agitent
Les mots se pressent
Les mots s’enlacent
Et s’éparpillent
Dans ce temple d’amour
Où chante le vent
Emportant les pleurs
Des amants tristes
Mélancolie
Par la route qui serpente
Des débris d’écriture
S’essoufflent et expirent
Dans cet amour qui meurt
Demain un autre jour
Demain une autre histoire
Les cœurs cicatrisés
Moissonneront les serments
Et la lumière des mots
Des amants tristes
_____
….
« Qui donc réparera l’âme des amants tristes
Qui donc réparera l’âme des amants tristes
Qui donc réparera l’âme des amants tristes
Qui donc ? »
(Léo Ferré / Les amants tristes)
Quio donc réparera l’âme des amants tristes?
Car ils sont séparés
Ils pleurent
La vie a perdu de la vie
Et ils se cherchent
Partout
Et nulle part
Ame qui taîne
Désespoir
C’est si bon de serrer
Son amour
pigeons sur la place
Sarkozy dîne au Fouquet’s
rêve dinosaure
observer de loin
à nous deux je suis à toi
énergie nouvelle
où est-elle donc
son bras reste solitaire
caresser son rêve
rendez-vous secret
antenne pour capter les ondes
des serpents de mer
merci Ossiane, de mettre un r, à traîne..
car j aime la liberté de l être
car j’aime la fraternité
car j’aime l’égalité des droits
car j’aime ma france
car j’aime ses villages
car je bois ses rivières
car je monte ses montagnes
car un camembert et un quart de vin
car la simplicité
car la beauté
car l’âme belle
cvar une saine quête
car le goût de vie
car de car et encore de corps
je suis déçue ..
recuillement grand!
Monter
A l’observatoire de la vie
S’engager par ses valeurs
Donner de son coeur
Tenter d’offrir le meilleur de soi même
Se regarder sans jamais cesser de se regarder
Se bouger changer s’observer
Chercher dans un brin d’herbe
Monter sur un nuage
Rencontrer en plein ciel
Boire une goutte d’eau
Remercier le soleil
Dormir sous la lune
Caresser la tendresse
Aimer
un jeu dramatique
la foule veut toucher le temple
libertés en touche
Illusions perdues
En ce jour particulier
Orateur menteur
Sur cet observatoire, le maître s’est hissé
Le nabot bleu, au désordre intérieur, a joué
Pour vous, sa chansonnette du futur
Pour ma part, je ne suis pas sourd, c’est sûr !
J’ai découvert bien de fausses notes dans ces jolis airs
Dois-je les conter, ici, souvenez-vous, ces épreuves qui, naguère,
Nos ancêtres ont combattu de leurs mains, sur leurs terres
Cette peur de ne plus rien avoir si on ne se laisse pas faire !
Je ne possède rien, je ne suis peut-être qu’un pion
De ma rage, j’en saute déjà jusqu’à mon Panthéon
Je ne pourrais me soumettre, à moins si une Révolution !
J’aimerais être fusillé au nom des resistants dignes de Nom !
A Tout Bon Entendeur
les mots ont un sens
la plage n’est pas sous les bancs
prêcheurs à gogo
.
000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000
.
Nouveaux commentaires sur:
.
https://blog.ossiane.photo/2007/04/30/photo-calligramme-haikus-avril-2007/#comments
.
666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666
.
gardons l’oeil ouvert
la poésie nous réveille
la pause est finie
Oui bouldgom
Poétisons poétisons poétisons
>Annick, bouldegom, Yves, Maria-D, Chris:
Un bien drôle de soirée, je suis bien d’accord avec vous. Vous l’avez évoquée avec beaucoup de subtilité et d’intelligence. Merci à tous les cinq et gardons l’oeil ouvert comme dit Bouldegom.
>Cristina:
Merci pour ta gentillesse et ta fidélité sans faille. Pourtant, je ne me suis pas sentie très sûre sur cette note. Je suis contente qu’elle t’ait plue. Bises.
j’ai du mal à m’en remettre
j’ai du mal à comprendre
j’ai du mal à être subtil
j’ai mal à ma joie de vivre
j’ai mal à ma poésie
j’ai mal à ma liberté
…j’ai dû mal dormir
regarder en face
demain est un nouveau jour
le printemps est là
Dos à dos,
Ils se sont esquivés,
Pourtant son parfum lui chatouillait les narines,
Il chantonnait,
Elle voulait l’accompagner,
Elle n’a pas osé,
Une heure a duré ce manége,
Ce lourd silence a démontré,
Le malaise de notre société,
Se saluer, se parler, se frôler,
Ce 6 mai va encore creuser le fossé…
Je regarde de mon observatoire.
Chère Ossiane,
Superbe photo, une fois de plus !
Bises,
OLIVIER
Claude Nougaro
PARIS MAI
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Le casque des pavés ne bouge plus d’un cil
La Seine de nouveau ruisselle d’eau bénite
Le vent a dispersé les cendres de Bendit
Et chacun est rentré chez son automobile
J’ai retrouvé mon pas sur le glabre bitume
Mon pas d’oiseau forçat enchaîné à sa plume
Et piochant l’évasion d’un rossignol titan
Capable d’assurer le sacre du printemps
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Ces temps-ci je l’avoue j’ai la gorge un peu acre
Le sacre du printemps sonne comme un massacre
Mais chaque jour qui vient embellira mon cri
Il se peut que je couve un Igor Stravinski
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Et je te prends Paris dans mes bras pleins de zèle
Sur ma poitrine je presse tes pierreries
Je dépose l’aurore sur tes tuileries
Comme roses sur le lit d’une demoiselle
Je survole à midi tes six millions de types
Ta vie à ras-le-bol me file au ras des tripes
J’avale tes quartiers aux couleurs de pigeon
Intelligence blanche et grise religion
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Je repère en passant Hugo dans la Sorbonne
Et l’odeur d’eau-de-vie de la vieille bonbonne
Aux lisières du soir, mi-manne, mi-mendiant
Je plonge vers un pont où penche un étudiant
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, Paris
Le jeune homme harassé déchirait ses cheveux
Le jeune homme hérissé arrachait sa chemise
Camarade ma peau est-elle encore de mise
Et dedans, mon coeur seul, ne fait-il pas vieux jeu
Avec ma belle amie quand nous dansons ensemble
Est-ce nous qui dansons ou la terre qui tremble?
Je ne veux plus cracher dans la gueule à papa
Je voudrais savoir si l’homme a raison ou pas
Si je dois endosser cette guérite étroite
Avec sa manche gauche, avec sa manche droite
Ses pâles oraisons, ses hymnes cramoisis
La passion du futur, sa chronique amnésie
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, Paris
C’est ainsi que parlait sans un mot ce jeune homme
Entre le fleuve ancien et le fleuve nouveau
Où les hommes noyés nagent dans leurs autos
C’est ainsi, sans un mot, que parlait ce jeune homme
Et moi l’oiseau forçat casseur d’amère croûte
Vers mon ciel du dedans j’ai replongé ma route
Le long tunnel grondant sur le dos de ses murs
Aspiré tout au bout par un goulot d’azur
Là-bas brillent la paix, la rencontre des pôles
Et l’épée du printemps qui sacre notre épaule
Gazouillez les pinsons à soulever le jour
Et nous autres grinçons, pont-levis de l’amour
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
Mai, mai, mai, Paris mai, mai, mai, mai, Paris
>Fred:
Aïe, aïe aïe;-)) Oui une grosse claque dont il n’est pas facile de se remettre. N et’endors pas; il faut rester vigilant. Bises.
>Olivier:
Décidément, cette note involontaire va recueillir nos pensées post-électorales;-) Merci encore une fois pour ton beau poème qui en dit long sur ton état d’esprit du moment. IL faut garder espoir. Bises.
Elan
Croiser un regard
Plein d’égards
Par hasard
SEDUCTION
Sentir un souffle
De tendres douceurs
Plein d’ardeurs
FRISSONS
Se sentir troublés
Déstabilisés
Transportés
EMOTIONS
Croire percevoir
Des signes un espoir
souhaiter y croire
TENTATIONS
Rêver hésiter
Se métamorph’oser
Se tromper ?
ETRES EN DEUX-VENIR ?
Tes mots sont superbes Nath, si profonds,j’aime énormément.
Bonsoir Annick,
Merci de ta belle présence fréquente, tes commentaires …
Ca me surprend que tu aimes, je ne le trouvais pas terrible …
Bonne soirée.
Bises
>Nath:
Pourquoi minimiser ce poème, Nath? Je suis de l’avis d’Annick. On sent que tu es en recherche de toi et du sens et de l’importance à donner aux choses. Quatre mots en « ion » lourds de sens et de réflexions. Nath en devenir. Continue ta belle quête poétique et intérieure. Bises du soir.
je l’aime beaucoup ton poème,
une mue qui se déshabille à mesure du temps,
pour permettre deux êtres en deux venir!
je l aime beaucoup ce poème, plein d’espérance..après ces quatre ions superbes tendrement avancés sur le chemin du temps…
Votre gout pour la poesie fait plaisir a lire !
Personnelement je ne suis ni poete ,ni artiste mais ce sont ces choses qui évoquent ou me font approcher le beau qui me touchent .La vie ne vaut d’ êtrev vécue que par le sens que nous lui donnons et en faisons.Continuer à nous offrir le petit plus qui nous aide.
Bien a vos poémes .Noisette.
>Noisette:
Votre démarche qui consiste à vouloir approcher le beau est déjà une démarche poétique sans vraiment le vouloir. On a tous une part de poésie au fond de soi plus ou moins exprimée. Bien à vous.
– Deux statues –
entre leur coeur usés
des mots de marbre…
Désolée, c’est parti avant correction :
– Deux statues –
entre leurs coeurs usés
des mots de marbre…
>Johal:
Bonsoir, merci pour ce superbe petit poème bien senti. Vous êtes le bienvenu pour continuer à partager vos émotions poétiques avec nous. Bien amicalement.
plus le temps passe e je vois pas mal de blog.
Vous ne ferez jamais de moi une dame qui vous offrira des gerbes de poemes.IL ne m’ est pas possible de vous faire de belles phrase s Je parle comme je pense et 17 ans nousne sommes jamais bien sérieux .Alors c’ est absolument I N C U R A B L E .
La connaissance de » l’oeil Ouvert » est pour moi sourcede plaisirC’ est incroyable mais la vie nous devons la vive alors mettons tout pour qu’ elle soit viable.Savez vous que l’ humour et l’ absurde sont de fidéles compagnons.A plus tard ho!j’ allais oublier il fait beau.
Et il fait plus beau encore de vous rencontrer chère Noisette, sur ce chemin de vie qui garde en vie. Et puisqu il nous est donné de vivre, VIVONS! avec beaucoup d humour l’absurde! Je vous souhaite une fort bonne journée.
Savez vous ni poete ,ni quoi que ce soit de sérieuxLes seuls qui vaillent le coup sont tous ces petits plaisir qui trainent un peu partout il faut être vigilante et le reste suit en général.Sans être d’ un optimisme Béat la vie vaut d’ être vécue.
Pourtant quelques foid » Y EN A MARRE « mais bon !
bonnefin d’ aprés midi et a plus tard.
Le temple de l’Amour
C’est être idiot peut être fou ou bien les deux
A insi les philosophes parlent des amoureux
T ous cherchant à connaître ce que c’est qu’être deux
H abités par l’idée qu’on puisse perdre la tête
E tonnés qu’attirés comme par un aimant
(R este à savoir comment la chose reste secrète)
I l soit aussi facile de devenir amants .
N otons pour simplifier qu’ils n’ont rien décidé
E t que le temple de l’amour est bien gardé
Alain