Lecture du Haïku Calligramme: du premier plan vers l’autre rive.
Rendez-vous de printemps
Aucun nuage entre nous
Ta voix en écho
◊ Morceaux choisis de amichel et de Sven pour leur ascension envoûtante vers le rêve et la vie, le bel haïku de Fugitive pour son approche originale de la gémellité.
échelle de vent
pour qui veut monter au ciel
l’arbre à nuages
Vers le printemps…
infinie pureté
exquise solitude
je gravis envoûté
les marches épurées
le printemps m’aspire
en son coeur velouté
Ta gémellité
Déliés nos corps se déhanchent
Mon reflet en toi
◊ Photos d’arbres à nuages prises dans la bambouseraie d’Anduze.
Pour en savoir plus sur l’arbre à nuages, rendez-vous
au jardin de Marandon et sur ce site spécialisé.
prenons l’escalier
ma dame du temps fleuri
l’heure est au zénith
L’arbre de nous
A poussé de sol
En sol de gazon
Tout cela pour nous
Le dernier suspendu
Fait l’amour ciel bleu
Le petit mot amour
Dévale du plateau haut
Dans tes bras mon chéri
Tu le rattrappes l enlaces
Et puis tu me le renvoies
Et nos coeurs se rient
Sur nos plateaux magiques
Si beaux si bels si hauts
Que celui du bas est firmament
Et celui du haut est zénith
Le haut et le bas vues de l’esprit
Nos coeurs unis sur le même horizon
Posés sur un joli tapis de feuilles vertes
Qui les repose, les agite, les murmure
Bellement, car notre Amour est Pur
Et si haut que nos amours nous portent
Haut, si haut, que notre tapis s’envole
Et nous emporte vers nous de vie!
Conversation
D’une rive à l’autre
Entre deux bonzes
Quand je tente d’aller dans le blog d ‘Aurélie, cela m’est impossible, il est indiqué archives: Février, et puis TOP, si quelqu’un sait ce que cela signifie , merci de me le préciser.
Je vous souhaite une très bonne nuit… pleine, de jolis rêves. Bises!
L’eau nous sépare et nous fait vivre
Seul le vent complice nous rapproche
Fidèle au rendez-vous du printemps
Nous frissonnons d’amour face à face
Seuls nos reflets dans l’eau s’embrassent
Quand le soleil est au plus haut
Ton corps s’élève et danse dans l’espace
Et je danse avec lui tendu vers le ciel
Quelquefois un oiseau est notre messager
Et nous chante à l’oreille nos mots secrets
Quand vient le soir la brume qui descend
Nous enveloppe d’un manteau de nuit
Doucement je t’appelle en bougeant ma ramure
Doucement tu réponds et m’adresse un baiser
Le silence nous conduit au pays des songes
Tandis que le ruisseau tout bas murmure
échelle de vent
pour qui veur monter au ciel
l’arbre à nuages
Douce, douce,
Comme la mousse,
Ta peau caresse ma main,
Ma lèvre attend
Sur ta courbe de rein
Un frisson, un rien,
Voluptueux
Comme un matin brumeux
Tu ondules
Comme un vague inquiète,
Et tes yeux cherchent
Les miens !…
le gué des cailloux
le poisson rouge est à l’écoute
tout va bien par deux
comme vos mots posés sont beaux et délicats,
je vous embrasse! l’extérieur me happe ce matin, mais cette photo m’amènera à glisser quleques mots doux! mmmmmmmh de mmmh… bises!
Des marches en suspens…fluidité des sentiments..rêves inachevés..Hier un astre qui joue à cache cache..Ce matin une lune pleine et ronde sur une aire de jeu..au dessus …des êtres roulants…En arrivant …un arbre à nuages..On ne pouvait espérer plus agréable parcours…
Des marches qui conduisent vos pensées vers un regard dans lequel…vous plongez avec délice..Quelques larmes échappées…vos mouvements sont trop brusques…C’est un Blog ou l’imaginaire rime avec douceur…ou la beauté se marie avec la sensibilité..
Puisque avec les mots on peut voyager..puisque ce Blog est un espace de liberté…puisque la sincérité est synonyme de spontanéité…ce matin Ossiane…j’aimerais te dire que » l’Oeil ouvert » est avec « Journal d’atelier »..mes plus belles..mes plus tendres destinations..Deux endroits ou il fait bon rêver…Je vous remercie du fond du coeur…Et pour moi…simple poseur de mots…ce matin…à la lisière de ce « rendez vous de printemps »…c’est toi ….que je vois …en pleine lumière…Ceci pour tout ce que tu nous apportes..et..pour ton talent…Après tout..on peut aussi…avoir ses préférences…
Bonjour!
Comment est le monde sur ta rive?
Et si on en parlait?
Lui
Moi
Face à Face
« On » me dit qu’un torrent nous sépare
Je ne vois qu’une paisible rivière
« On » me dit que sa traversée est périlleuse
Je me moque du danger
« On » me parle de son monde incompréhensible
Je l’apprécie comme Il est
« On » me parle de Lui
Je « les » ai écoutés, un instant
Je me moque des commentaires de ces (c) « on ».
Hé, les « on »
Ecoutez moi
Taisez vous!
Lui seul a le droit de me parler de Lui
C’est Lui que j’écoutais,
C’est son silence qui me parle.
En retrait, je l’observe danser
En paix, je l’écoute chanter
En songe, je l’entends rire
Je me tais
A quoi bon enfoncer des portes à coups de mots débiles,
Hors d’usage à force d’avoir été balancés dans n’importe quelles gencives ?
Reste des images traversées de grands vents,
Impitoyables car le monde l’est,
Tendres par ce qu’il l’est
Je bute sur les mots par un trop pleins de paroles et d’images.
Je me tais
Je savoure son bien-être
Lui,
Elle,
En harmonie
Au pays des étoiles
Vers le printemps…
infinie pureté
exquise solitude
je gravis envoûté
les marches épurées
le printemps m’aspire
en son coeur velouté
De la montagne
Les nuages discrets montent
Matin de printemps
Rochers ou fleuve
N’empêcherons mes pensées
De te rejoindre
Entre nous eau vive
Une carpe nous unit
Passe nonchalente
au delà de l’eau
tes lignes me répondent,
dansons mon ami
Sitting on my cloud
Wondering what to do
Why not have a chat
With love from me to you
Magnifiques ces arbres à nuages …je sens que je vais sortir les cisailles …snip snip
Bises de l’est où il fait beau pour le moment
Judith
Chacun son orthographe
et son vocabulaire
sa voie préférentielle
son mode de lecture
avançées et reculs
onde fluide,barrages
tu as dit dialogue
je réponds dictionnaire
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Nouveaux commentaires sur:
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https://blog.ossiane.photo/2007/02/28/bonsai/#comments
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Ecoulement d’eau
Bruissement de feuilles
Dialogue naturel
Monologue de printemps
hier soir, je voyais juste le premier arbre au premier plan, parler de nuage de feuilles à son nuage adoré de feuilles…
à présent, je vois le second qui lui fait face juste sur l’autre rive, et j’entends leurs délicieux murmures en feuilles qui bruissent…
Face à face d’amour
Côte à côte de soutien
Leurs racines se glissent
sous le cours d’eau
et se calinent le jour.
Leurs feuilles s’envoient
de jolies bulles d’air
chargé de baisers beaux.
Leurs troncs se penchent
et s’enlacent la nuit
pour vivre le clair de lune.
Leurs sèves se purifient
de leurs contacts si bons
et s’apaisent doucement.
Coeur à coeur de sublime
Corps à corps de vie
petit caniche vert
fait le beau et danse
ridicule ?
ridicules ?
les caniches qui font le beau
pas les nuages verts qui montent vers le ciel
on peut y voir une certaine beauté
>Yves :
J’aime bien ton idée d’escalier. Bel haïku.
>Annick :
Bonjour Annick 😉 Tu démarres très vite à écrire ce matin ; serais-tu en manque 😉 Comme par un matin de printemps, tes mots poussent un peu dans le désordre et à toute vitesse. L’amour, l’amour toujours te donne des ailes 😉 Tes mots se posent davantage dans le troisième poème. Ca se construit petit à petit.
Aurélie a arrêté son blog ; il n’est donc plus accessible. Bises.
>Maria-D :
Conversation sage sans doute, merci à toi.
>Amichel :
Un beau face à face amoureux que sépare un ruisseau. Tu as composé ton texte autour de cette séparation en faisant intervenir le vent, les reflets, l’oiseau qui deviennent des messagers. Douceurr, silence et chuchotements peuplent l’atmosphère de ta poésie.
Merci également pour ton haïku échelonné, je t’embrasse.
>Fanou :
Doux poème d’amour sensuel ; il va commencer à y avoir des spécialistes sur le blog 😉 Merci !
>bouldegom :
Tu l’as bien repéré le poisson 😉 Merci.
>pierre b :
Escalier, échelle, marches qui conduisent au monde des rêves. Ca change des embouteillages, Pierre 😉 Tu sembles avoir voyagé en grande douceur ce lundi matin 😉 Touchée que L’Oeil Ouvert te fasse autant rêver. Si on m’avait dit ça lorsque j’ai créé ce blog, je ne l’aurais pas cru 😉 L’univers de Marie est également un formidable échappatoire dans lequel je viens volontiers me plonger. Je t’embrasse.
>Candide :
Deus rives opposées. Attirance, curiosité, envie de découverte ; on peut aussi se poser ces questions. Merci pour cette réflexion.
>Nigra :
La rencontre entre deux êtres est un thème que tu développes souvent dans tes poésies avec grande originalité. Tu ajoutes dans celle-ci, des pointes d’humour, de la hardiesse, l’envie de clamer son indépendance face aux préjugés des « on », un peu de rage et une grande envie d’harmonie. Un beau poème plein de sens.
>Sven :
Une montée d’escalier envoûtante pour accéder au sacre du printemps. Belle image ce cœur velouté. Merci pour ce poème rayonnant.
>Pierre (2) :
Un point d’accroche en verticalité, deux points en amour transversal, trois points de convergeance. Merci pour ces trois beaux haïkus imagés.
>brigetoun :
Je suppose que c’est le calligramme qui t’a inspiré cette jolie danse. Merci.
>Feu roméo :
Comme toi, j’ai pensé aux mots. Belle façon de rebondir 😉
>Judith :
La tête dans les nuages pour cette conversation amoureuse 😉 Thanks a lot, Judith. Pas de cisailles autorisées pour l’instant sur ces deux amants ; je veille à leur tranquilité 😉 Bises d’un ouest éblouissant.
>Chris :
Bonne idée d’avoir opposé le dialogue au monologue. La vie coule toute douce. Merci Chris.
>Pam :
Très amusant ton poème canin 😉 Mais il est vrai que tu n’es pas une sculptrice animalière pour rien 😉 Tu saurais sculpter la végétation. As-tu déjà essayé ?
Ta gémellité
Déliés nos corps se déhanchent
Mon reflet en toi
sourire.. coucou Ossiane, je te donne ma vue sur mon premier poème..
le premier arbre, je le vois en tronc avec des petits gazons tous plats à diverses hauteurs..le tout premier étant celui du sol, évidemment…
Alors m’était venue cette idée..
un arbre de deux amoureux , dont la passion s’embrase à raz le sol, puis gravit l’échelle du temps en grandissant, en bravant le courant du tant, pour se retrouver sur ton image, sur le plus haut palier actuel.. qui n’est pas le dernier…
et si t’es sage, Ossiane, je te donnerai mes images pour le second poème, j’avoue que c’est parfois fort difficile de me suivre. Je t’embrasse, et passe une bonne après midi! bises.
Ps: merci pour les précisions pour Aurélie, je respecte son choix, je regrette pourtant énormément ses partages que j’aime fort. Je t’embrasse, Aurélie! j’étais passée dès hier à mon retour regarder des aquarelles et tes mots.
Plaisir
De revenir
Flâner
En ce jardin d’Eden
>Fugitive:
J »aime beaucoup ton haïku sur ces arbres jumeaux ainsi que les images qu’ils renvoient. Hommage mérité;-)
>Annick:
J’aime ton image de jardin en petits paliers suspendus. Ce doit être possible de créer de tels jardins dans la réalité. Je comprends que cet arbre embrase tes deux amoureux;-) Je suis sage… Attention à la suite 😉
>L’oeil vagabond:
Tu es la bienvenue à tout moment, Chris. Bises.
C’était un plaisir, Ossiane, de poursuivre le dialogue. 😉
Belle sélection Ossiane
Chapeau bas à vous trois : amichel, sven et fugitive
_____
Nous sommes des nuages ondoyant dans les branches
Des nuages qui se mirent dans l’onde courante
Nous nous sommes rencontrés au-delà des deux rives
Nous nous sommes reconnus dans nos cœurs en dérive
Toi tu as ta vie rive droite, moi j’ai la mienne rive gauche
Toi et moi sommes frères, frères nuages sur les deux rives
Miroir de nos deux images, écho de nos deux voix
Lumière de notre singulière rencontre au-delà des rives
c’est délicieux amichel, sven, fugitive, et toi aussi Maria-D
Quand je regarde ton image, Ossiane, je vois aussi le titre, et puis je lis le haiku, toujours fort délicat en force, et puis le calligramme…
« Dialogue » m’a inspirée fort… et menée dans mes mots. Sans ce titre, d’autres mots, peut être… qui sait???.
Pour le second poème, « dialogue » m’a interpelée..
Et j’ai vu une amoureuse tout en haut de l arbre, son amoureux sur le premier gazon suspendu…l’aimée laisse doucement descendre un doux papier de sa plume tendre qui sautille de paliers en paliers pour s’accueillir dans les bras de l’aimé, qui regarde le papier…l’aimé sort sa plume, y glisse deux mots, et souffle sur le papier qui par la bise de l’air vole jusqu’au plus haut plateau en herbe verte où sa belle se repose….
et leurs coeurs sont heureux de leur oeil ouvert qui lit ou de leur ouvert qui écrit de sa plume délicate et amoureuse, et le plateau du bas est l’égal du plateau du haut, juste le hasard, la belle qui se repose en haut près du vent, et le bel qui se serre sur le plateau du bas…
les deux plateaux magiques de tant brillent au firmament au zénith en égal, en respect total de l’autre qui se vit d’être lui, et se vit aussi par ce que l’autre offre de lui….
le soir ils s’endorment sur leurs tapis de feuilles qui bercent, remuent leurs corps amants, leur amour leur étincelle de vie, leurs lits de feuilles de bels tapis, et le rêve envole deux tapis, et les deux coeurs se retrouvent de vrai et se serrent fort de vie de vérité belle et jolie si pure de vie……….
mes deux images pour toi, Ossiane, car tu es sage…et la plus jolie image reste celle de ces deux arbres face à face, le tronc croqué de se retrouver chaque nuit, de tendre leurs cous, pour enjamber le cours d’eau, retrouver le dialogue à partager pour le bain de minuit….si délicieux de vie!
je te souhaite une bonne fin d’après midi..
C’est une écriture étrange…virgule à l’envers..rose fushia…points en suspension..Je découvre en haut d’un escalier en colimaçon..une crête de coq…sorte de huppe végétale abandonnée par son propriétaire…Je crois distinguer des nuages verts…posés sur les branches d’un arbre…Sur le sol deux parallèles…une ligne d’eau…un trait de sable…Une énigme posée à la lisière d’une forêt tout de noir vêtue…C’est une histoire troublante…sortie d’on ne sait quel imaginaire…une ascension vers la fantasmagorie…sans doute l’arrivée du printemps…
un pont de nuages
la poudre de perlimpimpin
évasion à deux
amichel, sven et fugitive.
Toujours merveilleux lire vos poèmes.
C »est un beau trio de poètes.
>Maria-D:
Bonne idée d’avoir évoqué ces deux rives opposées dans ton poème mais qui finissent par se rapporcher. Merci pour ta belle plume.
>Annick:
Très honorée que tu vois tout cela dans ces photos;-) Imagination fertile.
>pierre b:
Le printemps fait faire de drôles de choses;-) Tu décryptes les lignes, tu décèles des signes, tu repères des formes, tu retrouves même tes points de suspension dans le paysage. Il va falloir mener l’enquête Sherlock pour comprendre ces passerelles entre rêve et réalité:-) Merci beaucoup, je t’embrasse.
Magnifique !!! CJM*
Miroir
Mon beau miroir
Dis moi qu’on se ressemble
Qui se ressemble s’assemble
Je pouffe
Tu te tailles à ma mesure
Je me taille à ta mesure
Je pouffe encore
J’ai aimé tes écrits
Tu as écouté mes récits
J’ai plagié ton style
Tu n’as rien dit
J’apprends vite, très vite
Tu fonctionnes au profit
J’ai accepté sans compromis
Tu ne l’as pas compris
Il y a des jeux
Passionnants
Etourdissants
Mais dangereux
Game is over
Miroir
Mon beau miroir
D’un jet de mots
Je te brise
Il est l’heure de partir
L’heure d’effacer ton image
Je ne cesserai de sourire
Même sans ton doux ramage
Mon dernier mot
est un Merci
Je pars au gré des flots
Sur la route de l’oubli
>Catherine:
Merci, belle journée!
>Nigra:
Toujours la relation à l’autre dans ce beau poème mais cette fois-ci dans le reflet qu’on a de soi. Ressemblance de l’image projetée jusqu’à ce qu’elle devienne insupportable. Miroir brisé pour se libérer de son image et être vraiment soi. Merci Nigra pour la richesse et l’émotion de ta poésie. Je t’embrasse.
Qui crois -tu que je suis?
ce que je cherche à être
mon reflet dans tes yeux?
simple illusion d’optique
ou vérité cachée?
ainsi va le mystère
qu’on ne peut l’oublier
pas de jeu sans profit
même non déclaré
te sens -tu donc vaincu
ou juste fatigué?
Neige de printemps!
Les mitrons se faufilent,
Bras levés,
Chargés de tropéziens;
Epreuve cavalière,
Ils sautent la rivière…
Chantilly, sucre glace,
De mille pointillés
Leur monde est constellé.
Seriez-vous Angélique(s),
Framboise et puis Myrtille,
Là-bas au rendez-vous?
Un nuage de crème,
Un soupçon de verveine;
Entre nous, qu’oubliai-je?
Ah la menthe!
Elle file en dentifrice
Sur la brosse bonsaï
Ma voix imaginaire
s’est bien payé de mots.
Au jardin « l’Oeil ouvert »
A chacun son écot!
merci pour la dédicace mais on trouvera un plus bel exemple de topiaire ici.
http://ahahh.blog.lemonde.fr/2006/10/12/2006_10_art_topiaire_ve_3/
quand le juniperus aura un peu poussé je vous présenterai une version actualisée de mon arbuste.
Merci Ossiane pour ce rendez-vous avec le renouveau, l’aspiration à la pureté, l’espoir, le printemps de la vie…
Ce matin, j’ai lu ces quelques lignes sur les nuages…
« …les nuages sont comme cela, ils sont tellement loin, ils viennent de si loin, du centre du bleu…légers comme la neige et fragiles… ils ne font pas de bruit quand ils arrivent, …. les gens d’ici ne savent pas parler aux nuages, ils font trop de bruit, trop de gestes, et… les nuages restent haut dans le ciel… puis les nuages s’écartent, ils vont ailleurs, plus loin que les villes… ils vont jusqu’à la mer, là où tout est toujours bleu… »
et j’ai pensé à vous.
Ossiane,
Doucement
Tanquillement
L’apaisement
Éfface le chagrin
Sans pourtant oublier ce qui l’a causé
Et Sven, ce texte sur les nuages est trés beau,
Ça donne envie d’être un nuage!
Pardon, Ossiane
Un clin d’oeil à François
et à son jardin que je visite souvent
Dialogue sur … l’art topiaire
– Eh, toi,
de l’autre rive!
Je veux te demander un faveur.
Dis-moi :
Qui est ton coiffeur?
– Oui, je vais te dire
Je vais te donner l’attention
C’est François, le jardinier topiaire
du Jardín du Marandon.
– Quoi?
Tu as dit François?
C’est pas possible!
C’est le mien, aussi.
Mais,
il m’a dit
que je serais,
au monde entier,
l’unique a porter
cette coupe de cheveux.
Bon Dieu!
Et je l’ai cru!
– Allez, mon ami,
Courage!
Il est sage,
C’est ça qu’il dit à tous,
à moi, à toi,
à mes frères..
C’est pour nous convaincre
et vaincre
dans son art topiaire.
Mais, enfin…
Regarde dans l’eau,
nous sommes restés très beaux.
et nous faisons,
maintenant,
au Blog d’Ossiane,
rêver les poètes
qui posent ici
en vers, en poèmes,
ses mots plus secrets.
>feu roméo:
Après le miroir brisé de Nigra, une autre vision du reflet avec le regard des autres projeté sur soi. Merci pour ce poème à tiroirs et à questions.
>Bernard:
On change carrément de registre ;-)) Ton poème gourmand est très amusant et inventif. J’hésite entre framboise et myrtille, le nuage de crème ou le soupçon de menthe. Ton évocation tropézienne est tellement bien faite qu’on a l’impression de voir le paysage s’animer. As-tu pensé à la nappe du pique-nique ? Merci pour ton humour à nuages.
>Sven:
On a tous grand soif de cet élan de vie. Bien sympathiques les nuages que tu décris. Heureusement qu’ils existent pour décorer le ciel et nous faire rêver. Bises.
>Cristina M:
Ton écriture est plus paisble ce matin, Cristina. Garder en mémoire les traces du passé sans occulter le présent et les jours à venir. Tendresse.
nappe
de rêve
pique
d’amour
pas de panique…
Mais si tu as envie d’un peu moins de pointillés
Fais moi plaisir
Enlève un « s » à mille
Les beaux, les doux, les merveilleux nuages qui nous entrainent autour de la terre en rêve d’enfance et de grands enfants.
Les mots de Sven évoquant les nuages m’ont ramené à ce beau poème de Wang Wei que j’aime beaucoup
« Au milieu de l’âge, épris de la Voie.
Sous le Chung-nan, j’ai choisi mon logis.
Quand le désir me prend, seul je m’y rends :
Seul aussi à jouir d’ineffables vues…
Marcher jusqu’au lieu où tarit la source,
Et attendre, assis, que se lèvent les nuages.
Parfois, errant, je rencontre un ermite :
On parle, on rit, sans souci du retour. »
Wang Wei
Entre source et Nuage/ François Cheng/Albin Michel
Bonne soirée contemplative à vous tous
rectif
« Marcher jusqu’au lieu où tarit la source »
Ossiane pourras-tu rectifier cet oubli
Et les pierres parlent à l’eau,
Et les arbres parlent aux pierres,
Et les feuillent parlent du beau,
Et l’ombre parle à la rivière,
Et le dialogue se fait!
Chut! Sachons écouter!
bises à tous Yo-cox
un petit tour à Marandon en hommage à Neyde…
qui m’a inspiré la note de ce soir.
ahah…
Les feuilles de l’arbre murmurent
Un je t’embrasse chargé délice
Ce petit mot charmant se déguste
L’échoOOOoooO reste en flots tendres
L’eau se savonne se clapote se berce
L’autre arbre en face se fait caresse
Son clin d’oeil sourit l’eau savonneuse
Libres bruissent ses feuilles amoureuses
Bonsoir Ossiane,
Je n’ai pas encore eu le temps de te répondre, tu me demandais : » Tu saurais sculpter la végétation. As-tu déjà essayé ? »
Je pense que je saurais , mais je n’ai pas essayé.
Quel régal de lire toute cette imagination, ça fait du bien.
Bises
>Bernard:
C’est corrigé. Beau clin d’oeil à ce pique-nique;-) Bonne nuit .
>Maria-D:
Merci pour ce beau poème. Il y a de belles choses dans les livres de François Cheng. Trop de nuages chez moi pour contempler la lune;-) Bises.
>Yo-Cox:
C’est gentil de passer par là alors que je te sais si occupée. Merci pour ce jeu des correspondances entre les éléments de la nature. Une autre forme de dialogue en murmures. Je t’embrasse.
>François:
Oui, j’ai vu le beau poème qu’elle t’a dédié, monsieur le coiffeur jardinier de Marandon:-)
>Annick:
Merci pour ces bulles d’amour échangées entre ces deux arbres. Ca savonne fort dans le ruisseau;-) Bonne nuit à toi.
>Pam:
Je me doutais un peu que tu saurais faire ce genre de sculpture. La 3D, ça te connait;-) Bises du soir.
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Quel dommage le trop de nuages
La lune était si magique en éclipse
Dans la nuit de samedi à dimanche
Bonne nuit Ossiane
en cette nuit de lune encore ronde
>Maria-D:
Cette éclipse de lune m’est complètement sortie de la tête et j’ai tout raté samedi soir alors que le ciel était clair, je crois ;-( J’aurais bien aimé essayé de prendre quelques photos. Ce sera pour une prochaine fois. Bonne nuit.
>pas de jeu sans profit
>même non déclaré
Jeu
« Chaque partie jouée est une forme d’œuvre d’art.
Le trait le plus évident du jeu n’est autre que sa différence avec la réalité
Le jeu n’est plaisant que dans la mesure où cette entrée dans le jeu, en latin in–lusio, c’est-à-dire illusion, est librement consentie.
Le jeu est l’occasion d’émotions puissantes
Le jeu «est condamné à ne rien fonder ni produire, car il est dans son essence d’annuler ses résultats
La règle du jeu consiste « à fasciner le spectateur, en évitant qu’une faute conduise celui-ci à refuser l’illusion ».
Mais s’il est facile de tout perdre, on ne saurait tout gagner… » Wiki
« La vie est un jeu où les absents ont toujours tord » S.
Vainqueur ou vaincu
Quelle importance?
le bonsaï géant
abrite nos rêves de printemps
ombrelle des doutes
Bonsoir Ossiane et les autres,
J’avais envie de faire un petit coucou, et comme j’aimais aussi cette photo, ce dialogue qui s’instaure, je dépose ce poème qui date de l’été dernier, encore une fois ! Point de bâton, dans la photo, mais un fil invisible de dialogue, de partage, de voyage ….
Où m’emmènes-tu ?
Où m’emmènes-tu la belle
Dans ce pays merveilleux
Explorer les frontières
De nos doigts silencieux ?
Un mouvement de nos yeux
Esquisse une courbe périlleuse
Et un bâton subtil
Dessine une danse qui fascine.
Nos mains accompagnent
La musique du corps
Nos regards se croisent
Dans l’attention de ce qui nous relie.
Nos silences se lisent
Nos sourires résonnent
Le bâton il s’oublie
Dans la magie des corps.
Accord des corps
Résonance des temps
Le bâton est décor
Il est aussi le vent.
Il s’en va doucement vers le soir
Au détour d’un hasard
Virevolte sur le tard
Pour se perdre dans le noir.
Tu es tronc
Je suis pattes
Le bâton, il est ailes
Et nous composons l’envol des hirondelles.
Sur les sons, nous nous amusons
Sur les pentes de l’oubli
Laisser aller l’abandon
De nos désillusions.
>Nath:
Je sais que tu aimes bien les fils;-) … les fils de discussion entre ces deux êtres qui se traduisent par le mouvement des yeux, des mains, du corps. Communication en résonance dans le silence. Un beau poème mélancolique et émouvant. Merci à toi et bonne nuit.
nuage solitaire
l’âme soeur en reflet
les racines enlacées