Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.
Jardin des géants
Pinceaux du calligraphe
Conquête pastel
◊ Photos de la bambouseraie d’Anduze dans les Cévennes.
◊ Pour découvrir les bambous de François dans son jardin de Marandon.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.
Jardin des géants
Pinceaux du calligraphe
Conquête pastel
◊ Photos de la bambouseraie d’Anduze dans les Cévennes.
◊ Pour découvrir les bambous de François dans son jardin de Marandon.
Un coin de ciel bleu
A la crête des bambous.
Vertige virtuel.
Ah, être la première, toujours émouvant sur cet espace.
Je suis toute imprégnée de cette atmosphère reposante…. l’heure de la sieste approche…..
Bonne nuit à tous.
Une dernière, parce qu’il faut fêter ça.
Etoile filante (ou feu d’artifice !!!)
Dans la forêt de bambous
Un coin de ciel bleu.
Si l’on mettait les bambous
Bout à bout
On pourrait atteindre le ciel
Si l’on attachait les bambous
En radeau
On pourrait traverser les mers
Si l’on coupait tous les bambous
D’un coup
Sur terre il y aurait un grand trou
Si l’on fendait un mince bambou
En pinceau
On pourrait dessiner la brume des montagnes
Si l’on taillait un tout petit bambou
En calame
On pourrait écrire des lettres d’amour
Si l’on montait les grands bambous
En échafaudage
On pourrait bâtir des maisons et des maisons
Si l’on vivait dans une forêt de bambous
Pas de loup
On pourrait jouer à cache-cache partout
Si l’on tapait sur les bambous
En cadence
On pourrait entrer dans la danse
…
Avec des scies
On en ferait des choses avec les bambous ..
Ossiane,
j’ai traversé toute une forêt de bamboos pour arriver ici.
C’est vertigineuse la photo vers le ciel, comme l’a déjà dit Annie-Claude.
Je préfère la première photo.
C’est une cage verte pour nous emprisonner
dans ce jardin de délices et beauté.
Gros bisous
… mais avant de dessiner un bambou, laisse- le croître en toi.
proverbe chinois
nouveaux continents
météorites de passage
à l’échelle des siècles
Sans un Mot
Sans un Son
Emerveille moi…
Passionne moi…
Enlève moi…
Emporte moi…
Là-bas !
Si on regarde vraiment
la tête à l’envers
on tombera sûrement
dans ce puit de lumière…
l’art de se consumer
cette forêt de bambous
toutes ces plumes en devenir
plumes d’oiseaux rasant le sol
ailes déployées au rayon du soleil
cette forêt de bambous
armatures du puits de fortune
eau claire où plonger nos plumes
miroir céleste où lire le défi
cette envolée de bambous
consumés par l’effluve brûlante
irradiation des mots dans l’azur
aspiration lente de la nappe phréatique
Chaume solide
Un élan espérance
Héliotropisme
fable
ah si l’ardeur du bambou
pouvait élire domicile
au pied du grand chêne
le roseau ne plierait plus
Bonjour Ossiane,
C’est bizarre ; d’habitude on a le vertige en regardant du haut vers le bas: ici c’est l’inverse.C’est vraiment une chouette foto.Et la conversion nous entraîne dans le monde enchanté de la douceur des pastels, source de calme et appel à la sérénité.
Passe une bonne journée A++ Dominique
Un regard vers tiges
Vertes tiges
Vertige…
Il n’y a qu’à la Bambouseraie que les bambous atteignent une telle ampleur. Dans nos jardins ces forêts se transforment en bosquets, en buissons, en arbustes. Mais n’oublions pas que les bambous sont des « poacées » c’est à dire des graminées et non des arbres comme ces photos pourraient nous le faire croire. Les troncs ne sont que des chaumes.
Chapeau bas pour Ossiane et amichel comme d’hab…
Chez moi les bambous ont été couchés par la neige, se sont ils relevés ahah … ???
C’est vraiment fort joli.
Pour le moment, je reste muette et m’ennivre de ses couleurs fort belles, de cette aspiration vers le bleu. Merci Ossiane..
magnifique amichel!
je viens de lire les commentaires, ces délicieux mots posés. Merci à vous tous!
Et je pénètre dans la forêt des sages
avec délice je m’y fraye un passage
ils me caressent et leur droiture emplit
insuffle en moi, seul, les chemins de l’oubli
d’un élan puissant,
droits, ils se pressent, laissant
suspendu le ciel
Des grandes orgues
Naît la cantate du ciel
Opus troisième
palmes du désert
sous la paillote de bambous
c’est le no man’s land
LA NUIT
Les bambous
Quand ils se déshabillent
Laissent tomber leurs petites feuilles
Qui caressent leurs jolis chaumes verts
Et une douce musique nait de cet instant
Qui dure un temps précieux bon infini
Lasses les douces feuilles se reposent
Quand vient le petit jour
Les feuilles
LE JOUR
>Annie-Claude :
Tu en profites quand tu débarques sur la page blanche 😉 Tu commences à te défendre en matière de haïku. Belle idée ce vertige. Ces bambous peuvent aller jusqu’à une hauteur de 30 mètres. C’est plutôt impressionnant. Bonne sieste !
>Amichel :
Entre ciel, mer, terre et montagne, c’est un superbe poème en si et scie qui fait bien sûr rêver. De la matière pour faire un tableau aquarellé avec un pinceau en bambou. Ce bois a de multiples utilisations indispensables en Asie. Merci pour ta belle imagination, Michel; je t’embrasse.
>Neyde :
Oui ces tiges vertes sont très hautes. Elles peuvent monter jusqu’à 30 mètres. J’ai voulu parler de cette soif d’ascension dans mon calligramme car c’est un autre aspect important de cette plante. Je te laisse dans ta prison dorée à rêver. Je t’embrasse.
>sven :
Merci pour ce sage proverbe. Belle image ce puits de lumière. Tomber dans le ciel ; c’est un peu l’impression qu’on a. Bises.
>bouldegom :
Comme Annie-Claude, tu penses aux astres 😉 Tu es en train d’explorer cette prison verte sous toutes ses facettes 🙂 Merci pour tes trois haïkus.
>Nigra :
Voilà un poème très passionné pour exprimer cette puissance du bambou;-) Merci à toi.
>Pierre (2) :
Superbe haïku où tout est dit par rapport à ce désir solaire. Bises.
>Dominique :
Oui, ce vertige vers le haut qui n’est pas coutumier est bel et bien là. Il est accentué par la perpspective de ces deux grandes tiges que j’ai prises de près pour donner de la profondeur à l’image. Douce journée à toi.
>Daniel :
Héhé, tu es en forme pour les jeux de mots. Tu vas faire de la concurrence à Bonbonze 😉 Bises.
>François le jardinier de Marandon :
Sais-tu pourquoi de telles hauteurs ne sont atteintes qu’à la bambouseraie ? Tu fais bien de rappeler que c’est une graminée. Merci, je t’embrasse.
>feu romeo :
Tu sais t’évader du réel pour aller vers quelque chose de plus intérieur. Très belle image cette forêt des sages qui insufle l’âme du bambou. Merci, je t’embrasse.
>brigetoun :
Bel haïku dans lequel tu places ta petite touche qui bouscule la norme. Merci Brigitte, belle après-midi.
>Maria-D :
Superbe haïku musical ! On entend les notes s’égrener. Bises et merci.
>Annick :
La petite respiration est terminée. C’est parti entre jour et nuit, ombre et lumière. Merci pour ton poème dénudé 😉 Je t’embrasse.
Chaque enfant devient plus Grand que sa mère
Chaque enfant devient plus Grand que son père
Le secret des Géants :
Protégez les
Nourrissez les
Aimez les
Ne les enfermez pas
Soyez patients
Laisser leur la liberté d’Etre,
Laissez leur le temps de s’Epanouir,
Laissez leur le temps de Vivre,
Laissez leur le temps de Faire des tas de petits,
Qui feront des tas de petits
Qui feront….
Et ceux-ci deviendront des Géants
Le secret des Géants :
le temps …
sortir de l’ombre
se faire une place
voir briller le soleil
La quintessence
Au coeur du silence
Dans la forêt verte
Un ciel ouvert azur
Espace à perte de vue
Le bambou contrairement à certaines croyances n’est pas une plante de marécages, il a horreur d’avoir les pieds sous l’eau. En revanche d’avoir une nappe phréatique pas trop loin et d’avoir un écoulement par canaux d’irrigation à ses pieds lui convient. La bambouseraie de Prafrance dispose d’une nappe d’eau assez peu profonde et surtout des eaux du Gardon qui ont été déviées par E Mazel pour arroser sa bambouseraie. Ajoute à cela le climat ni trop froid (même s’il neige parfois à Anduze), ni trop chaud (car le fond de la vallée bénéficie d’une relative fraicheur par rapport aux causses voisins) et l’on a les ingrédients de la réussite.
« Bénéficiant du climat méditerranéen, Prafrance reçoit en moyenne 1100 mm d’eau par an, mais le régime des eaux peut être irrégulier, orages torrentiels ou sécheresse, aussi le parc s’est-il doté de canaux d’irrigation permanents, dont la longueur dépasse 5 km ».
Source http://www.bambouseraie.com/
Le bambou aime les sols frais et drainants d’un bonne profondeur.Une fois installé le bambou est capable d’aller chercher l’eau à 2 ou 3 mètres de profondeur.
La taille des bambous donnée par le catalogue d’Anduze varie en fonction des conditions du climat, du sol et de la culture. Si un de ces paramètres vient à manquer la taille s’en trouvera réduite. Un bambou géant dépassera 20 mètres à Anduze, 12 m à Paris et rarement plus de 8 m à Hambourg. Certaines espèces jugées envahissantes dans le midi ne « traceront » pas dans le nord de la France.
(source : catalogue général de la Bambouseraie);
Dernier détail : à La Bambouseraie, les plus grands bambous atteignent près de 23 mètres de haut, sinon certaines variétés tropicales atteignent plus de 40 mètres dans leur pays d’origine.La Bambouseraie date de 1856, les bambous ont eu le temps de s’adapter.
>Nigra:
Merci pour ce poème aimant sur les géants et le secret de leur haute taille. Ce que tu dis est sans doute vrai. Je me demande s’il leur faut tant de temps que cela pour atteindre les vingt mètres. Bonne soirée.
>sam etegal:
Bel haïku! Il faut sans doute savoir se faufiler pour être bien placé;-) Merci beaucoup.
>Maria-D:
Entre silence de l’ombre et espace lumineux, ce poème est plein de recueillement. Une sorte de cathédrale végétale. Merci Maria, bonne soirée.
>François, le jardinier géographe de Marandon:
Quelle réponse à ma question 😉 Tu m’impressionnes. Tu connais la région sur le bout des doigts. J’ai un peu exagéré la taille des bambous. Il faut donc enlever 10 mètres;-) Mais c’est tout de même la taille d’un immeuble. Un grand merci de nous donner toutes ces infos intéressantes, sweet gardener.
pour un regard croisé sur les bambous allez vous balader ici :
http://ahahh.blog.lemonde.fr/2007/02/07/les-bambous-sous-la-neige/
SG
Statique, sans verbe, mon précédent haïku, pour lui donner le mouvement (et il y en a tant dans tes deux magnifiques photos, la frontale, verticale et celle en contre-plongée!): un bambou nain (il y en a des nains!) mon haïku.
Magnifique réponse documentée de François. J’ajouterai seulement que Mazel a longuement hésité avant que de choisir son site. C’est la proximité du Gardon qui l’a décidé. Certaines années, une large partie de la plantation est naturellement inondée lors des crues de ce Gardon! On peut voir sur la maison, au fond de la propriété, des traces de la montée des eaux. Ce qui n’est pas pour déplaire aux bambous, ces crues étant ponctuelles et ne transformant pas le coin en marécage. Enfin dernière info, les chaumes (les tiges) de ces Graminées sont creuses, évidemment, et servent à établir, en Asie du Sud-est, les échafaudages pour construire les immeubles voire les gratte-ciel! Ils sont aussi solides que nos tubes métalliques! Avec le bambou, on peut tout faire, y compris des maisons!
Merci FRançois, pour toutes ces riches explications. Dans une ballade près de chez moi, je passe à côté de bambous, c’est vrai qu’ils ne sont pas très haut, et n’ont pas cette belle couleur de cette photo, ils ont la couleur de leur sang en Nord, vert plus foncé moins chanté de soleil.
Corde de vie
D’espérances
Dressées vers
Le tout bleu
Bambou
Petit bambou
Tu es légende
Finalement
Tu es vivant
Grande taille
Solide fort
Comme un roc
Un joli lien
Puissant
Elégant
Fascinant
Bambou
Je t’aime
Si fort
Serre moi
Fooort
Dans tes tiges
Mon bambou
Bamb*oOOOOOOOOOoOOoooooOoOooO
Tes bulles d*OOOOooOoOoooOOooOoO
Montent vers le ciel si h*OOooOOooOO
Que j’ attrappe fort ch*OOoOoOoOOOO
belles poesies
>François:
Merci pour ton clin d’oeil.
>Pierre (2), notre poète jardinier:
Ton haîku a tout l’élan que tu lui as souhaité. Il a donné l’énergie à toutes les pousses. Merci de compléter ainsi les infos de François. Cette ressource naturelle est bien utile. bonen fin de soirée.
>Annick:
J’aime bien ces cordes de vie pleines d’espérance. Je crois que tu es tombée une nouvelle fois amOOOooureuse du mooOoooOoot;-) Il ne te reste plus qu’à grimper là hOOOoooOOoo ,-) Je t’embrasse et te remerciiiiiiie.
>Ty DUB’S:
Bonsoir et bienvenue sur le blog. Merci pour votre gentil commentaire. Au plaisir de vous croiser à nouveau.
Un bambou, un p’ti bout de bambou
Pour construire ma cabane bambou!
Devenir grand il en viendra à bout
Mais en verra vite le bout.
De se pousser de la tige itou
Ne lui déplait pas du tout.
Mais des épis il est sans le sou.
De la moisson peu ou prou
Alors pour gagner son coup
Chaque année il coud
Un réseau de rhizomes fous
C’est son atout
Qui court partout.
Le bambou croyez-moi est un peu fou!
mmmhmmmh
c’est si vrai Ossiane
j’aime le mot bambou
je ne sais pas pourquoi
mais il chante des notes
il m’amène à danser
je le respire en fleurs
l’enlace dans mes colliers
il fait de moi celle
qui peut de bas en haut
gravir le bambou
en un éclair de oOooOOo
c’est beau Pierre, je vous préviens, vous l’aurez cherché, heinhein, ce mot bambou me tourne la tête dans des beaux sens! c’mot’m’lâch’prise!
On s’approche en silence
Dans cette cathédrale
Immense en son choeur
Tout au bout l’orgue
Si vert des espoirs fous
L’Homme s’avance à genoux
Si petit, si fragile, si Homme
L’orgue le salue de ses tiges
Et propose un tabouret
Improvisé tressé bambous
Par des volontaires sans voix
Et voilà que tit Homme
Pose ses dix petits doigts
Et que les tuyaux en ventres
Des bambous droits, élancés
Coeurs ouverts vers le ciel
Et voilà que le centre du monde
Apparait sur la terre
Solennellement les yucas s’inclinent
Le magnolia vaporise ses odeurs
L’air s’arrête, tout se pose
Paix, silence, laissent place
Au merveilleux concert des anges
En âmes de bambous
>Pierre (2):
;-)) Quel poème et quel travail d’imagination ! Es-tu sûr que ce soit le bambou qui soit fou;-) Merci beaucoup, je t’embrasse.
>Annick:
Il est vrai que ce mot évoque des sons, de flûte pourquoi pas. Tu as bien remarqué que j’avais choisi d’écrire bambOo avec deux « o ». C’était un peu dans cet esprit là. D’autre part, le « o » m’évoque la forme de la coupe d’une tige de bambOo. Merci à toi, Annick.
Parfait !
C’est justement là que je voulais aller hier déjà quand j’ai découvert cet endroit…
Grimper à la cime des bambous et s’allonger sur ce tapis comme un fakir…mais non c’est doux.
Couleurs en éventail
houppes lancéolées
et segments lumineux
aux ombres emboitées
tournent tournent nos têtes
et défilent sans fin les fruits de ta palette
citron pomme pistache
et des liqueurs puissantes
ivresse de chartreuse
d’absinthe et d’anis
des lettres de sinople, de ruban impérial
qui plongent dans un lac
mélange azurin, fait de cyan, de turquoise
souvenir cérulé
des pigments métalliques
de chrome et d’étain
dans cette forêt vierge
qui joue à cache-cache
est-ce un vert perroquet
et de la fleur de soufre
qui feront ta conquête
faudra-t-il un poète?
Ce géant de jardin
possède la manière
d’inventer des printemps
des caryophyllacées il en a des parterres
t’en offrira sans dire
comme un parfum inspire…
Fleur de jalousie!
Si le bambooOoo avait poussé en Grèce,
nul doûte que Pan y eut taillé sa flûte.
As-tu entendu le vent siffler dans les bambous
Le soir, par temps d’orage
Une onde qui se lève enfle et se déverse?
Les tiges s’entrechoquent et jouent du tamtam.
La flûte et le roseau quel ramdam!
Cela me fait un bien fou de venir ici de voir tout ce vert alors qu’ici tout est gris blanc couleur bruine et neige .
Suis vachement au ralenti ces jours-ci ;-))
Je t’embrasse Ossiane
Une pluie émeraude
Envahit mon coeur
Aucreux de la forêt de cristal
Je pleure….
Fontaine de Pluie
Hachuré d’Espérance
Lumière filtrée
idéogramme
je ne suis pas calligraphe
il me faut une forêt de bambous
pour mes enluminures
quand un seul bambou
suffira au souffle d’un instant
je serai calligraphe
Souple et résistant, le bambou est un symbole pour toute l’Asie. Comme le roseau de La Fontaine, il plie mais ne rompt pas – tout le contraire des rigidités françaises…
De retour d’Asie pour trouver ici le bambou, c’est de la transmission de pensée ?
Et pour séduire sa belle
L’homme coupe un bambou
Le lève dessus sa tête
Le pince avec ses lèvres
Et enfile son cri d’amour
Qui se monte vers le ciel
Et surgit en joli petit bruit
Cristalin et du beau délicat
Et la belle se rit et rit d’elle
Car c’est ainsi qu’elle l’aime
En homme si petit
Car elle est si petite
Et leurs rires montent au ciel
… décallage horaire difficile à vivre… idées flottantes difficiles à rassembler… dénervé et vaseux… un vrai coup de bambou…
Nées d’oubli de soi
là sous le joug du monde
compassion et joie
>Annick :
Merci pour tes beaux poèmes en âme de bambou, Annick. Bonne journée.
>Pam :
L’âme conquérante ; rien ne te fait peur 😉 Malgré les pointes, il y a comme une envie de planer dans tes mots. Merci à toi.
>Bernard :
Magnifique poème ; j’en ai le souflle coupé tant ces images sont belles. La palette de mots que tu utilises pour exprimer toutes ces couleurs anisées est très riche et très visuelle. Parfums, saveurs, couleurs exhalés de ta forêt vierge et qui font rêver. Un grand merci pour la beauté de ta plume. Belle après-midi.
>Pierre (2) :
Très sympa à toi d’avoir rebondi sur le thème de la musique. Ton mot « bambooOoo » ressemble à une flûte vue de dessus. Il doit y avoir du vrai dans l’évocation de ces immenses tiges qui s’entrechoquent quand le vent est fort. La forêt devient alors musicale et tribale. Merci Pierre pour tes beaux poèmes ; je t’embrasse.
>Bruno :
Hello ami Bruno, que t’arrive-t-il donc ? En état d’hibernation ? Tu fais peut-être trop de photo en noir et blanc 😉 Tout est blanc et gris aussi chez moi mais je ne déprime pas pour autant 😉 Envie de couleurs, envie de soleil et de lumière, rien de plus normal à cette époque. Courage, ça va revenir, je t’embrasse.
>MTO :
Très beau poème centré autour de l’eau, MTO. Belles images en vertical. J’espère que ton cœur n’est pas si triste. Bises chaleureuses.
>lilly :
Un bel haïku, lilly rose. Les verticales qui tendent vers l’espoir. J’aime ton image. Dans tes trois vers, il y a cette idée de filtre et de rideau. Des Milliers de gouttes toutes rondes pour toi. Je t’embrasse fort.
>bouldegom :
Superbe d’opposer ainsi l’enlumineur friand de couleurs au calligraphe à la recherche de l’épure. Merci pour ce bel idéogramme. Bises.
>argoul :
Tu es effectivement bien placé pour parler du bambou avec les voyages que tu as faits là-bas. C’est une simple coincidence Argoul bien que parfois flottent entre les blogs quelques ondes télépathiques. Je suppose que tu vas bientôt mettre ton périple en ligne.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore ton blog dédié aux voyages, je laisse ton adresse de blog. Bien à toi.
http://argoul.blog.lemonde.fr/
>Sven :
Mon pauvre sven, la reprise est difficile et le coup de bambou un peu rude 😉 Prends tout ton temps, rien ne presse. Je t’embrasse.
>feu roméo :
Tu t’envoles très loin, roméo. Ton poème est plein d’humilité et d’humanité. Merci beaucoup.
Passe devant
Accroche tes points d’ancrage
Un peu de craie sur les mains
Avance tout doucement
Lance lui la corde
Le regard te suit
Le bleu est là haut
Ne regarde pas derrière
C’est le vertige
Devant vise le ciel bleu
Chuchote le bamboOooO
Tournis vert
Visée bleue
Merci à François, le jardin de Marandon. J’y suis allée plusieurs fois, mais impossible de laisser un commentaire. Pas de case nom, adresse mail.. etc.. juste « laisser un commentaire », mais c’est impossible. Mais j ai vu les bmabous de Fraçois, c’est déjà l’essentiel.
je ne comprends pas je viens de faire le test ça marche il suffit de cliquer sur « laisser un commentaire » c’est un petit bug passager refais un essai Annick et signale moi de nouveau si ça ne passe pas
merci
pour ta visite.
OK, je retente en cliquant sur laisser un commentaire. abracadabra et la voilà!
je n y arrive pas,
hier cela bloquait avec six éléments restants, et auj avec 26..
c’est vrai que mon ordi ancien window 98…
mais j avoue ne pas avoir le temps de suite, je verrai cela plus longtemps demain ou ce soir! pourtant j ai attendu longtemps hier, mais à six élements restants mon ordi se bloque.
Ce n’est pas bien grave! j ai vu les bambous sous la neige. J’ai aussi lu pr le réchauffement de la planète qui est un problème si réel!bonne soirée!
Bamboo
Petite pousse de bamboo regardant vers le ciel
Au milieu de la forêt, saura-t-elle se faire une place ?
Admirant ces congénères d’un regard passionnel
Elle s’écria : c’est décidé, il faut que je le fasse !
Poussez-vous, laissez-moi me faire une place
Juste une petite place, juste une petite place !
Laissez-moi me glisser entre vos pas
Je ne veux pas rester ici, tout en bas !
Ne soit pas pressée ma fille, bois de l’eau !
Avec le temps et de l’eau, tu iras tout là-haut !
Laisses faire, car l’impatience ne paie point
Si tu gesticules, je te calmerais du poing !
Chris
>Chris:
Quelle ressources tu as en toi;-) C’est vraiment comme cela que ça se passe quand on observe le sol de cette bambouseraie. Merci beaucoup pour ta belle plume.
C’est magnifique, je trouve que cette photo est plus imaginative est plus creative…Chouette.
Jeff
J’aime la deuxième photo parce que cela me rappelle de chez moi quand je fais un petite somme sur mon hamac dessous les arbres, pendant le printemps quand le soleil apporte le temps chaud et il y a un ciel bleu.
Beaucoup d’artistes plasticiens quelques auteurs
Avec des artifices des mots mis bout à bout
Afin de se grandir s’en sont pris au bambou
Croyant toucher le ciel en vantant sa hauteur
Sans un peu de folie l’art est artificiel
Il faut plus que des mots pour dire l’essentiel
Une herbe fut t’elle géante ne touche pas le ciel
C’est comme un cerf-volant dont on tient la ficelle
Alain
Bambou
Beaucoup d’artistes plasticiens quelques auteurs
Avec des artifices des mots mis bout à bout
Afin de se grandir s’en sont pris au bambou
Croyant toucher le ciel en vantant sa hauteur
Sans un peu de folie l’art est artificiel
Il faut plus que des mots pour dire l’essentiel
Une herbe fut t’elle géante ne touche pas le ciel
C’est comme un cerf-volant dont on tient la ficelle
Alain
souriez vous
sourire au coeur dune sourrure
la clee de ton avenirai
ossiane je tembrasse tres fort
et bonne reussite au coeur te desirai
si tu me rejoindre
voici mon email poete.66@hotmail.fr
tros clase les photo
je suis aveugle
des vagues de rumeur
je suis avare
davale la verite
je danse sur
tes marches
personne ne peux
me dirai qui fait de moi
seul
L’amour n’a pas de frontière au coeur