Arabesques

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Arabesques

Le gris de l'hiver, la rencontre avec le bleu, le chant de vagues

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, haut, bas.

Le gris de l’hiver
La rencontre avec le bleu
Le chant des vagues

Après le journal d’atelier de Marie-Paule Deville Chabrolle que j’aime beaucoup, je lance un petit clin d’oeil amical à Pam, une autre sculptrice qui vient de nous rejoindre sur L’Oeil Ouvert. Ne manquez pas son blog de sculpture qui vous fera découvrir son atelier, son travail, son approche et ses passions.

74 réflexions sur « Arabesques »

  1. Son foulard se noue autour des jacinthes
    Puis sa main dans les airs du temps
    Décrit des arabesques qui vaporisent
    Les tendres parfums des mots qui
    Bout à bout écrivent « douce nuit »

  2. Le gris de l’hiver
    Dans le bleu de tes yeux
    De la mer et des cieux
    S’ouvre sur l’infini
    Et la valse à deux temps
    Des vagues sous le vent
    Dans le silence oubli
    Et le vol d’un col-vert

    Le soleil du matin
    En arabesques allume
    Les dentelles d’écume
    De sa clarté
    Avivant les regrets
    Des anciens secrets
    D’éternité
    Des horizons lointains

    Notre angoisse se calme
    L’air lave nos poumons
    L’odeur du goémon
    Nous emporte
    La pensée prend le large
    Délivrée de sa charge
    Et se transporte
    Songe bercé de palmes

    L’immensité tranquille
    Apaise nos brûlants désirs
    Pour de plus doux plaisirs
    La lenteur
    Le murmure des eaux
    Le ballet des oiseaux
    La joie du cœur
    Le bonheur immobile

    Le gris de l’hiver
    Dans le bleu de tes yeux
    De la mer et des cieux
    S’ouvre sur l’infini

  3. Quel plaisir ce matin, la photo magnifique, les 7 commentaires laissés sont trop émouvants….je poserai le mien plus avant dans la journée….suis trop
    éblouie …

  4. fort éblouie aussi par les mots posés, tellment émerveillée, que les mots posés se sont blottis en moi si fort, dès le petit matin…

    Sucre trempé
    Dans le café
    Ondule
    Douces arabesques
    Intimes

  5. Mes pensées, au réveil
    Surprises en leur torpeur
    S’effraient
    Et fussent et volent
    En tout sens
    Se dispersent

    Dans ce foisonnement
    L’une d’elle
    La plus sage peut-être
    Viendra-t-elle
    Se poser
    Sur ton rivage?

  6. Sur les ailes du vent
    dans tes plumes nacrées
    je me grise de moire

    Il est vrai que les plis
    de tes ombres et tes ris
    soufflent auprès de mon coeur
    des musiques d’archanges

    J’erre en fin cinéraires
    et mes rêves rutilent
    de zébrures roulantes

    Tout en calligraphie
    des vibrisses jaillissent
    des tonnerres s’incrustent
    rythmes impressionnants d’ondulations marines

    Aux cymbales du temps
    résonnent de longs cris

    Il n’est bleu que de dire
    il n’est de bel hiver
    au bord d’un océan
    contempler le plein chant
    la lyre au creux des vagues

  7. Bonjour Ossiane,
    Il n’y a probablement pas de plus belles images qui nous parlent que celles dont on n’a pas encore trouvé les mots pour l’exprimer.
    C’est ce que j’ai en regardant ton travail.
    Bonne continuation Amicalemet A++ Dominique

  8. Se laisser porter par les courants de la vie, qu’on les comprennent dans l’instant ou non… accepter de n’être pas régenté que par notre unique volonté, glisser dans les interstices de la vie comme sur ce tapis étincelant…
    Emma
    PS : je suis scandalisée de découvrir que Le Monde laisse ouvrir un deuxième blog du nom de « l’oeil ouvert », et pourquoi pas trois « trottoirs bleus », cinq « champs », etc… j’ai écrit au Monde pour leur signaler cette abhération et ce manque de respect de ses fidèles bloggeurs !

  9. des routes se croisent
    est ce toi qui cheminera avec moi quelques temps?
    pour un instant peut-être
    ou pour toute une vie?

  10. Arabe est ce que
    le chant de tes poêtes
    leur pudeur,leur honneur
    survivra,apres toi?

    Arabe est ce que
    ton choix ,kamikaze
    est leurs voix?

    le mensonge est un vol
    dit on sur l’autre rive

    et la haine un trépas

  11. La main arabesque
    et frissonne le mauve de la mer
    qui inlassablement flux et reflux ses perles traversées des saisons
    et sable doux la couronne de grains qui l’entoure bien belle tout autour de son sein….
    la mer est éternelle et mérite le respect infini de l’Homme
    qui devant admire ses beautés
    et largue ses déchets dont il veut se séparer…

  12. Un oiseau gris
    un jour de pluie
    a rayé le bleu de tes yeux…

    la foudre s’est abattue
    dans un lieu perdu
    au fond de ta mémoire

    dans l’illusoire matin
    à travers les ravins
    tu cherches ton chemin

    tu cours vers une mer immobile
    pour défaire l’aube de la nuit
    pour remonter le cours du temps
    pour replacer les choses
    un peu comme avant…

    pour que les copeaux se soulèvent
    pour que l’arbre de redresse
    pour que les cendres se dispersent…

    pour retrouver le bleu
    des flammes de la vie
    sans le gris cendres
    qui cerne les yeux.

  13. >Les larmes du phoenix :
    Merci pour ces quatre beaux haïkus. Les sillons, le corps, les murmures, le parfum, ta palette est riche d’images. Bonne journée.

    >Annick :
    Voilà une belle façon de souhaiter bonne nuit. Etoffe, arabesques, parfum aussi. J’aime bien ton poème avec ton sucre trempé dans le café 😉 C’est ta façon de te poser avant d’entrer vraiment en poésie. Merci à toi.

    >amichel :
    Comme le notent d’autres visiteurs, tu fais très fort avec ce bleu et ce gris irisés de vert. Ton poème est magnifique ! Il nous transporte en arabesques dans l’écume, l’air du large, l’odeur du goémon et nous fait goûter le bonheur immobile qui fait vibrer le cœur. Un grand merci d’avoir aussi bien rebondi sur mes mots, grand poète de la nuit que tu es redevenu 😉 C’est donc la grande forme 😉 Je t’embrasse au pays du vert, du gris et du bleu.

    >Annie-Claude :
    Beau et plein de fantaisie ton haïku dans lequel tu inverses les rôles 😉 Il y a tant d’écume et d’ivresse que bateaux et oiseaux ne font plus qu’un. Merci, j’aime beaucoup. Bises vers le Pacifique.

    >MTO :
    Merci MTO, à plus tard. Ce n’est pas toujours évident de poster du premier coup. Pour ma part, je vais et je viens.

    >pierre (2) / jeandler :
    Bravo Pierre pour ce parallèle avec l’état des pensées au réveil. C’est une bonne idée d’évoquer cette confusion des sens. Ce poème est sans doute ta pensée la plus sage qui est venue se poser ici 😉 Merci, c’est très bien écrit ; je t’embrasse.

    >Bernard :
    Très beau ! Tu t’es vraiment glissé à l’intérieur du calligramme en te servant des lignes graphiques, des zébrures, des ondulations dans les moindres détails. Ce qui est très fort, c’est que tu allies tout cela avec la musique, des rythmes, des instruments, des cris, un chant. Bravo pour ce poème riche en expressions. Je t’embrasse.

    >Dominique :
    Bonjour et bienvenue sur le blog 😉 Merci pour tes impressions qui me touchent. Je ressens les choses comme toi. Je pars toujours spontanément de l’image. C’est elle qui me guide vers les mots alors que c’est l’inverse pour d’autre personnes. Si tu as envie de t’exprimer, n’hésite pas à nous rejoindre. Au plaisir de te revoir.

    >Emma :
    Tu as une vision de la vie, libre et joyeuse, Emma. Je te suis sur ce tapis étincelant.

    Tu es la deuxième personne à me signaler cet autre blog du Monde qui s’appelle l’œil ouvert. Puisque tu me tends la perche, je vais t’expliquer. Je m’en suis rendue compte à la mi-décembre. J’ai donc contacté le blogueur pour lui mentionner mon existence antérieure et pour lui demander de trouver un autre nom car il y a risque de confusion entre nos deux blogs. Je suis tombée sur quelqu’un de peu coopératif. Il refuse de changer de nom et de voir le problème. La présence des deux « o » minuscules de son blog suffit selon lui à nous différencier. J’ai donc contacté le responsable de la plateforme du Monde pour lui signaler mon problème. Il m’a répondu qu’il ne pouvait rien faire et qu’il se portait garant uniquement des url et non des noms. Je lui donc dit que j’allais changer de nom et m’appeler Amateur d’Art à partir de maintenant. A l’idée de cette éventualité, il m’a promis d’exposer mon cas à l’équipe du Monde à la rentrée de janvier. Il suffirait d’insérer dans leur charte un article disant qu’il est impossible de prendre le nom d’un blog existant sur leur plateforme. J’ai bon espoir d’aboutir car je sais que le responsable du Monde est un homme d’écoute mais en l’état des choses, je peux très bien m’appeler « La République des livres » ou « trottoir bleu ». Comme toi, je pense que Le Monde doit nous protéger mieux que cela car on paie un abonnement et on apporte du contenu au site du journal. Merci beaucoup Emma de t’être manifestée auprès du Monde pour signaler ce problème. Pour le moment, j’attends une réponse. Je te tiens bien sûr au courant.

    >candide :
    Je sais que tu es très sensible à tout ce qui touche le chemin. Sur cette photo, tu es servie car il y en a de multiples 😉 Pas toujours facile de s’y retrouver pour choisir sa voie. Merci à toi, je t’embrasse.

    >Maria-D :
    Les arabesques font perdre la tête, Maria 😉 C’est très bien vu, merci !

    >feu roméo :
    Un étrange poème roméo que tu as écrit après avoir dérivé le mot « arabesques ». Je n’ai pas tout saisi car tu joues sur les mots (vol ?) et préfère ne pas déformer ta pensée. J’espère que tu ne m’en voudras pas. Bien à toi, je t’embrasse.

    >Annick :
    Ne t’inquiète pas Annick, l’œil est toujours vif et vivant 😉
    Merci pour ce bel ode à la mer dans lequel tu laisses filer tes mots et pensées, un peu comme Bruno, je trouve 😉 Merci beaucoup.

    >brigetoun :
    Tu as donc écrit le haïku à partir du panoramique. Tu as raison, le bouquet d’arbres se projette dans le V du sillage et donne de la perpective. Observatrice, Brigitte. Merci à toi.

    >Sven :
    Superbe poème qui a ricoché sur « le bleu de tes yeux » de amichel ! J’aime beaucoup cette image grise de la rayure sur l’iris bleu. La pluie, la foudre. Tu nous emmènes ensuite au fond de la mémoire pour essayer de retrouver le bon chemin. Voyage dans le temps. Puis, tu mêles habilement les branches d’arbre de la photo pour évoquer la flamme bleue de la vie et les cendres grises qui s’envolent. Beau parallèle des cernes des yeux avec le gris des cendres. Merci beaucoup pour ta poésie si sensible. Je t‘embrasse.

  14. « Cet oiseau fou, mer, c’est moi ». Peux-tu commenter ton vers j’ai du mal à comprendre. C’est bon pour la bamboula avec tous les oiseaux. Entre fou on se comprend et plus on est de fous plus on rient, n’est-ce pas mon cher fou?.

  15. traversée du désert

    d’une dune à l’autre
    j’ ajoute mon grain de sable
    à la route terrestre

    d’une piste à l’autre
    je lance mon caillou
    pour faire bouger le monde

    d’un horizon à l’autre
    j’use tous mes chants
    pour faire tinter le ciel

    d’une rencontre à l’autre
    j’efface tous les pas
    pour retrouver ta trace

  16. On n’ose pas…C’est trop beau…Alors on boit des yeux avec avidité…puis on s’arrête…on est ébloui…C’est un peu comme lorsque la neige tombe la nuit…On sait qu’il s’est passé quelque chose…l’ambiance est feutrée…les bruits sont en suspens…On regarde alors par la fenêtre…la neige s’est posée sur le paysage…elle respire..vous attend…Vous sortez et…vous n’osez pas…Vous regardez avec tendresse les traces laissées au sol par un oiseau…Vous hésitez…et puis…vous marchez…doucement…la neige crisse tendrement…un pas puis un autre…vous marchez à coté de l’oiseau…
    Et bien…sur ce blog…quand je vois les mots déposés…je n’ose pas…ce soir c’est le poème de amichel qui m’a touché…Jolies arabesques sur une page blanche…l’aile d’un oiseau…le talent…je savoure immobile……………………………………………….

  17. … d’une rencontre à l’autre
    j’efface tous les pas
    pour retrouver ta trace….
    Bouldegom…

    et cette poursuite ne s’arrête jamais, pourquoi ? sven

  18. L’eau était limpide, rien ne venait la troubler.
    Un petit vent léger tout à coup s’est levé,
    Les branches sur la rive se sont mises à danser,
    Cinq ou six feuilles, doucement, se sont détachées
    Et dans l’air parfumé elles se sont envolées.
    De mille et une nacres elles s’y sont parées
    Avant de tranquillement venir se poser
    Sur l’onde bleue. Là, elles se sont laissées porter
    Sur les frissons argent d’une petite risée,
    Sans voir les arabesques qu’elles y dessinaient…

  19. apaisés déjà tant*
    leurs signes se croisent*
    et n’arrêtent pas de se croiser*
    dans le précieux lagon bleu*
    dans leur étui à eux*

  20. ET son doigt pointe l’immensité de la mer
    ET elle lui montre le gros point
    ET Là, là, lui di-elle si tendrement
    ET voilà que pour toi je serai à toi

  21. Cett série fort belle est un hymne à l’Amour, et j’ai bien du mal à contenir la respiration de mes petits doigts qui tapotent et obéissent à l’ange d’amour qui de son aile décrit des arabesques et la palpitation de ses plumes en devient en absolu…..

  22. Le dernier battement en cils de l’oeil en arbre
    Se ferme doucement car il est tard
    Et se penche juste un peu
    Pour embrasser la mer

  23. l’huitre s’ouvre doucement
    et s’échappe des vapeurs
    enroulant une perle de nacre bleue
    qui palpite au ryhtme de ses veinules

  24. Moussaillonne
    Ce bleu te fait tourner délice la tête
    Ta couette t’attend
    Et il t’attend
    Monte à l’abordage
    De ton doux lit posé sur cette plage

  25. Ma plume hocquette un léger tressautis me fait rire se laisse bonnetter d’un bel chapeau de nuit bleu de mer lagon, et je la pose dans son petit lit bordé d’une rivière d’étoiles de mer, et déjà ma plume elle rêve aux mots qu’elle posera demain dan sl’air du temps qui passe dans l’espace velours..

  26. Et relevant sa petite tête capuchonnée, dans un dernier soupir, elle vous lance un bel nuit tout frais tout tendre de lune qui brille au fimament son doux quartier….

  27. Ai quitté la terre, pour venir surfer sur tes vagues, il est tard, tout est gris, beau clair de lune.

    Je suis très touchée Ossiane par ton clin d’oeil, merci.
    Je t’embrasse.

  28. >bouldegom :
    Superbe poème, bouldegom. Tu sautes de vague en vague dans le désert à la recherche de l’autre. Tes images sont belles. Le grain de sable, le caillou, le chant offerts en cadeau pour faire bouger les choses. Merci beaucoup.

    >Marie-D :
    Effectivement, ces blanches arabesques font penser à un ballet. Merci pour ton bel haïku.

    >fran6 :
    Un grain de folie dans ton message 😉 Il doit y avoir des jeux de mots là-dedans 😉 Bises.

    >pierre b :
    Gentil ton petit clin d’œil à amichel qui a eu beaucoup d’éloges aujourd’hui 😉
    Ta perception de la photo est originale, Pierre. Un paysage de neige feutré, la belle surprise d’un matin d’hiver, timidité de salir la couche immaculée puis l’émotion d’accompagner les empreintes d’un oiseau. Petit bonheur léger. Merci à toi, je t’embrasse.

    >Anne-Marie :
    Beaucoup de légèreté, d’insouciance et de joie dans ta façon d’appréhender cette photo. Quelle belle écriture tu as ! Merci beaucoup Anne-marie, bonne nuit.

    >Annick :
    Quelle profusion de poèmes tendres, sensibles, amusants ! Je ne peux tous les commenter mais je te remercie pour tous ces cadeaux de mots que les visiteurs sauront également apprécier. Un bonheur de te lire. Bises de nuit.

    >Les larmes du Phoenix :
    Merci pour tes beaux haïkus. Bonne nuit.

    >Pam :
    Merci pour ta gentillesse, Pam. Contente de t’avoir fait découvrir, tu fais partie de la tribu maintenant. Je t’embrasse.

  29. LA RENCONTRE

    Les briques et les pierres se lamentent
    insufflent à la ville un air de grisaille
    les gens se pressent et ressentent
    le froid de l’hiver qui oppresse et tenaille

    chacun dans sa solitude pas à pas avance
    marée humaine qui ondule et serpente
    par les rues et par les artères ils affluent
    ceux qu’étreint le même vertige de la rue

    la rue chante, la rue gémit, la rue gronde,
    des silhouettes chuchotent abasourdies
    dans le silence noir et profond résonnent
    les sirènes hurlent et l’angoisse nous saisit …

    le clochard assis murmure, les pigeons piaillent,
    le bruit mécanique inonde et rompt l’Iintimité
    les pavés de la ville luisent dans l’épaisse grisaille
    sur le trottoir au hasard je t’ai peut-être frôlé …

    sven

  30. Le chant des vagues en ombre de bleu s’ouvre sur une flèche , flèche du temps en sillages des bateaux ou l’arbre en photographie agrandie me montre la direction des ondes écrivant les perles d’écumes en flux et reflux du temps éphémère .

    Bises Ossiane

  31. >les larmes du Phoenix:
    Tu ne manques pas de ressources;-) Beau jeu de mots. Bonne journée.

    >bouldegom:
    Superbe aussi ce serpent de mer ! Que de trouvailles! Bises.

    >Sven:
    Magnifique de percevoir tout cela dans la photo! La ville avec cette marée humaine qui erre et ondule. Joie, souffrance, colère, solitude de ceux qui n’ont rien. Silence et angoisse des sirènes. Une nouvelle fois, je suis extrêmement touchée par tes mots plein d’humanité et de lucidité. Continue ta belle quête généreuse. J’espère que tu te sens un peu mieux aujourd’hui. Je t’embrasse.

    >Michel (2):
    Un slalomeur rapide imprime la force de sa glisse en gerbes de poudreuse moutonnante, non? On peut toujours l’imaginer;-) Bises à toi.

    >Bruno:
    J’aime beaucoup la vision que tu donnes de cette photo avec cette flèche du temps éphémère qui montre la direction. Droit devant. On est tous sur le même bateau. Bises perlées vers toi, Bruno.

  32. Bonjour Ossiane
    je sais que le thème cétait le gris de l’hiver et la rencontre avec le bleu
    dans le premier commentaire, le gris et le bleu dans une quête personnelle et le deuxième plutôt la recherche de l’autre dans le hasard d’une ville… je voulais mettre à la fin… « que je t’ai croisé »mais j’ai préféré « que je t’ai frôlé »… pour le contact à peine appuyé, comme celui d’un chat la nuit… et puis peut être que j’aurais pu mettre un « e » à frôlée mais j’ai laissé impersonnel comme un contact éphémère… les gens se croisent, se frôlent, mais se rencontrent-ils vraiment ???????
    bises effleurées…

  33. Bizarre journée, dure nuit, réveil décallé… l’insomnie a vidé les cannneaux que le sommeil alimente … mon corps dérive sans lutter dans les vagues de l’âme.

  34. Celui qui lit des yeux, sait

    Observe les bateaux de mer
    Traçant leurs sillons…
    Observe un point sur la mer
    Au signe d’un ciel changeant
    Flots aux colères sauvages
    Signes de pulsations…

    L’univers marin n’est qu’arabesque.

    Bonsoir Ossiane.

  35. Insaisissable et là
    juste à mon côté
    je voudrais te toucher
    et mes mains n’osent pas

    car émane de toi
    du mystère ,une aura
    ce monde devant moi
    si vaste pour mes bras

    et chaque seconde
    devient éternité
    à jamais féconde
    rêves inachevés

  36. >Sven:
    Désolée pour ton insomnie, j’espère cette nuit sera meilleure.
    Merci pour ton explication, sven. Effectivement, je n’avais pas perçu ce frôlement car le « tu » est souvent utilisé dans vos poèmes sans qu’on sache vraiment à qui il s’adresse. Je crois que dans les grandes villes, les gens se frôlent en permanence sans jamais se rencontrer. Il n’y a qu’à voir le regard vide, perdu et indifférent des gens dans le métro. Ca me frappe toujours quand j’arrive de ma province. Bonne fin de soirée.

    >Maurice:
    Tu reprends le thème de la lecture que tu avais abordé dans la précédente note. Décryptage d’un paysage, de ses activités et de son expression. Tu as tout à fait raison sur ta vision de l’univers marin. En dehors des vagues, les poissons en sont les meilleurs témoins. Merci beaucoup pour tes oèmes de plus en plus riches. Je t’embrasse.

    >Annick:
    Très joli poème Annick; merci à toi.

    >feu roméo:
    Un très beau poème autour de l’invisible, de l’insaisissable, de la beauté. Tu nous fais bien rêver, roméo. Je t’embrasse.

  37. Comme un burin sur une fresque
    du doigt j’ai parcouru ton arabesque
    et il m’est venu des pensées romanesques.
    Au nirvana je touchai presque !
    Ne suis-je pas grotesque ?

  38. >Annick:
    La goutte bleuit car c’est la nuit et bientôt l’heure de passer à autre chose:-) Bises.

    >Maria-D:
    De l’eau, on est passé à la glace. Ton haïku est très dynamique. Il respire aussi la joie. Merci Maria, je te souhaite une bonne nuit.

  39. >Ptitgibus:
    Bonjour et bienvenue sur le blog;-) Un beau poème pour ce premier ballon d’essai;-) Tu n’es pas grotesque; ton texte est bien écrit;-) Au plaisir de te lire à nouveau.

  40. En fait ces trois commentaires sont pour la page « boucle », mais il m’est impossible de me connecter, ma page est bloquée sur « connecté en tant que Bruno », juste après le commentaire de celui-ci. Alors j’emploie d’autres moyens.

    Boucle de la vie
    Sur l’or du temps je file
    Mon cœur enrichi

    Sur le lac doré
    Le temps trace ses courbes
    Point de rencontre

    Linceul flavescent
    Cheveux du temps s’envolent
    Voies éphémères

  41. à MP D Chabrolle,
    j aurais souhaité vous laisser un message, et j ai tenté maintes et maintes fois depuis trois jours…impossible de laisser un commentaire..

    votre travail mimpressionne, par sa tendre vie sui se dégage de vos sculptures, visage, femme, dos, j’aime fort…BONNE CONTINUATION.

  42. c’est rigolo,
    comme je regarde mon comment un peutard,
    je vous vois au dessus de moi,

    et en plus de sclupter, vous naviguez les mots avec tant de légèreté, je suis sous le charme de votre poême….

    mes mains rêvent de sclupter
    des courbes des caresses
    des formes des tendresses
    des grâces des sourires
    des regards des aimés

  43. à MP D Chabrolle,
    j aurais souhaité vous laisser un message, et j ai tenté maintes et maintes fois depuis trois jours…impossible de laisser un commentaire..

    votre travail mimpressionne, par sa tendre vie qui se dégage de vos sculptures, visage, femme, dos, j’aime fort…BONNE CONTINUATION.

    et le c’est rigolo, c’est moi aussi…
    quémicmac, Le Monde aujourd hui.. et moi toujours la tête en l’air, je n ai pas vu que je signais Maria D par Le Monde ainsi fait auj…

    signé: Annick

  44. Le monde est à l’envers, je me retrouve avec des commentaires que je n’ai jamais envoyés .
    Et suis dans l’impossibilité d’envoyer les miens sur certaines pages.
    Bizarre ! Bizarre ! Vous avez dit bizzare ? Comme c’est bizarre !

    En fait c’est rigolo

  45. >Annick et Maria-D:
    Je me mélange les pinceaux avec ce mix de commentaires. Qui de vous deux souhaite mettre un mot sur le blog de Marie-Paule Deville Chabrolle car je peux peut-être le poster pour vous le temps que tout se remette en place ?

  46. 17H41 et b17H 45, c’est moi,

    pour mon souhait, j ai tenté maintes fois depuis que tu as mis les coordonnées de cette scupltrice de laisser un mot,
    les corps, les visages, c’est si beau, si vrai .. incroyable!
    Mias je n ai pas réussi….
    merci si tu y arrives…
    je rééssaierai aussi..bises de soir de couakcouak de partout.. bisous.

  47. et ds ce micmac j ai confondu Maria D et MP D Chabrolles et je pensais que Mp D Chabrolles avait écrit ces poêmes..

    je vais dodo..dodo coucouche panier….

  48. >Annick:
    Le commentaire a réussi à passer chaez Marie-Paule. Son blog est très vigilant sur les spams. Elle a dû mettre une protection plus forte. Il me semble que j’ai mis mon adresse mail plus ton nom pour que le commentaire passe. Bises.

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