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Lecture du Haïku Calligramme: gauche, haut, bas.
Le gris de l’hiver
La rencontre avec le bleu
Le chant des vagues
Après le journal d’atelier de Marie-Paule Deville Chabrolle que j’aime beaucoup, je lance un petit clin d’oeil amical à Pam, une autre sculptrice qui vient de nous rejoindre sur L’Oeil Ouvert. Ne manquez pas son blog de sculpture qui vous fera découvrir son atelier, son travail, son approche et ses passions.
L’aveu est un éclat
Qui s’aventure
Au sillon des promesses.
Nos doigts enlacés
Arc-boutent le Destin
Pour qu’il nous sourit.
Son foulard se noue autour des jacinthes
Puis sa main dans les airs du temps
Décrit des arabesques qui vaporisent
Les tendres parfums des mots qui
Bout à bout écrivent « douce nuit »
A l’Aube des murmures,
J’enseigne à l’Océan
Les lettres de Nom.
Ce parfum volubile
Qui se pend à ton cou
Est un amant du vent.
Le gris de l’hiver
Dans le bleu de tes yeux
De la mer et des cieux
S’ouvre sur l’infini
Et la valse à deux temps
Des vagues sous le vent
Dans le silence oubli
Et le vol d’un col-vert
Le soleil du matin
En arabesques allume
Les dentelles d’écume
De sa clarté
Avivant les regrets
Des anciens secrets
D’éternité
Des horizons lointains
Notre angoisse se calme
L’air lave nos poumons
L’odeur du goémon
Nous emporte
La pensée prend le large
Délivrée de sa charge
Et se transporte
Songe bercé de palmes
L’immensité tranquille
Apaise nos brûlants désirs
Pour de plus doux plaisirs
La lenteur
Le murmure des eaux
Le ballet des oiseaux
La joie du cœur
Le bonheur immobile
Le gris de l’hiver
Dans le bleu de tes yeux
De la mer et des cieux
S’ouvre sur l’infini
Envol des bateaux
Et sillage des oiseaux
Ondulent la mer
Suis absolument subjuguée par le poême de Michel. Quel talent !
Bonne semaine, Ossiane.
Quel plaisir ce matin, la photo magnifique, les 7 commentaires laissés sont trop émouvants….je poserai le mien plus avant dans la journée….suis trop
éblouie …
fort éblouie aussi par les mots posés, tellment émerveillée, que les mots posés se sont blottis en moi si fort, dès le petit matin…
Sucre trempé
Dans le café
Ondule
Douces arabesques
Intimes
Mes pensées, au réveil
Surprises en leur torpeur
S’effraient
Et fussent et volent
En tout sens
Se dispersent
Dans ce foisonnement
L’une d’elle
La plus sage peut-être
Viendra-t-elle
Se poser
Sur ton rivage?
Sur les ailes du vent
dans tes plumes nacrées
je me grise de moire
Il est vrai que les plis
de tes ombres et tes ris
soufflent auprès de mon coeur
des musiques d’archanges
J’erre en fin cinéraires
et mes rêves rutilent
de zébrures roulantes
Tout en calligraphie
des vibrisses jaillissent
des tonnerres s’incrustent
rythmes impressionnants d’ondulations marines
Aux cymbales du temps
résonnent de longs cris
Il n’est bleu que de dire
il n’est de bel hiver
au bord d’un océan
contempler le plein chant
la lyre au creux des vagues
Bonjour Ossiane,
Il n’y a probablement pas de plus belles images qui nous parlent que celles dont on n’a pas encore trouvé les mots pour l’exprimer.
C’est ce que j’ai en regardant ton travail.
Bonne continuation Amicalemet A++ Dominique
Se laisser porter par les courants de la vie, qu’on les comprennent dans l’instant ou non… accepter de n’être pas régenté que par notre unique volonté, glisser dans les interstices de la vie comme sur ce tapis étincelant…
Emma
PS : je suis scandalisée de découvrir que Le Monde laisse ouvrir un deuxième blog du nom de « l’oeil ouvert », et pourquoi pas trois « trottoirs bleus », cinq « champs », etc… j’ai écrit au Monde pour leur signaler cette abhération et ce manque de respect de ses fidèles bloggeurs !
tracer son chemin?
possible échange et partage
croisée des destins
Appel du large
Quand chantent les sirènes
L’homme s’égare
des routes se croisent
est ce toi qui cheminera avec moi quelques temps?
pour un instant peut-être
ou pour toute une vie?
Arabe est ce que
le chant de tes poêtes
leur pudeur,leur honneur
survivra,apres toi?
Arabe est ce que
ton choix ,kamikaze
est leurs voix?
le mensonge est un vol
dit on sur l’autre rive
et la haine un trépas
M’aime si
L’OEIL OUVERT
D’Ossiane
En a deux
Il est d’abord
UNIQUE
Et
Son oeil
Si beau
La main arabesque
et frissonne le mauve de la mer
qui inlassablement flux et reflux ses perles traversées des saisons
et sable doux la couronne de grains qui l’entoure bien belle tout autour de son sein….
la mer est éternelle et mérite le respect infini de l’Homme
qui devant admire ses beautés
et largue ses déchets dont il veut se séparer…
Tendrement
Le rouge à bleue
De la mer
Laisse sa petite trace
Sur la joue de l’Homme
Qui l’aime
mais leur sillage
reprend souplement l’angle
du bouquet d’arbres
Un oiseau gris
un jour de pluie
a rayé le bleu de tes yeux…
la foudre s’est abattue
dans un lieu perdu
au fond de ta mémoire
dans l’illusoire matin
à travers les ravins
tu cherches ton chemin
tu cours vers une mer immobile
pour défaire l’aube de la nuit
pour remonter le cours du temps
pour replacer les choses
un peu comme avant…
pour que les copeaux se soulèvent
pour que l’arbre de redresse
pour que les cendres se dispersent…
pour retrouver le bleu
des flammes de la vie
sans le gris cendres
qui cerne les yeux.
>Les larmes du phoenix :
Merci pour ces quatre beaux haïkus. Les sillons, le corps, les murmures, le parfum, ta palette est riche d’images. Bonne journée.
>Annick :
Voilà une belle façon de souhaiter bonne nuit. Etoffe, arabesques, parfum aussi. J’aime bien ton poème avec ton sucre trempé dans le café 😉 C’est ta façon de te poser avant d’entrer vraiment en poésie. Merci à toi.
>amichel :
Comme le notent d’autres visiteurs, tu fais très fort avec ce bleu et ce gris irisés de vert. Ton poème est magnifique ! Il nous transporte en arabesques dans l’écume, l’air du large, l’odeur du goémon et nous fait goûter le bonheur immobile qui fait vibrer le cœur. Un grand merci d’avoir aussi bien rebondi sur mes mots, grand poète de la nuit que tu es redevenu 😉 C’est donc la grande forme 😉 Je t’embrasse au pays du vert, du gris et du bleu.
>Annie-Claude :
Beau et plein de fantaisie ton haïku dans lequel tu inverses les rôles 😉 Il y a tant d’écume et d’ivresse que bateaux et oiseaux ne font plus qu’un. Merci, j’aime beaucoup. Bises vers le Pacifique.
>MTO :
Merci MTO, à plus tard. Ce n’est pas toujours évident de poster du premier coup. Pour ma part, je vais et je viens.
>pierre (2) / jeandler :
Bravo Pierre pour ce parallèle avec l’état des pensées au réveil. C’est une bonne idée d’évoquer cette confusion des sens. Ce poème est sans doute ta pensée la plus sage qui est venue se poser ici 😉 Merci, c’est très bien écrit ; je t’embrasse.
>Bernard :
Très beau ! Tu t’es vraiment glissé à l’intérieur du calligramme en te servant des lignes graphiques, des zébrures, des ondulations dans les moindres détails. Ce qui est très fort, c’est que tu allies tout cela avec la musique, des rythmes, des instruments, des cris, un chant. Bravo pour ce poème riche en expressions. Je t’embrasse.
>Dominique :
Bonjour et bienvenue sur le blog 😉 Merci pour tes impressions qui me touchent. Je ressens les choses comme toi. Je pars toujours spontanément de l’image. C’est elle qui me guide vers les mots alors que c’est l’inverse pour d’autre personnes. Si tu as envie de t’exprimer, n’hésite pas à nous rejoindre. Au plaisir de te revoir.
>Emma :
Tu as une vision de la vie, libre et joyeuse, Emma. Je te suis sur ce tapis étincelant.
Tu es la deuxième personne à me signaler cet autre blog du Monde qui s’appelle l’œil ouvert. Puisque tu me tends la perche, je vais t’expliquer. Je m’en suis rendue compte à la mi-décembre. J’ai donc contacté le blogueur pour lui mentionner mon existence antérieure et pour lui demander de trouver un autre nom car il y a risque de confusion entre nos deux blogs. Je suis tombée sur quelqu’un de peu coopératif. Il refuse de changer de nom et de voir le problème. La présence des deux « o » minuscules de son blog suffit selon lui à nous différencier. J’ai donc contacté le responsable de la plateforme du Monde pour lui signaler mon problème. Il m’a répondu qu’il ne pouvait rien faire et qu’il se portait garant uniquement des url et non des noms. Je lui donc dit que j’allais changer de nom et m’appeler Amateur d’Art à partir de maintenant. A l’idée de cette éventualité, il m’a promis d’exposer mon cas à l’équipe du Monde à la rentrée de janvier. Il suffirait d’insérer dans leur charte un article disant qu’il est impossible de prendre le nom d’un blog existant sur leur plateforme. J’ai bon espoir d’aboutir car je sais que le responsable du Monde est un homme d’écoute mais en l’état des choses, je peux très bien m’appeler « La République des livres » ou « trottoir bleu ». Comme toi, je pense que Le Monde doit nous protéger mieux que cela car on paie un abonnement et on apporte du contenu au site du journal. Merci beaucoup Emma de t’être manifestée auprès du Monde pour signaler ce problème. Pour le moment, j’attends une réponse. Je te tiens bien sûr au courant.
>candide :
Je sais que tu es très sensible à tout ce qui touche le chemin. Sur cette photo, tu es servie car il y en a de multiples 😉 Pas toujours facile de s’y retrouver pour choisir sa voie. Merci à toi, je t’embrasse.
>Maria-D :
Les arabesques font perdre la tête, Maria 😉 C’est très bien vu, merci !
>feu roméo :
Un étrange poème roméo que tu as écrit après avoir dérivé le mot « arabesques ». Je n’ai pas tout saisi car tu joues sur les mots (vol ?) et préfère ne pas déformer ta pensée. J’espère que tu ne m’en voudras pas. Bien à toi, je t’embrasse.
>Annick :
Ne t’inquiète pas Annick, l’œil est toujours vif et vivant 😉
Merci pour ce bel ode à la mer dans lequel tu laisses filer tes mots et pensées, un peu comme Bruno, je trouve 😉 Merci beaucoup.
>brigetoun :
Tu as donc écrit le haïku à partir du panoramique. Tu as raison, le bouquet d’arbres se projette dans le V du sillage et donne de la perpective. Observatrice, Brigitte. Merci à toi.
>Sven :
Superbe poème qui a ricoché sur « le bleu de tes yeux » de amichel ! J’aime beaucoup cette image grise de la rayure sur l’iris bleu. La pluie, la foudre. Tu nous emmènes ensuite au fond de la mémoire pour essayer de retrouver le bon chemin. Voyage dans le temps. Puis, tu mêles habilement les branches d’arbre de la photo pour évoquer la flamme bleue de la vie et les cendres grises qui s’envolent. Beau parallèle des cernes des yeux avec le gris des cendres. Merci beaucoup pour ta poésie si sensible. Je t‘embrasse.
Tenture de lumière
Chorégraphie « elfique »
Sur la mer étale
Je volais sur ce nuage au limpide si pur
Cet oiseau fou, mer, c’est moi.
« Cet oiseau fou, mer, c’est moi ». Peux-tu commenter ton vers j’ai du mal à comprendre. C’est bon pour la bamboula avec tous les oiseaux. Entre fou on se comprend et plus on est de fous plus on rient, n’est-ce pas mon cher fou?.
traversée du désert
d’une dune à l’autre
j’ ajoute mon grain de sable
à la route terrestre
d’une piste à l’autre
je lance mon caillou
pour faire bouger le monde
d’un horizon à l’autre
j’use tous mes chants
pour faire tinter le ciel
d’une rencontre à l’autre
j’efface tous les pas
pour retrouver ta trace
Ca y est mon cerveau fume, c’est trop !!! Trouve autre chose du style moi, toi . Ce sera plus simple.
On n’ose pas…C’est trop beau…Alors on boit des yeux avec avidité…puis on s’arrête…on est ébloui…C’est un peu comme lorsque la neige tombe la nuit…On sait qu’il s’est passé quelque chose…l’ambiance est feutrée…les bruits sont en suspens…On regarde alors par la fenêtre…la neige s’est posée sur le paysage…elle respire..vous attend…Vous sortez et…vous n’osez pas…Vous regardez avec tendresse les traces laissées au sol par un oiseau…Vous hésitez…et puis…vous marchez…doucement…la neige crisse tendrement…un pas puis un autre…vous marchez à coté de l’oiseau…
Et bien…sur ce blog…quand je vois les mots déposés…je n’ose pas…ce soir c’est le poème de amichel qui m’a touché…Jolies arabesques sur une page blanche…l’aile d’un oiseau…le talent…je savoure immobile……………………………………………….
… d’une rencontre à l’autre
j’efface tous les pas
pour retrouver ta trace….
Bouldegom…
et cette poursuite ne s’arrête jamais, pourquoi ? sven
L’eau était limpide, rien ne venait la troubler.
Un petit vent léger tout à coup s’est levé,
Les branches sur la rive se sont mises à danser,
Cinq ou six feuilles, doucement, se sont détachées
Et dans l’air parfumé elles se sont envolées.
De mille et une nacres elles s’y sont parées
Avant de tranquillement venir se poser
Sur l’onde bleue. Là, elles se sont laissées porter
Sur les frissons argent d’une petite risée,
Sans voir les arabesques qu’elles y dessinaient…
c’est un beau ruban bleu
qui déroule ses soies
à l’infini de toi
apaisés déjà tant*
leurs signes se croisent*
et n’arrêtent pas de se croiser*
dans le précieux lagon bleu*
dans leur étui à eux*
ET son doigt pointe l’immensité de la mer
ET elle lui montre le gros point
ET Là, là, lui di-elle si tendrement
ET voilà que pour toi je serai à toi
Cett série fort belle est un hymne à l’Amour, et j’ai bien du mal à contenir la respiration de mes petits doigts qui tapotent et obéissent à l’ange d’amour qui de son aile décrit des arabesques et la palpitation de ses plumes en devient en absolu…..
Le dernier battement en cils de l’oeil en arbre
Se ferme doucement car il est tard
Et se penche juste un peu
Pour embrasser la mer
D’un oeil conquérant,
Le marin s’invite
A l’étreinte de l’Or Bleu.
…
et le perles bleues
de cer or si fin
transpirent la lumière
l’huitre s’ouvre doucement
et s’échappe des vapeurs
enroulant une perle de nacre bleue
qui palpite au ryhtme de ses veinules
Moussaillonne
Ce bleu te fait tourner délice la tête
Ta couette t’attend
Et il t’attend
Monte à l’abordage
De ton doux lit posé sur cette plage
Ma plume hocquette un léger tressautis me fait rire se laisse bonnetter d’un bel chapeau de nuit bleu de mer lagon, et je la pose dans son petit lit bordé d’une rivière d’étoiles de mer, et déjà ma plume elle rêve aux mots qu’elle posera demain dan sl’air du temps qui passe dans l’espace velours..
Et relevant sa petite tête capuchonnée, dans un dernier soupir, elle vous lance un bel nuit tout frais tout tendre de lune qui brille au fimament son doux quartier….
Ai quitté la terre, pour venir surfer sur tes vagues, il est tard, tout est gris, beau clair de lune.
Je suis très touchée Ossiane par ton clin d’oeil, merci.
Je t’embrasse.
Les mots – sans lasse –
Viennent sculpter l’écho
De ta ferveur.
>bouldegom :
Superbe poème, bouldegom. Tu sautes de vague en vague dans le désert à la recherche de l’autre. Tes images sont belles. Le grain de sable, le caillou, le chant offerts en cadeau pour faire bouger les choses. Merci beaucoup.
>Marie-D :
Effectivement, ces blanches arabesques font penser à un ballet. Merci pour ton bel haïku.
>fran6 :
Un grain de folie dans ton message 😉 Il doit y avoir des jeux de mots là-dedans 😉 Bises.
>pierre b :
Gentil ton petit clin d’œil à amichel qui a eu beaucoup d’éloges aujourd’hui 😉
Ta perception de la photo est originale, Pierre. Un paysage de neige feutré, la belle surprise d’un matin d’hiver, timidité de salir la couche immaculée puis l’émotion d’accompagner les empreintes d’un oiseau. Petit bonheur léger. Merci à toi, je t’embrasse.
>Anne-Marie :
Beaucoup de légèreté, d’insouciance et de joie dans ta façon d’appréhender cette photo. Quelle belle écriture tu as ! Merci beaucoup Anne-marie, bonne nuit.
>Annick :
Quelle profusion de poèmes tendres, sensibles, amusants ! Je ne peux tous les commenter mais je te remercie pour tous ces cadeaux de mots que les visiteurs sauront également apprécier. Un bonheur de te lire. Bises de nuit.
>Les larmes du Phoenix :
Merci pour tes beaux haïkus. Bonne nuit.
>Pam :
Merci pour ta gentillesse, Pam. Contente de t’avoir fait découvrir, tu fais partie de la tribu maintenant. Je t’embrasse.
Ô Géomètre Salin !
Son Coeur est le Cap
De mon Espérance.
passage furtif
signe de vie dans l’espace
mon serpent de mer
LA RENCONTRE
Les briques et les pierres se lamentent
insufflent à la ville un air de grisaille
les gens se pressent et ressentent
le froid de l’hiver qui oppresse et tenaille
chacun dans sa solitude pas à pas avance
marée humaine qui ondule et serpente
par les rues et par les artères ils affluent
ceux qu’étreint le même vertige de la rue
la rue chante, la rue gémit, la rue gronde,
des silhouettes chuchotent abasourdies
dans le silence noir et profond résonnent
les sirènes hurlent et l’angoisse nous saisit …
le clochard assis murmure, les pigeons piaillent,
le bruit mécanique inonde et rompt l’Iintimité
les pavés de la ville luisent dans l’épaisse grisaille
sur le trottoir au hasard je t’ai peut-être frôlé …
sven
Sport de glisse.
Bizarre, la poudreuse fait des vagues ?
Le chant des vagues en ombre de bleu s’ouvre sur une flèche , flèche du temps en sillages des bateaux ou l’arbre en photographie agrandie me montre la direction des ondes écrivant les perles d’écumes en flux et reflux du temps éphémère .
Bises Ossiane
>les larmes du Phoenix:
Tu ne manques pas de ressources;-) Beau jeu de mots. Bonne journée.
>bouldegom:
Superbe aussi ce serpent de mer ! Que de trouvailles! Bises.
>Sven:
Magnifique de percevoir tout cela dans la photo! La ville avec cette marée humaine qui erre et ondule. Joie, souffrance, colère, solitude de ceux qui n’ont rien. Silence et angoisse des sirènes. Une nouvelle fois, je suis extrêmement touchée par tes mots plein d’humanité et de lucidité. Continue ta belle quête généreuse. J’espère que tu te sens un peu mieux aujourd’hui. Je t’embrasse.
>Michel (2):
Un slalomeur rapide imprime la force de sa glisse en gerbes de poudreuse moutonnante, non? On peut toujours l’imaginer;-) Bises à toi.
>Bruno:
J’aime beaucoup la vision que tu donnes de cette photo avec cette flèche du temps éphémère qui montre la direction. Droit devant. On est tous sur le même bateau. Bises perlées vers toi, Bruno.
Bonjour Ossiane
je sais que le thème cétait le gris de l’hiver et la rencontre avec le bleu
dans le premier commentaire, le gris et le bleu dans une quête personnelle et le deuxième plutôt la recherche de l’autre dans le hasard d’une ville… je voulais mettre à la fin… « que je t’ai croisé »mais j’ai préféré « que je t’ai frôlé »… pour le contact à peine appuyé, comme celui d’un chat la nuit… et puis peut être que j’aurais pu mettre un « e » à frôlée mais j’ai laissé impersonnel comme un contact éphémère… les gens se croisent, se frôlent, mais se rencontrent-ils vraiment ???????
bises effleurées…
Bizarre journée, dure nuit, réveil décallé… l’insomnie a vidé les cannneaux que le sommeil alimente … mon corps dérive sans lutter dans les vagues de l’âme.
Celui qui lit des yeux, sait
Observe les bateaux de mer
Traçant leurs sillons…
Observe un point sur la mer
Au signe d’un ciel changeant
Flots aux colères sauvages
Signes de pulsations…
L’univers marin n’est qu’arabesque.
Bonsoir Ossiane.
Mon doigt approche
Et touche
Le baiser bleu
De la mer
Ils se serrent
Insaisissable et là
juste à mon côté
je voudrais te toucher
et mes mains n’osent pas
car émane de toi
du mystère ,une aura
ce monde devant moi
si vaste pour mes bras
et chaque seconde
devient éternité
à jamais féconde
rêves inachevés
>Sven:
Désolée pour ton insomnie, j’espère cette nuit sera meilleure.
Merci pour ton explication, sven. Effectivement, je n’avais pas perçu ce frôlement car le « tu » est souvent utilisé dans vos poèmes sans qu’on sache vraiment à qui il s’adresse. Je crois que dans les grandes villes, les gens se frôlent en permanence sans jamais se rencontrer. Il n’y a qu’à voir le regard vide, perdu et indifférent des gens dans le métro. Ca me frappe toujours quand j’arrive de ma province. Bonne fin de soirée.
>Maurice:
Tu reprends le thème de la lecture que tu avais abordé dans la précédente note. Décryptage d’un paysage, de ses activités et de son expression. Tu as tout à fait raison sur ta vision de l’univers marin. En dehors des vagues, les poissons en sont les meilleurs témoins. Merci beaucoup pour tes oèmes de plus en plus riches. Je t’embrasse.
>Annick:
Très joli poème Annick; merci à toi.
>feu roméo:
Un très beau poème autour de l’invisible, de l’insaisissable, de la beauté. Tu nous fais bien rêver, roméo. Je t’embrasse.
Vaporisée
De bleu
La goutte
Bleue
Bleuit
Comme un burin sur une fresque
du doigt j’ai parcouru ton arabesque
et il m’est venu des pensées romanesques.
Au nirvana je touchai presque !
Ne suis-je pas grotesque ?
Dentelle de givre
Patineurs caracolent
Frimousse au vent
>Annick:
La goutte bleuit car c’est la nuit et bientôt l’heure de passer à autre chose:-) Bises.
>Maria-D:
De l’eau, on est passé à la glace. Ton haïku est très dynamique. Il respire aussi la joie. Merci Maria, je te souhaite une bonne nuit.
>Ptitgibus:
Bonjour et bienvenue sur le blog;-) Un beau poème pour ce premier ballon d’essai;-) Tu n’es pas grotesque; ton texte est bien écrit;-) Au plaisir de te lire à nouveau.
En fait ces trois commentaires sont pour la page « boucle », mais il m’est impossible de me connecter, ma page est bloquée sur « connecté en tant que Bruno », juste après le commentaire de celui-ci. Alors j’emploie d’autres moyens.
Boucle de la vie
Sur l’or du temps je file
Mon cœur enrichi
Sur le lac doré
Le temps trace ses courbes
Point de rencontre
Linceul flavescent
Cheveux du temps s’envolent
Voies éphémères
à MP D Chabrolle,
j aurais souhaité vous laisser un message, et j ai tenté maintes et maintes fois depuis trois jours…impossible de laisser un commentaire..
votre travail mimpressionne, par sa tendre vie sui se dégage de vos sculptures, visage, femme, dos, j’aime fort…BONNE CONTINUATION.
c’est rigolo,
comme je regarde mon comment un peutard,
je vous vois au dessus de moi,
et en plus de sclupter, vous naviguez les mots avec tant de légèreté, je suis sous le charme de votre poême….
mes mains rêvent de sclupter
des courbes des caresses
des formes des tendresses
des grâces des sourires
des regards des aimés
à MP D Chabrolle,
j aurais souhaité vous laisser un message, et j ai tenté maintes et maintes fois depuis trois jours…impossible de laisser un commentaire..
votre travail mimpressionne, par sa tendre vie qui se dégage de vos sculptures, visage, femme, dos, j’aime fort…BONNE CONTINUATION.
et le c’est rigolo, c’est moi aussi…
quémicmac, Le Monde aujourd hui.. et moi toujours la tête en l’air, je n ai pas vu que je signais Maria D par Le Monde ainsi fait auj…
signé: Annick
Le monde est à l’envers, je me retrouve avec des commentaires que je n’ai jamais envoyés .
Et suis dans l’impossibilité d’envoyer les miens sur certaines pages.
Bizarre ! Bizarre ! Vous avez dit bizzare ? Comme c’est bizarre !
En fait c’est rigolo
>Annick et Maria-D:
Je me mélange les pinceaux avec ce mix de commentaires. Qui de vous deux souhaite mettre un mot sur le blog de Marie-Paule Deville Chabrolle car je peux peut-être le poster pour vous le temps que tout se remette en place ?
Ce n’est pas moi
A+
17H41 et b17H 45, c’est moi,
pour mon souhait, j ai tenté maintes fois depuis que tu as mis les coordonnées de cette scupltrice de laisser un mot,
les corps, les visages, c’est si beau, si vrai .. incroyable!
Mias je n ai pas réussi….
merci si tu y arrives…
je rééssaierai aussi..bises de soir de couakcouak de partout.. bisous.
et ds ce micmac j ai confondu Maria D et MP D Chabrolles et je pensais que Mp D Chabrolles avait écrit ces poêmes..
je vais dodo..dodo coucouche panier….
>OK Annick, je vais essayer te poster ton commentaire sur son blog et je te tiens au courant.
>Annick:
Le commentaire a réussi à passer chaez Marie-Paule. Son blog est très vigilant sur les spams. Elle a dû mettre une protection plus forte. Il me semble que j’ai mis mon adresse mail plus ton nom pour que le commentaire passe. Bises.
17h22 et 17h51 c’est moi Maria-D