Lecture du Haïku Calligramme: centre, bas, haut.
Le temps ralenti
Les excès de vitesse
Le coeur de la vie
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: centre, bas, haut.
Le temps ralenti
Les excès de vitesse
Le coeur de la vie
pulsation
elle s’accélère
elle monte
elle ne s’arrête pas
elle pulse sa vie
à coups de
pulsations
PULpeuse et juteuse l’orange de la vie apporte
SA raison en chaque quartier
TItillé avec ONdes douces et belles chaque jour.
Ossiane, tu gâtes, ce mot » pulsation » j adore, il y a la vie dedans dedans ce sang qui avance pulsé par le petit coeur qui s’accroche à la vie du malade qui perfusé, tient à un fil, ce mot est si plein de musiques, de saveurs, il est fort beau..
et ton image est tendre, j’aime ce bleu vivant des petis bâteaux qui se croisent un jour de vie…
le calligramme me charme par le rose qui borde le bleu, complices du bel oeil qui se réjouit fort.
je te souhaite une belle nuit dans de douces pulsations bercées par ton coeur si gentil ton album est une splendeur..je vis!
Vivre à l’infini
Les doux excès de mon cœur
Temps, je te défie !
battre la mesure
symphonie de l’arythmie
point d’orgue final
J’ai mal aux coeur des hommes
entre deux airs entre deux eaux
celui qui coule en sang dans l’ombre de nos veines
J’ai souvenir des temps d’infini qui questionne
où je gonfle la voile à l’écoute du vent
je courrai l’océan emporté par la vague
laissant dans mon sillage
des écumes d’argent
à la merci des cieux, des oiseaux et des larmes
Sel de vie
j’ai aux lèvres, comme un goût de ce drame:
se griser de vitesse et de bruit, de vacarme
il brûle les espaces son engin pétarade
à volonté j’existe, en course je les croise
très fier
je domine l’espace inflige ma victoire
aux autres qui se disent,
à nous l’immensité du destin bleu pétrole
c’est la couleur fossile
attention pour autant
s’épuisent mes réserves
retrouvons nos fortunes
de mécanoculteurs assoiffés de la pompe
c’est ailleurs c’est demain peu importe le mal
à l’heure tatouages
comme des cicatrices
j’embellis ma nature encore trop primitive
Quand pour l’amour de moi
j’appelle en désespoir
au secours?
Excès de ralenti?
La machine s’emballe?
Un lien impermanent
rend mon avenir sombre
l’angoisse existentielle
étouffe mon désir
au plexus tout se serre
j’ai peur de nulle part
ici gît l’inconnu
Il est mort au travail
en traçant des sillons
écris dessus sa tombe
« non classé »
Houlà … ça commence fort ce matin … bon j’y vais de ma modeste contribution pour un haïku très, mais alors très libre …
Reflets argentés
Sur la mer imense –
Les petits hommes s’agitent.
Ce plan d’eau était la risée des vents…
http://www.pacte-ecologique-2007.org/
Mer de nacre
Lucioles s’affolent
Tempo de la vie
Lumières magnifiques
Lignes subtiles
Calligramme plein de vie
Merci Ossiane
Doigt sur tes lèvres
Un instant sérieusement
Les rires fusent
Moi, j’aimerais justement que notre peau et notre corps soit à l’image de cette mer = un immense réservoir à sensations, sur lequel toutes les plus infimes sensations peuvent résonner et se répondre à l’infini… j’aimerais être une mer à fleur de peau.
Bonjour Ossiane,
Jolies prises,
cependant, quand je n’ai pas l’origine du lieu,
pour bien resentir les émotions,
j’ai l’impression de faire du voyeurisme virtuel.
de regarder une photo *synthétique*.
Par exemple : cette photo est-elle prise, a t elle comme origine :
le Cap Fréhel / le Cap Horn,
la Mer de Chine, les Caraïbes, l’Océan Indien, l’Antarctique … ?
Pour bien me câler dans le cadre,
en spectateur qui resent la photo épidermiqument,
de l’endroit / du terroir,
l’ambiance , l’atmosphère, toute la chaleur / ou le froid, toute la lumière qui enveloppent ces couleurs et ces mouvements…
Amitiés,
Francis d’Australie
ou du pôle nord, par exemples
consultation
que tu viennes à me frôler
et ma peau en frissonne
un baiser par-ci par-là
et des ondes sens dessus-dessous
l’épiderme radiographié
vire au rouge à chaque approche
le diagnostic est clair
mon coeur bat toujours
mmh. c’est tendre bouldegom. Merci.
la main caresse le corps aimé,
et bien longtemps après
le bleu du corps
si doux partage
ondule encore
sous les frissons
L’onde se propage
Douce pulsation
PULL fort large pour être désirable et rempli de ton toi
SA maille bat respire de te savoir vivant
SCIONS la pulsation du temps et arrêtons l’instant!
Mon coeur bat et chariote ses douces pulsations…ce mot je l’aime à l infini, je laisse la place à d’autres, tant de mots, tant d’envies, tant de chaud, tant de beau, j’adore ce petit mot qui me fait frissonner des secondes des heures des mois et des années!
> Annick, tu pulses, ton pouls à 140, c’est trop mon amie!
Regarde cette risée, ce frémissement, cette prémonition
A fleur de peau
A fleur d’eau
Tout est calme
Quelques rides troublent la surface
L’effleurent, la caressent
Un friselis
Et le miracle surgit
Part dans tous les sens
De tes sens réveillés
Et tu souris.
Ecoute petit homme!
Ecoute battre son cœur
Colle ton oreille à la terre
Entends son sang qui chante
Son feu et sa douleur
Flûtes de cristal échos de verre
Laisse toi emporter
Par sa respiration latente
Et calme tes angoisses
A ses sons répétés
La mer que le vent froisse
Ou la grande houle
Rythme ses pulsations
Qui dans l’univers roulent
Musique des sphères
Tendres palpitations
Qui toujours bercèrent
Le temps des hommes
Hymne d’ « amor fati »
Epopée de la vie
Qui fit ce que nous sommes
Ecoute battre son cœur
Qui nous implore
D’éloigner d’elle ce malheur
La mort de sa faune et sa flore
Par notre avidité
Inconscience coupable
La pollution insupportable
Qui croît avec rapidité
Ecoute battre son cœur
Avant qu’il ne s’arrête
Que son feu intérieur
En glace ne se change
Et que l’épée de l’archange
A jamais nous rejette
D’un paradis sans fleurs
De ce qui fût notre planète
Ecoute petit homme !
A l’affût d’un sens
En ricochets ballottée
La vie fuse et file
…….M O Z A R T……….
noire
blanche
clé de sol
clé de fa
un dièse
un bémol
tu sens les notes qui traversent ton âme
la pulsation de ton esprit appelle ton ange
qui passe
frôle ta peau
pose doucement
comme une plume
un baiser doux au creux
de ton oreille
noire
blanche
Wolfgang est là…
toute sa vie de ……… A à Z
il l’a construit sur son ………. Art
toute sa vie en pulsation ……… » d’Amor »
jusqu’à la …………………………. ……… mort
……………………………………………………Mozart……
tu es toujours là !
COUCOU Ossiane
( un ( tu es ) de trop a la fin de mon petit texte! stp
merci
bisous
ohlala vos mots sont splendides, *mince comme vous me gâtez, comme tu nous gâtes avec ce mot Ossiane…
Viens
Pose
Ta main
Sur la soie
De mon corsage
Et ressens
La pulsation
De mon petit coeur
Qui bat
Il bat de VIE
A 1400
Mon cher jeandler!
*sourire*
et je vous relis car vous êtes si beuax…merci grand.. je ressors à 1800 quand je passe ici… bises à tous!
Bicar
palettes
on recule
300
on recule
c’est tout bon
symphonie d’un nouveau monde
Douces
douces
Mes chéries
ma vie
Je veux la vivre
encorps
Un peu
alors
Douces
douces
Mes chéries
calmez
Le joli courant
de cette cascade
De perles si tendres………..
la pulsation d’un P avance son pas de danse, et puis le U de l’ubac le refroidit doucement, le L de la lumière surgit et le S de saison se presse tout à côté, le A d’amour se glisse doucement tandis que le T de tentation le I de idylle le O de oser brillent devant le N de la nuit des temps magiques et si beaux…
.
.
Première tournée de commentaires, la suite arrive 😉
.
.
>Annick :
Merci beaucoup pour tes sensations et tes deux poèmes. Je me doutais que tu aimerais ce mot 😉 Tu en parles fort bien et tu as bien compris ce que j’ai voulu faire passer. Le temps ralenti de la première photo et les accélérés de la deuxième avec le sang qui coule et le cœur qui bat avec ses fulgurances. J’espère que tu es bien réveillé depuis et que ton cœur bat fort. Je t’embrasse.
>Anne-Marie :
Un bel haïku plein d’énergie et d’espoir. Cela s’appelle mordre la vie à pleines dents, Anne-Marie. Merci à toi.
>bouldegom :
Après Annick, Anne-Marie, voilà la troisième princesse de la nuit 😉 Merci pour ton bel haïku cadencé et musical.
>Bernard :
Que tu es matinal ou couche-tard 😉
Un superbe poème dans lequel tu évoques ta douleur face au bruit, à la vitesse, à la destruction de l’environnement et ta nostalgie de la lenteur et du silence. On y retrouve le cœur, le sang, les sillons, un appel au secours pathéthique mais avec la note d’humour du non classé 😉 Tu remarques décidément tout 😉 Un grand merci, je t’embrasse.
>Guess Who :
Ecris d’abord et lis ensuite; ça impressione moins 😉 Merci pour le bel haïku, tu as tout compris 😉 Bon week-end; je t’embrasse.
>bonbonze :
Beau jeu de mots 😉 Merci et bon week-end !
>Marie-D :
Tu me gâtes aujourd’hui 😉 Un bel haïku cadencé qui prend de la vitesse et ne sait plus où donner de la tête 😉 Merci pour tout ce que tu dis. Je t’embrasse.
>pierre (2) :
Amusant que la photo t’ait fait penser à ça 😉 C’est bien vu et senti. Quelle imagination !
>Emma :
Tu écris bien Emma. Ce que tu dis est sensible. Le fœtus n’est-il pas déjà dans cette mer de sensations. Je sais, vu tes recherches actuelles et antérieurses que tu es particulièrement attirée par tout ce qui touche au corps et à la peau. Bises du week-end.
>Francis :
Je comprends ton point de vue, Francis 😉 Mais, dès le début de mon blog, j’avais pris le parti de faire un voyage imaginaire. Effectivement, il n’y a pas de repères et c’est déstabilisant. Mais c’est aussi l’occasion de faire vagabonder l’imagination, de rêver et d’obtenir tous ces magnifiques poèmes qui seraient certainement plus réalistes et moins intéressants si je disais l’origine du lieu dès le début. Tu peux remarquer que mes notes sont en Non classé 😉 Je compte dire où j’ai pris ces photos mais un peu plus tard 😉 Je constate toutefois que tu as bien fait marcher ton imagination vu la quantité de lieux que tu cites 😉 Bien à toi Francis de nulle part pour l’instant mais de quelque part bientôt 😉 Je t’embrasse bien fort.
> Annick mais aussi Ossiane et tous les autres:
Le diapason? A quelle fréquence, pour cette romance?
C’est une chanson douce
Ce friselis, ce roulis
Presque du Debussy
Sur l’eau
A moins que Ravel vous ravisse
Ecoutons
Quelques arpèges
Un trait soudain
Et les notes fusent
En tout sens
Sans-dessus dessous
Foin des bémols
Vive les trémolos
A la surface de l’eau
Une pulsation
Qui digitale
Le bleu
Des rêves
>bouldegom :
Superbe ! Tu me fais frissonner aussi 😉 Finalement, la peau est toujours là vivante et sensible et le cœur continue de battre plus que jamais. Merci. Bises du soir.
>Annick :
Merci pour toute la belle série de poèmes sur le corps et les pulsations de l’amour. J’aime tout particulièrement le premier. Ca bat fort chez toi 😉
>Pierre (2) :
D’ailleurs, Pierre ne s’y est pas trompé 😉 Une jolie déclinaison frissonnante à partir du thème d’Annick. C’est amusant car les idées dérivent vers des choses plus sensuelles au fil des commentaires. Ca ricoche fort ! Bises.
>amichel :
Superbe ! Michel, tu as choisi de rester l’oreille collé à la terre avec ton petit homme pour écouter battre son cœur. C’est une belle image forte qui fait penser au médecin au chevet de son malade. Problèmes de respiration que tu mets en évidence en choisissant quantité de mots qui évoquent des rythmes, des sons. Bravo, c’est vraiment très bien fait, écrit et ressenti. Comme quoi, on peut rendre une poésie musicale sans entendre le moindre son. Fabuleux pouvoir des mots. Bises du week-end. J’espère que tu vas bien.
>Fugitive :
Splendide ! Quelle concision et force dans tes mots pour exprimer ce qu’on voit sur les photos. J’aime bien cette vie qui fuse et file. Bises chaleureuses.
>jane :
C’est fou, ça ricoche de plus en plus 😉 Nous voilà avec des poèmes autour de la musique maintenant. Que ne ferait-on pas pour exprimer sa passion pour un de ses musiciens préférés 😉 C’est beau ! La photo te fait penser à des notes qui traversent, l’âme, caressent, bouleversent. Emotions, sensations. Une vie en pulsations jusqu’à la mort. C’est vraiment très chouette, jane. Bravo !
>Annick :
Ca pulse beaucoup encore plus fort que sur les autres notes ! L’aldrénaline monte à vitesse grand V 😉 1400, 1800 tu ne vas pas tenir le choc à ce rythme là 😉 Bien fait ton morceau d’écriture avec les lettres de pulsations. Tu Oses 😉
>feu romeo :
Etonnant poème décalé et plein de fantaisie, roméo 😉 Je n’ai pas tout compris notamment « bicar » mais est-ce important ? Je ne le crois pas 😉 Je dirais « symphonie d’une nouvelle poésie par roméo » qui arrache un sourire amusé 😉 Bises à toi et merci d’être là.
>pierre (2) :
Coucou Pierre, je suis là. Je prends Debussy 😉 Les mots fusent dans tous les sens mais en douceur. En revanche, incapable de dire la fréquence au scientifique que tu es, certainement très fort 😉 Merci pour cette romance friselante (je ne sais pas si ça se dit…)
ça va
ça va
car quand les pulsatiosn s’affolent
ensuite elles se tamponnent
et puis elles s’abandonnent
avant de se ralentir doucement
ça va
ça va
On a été trop haut…j’ai le vertige…prends moi la main..j’ai mal au coeur…je l’ai blessé…on a été trop vite…Ils vont dans tous les sens..rien de rectiligne..Et maintenant que va-t-on faire ?
On va les déposer..une à une..doucement…dans les sillons de la mer…Certaines vont germer..grandir…s’épanouir…éclore..d’autres vont certainement voir le temps se ralentir..s’évanouir..peut être mourir..
Tu vois..elles s’envolent…c’est drôle je ne les imaginais pas comme cela…elles perdent de l’altitude…plongent …dans le coeur des autres…
A quoi tu penses ? A rien…j’ai la tête vide…plus de pensées…Elles m’ont quitté…Et toi …tu sembles absente..lointaine…Moi..? non..tout va bien…J’écoute ton coeur vivre…il me parle…C’est tendre et doux…
A amichel, dont je « goûte » toujours trés fort les vers:
Regarde, petit homme !
Regarde dans mon cœur
Ecoute comme il bat
Une valse, un, deux, trois,
Viens danser avec moi…
Ouvre les yeux sans peur
Respire autour de toi
Tous tes amis sont là.
Comme c’est beau, ici-bas !
Caresse le bonheur
D’un rayon de soleil
Et goûte les merveilles
D’un innocent sommeil…
Etrange coïncidence bleutée
Que l’eau et le vent enlacés
Pareils aux comètes de l’espace balayé.
Onde effleurée
Esprit égaré
Le coeur erraflé
Funambule du ciel
Le cœur en chamade
A l’appel de la mer
>Annick :
Je t’avais bien dit que ça finirait par un carambolage 😉 Heureusement, elles finissent par reprendre leurs esprits. Bises de nuit.
>Pierre b :
Superbe morceau d’écriture. Comme souvent, tu nous proposes une réflexion intérieure émouvante et mélancolique avec les mots qui se posent sur le papier en point de suspension, par petites touches et respirations, un peu à la manière de ces pulsations qui plongent, vont, viennent en mode ralenti ou rapide. C’est tendre et doux comme le battement du cœur que tu évoques. Merci beaucoup pour ta belle plume. Je t’embrasse.
>Anne-Marie :
Tu as le don de rebondir en poésie sur les poèmes que tu aimes. Ce petit homme t’aura certainement entendue et Michel aussi. La bise de 1h.
>MTO :
Tu as donc réussi à poser ton commentaire sans passer par le cachot. Mais dis-moi, c’est une grande nouvelle !!! Comment as-tu fait ?
Superbe petit poème ! Des comètes, le vent et l’eau enlacés, personne n’avait encore évoqué l’espace. Merci beaucoup, je t’embrasse.
>Marie-D :
Vioilà deux jolis petits haïkus bien différents, l’un évoque le cœur en détresse avec ses éraflures et l’autre le cœur battant ivre d’aventure. Merci pour tes contributions de plus en plus nombreuses et intéressantes. J’espère que tu te plais ici. Bon dimanche.
Ossiane,
à continuation de ton Haiku
L’âge ralenti
La hâte de la jeunesse
Le temps de la vie
Jane,
Toujours Mozart!
En voyant que tu aimes Mozart, je t’ai envoyé par email (17/07) un Mozart que surement tu ne connaissait pas.
Tu l’as reçu?
dans la nuit rousse
les étoile scintillent
anne-marie la douce
dont les yeux brillent
valse avec moi
et je suis roi …
Vte! Vite! dit-il
Encore plus vite!
Quelle urgence?
La vie, il répond
N’attend pas.
Prends ton temps.
Elle attendra
Et la tienne aussi?
J’aime la vie.
Distille-la
Pourquoi cette gloutonnerie?
L’envie, l’envie de vivre
La fureur de vivre?
La vitesse, la violence
Les hauts et les bas de la vie
Ses cahots, ses ornières.
Module!
Goûter demande réflexion
Temps et compétence
Affluence trop plein
Ne sert à rien!
Tout est dans tout
La vie dans une goutte d’eau
Point besoin d’océan.
« Rien ne sert de courir… » dit la fable
Que ta fable aille au diable!
Le vent m’emporte
Le vent me pousse
Le vent me tire
Entre mes jambes
Ma monture se cabre
Que fuies-tu?
N’aimes-tu donc point?
Si, toi. Ma vie.
ombres sur ta peau,
ô mer, et des échardes
blanches la griffent
Néant & infini
Peau plissée
Âge de la Vie
Coeur des Siècles
Rythme des secondes
Coucou me revoilou
En pulsation chamade délire notre vie en prose de folie vitesse à la recherche du temps perdu que l’on ne rattrapera jamais
je t’embrasse
J’ aime beaucoup la couleur de ton post en sérénié la première le calme , la deuxième l’homme et sa folie .
Bises
de biens jolies pulsations sur cette page que je lis avec beaucoup de plaisir,
le pouls est tendre ce matin si tendre et la pulsation bien heureuse apaisée et vivante bellement en douceurs tendres si tendres..
Entends
Mon coeur
Imperceptibre
Bat
Tout doucement
En paix
Le voyage en chemin est bien bon et généreux quand l’âme qui s’apaise doucement marche tranquillement dans la pulsation paisible de ce jour qui commence tranquillement sa vie de jourd’aujourd’hui….
Bonne Année , Ossiane
ton blog est toujours aussi magnifique, la source de ton inspiration toujours aussi fraîche et abondante….
je ne passe pas très souvent, mais tu es toujours dans mes liens, bien sur… et sache que le fait d’avoir trouvé ton blog au printemps quand j’ai ouvert le mien m’a permis de prendre conscience de la richesse artistique et créative qui se trouve dans la blogoshère, parfois noyée dans un océan trop vaste…Mais pour cet océan , le tien est un phare. Bonne continuation
Ballet de canards.
Caresses de l’onde.
La peau du lac frissonne.
frissons éphémères.
Murmures de l’océan
Courants marins
Ressources de vie
Vertiges, palpitations
Ivresse des sens
Friselis.
Bon dimanche Ossiane
bravossiane à tous tes fans Haikuphiles !!!!!
L’onde si calme
Lilliputiens s’agitent
Mon cœur écoute
Un régal cet album
Tous les jours que du Beau
>Neyde :
Sympa de rebondir de cette façon sur mes mots. C’est bien vu. Merci à toi.
>amichel :
Beau retour à Anne-Marie, Michel 😉 Ce début d’année est décidément pleine de ricochets.
>pierre (2) :
Tu es très en forme le dimanche 😉 Quel beau poème avec cet ode à la vie plein d’élan et de gourmandise. La vitesse est ici désir de vivre pleinement et inténsément. Point de pause, vivre à fond aux côtés de cette goutte d’eau qui est un concentré de passion et d’énergie. Merci beaucoup pour ta belle plume qui excelle de jour en jour. La bise du dimanche.
>brigetoun :
Tu as choisi de rester sur la peau et les éraflures de l’âme. Tu es dans le ton de la série. Merci pour ton bel haïku.
>les bullillys / lilly :
Lilly rose, pas vraiment de mal à te répérer sous ton déguisement de bulles 😉 Merci pour ton beau poème sur le temps qui passe et qui marque. Nuée de Bullossys vers toi 😉
>bruno :
Ah ! te revoilà, te revoilou et j’espère riche de mots, sensations et émotions ! Bonne analyse sur cette folie des hommmes et ce temps qui file à jamais entre les doigts, Bruno. Ton cœur bat déjà la chamade. Je t’embrasse bien fort pour ton retour.
>Annick :
Quel changement dans tes posts 😉 C’est dimanche, tu as adopté le mode ralenti qui apporte un temps de répit dans la fureur du monde. Belle journée à toi.
>Maryse :
Bonne année Maryse et bienvenue sur le blog 😉 Je ne sais plus quoi te répondre devant tant de compliments… je sais que ça me touche. Il y a toutes sortes de blogs dans la blogosphère mais je crois qu’il y a vraiment de la place pour ceux qui ont envie de faire des choses créatives. C’est un outil fabuleux qui permet de trouver son mode d’expression. Merci pour ta visite, je t’embrasse.
>Michel (2) :
Voilà un beau poème bien ressenti, Michel ! Tu as laissé sortir naturellemnent tes sensations visuelles et tu as trouvé les mots qu’il faut pour évoquer ces perceptions fugaces. Bien à toi et continue en ce sens. Je t’embrasse.
>Maurice :
Toi aussi, tu laisses échapper spontanément de toi les premiers mots qui te viennent à l’esprit. Beaucoup de choses ressenties dans ton poème à la fois l’océan du monde marin mais aussi l’océan qui communique et provoque des émotions. C’est bien senti, merci. La bise du dimanche.
>Alain de la communauté :
Oui pas mal de haïkistes, je crois que c’est le terme exact. Tu n’épuises jamais les jeux de mots 😉 Quelle ressource 😉 Bise au grand cœur que tu es.
>Marie-D :
Je suis ravie que tu te plaises ici 😉 Tous ces poèmes généreusement déposés chaque jour sont un régal de lecture et de partage. J’aime beaucoup tes haïkus qui sonnent juste. Bonne après-midi !
Je me souviens…
Je me souviens de vous
Au printemps de mes paumes,
Naissant comme un frisson dont le coeur fait moisson ;
Une ode au toit de chaume,
La sensation d’un Tout.
Je me souviens de moi
Sous vos closes paupières ;
Je semais baladin l’écho de ce parfum
Répondant aux prières
D’une course sans lois.
Je me souviens de nous…
De nos doigts qui se cousent,
Témoins de l’Infini que nous offre la Nuit
Quand nos rêves s’épousent.
S’Aimer serait-il fou ?!
N’étions-nous qu’une fois
Que le hasard distance
Au fantasme préau de ces diffus échos ?
Ou Demain nous fiance
A sa vague d’émois ?
fondre le métal
ruban de khôl à mes yeux
sourires irisés
L’empreinte océane (ou devrais-je dire Ossiane ;-))
Fresque les échos
De la mémoire du Temps.
A vous grands rêveurs :
Exaltez vos virgules
En cheveux de comète.
Bâtir un Empire… (?!)
Quand la Terre nous embrasse
De pulsions si chastes.
J’ai vu ce jour dans les moissons d’or
Et dessous la pupille j’ai bu ses caresses
L’onde en sillage au profond de ma chair
J’ai su ce jour mille fois de mots inaccessibles
Mais qui se revêtaient d’un velours de pétale
Pour faire naître aujourd’hui, la plus belle des fleurs
…Seras tu y trouver mon baiser ?…
Immobile, un souffle de vent, un souffle de vie, la mer , la mère, un coeur qui bat: naissance
>bouldegom :
Que de choses perçues dans cette photo 😉 Merci beaucoup.
>Les larmes du phoenix :
Merci pour cette foison de beaux poèmes que je ne peux commenter un à un tant il y en a. C’est un beau cadeau de début d’année pour ton retour. Un grand merci à toi.
>… :
Décidément, cette photo inspire plusieurs poèmes d’amour; je ne m’attendais pas à ça. Merci beaucoup, ton poème est très beau.
>Pam :
Les mots sortent un à un du plus profond de toi avec ce parallèle entre la mer et la mère. Merci beaucoup pour ce fil de sensations intérieures. Je t’embrasse.
Un petit doigt posé sur
LE TEMPS RALENTI
Un doux baiser sur
LES EXCES DE VITESSE
Et vit
LE COEUR DE LA VIE
Ossiane, j’ai repris tendrement tes mots pour qu ils vivent encore….
Sa coupe de vie
Devant elle
L’éblouit
De jolies bulles
Remontent à la surface
Et émerveillent
Son jour de vie
Une petite perle
Cinq doigts l’enserrent
Très tendrement
Et voilà que son petit coeur
Emet des pulsations…
D’une petite perle de vie
>Annick:
Merci de les maintenir vivants, Annick. Je te charge de leur survie;-) Bises.
yaouhhhh, Ossiane… tendresse du soir.
Bonsoir. Toujours des beaux poèmes plus je m’absente et plus je suis pressée de lire et relire ces mots de luxes. Ces mots riches, ces mots fortunés qui enrichissent le coeur et apauvrissent les ruses du mal. Le bonheur de ces mots fleurissent le jardin de mon coeur. J’ai depuis une multitude de roeses variés de toutes les couleurs des rouges, blanches et j’ai découvert une rose rose différente couleur lèvre elle est très sensuel. Je vais l’arroser de tes mots pour que cette rose rose fleurisse toute l’année. Continue jardinier de mes rêves a cultiver et semer tes mots dans les champs et les horizons couleurs coucher du soleil. Tes mots se lévent dès l’aube avec le soleil et continue à briller durant toute la journée et tes mots se couchent avec le soleil. Mais tes mots sont si vivants et si forts qu’ils luient avec la lune et les étoiles la nuit. Tes douceurs de mots sont variables avec le mouvement du soleil et de la lune. Tes poèmes couleurs soleil me réchauffent le coeur le jour et tes beautés de mots me bercent tout au long de la nuit et me feront vivre tout au long de ma vie. Merçi que du bonheur, merçi que de l’amour, merçi que de l’amitié, merci que de la fraternité. Bientôt le paradis merçi mon Dieu. Des bisous doux comme tes mots de coeur.
PULSATIONS
dans l’océan pourpre, dans l’eau rythmique,
dans le va et vient et son mouvement cahotique
ma tête flotte dans la nuit liquide, tombe dans la faille
horizon bleuté, couloir obscur et obsédantes entrailles…
bercement des vagues dans la matrice mon corps lové
se balance et heurte les douces parois sans se cogner
la houle, le ressac, vitesse de la puie, flaque de sang
couloir sombre, rails immergés, éclair rouge aveuglant…
bruit métallique, les wagons crissent dans mon sommeil
le rythme s’accèlère, la barrière s’ouvre, la voie est libre
je sens vibrer les plusations de son coeur contre la vitre
qui me ramènent au seuil du rêve, jusqu’à l’éblouissant réveil…
Bonjour Ossiane
Retification, si tu en as le temps, pourrais-tu supprimer la première strophe de mon texte qui ne me convient plus après réflexion, merci à toi et bonne journée, a bientôt.
>Sven:
Spendide! J’espère que tu n’en as pas assez de mes qualificatifs mais que dire d’autre;-) En tout cas, je suis vraiment ravie que mes photos te permettent de voyager aussi loin et aussi fort. Un corps lové dans le liquide ammiotique qui se laisse bercer, le coeur qui bat de plus en plus vite dans l’océan rouge du sang, l’arrivée dans le royaume du rêve comme une naissance. Merci beaucoup sven pour ta belle poésie qui me touche.
Non Ossiane, ne me fait pas tant de compliments que je ne mérite pas… aujourd’hui tout va de travers, j’ai voulu régler une embrouille en faisant de l’humour et ça mal tourné ! pourtant je sais très bien que cet humour était mal venu, que la personne allait mal le prendre et je l’ai fait quand même parce que j’ai saturé, comment dire, je n’ai pas su puiser à l’intérieur de moi, comme tu me dis si bien, alors maintenant je suis à cran… comment réparer ? et à quoi ça servirait puisque le mal est fait ?
bon allez , je vais aller boire un ti-punch avec un zeste de citron vert, qu’en penses-tu ?
>Sven:
Ce n’est peut-être pas si grave, sven. C’est avec les gens que tu aides que tu as eu ce problème? Ce n’était pas ton jour, c’est tout. On ne peut pas être toujours au top de sa forme. Que faire? Tenter de reprendre le dialogue et expliquer la maladresse peut-être… boire un ti-punch pour te détendre mais de façon raisonnable;-) Bises de réconfort.
le beau moyen, dire de suite que c’était de l humour, parfois l autre n est pas en état de comprendre l humour si il est en grand chagrin…bon courage sven..
Merci à toutes les deux,
oui je sais tout cela… j’ai fait plusieurs formations sur l’écoute, mais parfois la violence nous paralyse, bloque notre raison, ça me fait peur car j’ai l’impression d’être « démobilisé »c’est comme glisser sur une plaque de verglas… ne serais-je pas violent aussi ?????
Trop tard boit un bon coup ton petit punch et ouvre grand tes beaux yeux ainsi que toute la merveilleuse compagnie. Un verre ça va deux bonjour les dégats. Montre leur la danse des mille et une nuit c’est prévu pour bientôt a votre santé mes cirés. Des baisers pour tous.
Ciao pour aujourd’hui parce que j’ai un court circuit.
Emprunté:
En ce temps là je vivais dans un pays sans paysage
comme un fuit accroché à la branche d’un arbre
seul me parvenait l’écho lointain d’un monde inconnu
et à cette vie, je ne voulais rien ajouter de plus…
…
… pas de regrets
dans ce pays je retournerai un jour… mon amour.
pour un seul baiser de toi.
à …
>Sven :
Sven, ne dramatise pas à ce point ce qui t’est arrivé. Tu verras tout cela avec plus de recul demain. On a tous des moments où on se laisse aller à dire des choses qu’on regrette après. La fatigue, la maladresse, l’erreur d’appréciation. Pas facile les relations humaines. Pour te rassurer sincèrement, je ne te crois pas du tout violent vu les choses que tu écris. Ton erreur est réparable, crois-moi. Je t’embrasse.
>… :
C’est incroyable ce que la photo t’inspire. Merci beaucoup pour ta sensibilité poétique.
Le temps
Le temps passe ralenti
La distance s’accentue
L’amour tout petit
Déteste qu’on le tue.
Le temps accélère
Les excès de vitesse
L’amour se désespère
Ralentit avec finesse.
Arrêtons de suite ce temps
Pour qu’aujourd’hui la nuit
Amour de temps en temps
Pour que demain ont fuient.
Je te veux pour confident
Mon amour de nuit,
Ton amie pour longtemps.
Des amours d’elle à lui.
Les coeurs de notre vie soeurs
A l’unisson, nous nous aimerons
Les battements de nos coeurs
S’harmonisent en diapaspons.
Mon coeur de la France
Souhaite encore ton soutien.
Dévoiler mes souffrances.
Ma main dans la tienne.
P.S : Oui le dernier vers ne rime pas mais il fallait bien que je termine. Des baisers fragiles mais précieux.