Sillons

Sillons

La terre vue du ciel, rayures et cicatrices, sa peau fragile.

Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, droite.

La terre vue du ciel
Rayures et cicatrices
Sa peau fragile

Un petit clin d’oeil amical à Olivier pour lui souhaiter la bonne année et le féliciter pour ses beaux slams émouvants. Rendez illico presto vous chez Carpe Diem pour les écouter.

62 réflexions sur « Sillons »

  1. Ce blog est le seul endroit où je perds désespérément mes mots qui normalement me suivent partout.
    Alors je vais vous la faire en onomatopées, soyez indulgents :
    Wha ! Oh ! Ah ! Wahou !

  2. La terre « travaillée »:
    dictionnaire historique de la langue française d’Alain Rey:
    travailler : de « tripaliare » : tourmenter, torturer….

    Mère nourricière

    à respecter

    Ta photo m’évoque une coupe d’arbre aussi, crevassé.
    Comment a-t-elle été prise?

  3. sensations

    tu effleurres ma peau
    j’en suis toute bouleversée
    tu caresses mes mains
    mon esprit se soulève
    tu touches mon âme
    et mon coeur est à toi

    tu restes en ma mémoire
    et ma nostalgie te façonne
    comme un rêve, un doux tourment
    tes caresses
    tel un sceau
    sur ma peau
    a tout jamais est gravé

    j’aime ce souvenir
    j’aime à repenser
    j’aime tes mains
    sur ma peau
    a tout jamais

    jane

  4. exérèse en vue
    le soleil comme un ciel bleu
    ma peau de satin

    ou

    exérèse en vue
    le soleil comme un ciel bleu
    ma peau de chagrin

    ou

    exérèse en vue
    le soleil comme un ciel bleu
    caresser ta peau

  5. Promenade océanique
    *******************************************************

    Je n’ai pas soif au ventricule gauche
    Ni froid entre mes deux oreilles internes
    Ma mémoire de dauphin me porte
    Au dessus de toute controverse

    Je ne me laisse pas piéger
    Par le tissu acidulé d’un mp3 foireux
    La preuve ? Les fritures de ma voix
    Imprimées dans le cortex de la Terre

  6. Un grand papillon
    A posé son aile
    Jusqu’à l’horizon,
    Ecailles vers le ciel.
    De son corps fragile
    Il protège l’argile
    Matrice et levain
    De nouveaux matins.

  7. Merci de nous rappeler de manière poétique, la fragilité de cette belle Dame Terre

    Souffle suspendu
    Sur l’étoffe de la Terre
    Plis et replis

  8. La Terre elle aussi a ses reides
    La Terre elle aussi souffre
    De voir se faire malmennée
    Par tous ses être qui la polluent
    La Terre elle aussi a une vie
    Qui pourrait être plus longue
    Si on la soigne
    Ou plus courte
    Si on continue à être têtus
    De la faire chauffer…
    Mais cette photo est si belle
    Ne rompons pas le charme!

  9. dans les champs, la terre se donne aux labours en toute intimité au plus profond d’elle même pour penser faire jaillir mille saveurs, mille couleurs de VIE….

  10. Bonjour. La terre souffre bien sûr elle nous le montre parfois et la terre tremble devant les êtres humains, elle tremble si fortement qu’elle ébranle tout sur son passage. La terre est malade parfois elle vomis des entrailles de la terre. Son voimis est mélange de feux et de terre. Ses entrailles sont du charbons ardents qu’elle a du mal à digérer. Surtout la mer et les océans lorsqu’ils sont pollués par les cargots de pétroles. Cette marrée noire est une cicatrice sur la figure de la terre et une grosse tâche sur sa belle mer.Toutes les ordures et la pollution qui salissent notre terre sont des parasites sur l’écorce de la terre. En été la terre avec ses forêts se consume par les incendies. Bien sûr la terre souffre et s’enlaidie, lorsqu’elle se regarde dans son miroir elle se trouve moins belle qu’avant l’apparitions de ces gens là, ces soit disant êtres humains civilisés qui construisent et détruisent. Ces êtres humains qui prolifèrent et s’entre tuent. Qui se multiplient et se divisent. Qui s’aiment et se haïssent. Qui se comprennent et s’ignorent. Ces gens que le sang unit et ont tous un coeur en commun. Ces gens qui ont le même sang et n’évitent pas les atrocités de répandre ce sang sur notre terre. A des endroit de la terre sa couleur est rouge sang. Oui la terre saigne et souffre. Pour panser lses plaies il lui faut la Paix! et beaucoup d’amours. Là la terre sera guérit de tout ces maux et n’aura qu’un mot à dire vive la vie! Vive les hommes! Et vive la terre!! Des baisers déterrés mais vivants.

  11. Couleurs nacrées de la terre si belle.
    Métamorphose.
    Ce calligramme est si beau sur cet oeil ouvert de la Terre vue du ciel, étoffe chatoyante avec laquelle j’aimerais me vêtir, me draper.

  12. >Aude :
    Bonjour et bienvenue ici 😉 Je crois comprendre que tu aimes ce que tu vois et lis et je t’en remercie 😉 Mais pourquoi perds-tu donc tes mots et tes moyens ? Ne crains absolument rien; personne n’est là pour te juger. Un conseil si tous ces poèmes t’impressionnent, lis-les après avoir écit ton commentaire 😉 C’est comme cela que je fais sur les autres blogs. Au plaisir de te revoir.

    >Candide :
    Voilà un thème qui t’est cher et auquel j’adhère. Effectivement pour la coupe d’arbre. Merci pour cette référence à Alain Rey. Je répondrai à ta question un peu plus tard dans la série car je ne veux pas bloquer l’imaginaire en disant trop de choses 😉 Bises.

    >bouldegom :
    – L’écriture en cours d’une poésie. Intéressantes ces variations poétiques autour d’un seul vers qui change toute la signification du poème. La peau chagrin, la peau amour, la peau sensible.
    – Bien vu cette dérivation sur les sillons des disques vinyles et le gravage de ces creux. Merci à toi, je t’embrasse.

    Je ne connaissais pas le terme d’exérèse.
    Pour la gouverne de tous, il s’agit de l’ablation d’un organe.

    >Jane :
    Un superbe poème à fleur de peau qui fait frissonner, jane. Ton poème est sensuel mais aussi plein de douceur, de profondeur puisqu’il touche le corps et l’âme dans laquelle restera gravée le souvenir de ces caresses. Merci beaucoup pour ta belle plume pleine d’amour.

    >brigetoun :
    Bien vu aussi cette évocation de la mer palpitante. Ton dernier vers frappe fort. Que lui est-il donc arrivé ? Bises.

    >pierre (2) :
    La peau humaine. Un très bel haïku empreint de mélancolie puisqu’il évoque le temps qui passe. Merci, je t’embrasse.

    >UU :
    Superbe haïku ! Ta mer est bel et bien vivante. J’aime beaucoup ce pêcheur plein de patience et de sérénité devant les remous. Merci à toi UU; j’espère que ce haïku ne sera pas le dernier et que tu pourras t’octroyer de petites escapades. Je t’embrasse.

    >Patricio :
    Quel souffle ! J’en suis toute retournée ! Ta promenade est plus qu’une simple balade. Elle sort tout droit de tes « tripes », des organes de ton corps et de ta voix qui veut vivre en phase avec la Terre malgré les rayures. J’adore le coup du mp3 foireux 😉 Bravo à toi. Je t’embrasse.

    >Daniel :
    Très chouette aussi Daniel cette évocation de l’aile du papillon posée sur l’horizon pour protéger la nature, les sols et la fécondité de la terre. Tu me surprends de jour en jour. Bonne après-midi.

    >feu romeo :
    Voilà un bel haïku lucide mais plein d’espoir en même temps. Merci beaucoup pour tes poèmes sensibles.

    >bonbonze :
    La gravure est très dans l’air du temps en ce moment 😉 En tout cas, la gravure de cette photo a laissé des rayures profondes et ineffaçables. Merci pour ta visite.

    >Marie-D :
    J’aime beaucoup l’évocation de l’étoffe froissée et plissée qui évoque la fragilité. L’allusion à la nacre renforce l’idée de quelque chose de précieux. Merci pour ton beau poème. Bises.

    >Cristina M :
    Cette beauté que tu vois n’empêche pas d’évoquer des choses douloureuses. Je me demande même si elle n’aide pas à pointer du doigt des problèmes que personne ne veut prendre en compte. J’aime bien ta terre ridée qui souffre et qui voudrait qu’on la soigne. Bien à toi, je t’embrasse par delà les continents.

    >Annick :
    J’aime beaucoup tes trois poèmes à la fois simples et profonds autour de cette planète vivante.
    Perte de ses charmes mais toujours le désir de se donner si on l’y aide un peu. Les sillons sont féconds. Bises d’après-midi.

  13. >Pam:
    Tout bien vu! Merci pour ce bel enchaînement de mots et d’idées, Pam. Ce sont les mots les plus précieux notre vie d’humain. Je t’embrasse sans oublier le petit Angelo 😉

  14. La terre vue du ciel
    Danse autour du soleil
    Du sommeil au réveil
    Un ballet sensoriel

    Elle vit dans l’infini
    Aux rythme des saisons
    Mais notre déraison
    Menace sa survie

    Les beautés du monde
    Qui de la mer sont nées
    Sont vraiment menacées
    Par la folie qui gronde

    L’étoile qui nous porte
    Par notre aveuglement
    Connaîtra t’elle le néant
    D’une planète morte ?

    Il est encore temps d’agir
    Pour assurer notre destin
    Qui tremble dans nos mains
    Au risque d’en mourir

    Que l’orange bleue du poète
    Aux saveurs délicieuses
    Aux merveilles précieuses
    Reste un beau fruit de fête

  15. Les sillons

    Remue bien la terre
    Il faut la sillonner
    Pour les semailles.
    Souffre la terre
    Les rainures de la charrue
    Mais,
    Ainsi bien préparée
    Au chaleur du soleil
    Et la douceur de la pluie
    La semence germera
    La terre sourira

    Preparer la terre
    Pour les semailles
    C’est comme
    Preparer l’âme
    Pour la vie.
    Plus tu donnes l’Amour,
    Pour magie,
    Plus d’Amour te viendras

    C’est comme ça,
    Mes amies,
    Mes amis,
    Il faut des rayons
    Et des cicratices
    Sur notre âme fragile
    Pour qu’elle se prepare
    Pour la vie
    Mais, il faut aussi
    Un beau soleil,
    En or, en bleu,
    En vert, en rouge,
    Tu peux choisir,
    Pour chauffer
    la semence de l’Amour
    L’Amour germera
    Tu souriras

  16. vue de haut…

    Je vois un oeil qui se reflète sur les reflets changeants de la vie
    je vois les traces de nos pas que piétinent nos rêves alléatoires
    les rides, des déchirures du temps, les marques que rien ne répare
    l’ondulation gracile et fragile du vent sur les vagues où souffle l’esprit

    je sais que rien ne résistera à l’écrasement, à l’éparpillement,
    aux blessures que la vie inflige, au désespoir, aux tourments,
    aux millions de particules qui rejoindrons l’immensité de l’univers
    quand nos corps disloqués et desséchés retournerons à la terre…

    je rangerai sagement mon poignard dans son étui en carton
    j’effacerai les traces de mon passage sur la plage à l’abandon
    où seul le vent du désert qui souffle en recouvrant mes pas
    marquera sur les cicatrices de sa peau le reflet de mes choix

  17. Parti pour un voyage, immense et incertain…
    Un voile de lumière vibre sous nos regards. Il chante, infiniment, d’un souffle maritime, en vagues de silence et de senteurs infimes. Empruntes digitales, rides étincelantes, le crayon de couleur a choisi le vert d’eau, celui qui est profond, qui trace vers le jour des sillons si cruels, des taches en filigrane, des griffures charnelles.

    Epris de liberté, dans nos courses furtives, nous survolons le monde, entre deux continents.

    Alors sous nos paupières, en kaléidoscope, s’ouvre un regard puissant: auréole envoûtante à l’iris indigo, cerne le coeur turquoise d’une pupille avide. Comme une encre jetée sur la page froissée, en traînées carminées, en longues cicatrices, des marques de tristesse révèlent la texture d’une âme chagrinée. Tout en fluorescence un rêve nous aspire; aventure fragile ou illusion d’optique?

    Est-ce l’ombre des ailes,
    les lignes de ma main,
    le reflet d’éternel
    qui sillonnent le temps
    celui qu’entre deux rives
    l’image du désert
    jette sur son buvard
    en formes d’arc-en-ciel
    en couleurs impossibles?
    Des impressions premières
    gravent au fond de l’eau
    les soupirs harmoniques
    d’un univers benthique.
    La surface du jour
    trace dans ma mémoire
    un fatras galactique
    à l’oeil éblouissant.
    Tel un vaisseau qui plane,
    nous invoquons le vent
    pour errer sans effort
    là-haut
    sur l’Océan.

  18. >amichel :
    Un très beau cadeau de mots, d’images, d’idées. Comme j’aime cette orange bleue aux saveurs délicieuses. Tu opposes le rythme naturel de la terre et de son beau spectacle à la déraison de l’homme. La sagesse et le bon sens ont fait place à la folie. Les poètes comme toi savent émouvoir et faire passer des messages pour rendre ses habits de fête à la planète bleue. Merci beaucoup pour ta plume sensible. Je t’embrasse juchée sur un nuage.

    >Michel B :
    Merci Michel. Macro … mystère 😉 Bonne soirée.

    >papou :
    Bonsoir et bienvenue 😉 Merci pour ces premières impressions exposées au grand jour 😉 Au plaisir de te revoir.

    >Neyde :
    Un formidable poème qui me touche profondément. Tu t’es emparée des mots « sillons » et « terre » de bien belle façon. Le parallèle fait avec les sillons et la planète de ma note n’en est que plus saisissant. J’aime beaucoup cette idée de la semence du sol qui rejoint la préparation de l’âme pour affronter la vie. Tout comme cette nécessaire présence de cicatrices et de soleil. Donner de l’amour, c’est en recevoir. Merci beaucoup, c’est très beau. Je t’embrasse.

    – (A la) chaleur du soleil
    – Plus d’Amour te viendra

    >Sven :
    Tes mots me transpercent souvent car tu mets beaucoup de toi dans ces superbes poèmes. Tu en donnes une nouvelle fois la preuve avec ton regard lucide sur le sens de la vie et ses tourments tandis qu’un beau vent de poésie souffle sur tes mots. Rien ne résiste à la mort qui transforme le corps en poussière et qui retournera à la terre. Une très belle dernière strophe où l’homme se prépare à la mort et efface les traces de son passage sur terre. Bravo à toi, je t’embrasse.

    >Bernard :
    Décidément, il n’y a que du très bon dans tous ces poèmes successifs. Je reste sans voix devant la beauté de cette évocation très détaillée et sensible de ce voile de lumière et de ce regard en kaléidoscope. Rien n’échappe à ton œil sensible. Ni les couleurs, ni les traces et griffures. Beaucoup de questions en images féériques sur l’origine de ces sillons. Je suis contente que ça vous fasse autant gamberger 😉 Un grand merci pour ce magnifique partage. J’ai beaucoup de chance d’être si bien entourée par vous tous. Je t’embrasse.

  19. présage

    qui sont ces oiseaux noirs
    poussés par les rayons du ciel
    les ombres de leurs sombres ailes
    s’impriment en creux sur les flots
    le vent d’une nouvelle tempête
    bouleverse les ondes de la mer
    l’écume se hérisse de métal
    la peau de la terre se trouble
    ma poésie d’orage fait rage
    avant d’essuyer les larmes
    qui inondent le paysage

  20. dans le sillon de la vie
    la vie tout simplement
    tout simplement la vie
    c’est bon de la fouiner bleue
    pour y voir fleurir des délices

  21. Si fertile
    Si fragile
    Ne faut-il
    La déchirer
    La braver
    La violer
    Pour qu’elle donne
    Son miel
    Ses moissons
    Ses saisons
    La peau de la terre?

  22. Bonjour Ossiane,
    tu me dis souvent que je m’implique beaucoup dans ce que j’écris et là vois-tu j’ai soudain l’aîle du doute qui me frôle… j’essaie toujours de traduire comme je peux la relation que j’entretiens avec les autres, avec les choses, avec l’univers et en fin de compte toujours avec moi-même… l’énergie que nous puisons tous dans cette relation fluctue sans cesse, soit le cercle se fait avec l’autre, soit seulement avec l’univers…soit il ne se fait pas et l’énergie se perd… dans notre désir de « finitude » nous recherchons toujours à refermer le cercle. Mais, ce matin ton commentaire me fait m’interroger sur cette quête personnelle et son utilité ici… Je ne souhaite surtout pas m’imposer, je suis quelqu’un qui cherche, qui cherche seulement sans fin, son chemin… enfin, je n’ai rien à vous donner que vous n’ayez déjà au fond de vous bien plus beau, bien plus fort, bien plus présent et que j’admire avant tout.

  23. Toujours nous espérons accueillir
    Les merveilles de l’inespéré.
    Au sein du temps qui passe, soudain
    Point la comète, souffle l’ouragan.

  24. Chère Ossiane,
    merci infiniment pour ce clin d’oeil à mes slams !
    Merci à aMichel et à Neyde pour leurs mots !
    Bouldegom gros bisous ainsi qu’Annick !

    Je vous souhaite une belle et heureuse Année de tout coeur !

    Souhaits
    Inavouables
    Liberté
    Louanges
    Ovation
    Naturel
    Sensations

    Ossiane tous mes voeux de bonheurs !
    Je t’embrasse bien fort, et encore MERCI !
    OLIVIER

  25. Les Huns et les autres
    dans toutes les nations
    marchent d’un même pas
    de bottes de convois
    la danse du monde

    ils frappent et se vautrent
    défoulant leurs passions
    leurs yeux ne scillent pas
    faisant force de loi
    oublieux de l’onde

    du grain de l’épeautre
    de l’espoir des sillons
    une belle au bras
    de la senteur des bois
    la gaieté des rondes

  26. >bouldegom :
    Un beau poème boudegom. Astucieux de dériver ces oiseaux noirs en sombres présages. J’aime beaucoup. Bises du soir.

    >Annick :
    Un bel appel au secours et un hymne à la vie. Amusante ton expression « la fouiner bleue ». C’est du Annick tout craché 😉 Merci beaucoup.

    >Pierre (2) :
    Tes mots sont percutants mais tu as sans doute un peu raison. Pour être plus soft, je dirais qu’il faut travailler, amender et ensemmencer la terre après l’avoir ouverte pour qu’elle donne le meilleur d’elle-même, non ? Merci pour ce poème qui interpelle. Je t’embrasse.

    >Sven :
    L’aile du doute s’est envolée; tu es là tout entier avec nous 😉 Je t’embrasse bien fort.

    >MioModus :
    Ton poème est riche en images. L’homme a toujours le désir de s’élever et d’espérer davantage mais il lui faut affronter aussi la cruelle réalité. J’espère ne pas avoir déformé ta pensée. Merci pour tes poèmes qui dépassent le réel. Je t’embrasse.

    >feu roméo:
    Tu m’impressionnes roméo avec ton jeu de mots, ton évocation porteuse de message de paix dans la folie du monde. Quel talent tu as! Je t’embrasse et te remercie.

    >Olivier :
    Contente de t’avoir fait plaisir et de t’encourager à continuer dans cette quête des mots. Bien à toi Olivier. Que 2007 soit plein de promesses. Je t’embrasse chaleureusement.

  27. Sillon

    Oeuvre de la terre
    J’interprète les signes

    Fruit du travail des hommes
    Je lis les tracés

    Sans commencement, ni fin
    J’apprends à déchiffrer

    Lorsque tu sculptes les champs
    Je reste imaginatif et rêveur

    Bonsoir Ossiane.

  28. en avançant la vie,
    on se met au lit
    on se repose
    on pose son microsillon
    en écoutant le mange disque
    on s’endort
    on pleure
    on rit
    on éteint
    en fermant l’oeil de vie

  29. si y’on m’avait prévenu..
    si y’on m’était rendu..
    si y’on m’entendais tu?
    si y’on m’avais tu vue?
    si y’on m’enlaçais tu?
    si y’on me sentais tu?
    si y’on m’avalait toute crue…

  30. Du champ d’à côté, une graine se perd dans un sillon tout frais labour, elle pousse elle graine et elle se jette dans le sillon de l’autre champ, et ainsi font les graines qui sautent tout autour de la terre, comme des petites puces de vie qui se nichent, se blottissent, grandissent, font des petits qui se nichent, se blottissent, grandissent, font de spetitrs qui……

  31. ahhh zuuuuuuuttttttttttt… jhdbchdcsdhbbnnnnggrrrrrschlajshhx …
    on dira que les spetitrs c’est les bébés des petits…. clin d’oeil!

  32. > Ossiane, je suis bien d’accord avec toi mais il reste que nous maltraitons bien mal cette planète qui est la nôtre. C’est ce que je voulais dire . Bises

  33. SI ON FERME LES YEUX…

    Des flots de VIE
    jaillissent soudain
    des lignes de ses mains …

    MAIS SI ON FERME LES YEUX …

    De la planète TERRE
    il ne restera plus rien,

    RIEN que la caresse du vent
    juste un trouble léger de l’air,

    et le souvenir d’une IMAGE
    qui tremble sur l’ eau …

    signature : UNE VERITE QUI DERANGE

  34. >Maurice :
    Tu as définitivement fait éclater la structure du haîku 😉 Envie d’espace, de liberté , de créativité que tu exprimes bien dans cette lecture des sillons de la terre. Un paysage qui fait rêver et donne lieu à multiples décodages. Merci beaucoup de te laisser emporter ainsi par la fièvre poétique. Je t’embrasse.

    >Annick :
    Quelle verve poétique ! Tu m’impressionnes. Tu exploites à fond tous les titres 😉 Ton troisième poème me fait rire avec tes « si y’on ». Mille mercis à toi.

    >pierre (2) :
    Ok Pierre, message bien reçu. Je suis d’accord avec toi 😉

    >Sven :
    Et voilà que tu ricoches sur le « si on » d’Annick 😉 Je ne sais pas si c’est voulu …
    Magnifique poème qui donne envie de fermer les yeux aussi même si cette vérité dérange. Images émouvantes, ces sensations impalpables qui restent. L’homme n’est que poussière. J’espère ne pas avoir déformé ta pensée 😉 Bises du soir, sven.

  35. sven,
    les hommes oublient qu’en maltraitant la Terre ils maltraitent le futur d’eux mêmes.

    Annick,
    j’áime ton jeu de prononciation avec les mots – sillon / si y’on.

  36. déjà je suis gâtée avec vous,
    et encore plus gâtée,
    gâtée de chez gâtée,
    par vous, est bien bien doux.
    si y’on se gâte ensemble
    c’est merveilleux de vie!
    si y’on se gâte tout seul
    c’est bien trop triste de vie!

  37. Empreinte digitale
    Témoin millénaire
    D’un ancien règne animal

    Sillon végétal
    Sous la lune amère
    Luit dans la nuit tropicale

    Mémoire minérale
    Quête de la pierre
    Bleu saphir philosophal

    Gravure glaciale
    Infinie lumière
    Miroir d’aurore boréale

    Larmes de cristal
    Rides de la terre
    Vibrent au soleil matinal

  38. SI ON OUVRE LES YEUX…

    l’image d’un iceberg bleuté glissant sur la nacre des eaux…

    Signature : LE CHANT DU CYGNE

  39. >Anne-Marie:
    Que de belles choses tu vois là-dedans! L’humain, le végétal, le minéral, la lumière et enfin la référence aux larmes de la terre qui se ride. UN poème riche de sensations. Merci beaucoup, bon week-end.

    >Sven:
    Correspondance de pensée avec toi, sven. J’ouvre les yeux en même temps que toi sur ce bel iceberg nacré. Merci beaucoup , je t’embrasse.

  40. Il est peut être beau Ossiane, tragiquement beau quand il part à la dérive laissant derrière lui des milliers d’autres morceaux qui à leur tour dériveront et définitivement retourneront à l’océan…

  41. Salutations d´une fille catalane,de Barcelone, qui vienne de te conneitre just maintenant.
    C´est superbe!La première fois que je vois un haiku calligrafique et j´ai aimée beaucoup.
    Celleci ne sera pas la dernière fois que je te visite!!Bon travail!!

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