N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour élargir le champ
Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre.
L’encre d’un pinceau
Un nuage de plumes
Voile d’écume
◊ Photo prise sur le lac de Carcans en Gironde
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Voile au vent rêvé
Tu m’attires en douceur
Dans ton lit douillet
Je me lance, sans complexe, parce que c’est dimanche midi, et que la vie est belle.
Alors, je ne retiens que voile et douceur de tes belles photos.
Il tombe des cordes sans discontinuer depuis hier, par solidarité avec le « nord » je suppose ! Tout est gris. Bises mouillées.
Waouuuh ! Magnifique, Ossiane ! Je reviendrai demain, là je prends et je file dans mes rêves !
Bonne nuit !
Point critique
Sous la neige,
Un champ de neige.
[Une image élargie].
Voile d’un pinceau de plumes
Encre et écume
Bleuies
Point critique
« Esprit précipité,
L’essence volatile s’échappe incessamment
Etat de Pensée libre »
Neige j’écris ton nom.
(clin d’oeil ouvert à Emerson)
Je me disais bien qu’avec un vent pareil sur un tel plan d’eau, il y avait forcément des planches à voile hors champ.
Je cherche maintenant les skieurs ou les surfeurs dans la poudreuse. Je pense qu’ils apparaîtront dans la prochaine note !-));
En tous cas vue la douceur du mois de Décembre, la neige n’est pas prête de tomber, un signe du réchauffement climatique ???
Avec ton pinceau
Et un peu d’encre
Tu as peint cette toile
Aux douces couleurs
C’est si doux
Que l’on oublie
Que dans le Nord il fait gris.
Ce sable si blanc
On sétonne
De ne pas voir
Les empreintes d’oiseaux…
Mais oui, ils se sont envolés
Vers d’autres horizons
Dont la température
Doit être plus accueillante.
Mais quelque part,
Il doit bien avoir une mouette…
crin blanc
beau cheval blanc
voilà que tu t’effondres
sur la neige des jours
beau cheval blanc
voilà que tu te noies
dans l’écume des jours
beau cheval blanc
voilà que tu t’effaces
au coeur bleui des jours
Avec l’encre …
est ce que le noir et le blanc c’est pareil ?
le froid finit-il par geler les corps et les coeurs
et sous le blanc linceul la neige emprisonne-t-elle
avec le bonheur terrestre, le souffle de l’éternel ?
pourtant, rien ni personne ne nous empêchera
de courir nous vautrer sur ce nuage de plumes
d’écrire avec l’encre qui brille des traces de pas
sur la traîne blanche que les anges ont laissé là …
de peindre avec toutes les couleurs de la vie
ce voile d’écume blanc qui tombe avec le temps
tout ce que la neige aura précipité dans l’oubli
le sable blond, le soleil rouge et or, le bleu océan…
ni le froid, ni le gel, ni l’ombre d’un nuage,
ni le voile blanc qui nous empêche de voir
ne nous empêchera de peindre ou d’écrire
avec l’encre rouge qui coule dans nos veines
quelques mots d’espoir…
chère Ossiane
tu trouvais un peu trop de tristesse parfois dans ce que j’écris,
mais la neige fond facilement dans le creux de la main… avec un peu de chaleur.
(Email cliquable)
Même voilée de nacre
et ceinte par les eaux
mon île,simulacre
si rose tantôt roseau
oubli saisons acres
sur le grain de tes mots
Ombre portée
Sur voile blanche
En plume d’ange
Griffonnée
Brin d’herbe au bord du lac
De mes peurs,
Angoissé d’un ressac
Dévastateur,
De moi parfois s’exhume
Des profondeurs,
Un souvenir d’écume
Et de blancheur…
MERCI
Agrandie
Tout est magnifique
J’aime cette herbe fragile
Qui perce l’impossible dureté de la neige
Et fait de l’hiver
Une saison fort tendre
Pour qui peut regarder
Se poser et frissonner
Avec cette tige si fragile
Et si costaude d’ailes
>Annie-Claude :
Tu as raison de partir en poésie en marchant à l’intuition et à l’émotion. Voilà un haïku tout en tendresse et en joie 😉 Malgré la pluie qui sévit à Tahiti, ton cœur est en fête. La vie est belle là-bas. Nos gris complices 😉 Bises à toi.
>Bernard :
Pardonne-moi, je ne saisis pas complètement ton propos sur Emerson et le point critique… Est-ce de cet Emerson dont tu parles ?
http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Ralph_Waldo_Emerson
>François :
Tu vois, j’ai pensé à toi 😉 En revanche, pas de surfeurs bodybuildés à mettre dans la boîte noire 😉 C’est vrai qu’il fait très doux. J’ai toujours des roses qui fleurissent. Bonne journée !
>Cristina M :
Ce n’est pas du sable blanc ni de la lessive, Cristina mais de l’écume. Phénomène assez étrange. Je crois qu’il est dû à la présence d’herbes sur le lac mais François saurait sans doute mieux en parler que moi. J’ai effectivement perçu cette scène comme une aquarelle. Merci de t’être laissée bercer ainsi dans cette image. Je t’embrasse.
>bouldegom :
Tu t’aventures encore plus loin que moi en poésie 😉 J’aime beaucoup cette idée du cheval blanc qui se noie. Ton poème est émouvant. Je note que le mot « bleui » revient souvent. Merci à toi. Bises.
>Sven :
Certains de tes poèmes m’ont un peu inquiété à un moment donné. Mais ça ne me gêne nullement que tu aies envie d’écrire des choses tristes. J’y trouve toujours beaucoup de beauté.
Un très beau poème plein de profondeur. Aujourd’hui, tu as choisi d’écrire sur le noir et le blanc que la neige glacée symbolise si bien et la couleur, porteuse de vie comme le sang qui coule dans les veines. Tu opposes le froid qui emprisonne, plonge dans l’oubli et le chaud qui libère. Tes mots se font plus légers et ardents quand tu évoques ce désir irrépressible d’écrire et de peindre en couleur. Beau parallèle avec la traîne blanche des anges. Ce souffle de l’éternel émane de ta poésie. Merci pour pour ces mots d’espoir. Je t’embrasse aux couleurs de la vie.
PS : pourquoi écris-tu (Email cliquable) ?
>feu roméo :
Très chouette roméo l’évocation de cette île assortie de jeux de sonorités sur « acre », « rose ». J’aime aussi « le grain de tes mots » Merci beaucoup. Bises.
>l’œil vagabond :
Toujours le souffle de la légèreté et de la beauté. Il faut dire que les plumes d’ange s’y prêtent bien 😉 J’adore ton mot « griffonnée » que tu places à la toute fin du poème. Ca ne lui en donne que plus de force. Bises d’après-midi.
>Daniel :
Voilà une autre vision différente de celle de Sven puisque tu évoques les peurs et angoisses qui jaillissent des profondeurs sous forme d’écume à la surface. C’est sensible et bien exprimé. Merci Daniel, je t’embrasse.
>Annick:
Coucou Annick, te voilà de retour;-) J’aime bien ta façon d’opposer la fragilité des tiges qui ploient à la dureté de la glace. De la force tout de même en elles pour rester debout. Bises du retour.
Bonjour Ossiane,
Tes flocons de neige m’enivrent d’un parfum d’hivers ou la pluie tombe en gouttes glacées sur un papier en sol perlés de cristaux ou j’écris des mots éphémères au premier rayon de lumière .
Suis plus cool ici;-) ton post m’inspire une certaine sérénité.
Je t’embrasse
rester indécis
du blanc au bleu – les roseaux,
au loin, la voile
>Bruno:
Tu t’agites chez toi, tu te calmes chez moi;-) Merci pour tes mots perlés de beauté. Je t’embrasse.
>brigetoun:
J’ai comme l’impression que ce payasage te perturbe un peu;-) La voile bien droite recadre ton regard. Un haïku bien senti finalement;-) J’ai voulu jouer avec le double sens du mot « voile ». Bises à toi.
blanche est reine
de beau et de sel
de maux et de laine
glisse un peu les voiles
sur les herbes et les neiges
Tant de fois
Tant de fois
Ton regard sur moi
Semble à mon coeur,
Naïf et songeur,
L’écume des rêves
Coupant les ténèbres,
Déchirant en vitesse,
Mon air de tristesse.
Mais, bien plus sage,
Mon âme presage
Que ton regard,
Cpmme un poignard,
Comme une piège,
N’est que la neige
Tombant sur moi.
Tant de fois …
quel est ce soufle?
une légère caresse
a effleuré les roseaux
frémissement
chuchoter? bruire à peine
dans un élan
rejoindre la voile tendue
et doucement glisser glisser à la rencontre d’un goéland
La tige de la neige s’éprit
De leur bonheur l’hiver naquis
L’air vif les unis
Et leur ombre exposa leur vie…
P’tit délir du soir! Bises Yo-cox
La douceur blanche
La clarté de l’aurore
Poudrent tes beaux yeux
J’aime beaucoup tes photos panoramiques .
Toujours très ravi d’essayer quelques haikus, qui soit dit
en passant m Ȏtaient totalement inconnus auparavant.
Bonsoir Ossiane
C’est vrai, mon propos peut te sembler « ésotérique ». Tes images et le traitement que tu en as fait m’ont fait voyager! Doublement…
Le point critique: tu peux prendre l’expression dans plusieurs sens; le premier, scientifique, fait référence aux « transitions de phase » (solide, liquide, gazeux et la neige, l’eau, l’écume, m’y ont fait penser). La seconde, d’ailleurs emprunte d’un vocabulaire souvent identique ou très proche, évoque la pensée d’Emerson (écrivain philosophe américain et parmi les poètes les plus importants du XIXème Siècle) et ta référence est donc très pertinente. Ci-après un court extrait d’un de ses très beaux poèmes (To Eva)
This morn I climbed the misty hill,
And roamed the pastures through;
How danced thy form before my path,
Amidst the deep-eyed dew!
When the red bird spread his sable wing,
And showed his side of flame,
When the rose-bud ripened to the rose,
In both I read thy name.
Les quelques mots que m’a inspiré ta note ne se veulent pas hermétiques mais traduisent simplement l’émotion que je peux ressentir à voir se rencontrer par delà les lieux et les époques, et sous diverses formes, les visions des hommes au sein de notre univers.
Amitiés et merci à Annick de cette rencontre au coeur de l’hiver.
>riki :
Ma foi, c’est un fort joli poème dans lequel blancheur et douceur sont mêlées 😉 Tu as adroitement intégré les voiles sur ce champ de neige. Merci beaucoup, bonne soirée.
>Neyde du Brésil :
Tu m’impressionnes de plus en plus, Neyde ! Tu manies le français avec une aisance et subtilité tout à fait remarquables pour faire passer tes émotions. Ton poème est splendide. Tu es parvenue à t’envoler très haut à partir de cette écume blanche que tu as transformée en rêves. Originalité de ce regard incisif posé sur l’autre qui pour lui deviendra neige. Tu fais sans doute appel à des souvenirs poignants pour évoquer cela. Merci beaucoup pour ta beauté intérieure que tu nous fais découvrir. Bises chaleureuses.
PS : 100% de réussite 😉
>Candide :
Quand je découvre tes poèmes, je reconnais ton style 😉 Ce questionnement toujours présent par rapport aux éléments de la nature, à leur signification. Tes mots sont simples mais vrais, légers comme la caresse du vent. Un bel élan cette rencontre avec l’oiseau. Une ouverture vers l’infini. Merci beaucoup pour tes mots. C’ets toujours un grand plaisir de te retrouver. Je t’embrasse.
>yo-cox :
Petit délire du soir bienvenu 😉 Un duo amoureux inattendu entre l’herbe et la neige mais pourquoi pas 😉 La tige est prisonnière. J’aime bien ta mise en avant de l’ombre qui raconte en graphisme son histoire. Bises du soir Yo-cox, merci à toi.
>Maurice :
Merci à toi. J’aime aussi ce format. Il n’y a pas d’heure pour se lancer dans ce genre d’écriture. Plus tu pratiques, plus tu vas synthétiser ta pensée et aller à l’essentiel, toujours avec des mots simples. Celui-ci est superbe. Cette référence aux yeux est vraiment excellente.
Un très bel haïku. Je t’embrasse.
… explication, c’était un petit code pour prévenir : cliquable c’est pour tout le monde, ouverture, espoir, attitude positive … non cliquable très personnel, enfermement, idée noire, bad trip des mauvais jours….
la dictature des hauts et des bas très souvent chez moi, Ossiane.
pour le bodybuilding je te réserve une surprise en relation avec le design, ahah…
patiente tu dois rester.
bises
SG
(QQ problem connex° m’ont fait manqué des participat° sur des photos précédentes.)
Le roseau des sables
Chinoisement sur l’écume
Réécrit son ombre
Dansée sur la fin
Blanche de la vague bleue
Au rythme éternel
Au loin un voilier
Emporté comme une plume
Glisse avec l’azur
j’ai aimé entre autres les textes de Riki, Brigetoun, Annick
pas facile de rendre la légèreté entre le bleu et le blanc…
Dédale de saisons…
Par quel sortilège
L’écume salée du rêve
Porté par l’horizon
Laisse sur mes lèvres
Un goût subtil de neige ?
Encre de Chine
L’encre venue de Chine continue son voyage.
Elle fait escale sur une page
Si blanche, si pure, trop sage…
Elle a gorgé les soies d’un pinceau de passage
Et bientôt s’étire sur la plage
Du papier, traçant dans son sillage
Vagues, ombres et nuages…
(J’avais posé ce poème sur le Champ de Pierre, mais j’y ai repensé ce soir et je le pose maintenant sur ton Oeil, tout doucement)
>Bernard :
Je n’ai pas senti d’hermétisme dans ton poème. J’avais tout simplement peur d’être à côté de ce que tu voulais dire. Très honorée que ces images t’inspirent autant et à ce double niveau.
Ce poème d’Emerson est beau. Merci pour ces précisions bien étayées. Bonne nuit.
>Sven :
Ton explication m’a bien amusée car j’imaginais qu’elle était liée à ma proposiiton d’email cliquable. En tout cas, que tu le veuilles ou non, ton email peut être réellement cliquable. C’est à toi de le décider maintenant. Tu peux continuer à utiliser ce code complice maintenant que je sais ce qu’il signifie 😉 It was a good trip today !
>François :
Je me demande ce que tu nous mijotes 😉
>Reiane :
Contente de te revoir 😉 Voilà un superbe poème d’une grande délicatesse! J’aime beaucoup ta première strophe ainsi que la réapparition de la plume dans le voilier. C’est sympa de donner ton avis sur les poèmes proposés. Bravo à toi. Bonne nuit.
>Anne-Marie :
Une jolie réflexion poétique entre sel et neige. On est bien passé dans une autre dimension 😉 Bises chaleureuses et un grand merci.
>Anne-Marie:
Tu veux dire que tu as déposé ce même poème chez Pierre? Sur laquelle de ses notes? C’est incroyable; on croirait qu’il a été écrit pour cette page. Il continue en effet son voyage et nous fait délicieusement vagabonder derrières les traces que le pinceau laisse sur la page blanche. Un paysage s’esquisse dans la douceur mouillée de tes mots. Un très beau poème. Merci de nous en faire profiter. Bises de nuit.
Ce poème m’avait été inspiré par « Traits d’union », un très beau détail de « L’armée des ceps », en novembre. J’aime beaucoup ce que Pierre nous donne à voir (et à cultiver!) sur son Champ…
Neige
Ma jolie neige
Voile la vie
Où la dévoile
Floconne l’oeil de ses pépites aveuglées
Boutonne son iris
Pupille glacée de la nation
Mais festonne toujours et toujours
Le blanc de pureté
Les femmes des marins, si douces plantes vertes qui arrosent la maison de tout l’amour fort nécessaire, attendent le retour des hommes, les pieds glacés, mais le coeur palpitant, par la bonté des voiles qui reviennent encore et toujours………..
C’en est fini du chant des grives
Le vent du nord aux doigts de givre
Semble trouver bien plus beaux
Les cris noirs des sombres corbeaux
La neige a recouvert l’étang
De folles plumes d’oiseaux blancs
Herbes qu’à loisir le gel festonne
Roseaux glacés dans l’air atone
Au loin sur l’eau cingle une voile
A la poursuite des étoiles
Qui réveilleront le feu du soleil
Que le froid a mis en sommeil
L’ombre des joncs trace des mots
Sur la page blanche des eaux
Calligraphie d’un poème secret
Qu’un ange seul peut déchiffrer
Poésie pure de silence de solitude
D’attente de doutes d’incertitudes
Dont le cœur dans le matin gris
S’enivre jusqu’à trouver l’oubli
amichel j
j’ai beaucoup aimé, amichel, cette promenade solitaire et secrète dans cette atmosphère en suspens… bonne journée sven
Sur la soie blanche
Méditation légère
Trace le signe
C’est réellement de la neige ou est-ce une illusion ?
L’image est perturbante à souhait, on navigue, perdu, dans un demi-univers.
On admire un élément qui n’est pas censé se trouver là, entre eau blanche et eau verte, un souffle de vacances mêlé à la brise de l’hiver.
Je lis… de l’écume!
Un si grand vent que l’eau
montée, fouettée, battue en neige
s’étale ainsi dans la roselière!
Un coup de soleil… pour la meringue!
j adore tes mots, jeandler, ce matin..
alors j approche mon nez, bave les yeux, et tente un étangissage, et le râte, à mon délice, mmmh.. délicieuse cette crème fouettée, battue baveuse à souhaits, et je plonge un doigt, le lèche, et un autre, et les dix brassent, et le maillot de bain se délecte, elle est si bonne cette eau de mousse, et les mains, doucement, reculent les brins d’herbe, et les yeux, regardent de tous les côtés dans le possible des yeux fermés.. mmh… image rêveuse baveuse comme j’aime les savourer, l’album dégouline de cette photo crémeuse, et l’album vit sur mes genoux, je le berce pour que tendrement il s’endorme pour une belle journée et se réveille à faire rêver chaque lecteur, chaque amateur de bon, de beau, de belle vie telle aussi,je souhaite une belle journée à chacun!
Ossiane,
C’est vrai que:
L’écume a éposé
Les traces des ondes
En faisant semblant
Être du sable bien fin,
D’un blanc lumineux.
Annick la gourmande (dela vie!) je te souhaite aussi une douce et belle journée. sven
Z’est si vrai que z’aime l’épluzer la vie, du bout des doigts délicatéze, et la manzer tout cru, zuste pour la beauté du zeste..
Superbe ce mélange de photo et de texte, je suis enchanté
Terrassant le dragon
l’archange solennel
ordonna en son nom
aux cohortes du ciel
d’envoyer ici bas
la lyre des poêtes
pour survivre aux trépas
et ennoblir la fête
des bêtes,des démons
il dilua le fiel
d’un mot au diapason
du beau de l’éternel
>Anne-Marie :
Moi aussi, j’aime beaucoup ce qu’il peint. Bises.
>Annick :
J’aime bien ton premier tricotage de mots que tu détournes, contournes (voile/dévoile, Floconne l’œil/Boutonne/festonne). Il en ressort un poème blanc, léger et imagé.
Dans ta deuxième évocation, tu pars bien en imaginaire avec ces femmes de marins. Et toujours ces comparaisons pleines de fantaisie et sensibles. Tu as un ton bien tà toi.
>amichel :
Un magnifique poème empreint de silence, de solitude et de beauté. Une étendue blanche de plumes glacées qu’une voile réveille. Du dépouillement et de la simplicité dans tes mots. Merci beaucoup pour cette belle calligraphie poétique hors du temps. Je t’embrasse.
>Pierre (2)/jeandler :
Bonjour Pierre, te voilà donc de retour de campagne 😉 Merci pour ce très bel haîku épuré et imprégné de blancheur et d’encre ainsi que pour cette amusante évocation des œufs en neige 😉 Deux angles de vue très différents mais tout aussi pertinents 😉 En tout cas Annick ne s’y est pas trompée 😉 Je t’embrasse.
>Tessa :
Bonjour Tessa et bienvenue sur le blog 😉 Cette blancheur est incongrue à cet endroit et en cette saison; elle relève presque de l’irréel. Comme je l’ait dit plus haut, il s’agit d’écume. Très heureuse que vous ayez été perturbée 😉 C’est un peu le but de ces jeux poétiques. En tout cas vous avez une belle sensibilité. N’hésitez pas à nous rejoindre avec vos mots. Bien amicalement.
>Cristina M :
La nature a ses secrets 😉 Elle a une capacité de transformation étonnante comme tu le suggères dans ton poème 😉 Elle a voulu se faire belle. Bises à toi.
>Annick :
Voilà que tu te mets à zozoter… ;-))
>feu roméo :
Tu t’envoles bien haut en poésie, archange roméo 😉 C’est superbe. Un grand merci à toi.
>Athos99 :
Bonjour Athos et bienvenue ici 😉 Merci beaucoup pour ces impressions qui me font plaisir. De belles photos sur ton blog également. Au plaisir de te revoir.
De rage sauvage
J’ai chevauché ciel et vent
Et la neige m’attend
Quelle promesse, quel rêve clair et apaisant que cette image, Ossiane, qui me dépayse complètement !
Sur le rivage de ta vie
Le vent emporte ton dernier soupir
Les vagues emportent ton oxygène
Et le mélange aux rêves maintenant en décomposition.
C’est fini
Tu ne seras plus cette eau claire et limpide
Qui apaisait les couleurs trop rouges des blessures.
L’écume blanche est venue
Comme une neige en poudre
Te recouvrir d’un grand linceul.
Un grand linceul blanc
Où les herbes que tu aidas à grandir,
Ecrivent adieu
À l’encre de leurs ombres.
Catherine
beaucoup de transparence dans cette série,j ‘adore !
>Fugitive:
Cette chevauchée pleine de fougue est splendide. Toujours ta très belle poésie et tes images fortes qui me traversent intensément. Je t’embrasse.
>Catherine:
Un poème très émouvant sur la vie qui disparait dans le vent et les vagues et la mort qui la remplace vêtue de blanc. Beauté de tes mots sur cette transparence qui s’opacifie et ces herbes qui écrivent un adieu au monde des vivants. Merci beaucoup pour la grande sensibilité de tes mots. Je t’embrasse.
>Francis:
C’est exact, Francis. J’aime bien évoquer en photo tout ce qui tourne autour de l’eau et de ses humeurs;-) Merci beaucoup d’être passé le dire. Bises du soir.
Bonsoir. Je me suis remise de mes émotions mais dès que je relie tes poèmes mon coeur rebat la chamade. J’epère que tu as aimé mes poèmes douches froides. A prendre avec modération. Des baisers tendres pour cette nuit.
Bonjour,
Je suis arrivée sur votre site par hasard, pardon si je joue aujourd’hui le rôle d’intruse, mais je viens de perdre mon grand père. Au cours de la cérémonie de l’enterrement, le prêtre a lu un magnifique poème qui parle d’un bateau qui s’éloigne, mais qui ne cesse pas d’exister pour autant. Dans ce poème, on dit également que lorsque ce bateau disparait de notre vue, il apparait en même temps au regard d’autres personnes.
Je cherche depuis ce poème, sans en connaître ni l’auteur ni le titre, l’un de vous le connaitrait-il ?
Si vous pouviez m’aider je vous en serai très reconnaissante.
Et merci également pour vos poèmes publiés qui sont très beaux
Karine
>Karine:
Bonjour Karine, malheureusement, je ne suis pas en mesure de répondre à votre question mais j’ai appelé les poètes du blog à la rescousse pour vous aider. Bien à vous.
Bonjour Karine,
ce pourrait être celui-là ?
JE SUIS DEBOUT AU BORD DE LA PLAGE
(William Blake – 1757, 1827)
Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l’océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.
Quelqu’un à côté de moi dit : «Il est parti».
Parti vers où, parti de mon regard, c’est tout.
Son mât est toujours aussi haut, sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.
Et juste au moment où quelqu’un auprès de moi dit : « Il est parti »,
il y en a d’autres qui, le voyant pointer à l’horizon et venir vers eux,
s’exclament avec joie : « Le voilà ».
C’est ça la mort.
Bonne journée 🙂
> Karine, Johal et Ossiane
Bravo à Johal d’avoir trouvé ce poème qui correspond bien à votre récit et à ce que j’ai pu lire sur certains forums littéraires, où il est cité comme assez couramment lu lors d’évènements religieux dans différentes confessions. Mais par ailleurs, il semble qu’il soit plutôt attribuable à un pasteur épiscopal américain, Charles Henri Brent (1862 – 1929).Vous trouverez sur le site suivant des informations à cet égard:
http://www.online-literature.com/forums/showthread.php?p=395593
Merci Karine de m’avoir fait connaître ce poème.
Merci Bernard de cette rectification. Ce texte est attribué à William Blake sur plusieurs sites et je n’ai pas cherché plus loin… Toujours vérifier la source !
Bonne soirée 🙂
Je me reconnecte ce matin, après avoir encore cherché de nombreuses heures ce week end, et je me retrouve sur votre site avec le poème entendu aux obsèques de mon grand père.
Je ne saurais vous dire toute ma reconnaissance d’avoir retrouvé ce poème.
Merci, merci mille fois, vous n’imaginez pas ce que ca représente pour moi.
>Karine:
Bonjour karine, heureuse de vous avoir fait plaisir. Les poètes du blog se sont lancés à la recherche de ce poème et c’est Johal qui a trouvé. Bien amicalement.
Masque
Si elles battent des cils c’est pour qu’on voit leurs yeux
En réveillant ainsi l’éclat de leurs prunelles
Bordées de larmes elles nous supplient d’être fidèle
Elles veulent nous faire savoir qu’il faut qu’on les comprenne
Qu’il faut voir sous le masque que quand finit l’hiver
les blanches perce neige éclairent l’orée du bois
Comme ces millions d’étoiles qui font la voie lactée
Alain