N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour découvrir le panorama.
* Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut droite, haut gauche.
Thé à la Menthe,
Sur un Zeste de Citron,
Bulles de Saison.
* Paysage de Basse Normandie, à la lisière de la Plaine de Caen et du bocage.
poésie d’inventaire
vert chlorophylle
fibres feuilles et tiges
brins épis jeunes pousses
rien que de la verdure
terre labour sillons
boue et vers de terre
terreau frais moulu
rien que de la terre
omega trois acidité
pétales pollen et miel
vinaigrette végétale
rien que du colza
atmosphère lumière
impression de l’oeil
réalité scientifique
rien que du ciel bleu
et des arbres
alignés sagement
on ne sait pas
pourquoi
poétique votre photo, et le vert et le jaune on oublie comme ça va bien ensemble. merci pour ce moment rafraîchissant!
Au cabaret vert
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La Chlorophylle me monte à la tête
Je ris je pleure j’en deviens bête
A plein poumon je fais la fête
Je danse dans les prés l’herbette
Faut pas être oenophile
Pour apprécier la chlorophylle
C’est un vrai plaisir facile
Conseillé aux gens de la ville
La vigne a le jus de la treille
La chlorophylle fait des merveilles
Pour mettre le soleil en bouteille
Et ça coûte rien à l’oseille
Au comptoir de l’auberge verte
La porte est toujours ouverte
Et la tournée toujours offerte
Chaque gorgée est une découverte
Allons dans les prés vivaces
Nous enivrer de l’air qui passe
Et que l’on boit à pleine tasse
Sans que jamais on ne s’en lasse
La chlorophylle quand nous voudrons
Dans les labos des phytotrons
On en aura de pleins chaudrons
Au goût de menthe et de citron
Bulles de saison, éclats de couleur, les tons verts et jaunes se mêlent et s’entremêlent, et la pointe d’une petite langue de terre taquine de ce paradis naturel. Et si l’on ferme les yeux, on entend le vent effleurer ces grands champs, chatouiller les arbres, et l’on sent cette chaleur qui se dégage de ce bol de nature.
1, 2, 3…le noir
et le noir
celui qui est caché
à la lisière du soleil
celui qui flotte et rame
en vagues louvoyantes
sur le dessus des choses
celui qui fait la grimpette
sans qu’on s’en aperçoive
le long de tous les arbres
celui que tu ne vois pas
qui n’est pas mesurable
resté sans expertise
Bonjour ,
Le panoramique est superbe !ta photo « détail » est d’un graphisme que j’aime particulièrement.Je dis simplement félicitation au photographe qui nous permet de nous faire respirer un bon bol d’air « colzaté ».
Bonne journée. Eric
c’est joli à croquer..
La balade est belle,
verts et jaunes
saluent le printemps
Nos agriculteurs
Sculptent nos paysages
Pour notre bonheur.
Je ne sais ce que je préfère, du panorama ou de la vue centrée. Les larges aplats de couleurs pures,bien sûr, cette ligne médiane , immuable, des arbres jeunes, un peu étonnés d’être-là, le coteau qui dévale…Mais qui dira l’air qu’embaume le colza en fleurs?
Perfection quasi-absolue du paysage à la teneur sèche et profondément reposante…
@ lundi !
paisible tableau aux couleurs douces et reposantes,une fois de plus une très belle image.
belle géométrie… formes, couleurs et presque volumes
>Bouldegom :
Quel inventaire ! Une vraie salade de printemps aux jeunes pousses 😉 Tout y est et même la vinaigrette aux oméga trois ;-)) Les producteurs de colza sont dans une bonne passe en ce moment. Le terreau frais moulu serait donc le sel et le poivre? Les petits arbres continuent leur vie sans se préoccuper de ce charivari. Merci beaucoup pour cette salade composée pleine d’humour. Bises au poivre de Setchouan.
>Mariec :
Bonjour Marie et bienvenue à bord. En principe, ces agencements de couleur fonctionnent bien. Merci pour ta visite et pensées amicales à l’autre bout du monde où tu t’es exilée.
>amichel :
Cette photo engendre des commentaires gourmands et oenophiles 😉 Michel, tu as plongé à plein poumon dans le vert prairie jusqu’à plus soif ! Et maintenant, le petit rat des villes est tout chamboulé d’avoir trop fait la fête ;-)) La carte de ton auberge gratuite est riche et variée. Des bouteilles gorgées d’air et de soleil aux arômes délicats. Tu m’en mets quelques-unes de côté ? Merci beaucoup, grand poète des champs ; je t’embrasse au parfum de l’herbe coupée.
>Zebu32 :
Drôlement matinale aujourd’hui ! Une petite insomnie peut-être… qui ne t’empêche pas de t’immerger totalement dans ce bol de nature comme tu l’appelles. Tu as raison sur cette petite langue de terre ; elle réveille complètement la photo. Ca fait une couleur primaire en plus. J’espère que tu t’es bien rendormie après cette sortie. Bises légères.
>Bouldegom :
Tu es la première d’une série de visiteurs qui commente à sept heures du matin 😉 Je suis toute admirative devant votre potentiel créatif à cette heure-là !
Je savais que l’addition du rouge, vert, bleu donnait la lumière blanche du jour mais là, tu mets ton petit grain de folie en y insérant le noir qui ne se voit pas mais qui flotte au-dessus de nos têtes. Ci-joint ce lien sur la théorie des couleurs http://discipline.free.fr/lumiere.htm
Merci beaucoup pour ce petit poème décalé qui déstabilise agréablement tes lecteurs.
>Eric :
Je crois comprendre que tu aimes les panoramiques 😉 Devant cette longue bande d’arbres serrés, j’ai pensé aux figures de papier et ai failli partir sur une farandole mais amichel s’en est chargé pour moi 😉 Le bon air du colza oui mais aussi ses grandes qualités dans la fabrication de l’huile qui protège les artères. Merci pour tes mots. Belle journée.
>Annick :
Merci. Toute discrète aujourd’hui 😉 Tu as fait la fête chez amichel ?
>Guess Who :
Merci Tiago, je te fais confiance pour ce qui est de ton œil.
>jolicoeur :
J’aime bien le mot Sculpter que tu as choisi pour décrire le travail des agriculteurs. Mais sont-ils conscients que parfois, ils se livrent à de petites oeuvres d’art… sachons en profiter. Merci à toi. Belle journée.
>Pierre (2) :
Il ne faut pas essayer de choisir. Puisque tu parles de ces jeunes arbres, je m’en remets à toi pour me dire de quelle espèce il s’agit. J’aime beaucoup leur forme arrondie surtout au début du printemps lorsque les premières feuilles apparaissent et que l’on continue à voir leurs branches. Ce parfum a été évoqué dans les notes précédentes. On a parlé de miel et de cire. Merci pour ce retour ; je t’embrasse.
>Lyriann :
C’est amusant que tu parles de teneur sèche. Est-ce à cause de ce bout de terre vierge ? Bon week-end réparateur au vert bien sûr 😉
>fran6 :
Toi aussi, tu te laisses emporter par la fraîcheur des couleurs et par ces lignes horizontales qui inspirent le repos. Merci pour tes mots. Je te souhaite un bon week-end.
>véronique :
Tu parles sans doute de la toute première ligne d’herbes verticales au premier plan. Elle donne en effet de l’épaisseur à ces aplats de couleurs. Merci pour ton avis éclairé.
Ossiane, votre campagne est aussi déliceuse qu’un thé à la menthe, un vrai plasir, et ces couleurs d’une telle pureté.
Quelle beauté et quelle fraîcheur!
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J’ouvrirai grand mes bras à l’univers
Et planterai mes racines en profondeur
Pour me nourrir de ciel et de terre
>Gérard:
Merci Gérard. ce sont ces masses éclatantes et bien délimitées qui créent cet effet. Bonne soirée.
>nina:
Bonsoir et bienvenue. Merci pour ton compliment. Au plaisir de te lire à nouveau. Tu as un joli blog plein de poésie.
>Patricio:
Tiens pas de titre aujourd’hui;-) Tel un arbre, tu embrasses le monde avec tes bras et tes pieds. Une belle approche de la vie qu’il faut croquer à pleines dents. Bien à toi. Je t’embrasse et te souhaite un bon week-end.
Grande émotion encore, Ossiane !
———————
Te souviens-tu ?
Nous marchions dans les couleurs
Sous le chemin sonore des oiseaux.
Nous buvions l’étourdissant
………………………………..à caresser l’invisible
Et
..entre les arbres alignés,
……………………nos pas
……………………slalomaient
Ivres de retenue
…………………face à nos désirs.
La vie hésitait nos rêves
Mais nos coeurs battaient
Aux chuchotements de nos mains rejointes.
Soudain, nos rires ont quitté
……………………………la sagesse du sentier clorophylle
Et tu m’as entraînée dans le champ de colza
Comme au milieu du soleil
Avant de nous baigner dans le blé vert
Où nous avons bu une tasse de ciel.
Au soir nous avons traversé
le rouge de la terre.
Souviens-toi
La poésie innondait nos sens
Souviens-toi
L’ivresse du printemps…
Catherine
tu es thé ou café
avec le thé
prends l’herbe élancée
les feuilles cueillies fraîches
le jaune vif du soleil
le tout dans l’eau du ciel
avec le café
prends le brun de la terre
la noirceur du sol d’ombre
trois tours de caramel
le tout dans l’eau du puits
jeu de la marelle
si tu prends le thé
tu vas vers le ciel
si tu prends le café
tu restes sur la terre
tu es thé ou café
l’ocre terre brique
tel le soc
écarte le gemme du ventre
sur sa portée musicale
et verticale
l’ombre végétale
et touffue
se fait roide
et fine
oeuvre au rouge
je bouge
oeuvre au noir
un soir
le calumet de chair
se pâme
et laisse la métamorphose opérer
les cinq doigts arbustifs
convoquent la note inouïe
défilement nocturne
le long de la route invisible
d’une cohorte indicible
attente
sous un ciel impavide
et bleu
oeuvre au blanc
très tendrement
>Catherine:
Tant mieux pour cette émotion, Catherine. La chlorophylle a des effets imprévisibles:-) Face aux lignes rectilignes des arbres et des champs, zigzags, ivresse des sens et battements du coeur. Tu as utilisé de belles images en comparant ce champ de colza avec le soleil ou encore en parlant de la tasse du ciel. Merci beaucoup pour ce bel hymne à l’amour sans entraves. Une sacrée plume Catherine. Je t’embrasse.
>Bouldegom:
C’est adorable et plein d’imagination ce poème aux couleurs du thé ou du café. Pour le thé, les arbres m’avaient fait aussi penser à des feuilles qui allaient infuser. Très bien l’eau du ciel! Pour le café, sympa l’idée de jouer avec le brun de la terre. J’ai un peu de mal à choisir entre le thé ou le café car j’aime les deux;-) Bises d’après-minuit.
>regard:
Petit poème de fin de journée pour se mettre en forme 😉 Intriguante déclinaison autour de l’ocre rouge, chair de la terre que tu opposes au feuillage raide des arbres, le tout sur fond de portée musicale et de notes qui défilent… Etrange et surréaliste. Le rouge, le noir et le bleu se fondent dans le blanc comme pour un jour nouveau. J’espère que je ne déforme pas ta pensée. Merci beaucoup pour ta participation. Bonne nuit.
Trois notes se suivent,
trois paysages,
trois lieux différents,
et pourtant une unité paysagère,
une similitude chromatique,
un camaïeu subtil et printannier.
Derrière l’identité de chaque région se lit une même continuité.
tous les arbres sont unisvertciel.!
Ossianah .
Si j’étais arbre
Je serais ivre
De cette pétillance
Couleurs acidulées
Si j’étais herbe verte
Je mêlerais mes cheveux
A la voûte céleste
Si j’étais nues
Je me noierais
Dans cet océan
De tendresse…
Quel équilibre, Osssiane !
Incroyable les ressemblances de toutes ces régions, pourtant si différentes et si éloignées les unes des autres. Une très belle série avec une petite préférence pour cette dernière photo et surtout pour la photo panoramique.
Bravo et merci Ossiane
Bises de weekend
Judith
Bonjour Ossiane. Ta moisson photographique est riche de couleurs. Tes panoramiques sont superbes.
Bonne continuation et merci pour tes visites et commentaires sur mon blog.
Michel.
>François:
Trois? Ah bon, il me semblait que c’était quatre;-) Je pinaille, ami François;-) Tu as raison sur toute la longueur avec cette unité chromatique au sein de cette diversité de terroirs. Elle apporte une harmonie. Merci beaucoup pour tes observations et réflexions, SG.
>Alain de la Communauté:
Wouarf! Quel jeu de mots, angel! Ossianah te remercie depuis les cieux où je vais bientôt m’envoler:-) Bonne soirée.
>L’oeil vagabond:
Ton poème est vraiment chouette Chris! Tu as de la tendresse à revendre. Tu as remarqué que tu aurais pu écrire « nues » « nue » et que le sens de ton poème aurait fonctionner aussi. Merci pour ton écriture légère et libre. Bises des nues.
>Judith:
C’était un petit tour de France des régions au printemps avec leurs points communs. François a parlé de ressemblance chromatique. La seule différence, c’est qu’elle ne se produit pas au même moment partout. Il y a un mois de décalage dans l’évolution de la végétation entre le nord et le sud. Je l’aime bien aussi cette petite bande d’arbres amis. Bonne soirée. Je t’embrasse et te remercie.
>Michel59:
Je n’ai pas toujours le temps de laisser de traces mais je suis ce que tu fais régulièrement. Merci pour tes encouragements.
Je lance aussi un petit appel aux visiteurs pour que vous alliez visiter le blog de Michel. Il vous fera voyager en couleurs autour du monde. Bien à toi. http://michel59.blog.lemonde.fr/michel59/
Petits arbres graciles qui malgré les pesticides, les fongicides et autres herbicides ravageurs font danser le paysage et nous rappeler que nous sommes les enfants d’un climat en voie sans cesse de forestation….et ce sont ces petits et grands arbres qui équilibrent l’air que l’on respire. Je trouve ces petits arbres très émouvants….ils poussent envers et contre tout, envers et pour tous….
>MTO:
Ce sont de jeunes arbres qui essaieront malgré tout de s’adapter à leur environnement. Connais-tu leur nom? J’ai déjà posé la question mais personne ne m’a répondu;-) Merci pour ta vision sensible de ce paysage. Bonne nuit.
la route coule
entre les arbres qui bordent le chemin
je marcherai dans la lumière bleue
la terre s’est vêtue d’épaisse fourrure fraîche et acidulée! colza d’or et vertes céréales
et là elle respire, belle et nue et le soleil et la pluie peuvent la caresser
>Coucou Candide;-) Tu auras sans doute le dernier mot tendre sur cette note. Tu avances heureuse et libre sur le chemin bordé de cette toison vivante et colorée. Beaucoup de sensualité et de chaleur dans tes mots. Merci à toi; je t’embrasse affectueusement.
Waouh superbe panorama… en poésie en plus… bravo ! en plus c’est de ma région ! suis de Lisieux. si ça te tente voici mon blog photo, sans poème mais bon… http://instantane.blogspot.com/
>Tibo:
Bienvenue à vous et merci pour votre compliment. Bon vent à votre blog qui démarre. Au plaisir de vous lire sur le blog.
La construction de cette photo est superbe !
Quant au mots choisis, ils lui vont si bien… bravo !
>Bonsoir Briesling. Contente de te revoir après ton commentaire désabusé qui date de plusieurs semaines;-) Crois-moi, je regrette que tu aies perçu les choses de cette façon car ce n’était pas mon intention. J’espère que tout ceci est oublié et je te remercie pour ce commentaire élogieux qui me touche. Bonne soirée. Mon amitié.
piquée la photo, trop belle pour Carpofolo….
quelle couleurs et tout et tout…;-P
Uniquement dans le cadre privé, j’espère;-)
Bonsoir,
Et comme on peut aussi classer ces photos dans le marron et le vert hormis le jaune …
Bises
Je dis MARRON
Et le caméléon respire une chanson
Avec délectation.
Je dis JAUNE
Et sur une vieille pierre, jouxtant l’aulne, jaillissent allègrement lichens jaunes, composant une symphonie d’étoiles
Je dis vert
Et le vert sang du verre compose des vers tout allant vers en nid vert …
Nath
>Nath:
Sur cette note, tu as des couleurs bien tranchées et bien trempées;-) Merci de nous l’avoir transmis à travers tes trois variations. Pas facile à trouver la dernière. Bravo.
effectivement, plaisir assuré
L’œil n’en revient pas
Devant tant de couleurs
Il se couche le vert
Et se rêve de gris
Déjà revient à lui
Transporté en couleurs
En joies, en beautés belles
L’œil sourit cela se voit
Un œil heureux…
Ravit