Expression

Echos de Percussion, la Forêt Vibre d'Emotion, Murmure du Balafon.

Echos de Percussion, la Forêt Vibre d'Emotion, Murmure du Balafon.

* C’est de l’expression libre;-)) A vous de remettre un peu d’ordre dans ce calligramme.
Vous pouvez vous prêter au jeu en donnant la solution dans les commentaires.
Vous pouvez également vous approprier la photo à votre manière en livrant vos impressions ou en écrivant vos poésies.

Si vous ne résistez pas à l’envie de connaître la solution, vous pouvez cliquer sur la photo pour la découvrir.

24 réflexions sur « Expression »

  1. Magnifique Ossiane, je reviendrai demain.
    Mais là tout de suite je vois ces petits bâteaux qu’enfant je cueillais sur les arbres avant de les faire naviguer sur les ruisseaux !
    Jolis souvenirs que j’emporte dans mon sommeil pour cette nuit !

    Catherine

  2. Notes.. noires et blanches
    ————————–

    Le silence de la forêt
    Ce n’est qu’une fausse façon de parler
    Un leurre pour se rassurer
    En vérité
    On ne s’y entend pas penser

    On ne peut qu’écouter
    Sans souci d’acoustique
    L’opéra fantastique
    L’histoire féerique et fantasmagorique
    Du combat éternel et brutal
    Des espèces au destin fatal :
    Sans répit survivre pour durer
    Et qu’importe le prix à payer

    Ecoutez la musique de guerre
    Des bêtes des bas fond
    Opéra de rage et de mort
    Où triomphe la raison du plus fort
    Une armée d’insectes divers
    S’ébranlent à couvert
    Leurs carapaces sont noires et dures
    La lumière glisse sur ces armures
    Lucanes scarabées hannetons cétoines
    D’autres arborent d’éclatantes couleurs
    Peintures guerrières masques trompeurs
    Cicindèles carabes capricornes nécrophores
    Leurs pattes velues labourent le sol
    Leurs cornes s’entrechoquent et leurs élytres
    Crissent comme on raye une vitre

    Et pendant ce temps là
    En contre point
    Les oiseaux chantent étourdiment
    Les papillons éphémères dansent
    Dans les violons du vent
    S’il pleut c’est un enchantement
    La forêt tout entière se change
    En balafons xylophones des anges
    Les mailloches de l’eau
    Gouttes qui tintinnabulent
    Sur les feuilles qui dissimulent
    L’écorce craquelée d’arbres vermoulus
    Où cachée la chouette hulule
    Symphonie légère et gai tohu-bohu

    Opéra fabuleux inconnu
    De musiques sauvages et douces
    Le silence de la forêt
    Ce n’est qu’une fausse façon de parler
    Un leurre pour se rassurer
    En vérité
    On ne s’y entend pas penser

  3. Je vais à l’appel du balafon
    Dans les bois
    Sur tes pas poser mes pas.
    ………………..
    Ossiane, c’est splendide! Ce bois se délite en plaques. Ce ne sont pas ici les voyelles qui prennent de la couleur mais les notes. Je ne retrouverai la suite – hélas – que dans quelques jours. Bonne promenade, Ossiane.

  4. Quelle prouesse dans la calligraphe !!!
    Une fois encore, on perçoit toute l’influence de l’arbre sur la créativité et l’ouvrage de l’homme et la symbiose avec la nature qui s’éfiloche dans nos sociétés malades .Ne croirait-on pas un vieux toit de bois protecteur, avec ces plaques enboitées travaillées par la pluie et le vent ?
    Magnifique perception de ta part, Ossiane.

  5. Je me souviens d’une certaine chaleur sur l’écorce ensoleillée.
    Calligramme impressioniste, n’est-il pas?

  6. création

    par quoi vais-je commencer?
    un fond ocre clair
    ou lavis ombre calciné!
    quelques coups de spaltter
    ou d’une brosse bien usée

    voilà quelques traces
    qui ne conviennent hélas
    je ne suis pas Midas
    pour animer d’or à l’infinie
    et rendre l’étincelle de vie

    je sais,…d’autres plus inspirés que moi
    y ont laissés leur foi
    pour trouver le juste équilibre du noir
    apporter la touche de lumière comme Auguste Renoir

    j’y vais, je me lance
    j’entend mon coeur
    qui bat au rythme de la danse
    dans les feuillages et les branches
    je tire cet onctueux mélange
    parfum qui me transcende

    les touches de cette palette naturelle
    jaune de Naples au noir surnaturel
    mes pinceaux prennent vie
    ils ont reconnu leur généalogie
    je suis dans l’antre de la magie

  7. je sens l’odeur du bois…
    et j’entends les sons du balafon aux magnifiques couleurs miel et caramel…
    c’est superbe
    belle journée

  8. A travers cette prise de vue , je vois des écailles de papillons grossies 20 fois et qui jouent avec la lumière .
    Je verrai bien des écailles de noctuelles !
    Merci Ossiane pour cette évasion .
    Eric

  9. >A tout à l’heure, Catherine.

    >Michel (1): Le silence de la forêt n’est qu’apparent; ça vit, ça grouille, ça creuse, ça vole, ça chante. C’est un véritable tohu bohu ;-)Bravo pour ce brillant opéra animalier alternant les passages guerriers et enchanteurs. Ton passage sur ces cohortes d’insectes de toutes sortes est particulièrement impressionnant. Merci beaucoup; je t’embrasse.

    >Annie-Claude: C’est bien cette idée de vie et d’amour sous la dureté des carapaces. Méfions-nous donc des apparences 😉 Bises.

    >Pierre (2): Cette fois-ci encore, je ne sais pas trop de quel bois il s’agit. Je n’ai pas pu penser à autre chose qu’à ce xylophone africain et au son assourdi qu’on peut avoir quand on frappe sur un tronc creux. Bonne escapade et merci pour ta fidélité.

    >Fred de Toulouse: La gourmandise te fait sortir;-) J’aime aussi ces couleurs miéllées et cacaotées. Bonne fin de journée.

    >François (1): Tu as raison; c’est sans doute un début de disparition de cette souche qui sera remplacée par une autre comme l’expliquait MTO l’autre jour. Bises.

    >MTO: J’ai choisi cette calligraphie pour évoquer les différentes tonalités des sons produits. Effets du temps et des éléments naturels sur la pérennité des choses. Je ne savais pas qu’il existait des couvertures de toits en bois. Merci pour ta suggestion. Je t’embrasse.

    >Salade: Jolie façon de qualifier ce calligramme puisqu’il s’agit en effet de vibrations de sons, de petites touches de couleurs. Dans ma tête, j’étais dans la forêt africaine d’ou ces couleurs brunes et ambrées. Bonne soirée.

    >Jane: Quelle création tu nous offres là! Je t’imagine devant ton chevalet en train de peser le pour et le contre sur le choix des couleurs, d’ébaucher cette toile et de libérer l’énergie créatrice de tes pinceaux dansants. Merci Jane, de nous faire partager ton bel univers. Bises.

    >François (2): C’est l’idéal cet éternel recommencement, non? Merci.

    >Michel (2): Tu as raison. Tu fais sans doute le parallèle à cause de ces plaques qui se délitent. Ces rochers roses avaient été comparés à des lambeaux de chair si je me souviens bien. C’est le témoignage de l’effritement de la matière. Visuellement, c’est souvent très riche. Quant aux tuiles, tu as la même vision que MTO. Merci pour tes contributions. Amitié.

    >Bén: Coucou, te revoilà. Fin de ton séjour batave;-) C’est vrai qu’on n’a pas parlé des senteurs de la forêt. Odeur de bois, d’humus, de végétaux. Merci pour ta visite. Je t’embrasse.

    >Eric: Je reconnais le spécialiste des insectes avec sa loupe;-) Superbe idée ce grossissement d’ailes de papillon. En as-tu déjà photographié? Amicalement.

  10. Craquer, sous la force du vent ou l’usure de la vieillesse?
    craquer destruction?
    Craquer, céder, s’effondrer…

    Craquer…
    La chrysalide aussi craque pour laisser émerger le papillon,
    l’oeuf pour laisser naître l’oiseau,
    la poche amniotique pour laisser sortir l’enfant

    Et quand quelqu’un dit: « je craque pour cette personne »???

  11. Ossiane, puisque tu nommes ta note expression. Je fais le voeu immense que celle-ci soit aussi belle et douce que la lumière de l’arbre un jour. Parce que « quelle connerie la guerre » a dit Jacques Prévert.
    ———————–

    Modulation,

    Toutes ces écorces de mots superposées,
    Composition subtile vers le plus grand secret
    Que laisse apparaître l’arbre de la forêt
    Dans ses profondeurs aux lumières creusées…

    Couleur modulation
    Bonheur modulation

    Ami, saurons-nous suivre sa luminescence ?
    Ouïrons-nous du mot entendu, le mot senti ?
    Saurons-nous trouver la force de l’empathie ?
    Et retrouver le sens dans le plus grand silence ?

    Modulation du son
    Modulation du ton

    Prendrons-nous les libres absences pour chemin ?
    Et l’ouverture à la découverte pour guide ?
    Saurons-nous avant de partir, faire le vide ?
    Nos différences se tendront-elles la main ?

    Cri en modulation
    Peur en modulation

    La musique appartient à qui sait l’écouter ;
    Le soleil éclaire celui qui sait le voir ;
    L’expression des mots reste l’éternel espoir
    De tous ceux qui ont pour patrie l’humanité.

    Modulation silence
    Modulation confiance

    Chantons tous ensemble les musiques du monde
    Et que chacun apporte son pas à la ronde !

    Catherine

  12. >Guess who: Pauvre chevalier. Il ne va pas faire long feu. Merci pour cet aller et retour.

    >Candide: C’est le verbe « craquer que tu retournes dans tous les sens avec du négatif mais aussi du positif notamment en ce qui concerne la naissance 😉 C’est finement analysé, Candide. Bonne soirée.

    >Catherine: Le morceau que tu as composé est très joli. Tu nous suspends à cette modulation du sens, du son et de la lumière. Modulation positive qui mène à l’ouverture vers les autres car il y a reconnaissance des différences. Mais faut-il encore savoir reconnaître ces modulations. Merci beaucoup. Bonne fin de soirée.

    >Christine: Effectivement, on est dans la même gamme de tons et sur le même thème. Merci pour cette solution très insolite ;-))

    >Désolée, Magali, je ne vois pas ce que tu veux me dire.

  13. Pourquoi la musique est belle

    Ah se laisser doucement bercer par des rythmes fondamentaux
    Entraîner dans une joie simple celle de l’écoute les yeux fermés

    Se laisser emplir de couleurs chatoyantes et doucement ondulantes
    Poser autant le regard que l’oreille dans un creux presque en coin

    Rêver à la surface argentée d’un miroir liquide en fusion
    Ressentir dans son ventre ses percussions qui heurtent et secouent

    Se laisser envahir par un univers purement vibratoire
    Secouer lentement la tête comme s’étire la mélodie

    Et jouir dans l’apaisement des croches qui décrochent
    Des blanches qui planchent, des noires à n’en plus boire

    Des quartes qui ne sont pas de la tarte
    Quand aux tierces rien ne perce

    Mais rien ne presse non plus que l’horizon infini
    Où s’évanouit et se dissout l’onde dans l’éther

    Pression, contre pression, compression
    Voilà que ses couches d’air langent un enfantement magique

    Celui qui m’agite est profond, ancien et plein de souvenirs.
    Alors oui la musique a droit à plus que du respect elle a droit

    A un vrai autel où ployant l’échine on viendra célébrer
    La portée universelle des légers vibratos et les emportements

    Sauvages quand souffle la tempête, pas forcément la trompette
    Et quoi de plus doux en somme que l’addition jointe à l’addiction

    Quand la diction hésitante on ahane péniblement les premières phrases
    Cherchant sans emphase la mise en phase car de l’opposition

    Né seulement le néant qui annihile plus sûrement qu’au fil du Nil
    Ce cousu fil à fil qui défile impromptu et fait le deuil des sons.

    Le don du son ce n’est pas la balle d’avoine qui le donne et même
    Si ce péricarpe épicarpe n’est qu’une enveloppe il ouate doucettement

    Un havre où le repos y gagne encore dans ce moelleux qui vient
    Dissiper le malentendu sans pour autant faire tomber d’abruptes

    Falaises de notes qui emportées dans un déferlement seraient
    Comme une chute finale, non il faut encore et encore remonter

    Le lit du fleuve pour sentir bruisser les feuillages sauvages
    Entendre ces cris primaux qui n’ajoutent pas aux maux mais mot à mot

    Susurrent des lamentos et si les trémolos sont forcés on serait tenté
    D’ajouter vas y mollo paulo (pas à Prats).

    Encore faut il lever la tête dans l’azur qui noircit pour à bout couchant
    A bout touchant entamer ce chant des étoiles comme un scintillement dans

    une nuit de silence qui lance de si loin une harmonie totale
    Quand s’élance pour tout refrain le crépuscule des cieux

    Et que succède le chaotique au tic tac métronomique
    Et que la mimique énamourée du soliste patenté aux tempes argentées

    Est bien la preuve que la musique est d’abord amour et fusion
    Que la matière de tout temps a livré ton sur ton, son sur son

    Des ivresses sauvages pour amener doucement vers la civilisation
    Que l’adoucissement des moeurs est comme celui de l’eau

    Il faut filtrer et clarifier et si la musique t’a mis (tamis) dans cet état
    C’est que l’éclat au fond de tes yeux rieurs vaut plus que trop de mots

    A ravir chaviré et bouleversé c’est dans ses vagues primordiales soulevées
    Au fond de notre être intime que se joue la partition délicate

    Sans répartition des rôles à l’avance au fur et à mesure que vient le vent
    Nature qui a toujours assemblé les sonorités comme séniorité

    Il n’y a pas de sénilité infamante à trembler dans un ravissement
    Quand le ravinement des notes creuse de si larges sillons dans

    La glaise humaine terreau propice au semis musical
    Pour faire éclore dans le génie inventif entre fugue et contre point

    Des dissonances polymorphes qui émiettent en morceaux ingérables
    Le plus louable des transports en commun.

  14. Musique, ma musique
    Résonne nocturne
    Écris ma peine
    En filigranes
    Sur quelques pages perméables
    De ma jeunesse passée
    Qui gouttent par temps humide
    Des larmes secrètes et insensées
    Ma musique a de la peine

    Musique, ma musique
    Veille par mes rimes
    Sur les passions qui se fanent
    Des visages anonymes
    Au coeur mélomane
    Les passions qui s’animent
    S’emballent meurent ou planent
    Quand des yeux insolents,
    Langoureux ou diaphanes
    Courtisent, rient et satinent
    De leur désir la peau
    De belles courtisanes
    Des femmes insaisissables

    D’autres regards badinent
    Leurrent, vous assassinent
    Vous fuient mais vous fascinent
    Au moindre geste le frisson
    De la musique!

    http://pagesperso-orange.fr/Leila/Musiques/Ocean.

    Joli texte Thierry.)

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