Lecture du Haïku Calligramme: centre, avant, arrière
l’aventure
en battements d’ailes
au fil de soi
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: centre, avant, arrière
l’aventure
en battements d’ailes
au fil de soi
L’infini mouvement de mes états d’âme
En partance sur les chemins du rêve
Où voguent inlassablement mes pensées
Vers de nouvelles et grandes aventures
Voyage en poésie aux mille paysages
Dans un jeu de saisons indéfinissables
Où soleil, pluie et brouillard
Se mêlent et se confondent
Toujours en quête de l’ inaccessible
Me pousse inlassablement
Vers des contrées nouvelles
Qui d’étapes en étapes
Sur les cartes du cœur
Propulse vers l’avant
Et donne la force d’être.
Comme c’est beau, Ossiane,
et de l’image, et du calligramme, et du haïku.
Son souffle un chuchotis
Le bel printemps arrive
Réseau de mots ou de bras fragiles,
Toucher quelque chair, leur but ultime,
Voyage vers l’intérieur de l’autre.
Dans la brume matinale
L’hiver appose son estampille;
Âpre et impérieux!
bonne journée à chacun
L’aventure
droit devant
au fond du jardin
L’imagination
Elle découvre l’univers dans les pages des livres
elle voyage dans l’espace au moyen d’instruments
elle donne à chaque amour un corps de déesse
Elle trouble la conscience de l’ardente jeunesse
A travers la campagne elle galope sans cesse
cette fille délurée sœur de la raison
(elle voyage en aveugle les yeux sous un bandeau)
ne songe qu’au départ n’emporte rien sur son dos
elle chante sous la pluie avec un cœur d’ado
l’exil est sa demeure et les murs une prison
Partout où elle se loge les portes sont ouvertes
elle connaît la musique et sa plume est disserte
dans les ports et les gares ses sens sont en alerte
au détour d’une route elle fait des découvertes
quand elle écrit des vers toujours sa langue est verte
Alain
Voyage
Dans le tout petit
Minuscule particule
En ondes
Géantes émotions
Je suis émue devant cette page,
elle est belle délicate,
une jolie page de vie.
Belle journée, pour chacun.
Là où il croit
Là est le centre
Monte alors l’arbre
entièrement à soi
entièrement livré
L’infini prend corps
Vibrant d’immémorial chaos
fleurant bon la vacuité
Les brises lointaines font cercle
S’approchent à pas de loup
Boivent à la fontaine du tronc
Mangent dans l’écuelle des rameaux
Ici la soif
Ici la faim
Ici mouvance
Ici repos
A la pointe de la cime
Le jour terrestre prend mesure
de son vaste règne
Avant la nuit
L’oiseau géant
A bout d’errance
aspirant au retour
Couronne l’ardente frondaison
De tout l’or de sa souvenance.
Allez , viens ,
On s’emmène.
L’air est trop léger ce matin ,
Nos nuits sont trop lourdes.
Allez viens.
Le mot réfléchir ,
Bannit le
Le mot infléchir ,
plutot vers nous.
Allez viens ,
Touche à tout
Retiens rien
Retiens rien
Que ta vie
Qui passe et passe
Et ne repasse.
Allez viens ,
Pim pam poum
Ding ding dong
Sans sérieux
Je te veux
Le sérieux
Je m’en tape
Le sérieux
M’a trop tapé
Sérieusement.
Allez viens ,
Pour le moins ,
Ou le mieux,
Lache tes mots
grappe de phrases
Sur ma peau
Tes virgules ,
dégoulinent ,
En torrent ,
Sur mon dos.
Allez viens ,
Faut secouer tout
Ses cocotiers
Faut y aller
S’éclater
S’envoler
Se dissoudre
En vapeur ,
Commune.
Voyageur sous le vent
A l’orée de la nuit
Ses tiges déploient leurs ailes
Pour regagner la lune
Avant qu’elle ne soit pleine
Se croisent sur les chemins
Les fils de sa pensée
Sur le mur bleu du ciel
Où tu accroches le tableau
S’envolent les herbes folles
Une nature livre sa danse
Sur le rythme des jours
l’eternité que main tient
la musique ou le parfum
Araigne pas illustre
quand soie agrége
sans perdre le fil
d’une pensée mouvante
vois âge qui nous tient
qui nous retient
dans les appels du large
à retisser passe et repasse
des impressions et des souvenirs
Eventail de mots bleus
En délicats frôlements
pour une antenne voyageuse
de sons en harmonie
Des lignes de vie
Dis moi que demain existe
Ton ciel est si bleu
et je vous lis chacun,
j ai souri Fauki,
et comme c’est délicat phil alba….
Au fil du temps qui passe
Désirer faire un grand voyage
Avec pour tout bagage
La douceur et la tendresse
Vers un pays qui n’existe pas,
Un horizon fait de rêve
Où le cœur se promènerait
Cherchant l’impossible
Pour alimenter l’espérance, même si ….
Pas plus probable qu’un oiseau
Voulant attraper le vent,
Faire de ce pays imaginaire
La patrie du bonheur,
Un monde de beauté,
Un monde d’amour
Aux couleurs du ciel
Où Baudelaire aurait écrit
« Là tout n’est qu’ordre et beauté
Luxe calme et volupté »
Est-il possible de changer « grand » voyage en « beau » voyage ? La nuance me semble importante, merci Ossiane
Merci pour ce travail offert, Ossiane,
comme tu cours après le temps…merci.
UNE BIEN BELLE PAGE!
merci pour tes mots, Monique,
LE BEL VOYAGE si singulier de lui,
et je te cite de le citer Baudelaire, Monique,
“Là tout n’est qu’ordre et beauté
Luxe calme et volupté”
Beaucoup d’émotions devant cette page.
Voyage
Ton oeil se ferme
Tes hanches se donnent
Ta nuque déjà se cambre
Sous tes cheveux déliés
Laisse ta vie te parcourir
Ecoute la te chuchoter
Tout est si grand
Du haut des cimes
Ton merveilleux voyage
En plein ciel de terre
arête de neige
bronchioles de givre
instant fragile
Magique, Ossiane, c’est magique…
Je n’ose plus ajouter un mot de peur de voir s’envoler les ailes…
Je n’ose plus effleurer les mots après ce bouquet de commentaires si délicats…
Alors, je fais silence et me retire sur la pointe des pieds, et reviendrai peut-être à l’heure de l’oiseau bleu…
Quoi qu’il advienne et même si le givre doit me prendre
il ne s’agit pas d’aller au bout du monde se faire pendre
ni de rester entre soi et soi diaphane ou décomposé
dans ces temps de rigueur une douce morale reconstituée
sans abattemment, pour ses idées toujours lutter
même si l’on sait sur quels obstacles on va butter
Ossiane tu es source permanente de renouvellement et d’espoir
Merci à Monique et bonjour spécial à Lou
bises matinales à tous…dans l’attente de ce bleu espéré et rêvé
Quoi qu’il advienne et même si le givre doit me prendre
il ne s’agit pas d’aller au bout du monde se faire pendre
ni de rester entre soi et soi diaphane ou décomposé
dans ces temps de rigueur une douce morale reconstituée
sans abattemment, pour ses idées toujours lutter
même si l’on sait que sur quels obstacles on va butter
Ossiane tu es source permanente de renouvellement et d’espoir
Merci à Monique et bonjour spécial à Lou
bises matinales à tous…dans l’attente de ce bleu espéré et rêvé
Pollen
Le vent comme un poète en ses pensées voyage
Dans son regard passe les oiseaux qu’il a fait naître
Pour que sa plainte s’entende aux portes et aux fenêtres
Il prononce des paroles qu’il confie aux nuages
Alain
Un petit bonjour à tous, il semblerait que le printemps fignole les derniers préparatifs pour une venue prochaine, fleurs et oiseaux s’activent le bourdon bleu est arrivé porteur d’espoir.
_____
« Dernier rêve de voyage
Je me réveille au chant des oiseaux
La pluie d’hier a fait place au soleil
Du sommet de la montagne
Un pin se hâte
De se refléter
Dans la lumière naissante » Sôseki
____
L’âme des poètes comme les bourgeons s’ouvrent aux premiers rayons d’un soleil annonciateur du printemps, je me sens une âme poétique plus que romantique et c’est dans cet esprit que je vous lis, Annick, Alain, Thierry, Lou, Jacline, Maria-D, Phil alba, arlettart, Lou, Fauki, MioModus, Marc, Jeandler, Sophie, amis poètes.
Voyage
Quand la vie t’insupporte et que tout t’exaspère
que la moindre parole te porte sur les nerfs
Que ta tendre chérie devient un tortionnaire
Lorsque l’amour n’est plus qu’un passe temps ordinaire
Sans sombrer dans les verres changez votre univers
Pour trouver du ressort pensez à voyager
Le cœur pour seul bagage voyager dans les vers
De la voûté étoilée soyez le passager
Si tu veux oublier que la vie est un sport
Les couloirs du métro les odeurs de latrines
Toutes ses heures inutiles perdues dans les transports
Les passants qui se pressent au devant des vitrines
Sans sombrer dans les verres changez votre univers
Pour trouver du ressort pensez à voyager
Le cœur pour seul bagage voyager dans les vers
De la voûté étoilée soyez le passager
Alain
Plumes de brume
ailes de soie
je m’envole
attendant que Printemps
fleurisse
Ne laisse en ce lieu, passant
Ni les trésors de ton corps
Ni les dons de ton esprit
Mais quelques traces de pas
Afin qu’un jour le vent fort
A ton rythme s’initie
A ton silence à ton cri
Et fixe enfin ton chemin
«Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver.»
René Char (La parole en archipel)
De ses nervures en âme
Ses chucholtis délivrent
Un bien bel message
Mais juste son âme sait
A se vivre d’aimer
Caravelles
Les chardons bleu des sables campent sur la dune
Et des papillons blancs aux ailes dépliées
S’élancent avec l’élégance des voiliers
Partis pour l’Inde sans cartes maritimes
Alain
« L’animal laisse des traces, l’artiste laisse des oeuvres que chacun interprête, seules les oeuvres voyagent »
Alain Hannecart
Bises à toi Thierry, à Monique et à tous les amis qui font vivre si joliment le pont. Si la Rachel ou la Christineeeee passent par là, retenez les un peu, leur gaieté nous manque.
Love
Voyage de mots émus
la pensée bleue
couvre le champ
le souvenir du large
nous emporte
comme fétus de paille
à travers le temps
Vivre ses rêves
Faire du beau son horizon
Voir dans chaque page de livre ouvert
Un nouveau paysage
Comme autant d’escales
Au cours du long voyage
Qu’est notre vie.
« Et il n’est rien de plus beau que l’instant qui précède le voyage, l’instant où l’horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses. »(Milan Kundera)
_____
Sur les lignes du cahier
Les mots sont prêts
Ils attendent euphoriques
Les liens harmoniques
Pour un voyage en poésie
Les mots grands et petits
Impatients de s’inscrire
De se répandre et de s’écrire
Sur une feuille de papier
pour s’offrir et se donner
_____
« Le voyage est cette surface qui est offerte à la pensée pour divaguer en toute liberté…
… l’écriture est le plus intense moment d’apaisement, le point d’orgue posé sur la portée du jour. Les muscles se reposent sur le papier. L’esprit se réfugie dans l’agréable famille de la mémoire. En écrivant, le soir, le voyageur continue sa route sur une autre surface, il prolonge son avancée sur le plan de la page…il trace son sillon ligne à ligne. » Sylvain Tesson
Pointe à la ligne
Ouvrière des mots
De la fraîcheur matinale
A la quiétude vespérale
Ton temps sans défaut
Pour une oeuvre insigne
Nue
Sur gazon bleue
Radiographie de mon âme
Déshabillé des riens
Se retrouve seulement elle
Blottis moi mon amour
Emmène moi en voyage
Nos ailes
Si doux froufrous
Nos tendres chuchotis
Envolons nous de nous
Pour nous trouver plus près
Nus
Tendre et fort délicate
Fragile de son nu
Elle se pose la bise
Et le vent tendre la berce
Bien vite elle apprécie
D’être câlinée tendresse
Et s’abandonne en corps
Pour se vivre ses ailes
Ce phasme est l’avenir de l’homme.
Caresse du rêve
qui effleure la peau
Rayon du soleil
qui réveille l’espoir
Souffle des mots
qui invite…à l’aventure.
Bonne journée à tous.
Voyage dans les lignes de la main
Les poètes gitans n’ont pas de territoire
Leur maison c’est le ciel qui leur sert de miroir
L’écriture le chemin où ils content leurs histoires
Ces belles poésies qu’ils gardent en mémoire
Alain
c’est joli, salade, jo.s, alain…
Bel tracé délicat
Que l’empreinte de toi
Dans notre ciel
Vapeurs
Ondes belles beautés
Je t’aime
Et ma main dans l’espace
Arabesque la bise
Et s’en serre et s’en rit
C’est bon que tu sois là
Tracer dans le ciel
L’itinéraire du voyage
Jusqu’au bout du monde
Et sur les ailes du rêve
Y construire l’aventure
A la Une
Un vol à main armée
Un policier tué
De multiples gardes à vue
Bietan jarrai lié?
L’assassinat nié?
A la Une, à la deux
Mais… jamais d’eux sans toi
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La banque dirige l’État
Ses Packages facturés
Lumière au Ministère
On veut lever les ombres
Des frais démesurés
A la Une, à la deux
Mais… jamais d’eux sans toi
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La Gauche aux pourcentages
L’Alliance, tour et retour
Probable quadrangulaire?
Duel, triangulaire?
Social-écologie
A la Une, à la deux
Mais… jamais d’eux sans toi
A la Une
Des morts au Nigéria
Des éleveurs assaillants
Camouflés en soldats
Berom et Fulani,
Des ethnies en combat?
A la Une, à la deux
Mais… jamais d’eux sans toi
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Vos petits doigts clavier
Vos pieds en charentaise
Peuplez les illusions
Et les sites à votre aise
Facebook à la quintaine
Google désarçonné
Dans les lices du gâteau
A la Une, à la deux
Mais… jamais d’eux sans toi
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Epicure à Bali
La France en eurasienne
S’installe sous des palmiers
Néo-colonialisme
Ou retraite méritée?
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Le seïsme d’Haïti
Dans l’actualité
Port-au-Prince habitée
De milliers sans abris
Des milliards à quêter
Et pour parfaire le tout
Quarante kilos d’ivoire
Pieds et queue d’éléphant
Des espèces menacées
L’extinction en sursis
Sont saisis à Roissy.
A la Une, à la deux
Mais jamais… deux… sans toit.
A la Une, à la deux
Mais jamais nous sans toi…mon Amour…en voyage.
De leurs tentacules à tâtons
Mes idées les plus folles
En perpétuel mouvement
Essaient de trouver
Le meilleur parcours
Celui qui mènerait vers toi
Comme l’on part en voyage
Avec des idées biens arrêtées
Alors qu’on va vers l’inconnu
Elles s’étirent en tous sens
Cherchant le chemin
De ce pays étrange
Au climat hors saison
Contrées inconnues
Dont on ignore le nom
Qui sont d’un autre monde
Monde de l’imaginaire
Auquel on voudrait croire
Tant il est beau et accueillant
Puisqu’il y fait toujours soleil
Puisqu’il y fait toujours chaud
Tout semble vrai à portée de cœur
Mais complètement légendaire
Platonique à souhait
C’est dommage bien sur
J’aurais tellement aimé
Que ce ne soit pas un rêve
Mais le pays qui t’habite
Où je puisse te retrouver
Libre de tout dans l’euphorie
D’un amour qui n’est plus
Celui dont nous avions rêvé
Qui peut-être n’est pas mort
Puisqu’il pourrait exister
Sur cette planète irréelle
Et pourtant si belle
Où toi et moi, rien que nous
Chanterions les merveilles
D’un pays à reconstruire
Fait d’amour et de beauté.
Si loin, si loin du pays où nous sommes.
De bel rêve rêvé
A se vivre de vrai
Belle journée de soleil!
tu as vu ta jolie place, Ossiane, dans bloglemonde…c’est bel de vrai,
si bel album!
joli, Leila et Monique!
Voyage en poésie
Quand celle que l’on aime en voyage est partie
Celle qui tant ressemble aux anges du paradis
Elle dont les beaux yeux bleus étincelants miroirs
Ainsi que deux flambeaux éclairent la nuit noire
Celle qui donne sa bouche et son corps à baiser
Qui transforme votre couche ainsi qu’un champ de blés
Ressemble après l’orage. Celle dont la peau mouillée
Est brillante comme l’herbe qui reçoit la rosée
Celle dont l’arrivée cause des palpitations
Celle dont le départ est cause de souffrance
Cette dont l’inconstance vous jette dans les transes
Celle que tout désigne source d’inspiration
Ce langage de folie pour qui l’âme s’enflamme
S’appelle poésie par nature si jolie
Alain
Mes amis…
Je n’ai pas été très présente depuis quelques jours…
Mon cher Star est parti, vendredi dernier, pour son dernier voyage…
Il galope maintenant, au pays des étoiles,
Et je le garderai à jamais au fond de mon coeur.
(une fracture au niveau du jarret… Je l’ai accompagné jusqu’au bout).
Heureusement, ma fille était là… et m’a beaucoup aidé.
Je vous envoie des biseeeeeeeeeeees.
Christineeeeeeeeeeeeeee
Je comprends ta peine Christineeeeeee, l’attachement que tu pouvais lui porter n’a pas dû rendre facile son accompagnement vers son dernier voyage, ce sont des séparations très difficiles à vivre.
Merci Annick, Alain, Leïla pour vos jolis textes, si différents les uns des autres.
______
J’ai retrouvé le texte de Baudelaire qui, certainement inconsciemment a pu influencer mes écrits, même si il y a des années et des années que je ne l’avais relu. Je vous en propose quelques extraits :
Invitation au voyage de Baudelaire dans le Spleen de Paris (XVIII)
« Il est un pays superbe, un pays de Cocagne, dit-on que je rêve de visiter avec une vieille amie…..
Un vrai pays de Cocagne, où tout est beau, riche, tranquille, honnête ; où le luxe a plaisir à se mirer dans l’ordre ; où la vie est grasse et douce à respirer ; d’où le désordre, la turbulence et l’imprévu sont exclus ; où le bonheur est marié au silence ; où la cuisine elle-même est poétique, grasse et excitante à la fois; où tout vous ressemble mon cher ange.
Tu connais cette maladie fiévreuse qui s’empare de nous dans les froides misères, cette nostalgie du pays qu’on ignore, cette angoisse de la curiosité ? Il est une contrée qui te ressemble, où tout est beau, riche, tranquille et honnête, où la fantaisie a bâti et décoré une Chine occidentale, où la vie est douce à respirer, où le bonheur est marié au silence. C’est là qu’il faut aller vivre, c’est là qu’il faut aller mourir !
Oui, c’est là qu’il faut aller respirer, rêver et allonger les heures par l’infini des sensations. Un musicien a écrit l’Invitation à la Valse ; quel est celui qui composera l’Invitation au voyage, qu’on puisse offrir à la femme aimée, à la sœur d’élection ?
…..Pays singulier, supérieur aux autres, comme l’Art l’est à la Nature, où celle-ci est reformée par le rêve, où elle est corrigée, embellie, refondue.
….Des rêves ! Toujours des rêves ! Et, plus l’âme est ambitieuse, plus les rêves l’éloignent du possible…….. »
Baudelaire qui pose la question quel est celui qui composera l’Invitation au voyage ? Il fut celui-là, avec ces vers si souvent redits
« ….Là tout n’est qu’ordre et beauté
Luxe calme et volupté…… »
Mes pensées les plus douces Christine
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Comet-Hale-Bopp-29-03-1997_hires_adj.jpg
à revoir et à lire
https://blog.ossiane.photo/2007/10/29/complicite/
So sorry Christineeeee…
De tout coeur avec toi christine pour cette étoile qui a illuminé ta vie
j’ai une collègue qui a du ce séparer d’un vieux cheval qu’elle avait connu tout petit, ce fut un véritable créve coeur. Beaucoup de courage pour dépasser cette immense perte.
j’irai jusqu’au bout de moi, su ce chemin parfois choisi, parfois subi
repoussant les limites et ouvrant les horizons
ce ne sera pas toujours facile
car je ne suis pas des plus docile
il y aura des batailles avec force horions
contre soi surtout pour s’adapter aux circonstances imprévisibles
Bise matinale,
comme souvent ces derniers temps,
à tous les voyageurs impénitents
Merci mes amis, pour vos mots doux et encourageants.
Cela va un peu mieux maintenant.
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee
Bonsoir à tous,
Monique votre histoire m’a beaucoup touchée..
Merci à vous pour vos écrits que j’aime toujours lire, bien q’emprunt parfois de tristesse ; il vaut mieux une tristesse sincère qu’un rire innoportun.
Un mot visage
Passe un peu de temps à écouter le vent
Passe dans mes instants, de temps en temps
Soit l’encre de ma plume,
Où même rien que l’écume
Donne-moi à voir un bout de toi
Car de l’obscure je suis la proie
J’arrive au bout de mes errances
Et ton image ne se fait pas sous le silence
Soit un mot de ma délivrance
Un mot de plume
Un mot léger
Un mot de brume
Un mot connu ou étranger
Plongé dans les profondeurs
Se désole mon cœur
L’espoir me console
Ou au moins l’illusion
Que de mon univers recule le désert
Si tes pas foulent cette contrée
Accordent à tes pas l’opportunité de s’arrêter
Dessine-moi un mot sur le sable
Dessine-moi que je revois ton visage
En ce désert de regard sans l’ombre d’un mirage
Comme c’est fort de douloureux, Karine,
c’est très très beau d’amour,
Elle fait des grands voyages
Le pas marche bien trop
Epuisée elle se pose
Le merveilleux voyage
C’est celui avec lui
La douceur de sa plume
Délicate le papier
C’est bon de belle tendresse
D’un amour fort se vit
Merci Karine, quant à cette impression de tristesse parfois, ce ne sont que les mots que je mets au grand jour, comme on secoue les tapis pour faire voler la poussière pour qu’ensuite le coeur ainsi allégé de ses peines puisse accueillir les petits bonheurs qui s’invitent.
N’est-ce pas un appel au bonheur dans votre joli poème comme l’a si bien fait remarquer Annick, ou du moins l’espoir d’un signe pour sortir de « l’obscure » ?
Ossiane, comme je suis heureuse d’avoir découvert ce matin, au fil de la toile, votre blog magnifique. Il a désormais sa place dans mes favoris, et si vous le permettez il figure dans ma rubrique « Là où mon coeur fait boum! ».
Bien àv ous,
eMmA
http://emmacollages.over-blog.com/article-le-fil-de-soie-46769655.html
Très beau travail