76 réflexions sur « Tracé »

  1. Voilà encore une image comme je les aime, épurée, apaisante, belle comme pourrait l’être le dessin naïf d’un enfant, elle suggère et sur cette route bordée de jeunes arbres, je sais Ossiane que tu nous emmèneras vers une infinité de mots et de poèmes. Bonsoir Ossiane et encore merci pour cet ensemble poétique, titre, image, calligramme, haïku où se mêlent sensibilité et art.
    _____

    Ligne d’écriture
    Tels des runes médiévales
    Tracé de l’histoire
    _____

    Bonne soirée à tous sur les chemins de la poésie où Ossiane nous entraîne.

  2. La neige s’est posée
    Elle épure le décor
    Qui prend un air de bel
    Tout est calme tout est blanc
    Le silence est si fort
    Les oreilles acouphènent
    Et ta main dans la mienne
    Me sursaute belles ondes
    Nos chaleurs se confondent
    Tous deux à l’unisson
    Dans notre monde joli
    Qui aime aimer de vrai
    Le monde est bien trop fou
    La méchanceté y est
    Viens emmène moi fort loin
    Où la douceur se vit
    En tendresses son jour
    Car je l’aime en amour
    Cette vie dans mes pores

  3. J’ai du chagrin
    Mon ange
    Sur ce sol de très froid
    La neige transperce tout
    Et donne un paysage
    Qui clapote le petit être
    C’est dur l’épreuve sur terre
    Dans son froid
    Isolé
    Solitude profonde
    C’est si bon de serrer son ciel
    De tout de chaud
    Dans des partages jolis
    Mon bel ami de moi
    Ta présence en tracé
    Me rassure fait du bien
    De tout ton précieux être
    Je suis toute attendrie
    Fort émue bouleversée
    Devant le chaud de la vie

  4. Une route se ballade
    Toute fraichement plantée
    La neige couvre les arbres
    Le ciel est fort chargé
    Pourtant c’est cet épure
    Qui frappe à l’oeil si fort
    Il tambourine silence
    Et ouvre la pensée
    Dans cette solitude
    L’âme marche son chemin
    Elle se pose et avance
    Donne la main à demain
    Et Aujourd’hui se vit
    Dans cet instant spectacle
    La neige distille les sons
    Tout est feutré et bon
    C’est de l’amour vivant
    Que cette vue magique

  5. Annick, tu chemines admirablement en poésie, le coeur aimant, dans le silence de la plaine enneigée sur le tracé de ta vie, c’est joli et semble t-il quelque peu mélancolique, est-ce que je me trompe ? Bonne nuit je t’embrasse.

  6. Ticket de qu’est-ce?

    Qu’est-ce la mère?

    Au sein de la mère,
    L’énigme des profondeurs
    La vague sur le rivage de l’Enfant

    Qu’est-ce le père?

    Au nom du Père,
    L’absent, réel,
    Symbolique, imaginaire

    Qu’est-ce l’Enfant?
    L’Homme intérieur
    La rivière profonde
    De l’amont vers l’aval
    Qui s’écoule dans le fleuve de la vie
    Et qui rejoint la mère.

    Qu’est-ce la peur?
    Un point noir sur des bleus

    Qu’est-ce la haine?
    Un Point de vue Blanc sur un Noir

    Qu’est-ce la vie?

    Des points de suspension
    Dans l’espace et le temps

    Et puis…

    Qu’est-ce la vie?
    Un tracé noir et blanc
    Dessiné pour l’enfant
    Il grandit peu à peu
    Au sein de nos esprits
    Entre les arbres en quinconces
    Des histoires, des silences, de sa poésie.

    J’apprécie de vous lire, bonne nuit à tous .

  7. c’est magnique, Leila,

    heinhein, un zeste mélancolique ce soir, une journée de mercredi fort chargée d’imprévus tellement, mais il s’est vécu le plus bel possible, mais fatiguée de vie, ce soir…et mélancolique….bises, Monique, qui a ressenti mes mots..

  8. Tout est tracé, rien n’est tracé
    de la calame (pas mitée) aux tablettes enregistrées
    il y a des répertoires qui racontent l’histoire
    les usages, le pouvoir, les acteurs, les lieux, les transactions
    et permettent de proche en proche d’apercevoir
    les vies de nos anciens, de nos aieux
    de cette gravure dans le grand livre
    qui une impression formidable accumulée nous délivre
    souvent seulement sont suggérés
    des faits, des circonstances
    avec des images, des formules, des symboles
    il y a souvent des paraboles
    car on peut tirer enseignement
    avec le recul sans se précipiter
    ni oublier tout à fait
    combien nous sont chers
    bien qu’imparfaits
    ces expériences
    et cette science
    faire revivre l’enfant intérieur
    rappeler strates et linéaments
    entre lignes, amour et amants
    du souvenir célébrer l’inconstant
    sans se noyer dans les détails
    et à gros traits faire des semailles
    qui feront tôt ou tard germer des idées
    reprendre en cursive dans la coursive
    ou bien en braille dans la nuit éternelle
    mais raconter le Monde
    comment il se porte
    comment il supporte
    tout ce qui s’abat sur lui
    fléaux et catastrophes
    idéalisés en vers et en strophes
    et verser chaque fois un accompte
    pour enrichir ce trésor de l’humanité

  9. Je devine que des foules sont passées par ces lieux.
    Il n’en reste que des ombres visibles des seules âmes
    Les corps diaphanes ont laissé place aux ombres
    Les chants, les pleurs, les cris à jamais se sont tus.

    Dans cette transparence peuplée d’âmes en jachère
    Ils sont milliers, millions, à guetter le repos
    Espérer ardemment pour qu’au bout de l’errance
    Les fils barbelés retombent en poussière

    Des signes de la mains ou des signes du coeur
    C’est bien que que méritent ces pélerins forcés
    Qu’ombres ils deviennent couleurs et que muets, ils chantent

    Enfin libérés

  10. J’ai dessiné  des arbres 
    pour faire vivre la feuille
    dans le ciel de tes yeux
    Un jour clair s’est levé
    Ma ligne à l’horizon
    Dans le creux de leurs mains
    Remonte le souvenir
    De nos chants ancestraux
    Et mon coeur bat encore 
    Sur des pas de dabke  
    Dans un champ où ne pousse
    Plus guère les oliviers 

  11. Merci Ossiane, pour cette bonne surprise matinale.

    J’ai brodé un à un,
    des signes, sur un drap.
    Les fils de coton,
    chaque jour, ont dessiné
    un arbre …de vie.
    Je t’attends
    en sublimant, le lin,
    où se lovera,
    notre amour.

    Bonne journée à tous.

  12. Buriné, lettré, mètré
    tirer un trait
    et toujours avec attrait
    la matière imprimer
    avec bonheur et constance
    plaisir et jouissance
    nécessité et patience

  13. Le pont de Grenelle

    D’un bond d’un seul coup d’aile le pont franchit l’espace
    Comme un peu d’infini dont on garde la trace
    Quelque chose hors du temps on peut y voir le signe
    que les paroles s’envolent et que les écrits restent

    Alain

  14. Et me voici tanguant par monts et par vaux
    perdu sans boussole errant
    le tête me tournant.
    Tracer un chemin je ne peux
    balloté par le flux
    montant descendant
    mon coeur la chamade battant.

  15. Elle est jolie cette image,
    je la vois tendre et délicate,
    youte douce, feutrée,
    bel silence.

    Je souhaite une belle journée pour chacun.

  16. merci de lire, « toute douce »

    et je viens de vous lire, chacun, chacune, avec émotions…
    que vos écrits sont beaux.
    qu’est ce que c’est joli, jo.s, lou, phil alba….

  17. Tout chose
    Toute fragile
    En ce matin
    Bel vide
    Un silence si plein
    Le temps offert mon temps
    Mes pensées douces vers toi
    Dans l’élan tout de bel
    Qui chaque jour mon jour
    Guide mon horizon
    Vers ta présence tienne
    En se serrant la nôtre
    Si chère à mon coeur

  18. Les arbres, symbole de vie
    Suivent la pente
    Entraînant avec eux les mots
    Dans le miroir du temps
    Autant de signes
    Qui s’inscrivent sur le chemin
    Dans cet espace où le temps
    A effacé toute trace
    Où le ciel et la terre se confondent
    Perdus dans l’immensité du monde
    Chaque signe d’écriture
    Nous ouvrant la voie
    Celle du savoir, celle de l’histoire
    Laissant derrière notre passage
    La voie ouverte à tous les hommes
    Afin de guider leurs pas
    Sur les routes de la sagesse et de l’amour

  19. Le train

    Les roues du mastodonte sont posés sur deux rails
    Un tracé parallèle qui le guide où qu’il aille
    Deux longs rubans d’acier sur un lit de pierrailles
    Qui supportent son poids sans jamais crier aïe

    Le monstre de métal au corps articulé
    Comme dans un ballet aux allures bien réglées
    Sillonne les vallées d’est en ouest du nord au sud
    comme une paire de ciseaux découpant un tissu

    Il roule à des vitesses où les hommes s’enrhument
    Aussi le voyageur une fois posé ses fesses
    Admire le paysage derrière une glace épaisse

    Quand il arrive en gare comme il est dans la brume
    Une voix tombée du ciel précédée d’un jingle
    lui souhaite la bienvenue dans sa nouvelle jungle

    Alain

  20. La photo

    pour retrouver ce que leurs yeux ont caressé
    sur papier mat ou sur papier glacé
    pour garder trace de leur passé
    pour traduire leur pensée
    comme ils manquaient de mots
    les hommes ont créé la photo

    Alain

  21. Mon doigt se penche la neige
    Et trace ton prénom
    Pour que le ciel le voit
    Le chante à l’unisson
    Et la main se relève
    Après cette communion
    Et les cristaux de perles
    Se dégoulinent beautés
    Vois là mes doigts déjà
    Se blotissent ta main

    Et ton précieux regard
    Me frissonne de belles aises

  22. marqué par le film la rafle
    je vous livre ce texte
    ou je m’inspire aussi du texte de jean Ferrat

    Le peuple de l’ombre

    Le peuple de l’ombre insensiblement dérive
    Il étaient cinq, il étaient seuls , ils étaient des milliers
    Arrachés au petit matin, à peine emmailloté,
    on les emmenait contraint vers le soir livide

    En partance vers un voyage inimaginable
    insoupçonnable… inconcevable…
    riche ou pauvre ! hommes, femme, enfant…
    leurs l’ages ne sera pas bien important

    marqués de l’opprobre ignoble et insondable
    combien se sont révoltés? combien on pu résisté?
    combien se sont tue? Combien on été sauvé ?
    face à ce système impitoyable !… implacable!

    le peuple de l’ombre sous un ciel de cendre
    à continué le chemin tortueux dans la brume!
    peut être espérait il encore en regardant la lune !
    l’espoir en l’avenir souvent rend l’âme tendre

    leur chair à fondue comme neige au soleil,
    ne restera alors qu’un cuir râpé…élimé
    recouvrant des os cassants … brisés
    comme la terre craquelée lors du dégel…

    mais il ne connaîtront pas d’autre printemps
    seul le vent dans la nuit les a emportés
    et au travers du monde, et les a disséminés
    j’entend leurs complainte quand souffle ce vent

    Il étaient cinq, il étaient seuls , ils étaient des milliers
    n’oublier jamais….n’oublier jamais…n’oublier jamais

  23. L’enfant n’a pas survécu
    Victime derrière la frontière
    Des camps de l’exalté Fuhrër.

    L’enfant n’a pas survécu
    A la guerre des endoctrinés
    Condamné ennemi intérieur
    D’un ambitieux totalitaire
    Aux soldats serviles, en masse.

    Rendez-vous, audience de l’histoire
    L’enfant n’a pas survécu
    Je l’ai croisé dans la mémoire
    Rédigée par des convaincus
    Leur parole long réquisitoire
    Dressé à l’encontre de qui a vécu
    Le bras levé, l’oeil virulent
    La voix empestant soufrière
    Des condamnés au four.

    Ma blanche colombe
    C’est les yeux mi-clos
    Au détour d’une ruelle
    Qu’éblouis de lumière
    Je te touche du doigt
    Effleure tes contours
    J’emporte ton blanc
    Dans mes yeux!

    Je peins l’aquarelle
    Qui dans mes pensées
    Colore de pastels
    La fête du printemps
    J’esquisse des colombes
    Parsème les chemins
    De jonquilles
    et de brins de muguet
    Les nuages passent,
    cotonneux,
    emportés par le vent

    Les nuages passent
    poussés par le vent
    Emportent ma musique
    Dans les trains de Pologne
    Wagon après wagon
    Vers des âmes en peine

    Comme le souvenir
    Des comptines d’enfants
    Enfants par milliers
    Dont on a volé
    Le printemps
    Le printemps
    et toutes les saisons
    A toutes ces fleurs,
    colombes de vapeur
    Je chante
    La chanson qu’elles n’entendront jamais

    Que cessent les guerres
    Chantons en concert
    La paix, l’amour et la liberté
    Chantons l’amour,
    aux milliers de colombes brûlées
    Aux âmes déportées
    Je chante la paix!

  24. « n’oublier jamais….n’oublier jamais…n’oublier jamais »

    et je cite tes beaux mots, Marc,
    car le poids de la vie,
    son sens,

    EN VIE!

    bises à chacun!

  25. Tracés

    Les rangées de platanes ou bien de peupliers
    plantés en parallèles le long des lignes droites
    des routes en asphalte comme une eau qui miroite
    laissent de blancs espaces comme les pointillés

    les routes sinueuses qui traversent la jungle
    Comme celles en lacets aux virages en épingle
    Sont bordées de sapins ou cernée de verdure
    Et peuplées d’animaux à la riche fourrure

    Qu’elle suive la ligne droite le ruban passager
    Ou qu’elle cherche sa route au mépris du danger
    Jusqu’aux cimes Alpestres où ne volent que les aigles
    Quand elle trace des signes l’écriture suit des règles

    Alain

  26. Et je te lis, Leila, et je te cite,

    « Que cessent les guerres
    Chantons en concert
    La paix, l’amour et la liberté
    Chantons l’amour,
    aux milliers de colombes brûlées
    Aux âmes déportées
    Je chante la paix!  »

    et youpslasandale, je chante la paix, l’amour, la vie!

    sans oublier la liberté, au plus qu’elle puisse se vivre libre, la liberté jolie fort belle!

    bises tendresses!

  27. La neige fond doucement
    C’est la fin de l’hiver

    Le printemps roucoule ses émois
    Il se ressent déjà
    Bien avant de le vivre

    Son goût bel du dehors
    De se bel vivre libre
    Et puis sa paix dans l’âme
    Le frisson des baisers
    En amour

    Bel jour

  28. Hello Phil et bise de mon matin , l’oeil à peine ouvert 😉
    douce journée à vous tous et merci Ossiane

  29. Dis !
    Vois-tu
    La route qui
    S’étire immuable
    Entre les arbres alignés
    Menant vers ce quelque part
    Bien au de-là du désert de silence
    Que le voile d’hiver a jeté sur la plaine ?
    Elle est ce tracé oblique au milieu de ce vide
    Qui conduit tous nos pas vers cet ailleurs inconnu
    Une marche du temps vers des lendemains incertains
    Comme une descente obligée vers un destin inéluctable.

  30. La route semble irrémédiablement tracée
    Signes muets
    d’un univers glacé
    Je survole mon destin
    et m’envole très loin;……

    Bonjour Ossiane et à tous AA

  31. Cela fait un peu peur,
    de belles retrouvailles,
    à se serrer d’aimer,
    au plus près,
    belle douce agitation,
    que ce temps d’à présent,
    qui offre tellement,
    de vie vivante de vie,
    toute étourdie je suis.

    Et la plaine gelée,
    se chauffe mille degrés.

  32. La ligne de la vie
    Intranquille
    Et si guidée
    Par un bel amour
    C’est une tace vivante
    A suivre à savourer
    S’évanouir dedans
    De douces voluptés

  33. merci de lire ‘trace vivante
    ou bien ‘ tasse vivante

    c’est comme vous préférez…vous lire…dedans mes mots, à ma coupe de vie!

    hicK!

    Annick

    Douceurs pour toi, Christineeeeeeee!

  34. Cela faisait bien longtemps que l’on n’avait pas lu « Youps la sandale » !

    Une larme d’émotion coule sur ma petite joue d’enfant. Et oui je suis restée très jeune !

    Un air de printemps (alors que le calendrier nous indique la fin de l’hiver) et la Toto se tortille déjà allègrement l’orteil.

    Dans quelques jours ce sera sans doute « Youps la tong » car elle est comme ça notre Toto, vivante de vie et d’envie.

    Et elle trinque à notre santé, hips. Et je trinque à la votre.

    – Et à la tienne moussaillon Lou !! Tu te languis de nos espiègleries moussaillon ? Moi aussi je crois (hi hi hi).

    Et je trinque à la santé des compagnons tenant fidèlement le pont : monique, Leila, Phil Alba, Alain, Jos, Jeandler, Thierry, Sophie, Arletteart, Marc et tous les autres…..

    Et à la santé de notre capitaine Fantomette, de notre Chère Christineeeeeee et à son fidèle compagnon qui vient de la quitter.

    Pour « L’Oeil ouvert » hip hip hip ! HOURRAH !

    Et un gros SMACK bruyant aux deux Bourrache bien aimées…NA !……

  35. Je suis fort émue devant tes mots qui me font sourire, rire, rachel, je te remercie!

    Ce soir, je suis à la fois, si mélancolique dans un coin de quelquepart et aussi si folle de vie, mon jour,
    en youpslasandale qui rêve à son Printemps retrouvé! et le serrer de près son bel son jour, cela lui donne des joues toutes rouges à la Toto.

    Moi aussi je me languis de rire, Lou,
    je ne serai jamais sérieuse, car je le suis bien trop parfois par devoir obligé de vie,

    je vous embrasse! bises de youpslaballerine ce soir, je vous emmène dans une jolie chorégraphie….coquine…au plus près de la vie!

    « Pour “L’Oeil ouvert” hip hip hip ! HOURRAH ! » je te cite et claironne, rachel,
    et comme j’ai deux phares, pour leyeuxyeux ouvert, yaouh!

  36. Cher Marc je comprend ton émotion
    je n’ai pas vu le film mais les camps
    de Beaune et de Pithiviers
    ne me sont pas totalement inconnus.
    Hier soir je n’ai pas pu voir le témoignage de Karski
    monté par claude Lanzmann.

    j’ai juste écrit il y a peu un texte sur les résistants maquisards
    je le partage avec toi ici ce soir

    « Le chant des partisans »

    Quand s’élève le chant des partisans
    Ceux qui ont fait de leur corps un rempart
    Et qui toujours sans jamais pactiser
    Ont défendu au péril de leur vie
    La liberté et la conscience
    Il faut affirmer encore une fois
    Que la foi allumée dans leurs yeux
    N’a pas été détournée de son but
    Combattre et résister par tous les moyens
    Pourtant ils en ont cruellement manqué
    Et dans des sites parfois forts reculés
    Par l’occupant ou ses séides
    Ont vécu non pas l’Enéide
    Mais par la faim tenaillée
    Et la traque et les représailles
    Dans ces bois et ces montagnes
    D’aucuns des fois tressaillent
    Animés par un esprit de lutte
    Ils ont été acharnés même si en butte
    A des exactions coupables
    Car terroristes ils étaient catalogués
    Et rien jamais ne leur fut passé
    A eux l’amertume et la torture
    Les nuits de brume sans ouverture
    A eux le silence pour ne pas condamner
    Le réseau et les vivants
    Quand en sursis ils se trouvaient
    Face à l’ennemi courageux
    Et parfois trop téméraires
    La bravoure ne leur fit pas défaut
    Leur mémoire nous est chère
    Leur honneur c’est celui de la patrie
    Pas aveugle mais solidaire
    Celle qui a sauvé tant d’innocents
    Et sacrifié plus d’un en passant

  37. Entre deux portes je vous lis et le sourire traverse tout l’ Atlantique, il arrive un peu mouillé se secoue en Virginie, et reprend sa route en passant par le Kentucky, le Missouri , le Kanzas, le Colorado, l’ Utah et le Nevada pour toquer `a ma fenetre et se poser sur mon coeur.
    Vrai de vrai, je vous adore.
    Keep up the good spirit you girls !!
    Love
    A+

  38. Des pointillés de vie
    Sur l’écorce terrestre
    Mais à la verticale
    Pour s’envoler la vie
    De mille et un désirs
    Celui d’un tellement
    De se serrer son soi
    Dans la grâce du temps

    bises, Lou, à travers l’Atlantique,
    mouillées, séchées, aérées, pleines de vie.

  39. Tu reçois nos sourires Lou c’est toute ta bonne humeur et ton amitié qui nous revient par de-là l’Océan. Bises
    ____

    En suivant la route
    Dans la trace de ses pas
    Le corps fatigué
    ____

    Bonsoir et bonne nuit à tous.

  40. Ces mots tracent, comme une victoire, non sur le silence mais sur le déroulé du chemin, du part chemin, et libérent conscience et mise en lumière tout en ombrant au grè du moment, les parages en repérage et les arborescences de circonstance.

    Vous êtes tous formidables dans ce que recélent de mystère et de différence vos expressions achevées et jamais terminées, jamais avares de clin d’oeil et de sourires; désolé pour les soupirs hauts qui montent non comme plaintes ni complaintes mais aérent comme les vantaux des sous sols encombrés et des caves jamais vidées.

    Ossiane, ce bonhomme de chemin tu nous le fais faire l’air de rien, en nous tenant à peine mais un peu par la main et de cet accompagnement, de ce compagnonnage, de ce parrainage nait tant de belles choses.

    Bises à tous en un jour reposant.

  41. Tracés

    L’observateur indépendant qui scrute le passé
    L’historien objectif voit les chemins tracés
    Et sur l’axe du temps sur la même trajectoire
    Il inscrit les défaites comme autant de victoires
    Les succès les échecs sont autant de pierres blanches
    Qui veulent faire oublier les longues plages de silence

    alain

  42. Longtemps, longtemps, je marcherai
    Sans suivre le tracé de tes rêves
    Qui ne sont pas les miens
    Chaque route conduit vers son destin
    Chacun sa boussole
    Chacun son chemin
    A contre courant parfois
    A contre cœur jamais.

    Elle est souvent très longue la route qui conduit vers le bonheur, rarement droite, faite de méandres et d’embûches, vagabond que nous sommes vers un but difficile à atteindre.

    Et à lire ces paroles de Joe Dassin : le rêve de papa

    « Il était un peu poète et un peu vagabond
    Il n’avait jamais connu ni patrie, ni patron
    Il venait de n’importe où, allait aux quatre vents
    Mais dedans sa roulotte nous étions dix enfants
    Et le soir, autour d’un feu de camp
    On rêvait d’une maison blanche en chantant

    Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin, papa
    C’est vraiment fatiguant d’aller où tu vas
    Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin, papa
    Tu devrais t’arrêter dans ce coin

    Mais il ne nous écoutait pas et dès le petit jour
    La famille reprenait son voyage au long cours
    À peine le temps pour notre mère de laver sa chemise
    Et nous voilà repartis pour une nouvelle Terre Promise
    Et le soir, autour d’un feu de camp
    Elle rêvait d’une maison blanche en chantant

    Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin, papa
    C’est vraiment fatiguant d’aller où tu vas
    Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin, papa
    Tu devrais t’arrêter dans ce coin

    Et c’est ainsi que cahotant à travers les saisons
    C’est ainsi que regardant par-dessus l’horizon
    Sans même s’en apercevoir not’ père nous a semés
    Aux quatre coins du monde comme des grains de blé
    Et quelque part au bout de l’univers
    Roule encore la vieille roulotte de mon père

    Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin, papa
    C’est vraiment fatiguant d’aller où tu vas
    Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin, papa
    Tu devrais t’arrêter dans ce coin »

    J’écrivais hier cette citation de JM Le Guen : « Seuls se trompent ceux qui s’arrêtent »
    Bien sur il est bon de toujours vouloir poursuivre sa route, il est bon quelque fois aussi de savoir s’arrêter, prendre le temps de regarder, de souffler, de se reposer pour mieux repartir.

    Bonne route à tous.


  43. Ici aujourd’hui
    je me fous de l’horizon
    des sentes tracées

    (pas grave … z’inquiétez pas ! …)

    ^_^

  44. Thierry

    je crois que cette péridode, malheureusement
    est une source inépuisable de questionnement
    pour tout un chacun.

    merci Monique pour ses paroles

    bon week end à venir

  45. z’m’inquiète pas, Bourrache… je me pouffe de te lire!

    z’inquiétez pas,
    ce matin, de bel matin de chrtroumf la Toto elle a abusé de son champignon haute puissance en montant sur Nantes,
    elle s’est même envolé un bout de route…SOURIRE….

    y’avait pas d’neige, que de la Nature, des Totos, et des vaches blanches…

    elle est encore sur son nuage hallucinogène et c’est bon!

  46. un et de deux
    et de trois
    et puis quatre
    y’en a encore beaucoup
    des arbres
    hein?
    mes bottines trouées
    le sac à dos léger
    mes mains tiennent des ailes
    la tête aéroplane

    y’en a encore beaucoup
    des arbres
    hein?

  47. Oui Marc beaucoup de mémoire remonte à la surface
    qu’on avait ou voulu occulter pour reconstruire le pays
    et lui conserver, soit disant, son unité.
    Mais de quoi parlait on d’une guerre civile
    ou de factions pire qu’en 34, en tout cas on a fait peu de cas
    de la vie, de la morte, de l’histoire de certains
    on aura aussi le tristement célèbre procés de Limoges
    l’acquittement de tous les malgré nous
    et puis cette chape de plomb qui s’abat
    sur les survivants qu’on voit revenir incrédules
    et qui ne peuvent raconter l’insoutenable
    tellement le désir d’oublier est fort
    qui met au loin les horreurs absolues que l’on sait.
    Que savait on excatement, qui savait quoi
    et qu’à t on fait, voilà des questions qui tenaillent.

  48. Ce n’est pas l’histoire de nos parents et de nos grands parents, c’est notre histoire, celle des humains que nous sommes sur les chemins de notre monde

    L’horreur est présente
    Sur les traces du passé
    Ne rien oublier

  49. Mais qui a dit le contraire Monique
    cela fait il débat que tous sont concernés
    et que la mémoire doit rester vive
    dans les nouvelles générations
    car il ne saurait être question
    d’oublier l’abjection

  50. Même si nous le voulions
    Oublier l’abjection
    jamais ne le pourrions
    Car elle tambourine
    Insistante, assassine
    Chez nos voisins, voisines
    Arrivés sans papiers
    Renvoyés ligotés
    Identité, sécurité…

  51. Complètement d’accord avec toi Thierry sans polémique aucune.

    Bonsoir et bonne nuit à tous et à toi Ossiane et bon week-end. J’ abandonne mon écran demain pour une visite à Saint Christol lez Alès au musée du scribe, je ne serai ainsi pas hors sujet, je reste sur les traces du passé à travers l’histoire de l’écriture et tout ce qui tourne autour de ce thème qui m’intéresse depuis fort longtemps intensément avec des questions autres : parviendrons-nous un jour à une nouvelle forme de trace que les signes pour « écrire » l’histoire ? Est-ce que la réponse se trouve vers ce nouvel espace sensoriel qu’est le monde virtuel ?

  52. En lignes et plan
    en courbes et vlan
    pas celles d’un clan
    les signes s’assemblent
    s’enchaînent en liberté
    se répondent en fraternité
    mais pas depuis l’éternité
    les pictogrammes ne pesaient pas lourd
    au début quand des grottes ornées
    ils flanquaient des représentations animalières
    ils ont pris du poids et du prix
    quand de cultures il s’est agit
    autant pour la mesure du grain
    que pour le grain de la beauté
    simples et descriptifs,
    batonnets et figures
    c’est d’une autre stature
    que les voila parés
    pour aider à exprimer
    toujours plus
    à bâtir des civilisations
    en fonction de supports
    pas toujours pérennes
    on n’a pas fini de débusquer
    de ces étrangetés
    parfois totalement inventées
    point de fixité
    des évolutions
    qui marquent le temps
    et infléchissent
    les motifs, l’émotif aussi

  53. Rodent et vagabondent de vieux
    esprits
    ils entrent et sortent
    diaphanes de nuit en nuit
    de silence en silence
    et personne ne les voit
    et personne ne les entend
    ils s’accrochent parfois aux branches
    et restent longtemps suspendus
    jusqu’à l’arrivée d’un oiseau
    qui les décroche un jour de pluie

    Les planètes tournoient
    chevaux entravés
    dans le cercle éternel
    ils lancent leurs longues ombres
    devant eux
    sont-ils des corps
    sont-ils des esprits ?

    Reïzl Zychlinsky , traduit du yiddish et préfacé par Rachel Ertel ( l’Improviste , 2007 )

    Source : http://poezibao.typepad.com/poezibao/2007/12/portes-muettes.html

  54. Bonjour Mathilde, content de te voir ici
    tu me permets de citer un autre poète yiddish

    « Broyt un zalts » (Pain et sel)

    Le soleil est à tout le monde, mais plus qu’à tous/il est mien./Les racines
    des ténèbres, /je n’en ai nul besoin./Je suis un enfant du soleil./Je suis la vie même,/Et la trace d’un renard argenté sur la neige/Est ma mémoire

    Avrom Sutzkever, traduit du yiddish par Batia Baum dans « La culture yiddish aujourd’hui » ed Bibliothèque Medem, 2004 traduction du dernier receuil , Tsevaktle vent ( « murs vacillants ») : Avrom Zutzkever nous a quitté le 27 Janvier

  55. Ne jamais oublier quoi?
    Que la peur nuit comme le jour passe
    Ne jamais oublier quoi?
    Que le passé n’est pas sous terre 
    Ne jamais oublier quoi?
    Que bien que vivant on est mort 
    Ne jamais oublier quoi?
    Que l’autre n’est autre que moi 
    Ne jamais oublier quoi? 
    Que l’on oublie vite pourtant 

  56. J’ai mal à mon humanité
    la guerre la ronge et l’enlaidit
    des murs nouveaux montent la garde…
    Les traces de douleurs infligées
    continuent de salir ce monde
    je mettrai donc des rideaux blancs…
    Et mon village se dissout
    comme mon coeur
    qui monte à ma gorge

  57. Oui Arletteart
    je veux voler loin 
    loin du tracé 
    qu’or heure laisse  
    et dans le printemps
    m’arbriter (sic)
    de pleurs en fleur 
    me convertir

    allez, il fait beau c’est samedi, je m’en vais cherchez des ailes
    et la gaieté.
    Bon week-end à tous.
     

  58. Voyez les arbres en rangs serrés comme une ligne de traits appliqués
    Sur la plaine toute blanche, espace vierge entre le ciel et la terre,
    Bien alignés, répliques parfaites d’un signe en modèle donné,
    Route d’apprentissage sur le cahier rayé de l’écolier.
    L’enfant parviendra-t-il à recopier avec application
    Ce qui sera peut-être la première lettre d’un mot qu’il écrira ?
    Tout s’apprend, les mots tout autant que savoir tenir un crayon.
    Un petit prince un jour, pour dessiner un boa dessina un chapeau
    Lui seul savait que ce n’était pas un chapeau mais un boa
    Sait-on toujours ce qui se cache derrière les mots ?
    Tout commence par un dessin sur une feuille de papier,
    Quelques signes pour dire autrement que par la parole et les sons,
    Et de signes en signes, de signes en mots, de mots en mots
    La pensée s’inscrit à l’encre noire et bientôt pourra se lire.
    L’homme y verra le tracé de la vie que ses pères ont écrit
    Il cherchera sa route entre les chemins du savoir, les chemins du cœur,
    Les chemins de légende, les chemins de l’espoir, les chemins de vie,
    Ils mènent tous quelque part, il lui suffit de savoir là où il veut aller
    Pour y inscrire son propre tracé, pour y construire sa propre voie.

  59. Merci Monique pour ton écriture toujours aussi belle, serrée et tenue
    j’ai le souvenir ancien déjà d’un système de décalque qui s’appelait « letracet » et permettait avec des décalcomanies de greffer sur du texte des tas de signes, c’était le temps ancien où l’ordinateur ne permettait pas encore tout ou presque et où l’on jonglait entre lettre et signes, souvenir d’une thèse assemblée à la main, du moins les figures et les planches mais maintenant pour légender il y a Excell et ces cellules excellent à nous faciliter la tâche.

    Belle série de Lou mais aussi d’annick, joli retour de leïla

    Bon dimanche à tous, pour l’instant c’est le flou sur l’écran, une aura migraineuse
    qui vous vrille la tête.

    Je suis retourné ce matin sur les notes « colère » et je me suis demandé si c’était prémonitoire avant les résultats du vote de ce soir.

    Immenses bises printanières pour dame Ossiane, que le soleil nous fasse sortir de nos tannières.

    « Prima vera pas prima dona »

    Avant l’été, avant d’avoir été, avant le vérano, oui il y a la prima Véra, qui vivra verra aussi et au-delà des perce neige la disparition de quelques pièges qui en soi ne font rien mais peuvent faire tomber quand on croyait bomber.

    On passe des pistes aux risques ostensibles, aux cibles mouvantes à des verts pâturages où il n’y a plus des carres les même raturages, et hors des rainurages qui n’appellent pas d’otages, le plaisir d’une nature qui assoupie reprend vigueur nous enchante à chaque fois comme un retour attendu mais une surprise renouvelée.

    Le printemps ce premier qui accroche aux pommiers des guirlandes de fleurs n’est pas qu’un jeune premier qui après l’hibernation et son corollaire le jeun donne enfin à voir des forces et une vie grouillante qui pourtant n’épouvante.

    Les jeunes filles en fleur peuvent avec bonheur depuis le cercle polaire danser en cercle des nuits entières pour fêter ce retour dans un mi temps parfait ou le mitage aidant il est bon de se retrouver et de se serrer les uns contre les autres.
    De toutes les parures qui enjolivent et déclinent la moindre des chevelures il y de l’encens au thé dansant la grâce et la beauté native d’une nature généreuse qui s’épanouit enfin.

  60. sur le tableau gris du ciel
    une touche de couleur
    une note de printemps

    belle journée à chacun

  61. Haïku politique

    Face à la crise
    L’effort citoyen
    L’état défaillant

    Urgences!
    Recettes de l’État
    Le mal en pièces
    Et billets manquants

    Programmes et projets
    Propositions en masse
    Les partis crient:

    « Région ouvre-toi
    Trésor en la place
    La dette publique
    La Bête en échec »

    A l’heure des débats
    Le pays s’alarme
    Le peuple s’exprime

    Politique de Droite
    Politique de Gauche
    Des élus s’opposent
    Des élus proposent

    Vive l’École!
    A bas les colles
    Des éducateurs

    Budgets à la baisse
    Les apprentissages en ligne de mire
    Le chômage en hausse

    Pouvoirs publiques
    Régions esseulées
    La démocratie rassemble

    Pouvoir central
    Parole de proximité
    Des emplois sauvés

    A quand le meilleur
    Sans choix du pire?

    A quand des décisions
    Responsables et soumises
    A la parole du Peuple?

    A quand l’issue
    Pour l’Humain
    Pour la Terre
    Pour le Monde?

    De tour sans détours
    D’alliances en silences
    Dites-le avec des roses
    Dites-le en bleu blanc beur
    Dites-le en trois couleurs
    Mais dites la Paix est… à l’honneur
    Utopie… ma chimère.

  62. L’hiver de rude est loin
    Ses glaces se sont fondues
    L’être se vit bel libre
    Il souffle sans s’essouffer
    Les longs derniers hivers
    Sont déjà fort de loin

    Et ce printemps retrouvé
    Pas sa voix si belle tendre
    Donne des ailes
    La vie dedans brouette
    Des mille senteurs d’aises

    Et le petit être est gai
    C’est si bel bon d’aimer

  63. Les tracés définissent d’étranges frontières entre les hommes, depuis que les cadastres cadenassent jusqu’aux astres, depuis les bornes milinaires aux vertus militaires des légions de Scipion, depuis que les géographes cartographient, qu’ils tire des plan sur la comète, qu’ils gomment et retaillent, depuis Cervantès et Arago, depuis qu’on définit des méridiens à gogo, qu’un tien ne vaut pas deux tu l’aura, que l’aura des arpenteurs et des manieurs de théodolite ne déclinent pas plus que leur ardeur, depuis qu’il y a les accords Sykes-Picot, la ligne Curzon, les accords Balfour ou le pacte Briand-Kellogh, depuis que les satellites gèrent les parcelles.

    @ Leïla, ma chère mi, quelle facilité pour nous deciller les yeux, je suis obligé de recycler ce texte pour te répondre en écho.

    « Grands rêves pas chers…on y ric rac »

    Le bottin mondain est d’un pratique pour se grandir
    Derrières les pupitres et sur les estrades bondir
    L’effet félin tarde à se faire sentir mais si mettre un sarko
    Dans son moteur ce n’est pas seulement faire vroum vroum
    Il faut l’imaginer avec son brushing impeccable et ses vagues crantées.

    Mais il n’a pas écranté ses velléités d’accéder au pouvoir qui grise
    Et les promesses toutes aussi vagues et pas totalement chiffrées
    Ne lui répugnent pas après la période des bugnes et des crêpes.

    Celui qui aplatit le déficit à coup de rouleau n’en est pas
    A son coup d’essai et il est capable de faire apparaître des lapins
    Blancs dans sa cape de prestidigitateur patenté et lustré.

    Dernièrement il a commencé à se prendre pour un lutteur…king
    Et de rêve en saillie son onirisme débordant devenu presque onanisme
    A déclenché des hourvaris tels que l’on a cru à la devinette vinaigrette.

    Mais ce roi du mélange improbable façon émulsion directe du plateau
    Qui ménage plus que sa monture, renouvelle sa mouture au gré des sondages
    Et soulage les consciences à coup de phrases passe partout et inconsistantes
    Sent bien qu’il faut faire monter les enchères comme la mayonnaise.

    Et il s’y emploie en rajoutant quelques ingrédients ; plus c’est gros
    Plus ça marche pense t il donc mais les ficelles sont …un peu grosses aussi
    Et rien ne tombera rôti dans le bec alors qu’il fasse miroiter des lendemains
    Qui chantent sans avoir de trémolo dans la gorge ni de chat noir d’ailleurs.

    C’est un exploit de ventriloque pas dégonflé qui, abdominalement se porte
    Comme un charme et cet œil égrillard qui couve son parterre comme un coq
    Son poulailler, et dresse sa crête en gonflant ses aisselles, faisant l’œuf.

    Dream works c’est lui avec son dessein animé et ce mirage mirifique
    Que son âme reflète est d’une vacuité sans nom mais son prêche du désert
    Où il ne promet pas que des entrées mais aussi des desserts, voudrait convaincre.

    L’hypnose rapproche du sommeil et la veille s’éloigne avec la rigueur critique
    On en viendrait presque à penser au serpent de la fable de Rudyard Kipling
    Et ce doux balancement fasse au ballot de service doit faire pencher le vote.

  64. Du trait ressort la caricature, et du tracé dépend le futur
    quel souffle vivifiant Leïla, malgré le temps mi figue mi raisin.

    « Pamphlétaires de tous les pays unissez-vous ! »

    Il y a toujours eu des contempteurs plus ou moins faciles des travers du pouvoir qui charriaient à gros traits sans épargner les traites, versant les intérêts d’un sujet capital qui pour concentrer les regards avivait aussi les critiques.

    Les unes plus subtiles, les autres plus vachardes, comme autant d’échardes capables sinon de blesser du moins d’égratigner, ceux dont l’outrance et la démesure, la suffisance et les exigences, le caractère hautain et le manque de vertus confinaient dans des tours d’ivoire.

    D’où ils ne voyaient rien ou bien si peu, pas grand-chose en tout cas, coupés du peuple dans leurs lieux de pouvoir par des conseillez qui n’avez qu’une envie plaire et surtout ne pas déplaire.

    C’était à en pâlir de rage et s’étrangler aussi car les détenteurs, se croyant défenseurs pouvaient à bon escient allumer quelques contre feux revigorants pour interroger les infaillibles, les sûrs d’eux aux affirmations péremptoires qui nous auraient fait croire qu’il n’y avait pas un problème à leurs yeux qui ne trouvât réponse, toute faite souvent sans plus et mieux interroger fondements et linéaments dans ces sous jacentes qui sont comme jachères et demandent à être retournées pour livrer enfin des récoltes fructueuses.

    Aussi des bouffons aux bels esprits qui pouvaient craindre du soleil les ardeurs un peu trop familières il était temps, et il l’est encore, de ne point animer trop la cour et de se tenir à distance pour pouvoir à loisir mieux distinguer, sans être en otage retenu, ce qui mérite vraiment d’être explicité et moqué car cela tempère mieux la vérité et sonne comme une cloche de liberté qui ne saurait se laisser acheter de vil prix et tient trop à sa sonorité décalée pour donner au carillon toute sa richesse emblématique.

    Pas emphatique, pas flagorneur, il est possible de construire un récit, une chronique amusée des grands hommes à musée, de ceux dont l’historiographie retiendra quelques grands traits de caractère.

  65. L’Humanité bat de l’aile, mes espoirs
    Mais n’est désespérée
    Même un poignard dans l’dos

    Elle chante en mes poèmes
    Et pardonne aux injustes
    Avides de servitudes

    Que ne suis-je née soldat
    La mine dégoupillée
    Pour tuer comme bête
    Les Hommes qui m’ont niée
    Moi la fraternité
    Dans les yeux d’un poète

    Mon bien usurpé
    Le violeur protégé par la loi

    (la justice n’est pas toujours là pour lever des injustices…je l’ai expérimenté, désolée si mon texte est un peu noir en ce dimanche de printemps)

    Bourrache…un sourire et je te secoue pour garder le cap de la vie, il y a toujours une lumière quelque part ):

  66. A l’horizon des jours
    Un poète scrute l’histoire du monde
    Au vu des arbres, des oiseaux, des nuages
    Il invente mille signes, mille écritures
    Comme le firent les scribes d’un autre âge
    Des lettres en forme de fleurs
    Dessinent à la plume les mots d’un paysage
    Des tracés calligraphiques aux courbes majestueuses
    Comme dansent au vent les herbes folles au bord du chemin.

  67. Bonjour,

    Je salue cette bien belle image en remarquant respectueusement que SUITE est écrit SUIET

    (suis-je donc le seul à avoir lu en fait ?)

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