60 réflexions sur « Voyage »

  1. L’infini mouvement de mes états d’âme
    En partance sur les chemins du rêve
    Où voguent inlassablement mes pensées
    Vers de nouvelles et grandes aventures
    Voyage en poésie aux mille paysages
    Dans un jeu de saisons indéfinissables
    Où soleil, pluie et brouillard
    Se mêlent et se confondent
    Toujours en quête de l’ inaccessible
    Me pousse inlassablement
    Vers des contrées nouvelles
    Qui d’étapes en étapes
    Sur les cartes du cœur
    Propulse vers l’avant
    Et donne la force d’être.

  2. Comme c’est beau, Ossiane,
    et de l’image, et du calligramme, et du haïku.

    Son souffle un chuchotis
    Le bel printemps arrive

  3. Réseau de mots ou de bras fragiles,
    Toucher quelque chair, leur but ultime,
    Voyage vers l’intérieur de l’autre.

  4. Dans la brume matinale
    L’hiver appose son estampille;
    Âpre et impérieux!

    bonne journée à chacun

  5. L’imagination

    Elle découvre l’univers dans les pages des livres
    elle voyage dans l’espace au moyen d’instruments
    elle donne à chaque amour un corps de déesse
    Elle trouble la conscience de l’ardente jeunesse
    A travers la campagne elle galope sans cesse

    cette fille délurée sœur de la raison
    (elle voyage en aveugle les yeux sous un bandeau)
    ne songe qu’au départ n’emporte rien sur son dos
    elle chante sous la pluie avec un cœur d’ado
    l’exil est sa demeure et les murs une prison

    Partout où elle se loge les portes sont ouvertes
    elle connaît la musique et sa plume est disserte
    dans les ports et les gares ses sens sont en alerte
    au détour d’une route elle fait des découvertes
    quand elle écrit des vers toujours sa langue est verte

    Alain

  6. Là où il croit
    Là est le centre
    Monte alors l’arbre
    entièrement à soi
    entièrement livré

    L’infini prend corps
    Vibrant d’immémorial chaos
    fleurant bon la vacuité

    Les brises lointaines font cercle
    S’approchent à pas de loup
    Boivent à la fontaine du tronc
    Mangent dans l’écuelle des rameaux

    Ici la soif
    Ici la faim
    Ici mouvance
    Ici repos

    A la pointe de la cime
    Le jour terrestre prend mesure
    de son vaste règne

    Avant la nuit
    L’oiseau géant
    A bout d’errance
    aspirant au retour
    Couronne l’ardente frondaison
    De tout l’or de sa souvenance.

  7. Allez , viens ,

    On s’emmène.

    L’air est trop léger ce matin ,
    Nos nuits sont trop lourdes.

    Allez viens.

    Le mot réfléchir ,
    Bannit le
    Le mot infléchir ,
    plutot vers nous.

    Allez viens ,
    Touche à tout
    Retiens rien
    Retiens rien
    Que ta vie
    Qui passe et passe
    Et ne repasse.

    Allez viens ,
    Pim pam poum
    Ding ding dong

    Sans sérieux
    Je te veux
    Le sérieux
    Je m’en tape
    Le sérieux
    M’a trop tapé
    Sérieusement.

    Allez viens ,

    Pour le moins ,
    Ou le mieux,
    Lache tes mots
    grappe de phrases
    Sur ma peau
    Tes virgules ,
    dégoulinent ,
    En torrent ,
    Sur mon dos.

    Allez viens ,

    Faut secouer tout
    Ses cocotiers
    Faut y aller
    S’éclater
    S’envoler
    Se dissoudre
    En vapeur ,
    Commune.

  8. Voyageur sous le vent
    A l’orée de la nuit
    Ses tiges déploient leurs ailes 
    Pour regagner la lune
    Avant qu’elle ne soit pleine
    Se croisent sur les chemins
    Les fils de sa pensée
     

  9. Une nature livre sa danse
    Sur le rythme des jours
    l’eternité que main tient
    la musique ou le parfum

  10. Araigne pas illustre
    quand soie agrége
    sans perdre le fil
    d’une pensée mouvante
    vois âge qui nous tient
    qui nous retient
    dans les appels du large
    à retisser passe et repasse
    des impressions et des souvenirs

  11. Au fil du temps qui passe
    Désirer faire un grand voyage
    Avec pour tout bagage
    La douceur et la tendresse
    Vers un pays qui n’existe pas,
    Un horizon fait de rêve
    Où le cœur se promènerait
    Cherchant l’impossible
    Pour alimenter l’espérance, même si ….
    Pas plus probable qu’un oiseau
    Voulant attraper le vent,
    Faire de ce pays imaginaire
    La patrie du bonheur,
    Un monde de beauté,
    Un monde d’amour
    Aux couleurs du ciel
    Où Baudelaire aurait écrit
    « Là tout n’est qu’ordre et beauté
    Luxe calme et volupté »

  12. Est-il possible de changer « grand » voyage en « beau » voyage ? La nuance me semble importante, merci Ossiane

  13. Merci pour ce travail offert, Ossiane,
    comme tu cours après le temps…merci.

    UNE BIEN BELLE PAGE!

    merci pour tes mots, Monique,

    LE BEL VOYAGE si singulier de lui,

    et je te cite de le citer Baudelaire, Monique,
    “Là tout n’est qu’ordre et beauté
    Luxe calme et volupté”

    Beaucoup d’émotions devant cette page.

  14. Voyage
    Ton oeil se ferme
    Tes hanches se donnent
    Ta nuque déjà se cambre
    Sous tes cheveux déliés
    Laisse ta vie te parcourir
    Ecoute la te chuchoter
    Tout est si grand
    Du haut des cimes
    Ton merveilleux voyage
    En plein ciel de terre

  15. Magique, Ossiane, c’est magique…

    Je n’ose plus ajouter un mot de peur de voir s’envoler les ailes…
    Je n’ose plus effleurer les mots après ce bouquet de commentaires si délicats…
    Alors, je fais silence et me retire sur la pointe des pieds, et reviendrai peut-être à l’heure de l’oiseau bleu…

  16. Quoi qu’il advienne et même si le givre doit me prendre
    il ne s’agit pas d’aller au bout du monde se faire pendre
    ni de rester entre soi et soi diaphane ou décomposé
    dans ces temps de rigueur une douce morale reconstituée
    sans abattemment, pour ses idées toujours lutter
    même si l’on sait sur quels obstacles on va butter

    Ossiane tu es source permanente de renouvellement et d’espoir
    Merci à Monique et bonjour spécial à Lou
    bises matinales à tous…dans l’attente de ce bleu espéré et rêvé

  17. Quoi qu’il advienne et même si le givre doit me prendre
    il ne s’agit pas d’aller au bout du monde se faire pendre
    ni de rester entre soi et soi diaphane ou décomposé
    dans ces temps de rigueur une douce morale reconstituée
    sans abattemment, pour ses idées toujours lutter
    même si l’on sait que sur quels obstacles on va butter

    Ossiane tu es source permanente de renouvellement et d’espoir
    Merci à Monique et bonjour spécial à Lou
    bises matinales à tous…dans l’attente de ce bleu espéré et rêvé

  18. Pollen

    Le vent comme un poète en ses pensées voyage
    Dans son regard passe les oiseaux qu’il a fait naître
    Pour que sa plainte s’entende aux portes et aux fenêtres
    Il prononce des paroles qu’il confie aux nuages

    Alain

  19. Un petit bonjour à tous, il semblerait que le printemps fignole les derniers préparatifs pour une venue prochaine, fleurs et oiseaux s’activent le bourdon bleu est arrivé porteur d’espoir.
    _____

    « Dernier rêve de voyage
    Je me réveille au chant des oiseaux
    La pluie d’hier a fait place au soleil
    Du sommet de la montagne
    Un pin se hâte
    De se refléter
    Dans la lumière naissante » Sôseki
    ____

    L’âme des poètes comme les bourgeons s’ouvrent aux premiers rayons d’un soleil annonciateur du printemps, je me sens une âme poétique plus que romantique et c’est dans cet esprit que je vous lis, Annick, Alain, Thierry, Lou, Jacline, Maria-D, Phil alba, arlettart, Lou, Fauki, MioModus, Marc, Jeandler, Sophie, amis poètes.

  20. Voyage

    Quand la vie t’insupporte et que tout t’exaspère
    que la moindre parole te porte sur les nerfs
    Que ta tendre chérie devient un tortionnaire
    Lorsque l’amour n’est plus qu’un passe temps ordinaire

    Sans sombrer dans les verres changez votre univers
    Pour trouver du ressort pensez à voyager
    Le cœur pour seul bagage voyager dans les vers
    De la voûté étoilée soyez le passager

    Si tu veux oublier que la vie est un sport
    Les couloirs du métro les odeurs de latrines
    Toutes ses heures inutiles perdues dans les transports
    Les passants qui se pressent au devant des vitrines

    Sans sombrer dans les verres changez votre univers
    Pour trouver du ressort pensez à voyager
    Le cœur pour seul bagage voyager dans les vers
    De la voûté étoilée soyez le passager

    Alain

  21. Ne laisse en ce lieu, passant
    Ni les trésors de ton corps
    Ni les dons de ton esprit
    Mais quelques traces de pas

    Afin qu’un jour le vent fort
    A ton rythme s’initie
    A ton silence à ton cri
    Et fixe enfin ton chemin

  22. «Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver.»

    René Char (La parole en archipel)

  23. Caravelles

    Les chardons bleu des sables campent sur la dune
    Et des papillons blancs aux ailes dépliées
    S’élancent avec l’élégance des voiliers
    Partis pour l’Inde sans cartes maritimes

    Alain

    « L’animal laisse des traces, l’artiste laisse des oeuvres que chacun interprête, seules les oeuvres voyagent »

    Alain Hannecart

  24. Bises à toi Thierry, à Monique et à tous les amis qui font vivre si joliment le pont. Si la Rachel ou la Christineeeee passent par là, retenez les un peu, leur gaieté nous manque.
    Love

    Voyage de mots émus
    la pensée bleue
    couvre le champ
    le souvenir du large
    nous emporte
    comme fétus de paille
    à travers le temps

  25. Vivre ses rêves
    Faire du beau son horizon
    Voir dans chaque page de livre ouvert
    Un nouveau paysage
    Comme autant d’escales
    Au cours du long voyage
    Qu’est notre vie.

  26. « Et il n’est rien de plus beau que l’instant qui précède le voyage, l’instant où l’horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses. »(Milan Kundera)
    _____

    Sur les lignes du cahier
    Les mots sont prêts
    Ils attendent euphoriques
    Les liens harmoniques
    Pour un voyage en poésie
    Les mots grands et petits
    Impatients de s’inscrire
    De se répandre et de s’écrire
    Sur une feuille de papier
    pour s’offrir et se donner
    _____

    « Le voyage est cette surface qui est offerte à la pensée pour divaguer en toute liberté…
    … l’écriture est le plus intense moment d’apaisement, le point d’orgue posé sur la portée du jour. Les muscles se reposent sur le papier. L’esprit se réfugie dans l’agréable famille de la mémoire. En écrivant, le soir, le voyageur continue sa route sur une autre surface, il prolonge son avancée sur le plan de la page…il trace son sillon ligne à ligne. » Sylvain Tesson

  27. Pointe à la ligne
    Ouvrière des mots
    De la fraîcheur matinale
    A la quiétude vespérale
    Ton temps sans défaut
    Pour une oeuvre insigne

  28. Nue
    Sur gazon bleue
    Radiographie de mon âme
    Déshabillé des riens
    Se retrouve seulement elle
    Blottis moi mon amour
    Emmène moi en voyage
    Nos ailes
    Si doux froufrous
    Nos tendres chuchotis
    Envolons nous de nous
    Pour nous trouver plus près
    Nus

  29. Tendre et fort délicate
    Fragile de son nu
    Elle se pose la bise
    Et le vent tendre la berce
    Bien vite elle apprécie
    D’être câlinée tendresse
    Et s’abandonne en corps
    Pour se vivre ses ailes

  30. Caresse du rêve
    qui effleure la peau
    Rayon du soleil
    qui réveille l’espoir

    Souffle des mots
    qui invite…à l’aventure.

    Bonne journée à tous.

  31. Voyage dans les lignes de la main

    Les poètes gitans n’ont pas de territoire
    Leur maison c’est le ciel qui leur sert de miroir
    L’écriture le chemin où ils content leurs histoires
    Ces belles poésies qu’ils gardent en mémoire

    Alain

  32. c’est joli, salade, jo.s, alain…

    Bel tracé délicat
    Que l’empreinte de toi
    Dans notre ciel
    Vapeurs
    Ondes belles beautés
    Je t’aime
    Et ma main dans l’espace
    Arabesque la bise
    Et s’en serre et s’en rit
    C’est bon que tu sois là

  33. Tracer dans le ciel
    L’itinéraire du voyage
    Jusqu’au bout du monde

    Et sur les ailes du rêve
    Y construire l’aventure

  34. A la Une
    Un vol à main armée
    Un policier tué
    De multiples gardes à vue
    Bietan jarrai lié?
    L’assassinat nié?

    A la Une, à la deux
    Mais… jamais d’eux sans toi

    A la Une
    La banque dirige l’État
    Ses Packages facturés
    Lumière au Ministère
    On veut lever les ombres
    Des frais démesurés

    A la Une, à la deux
    Mais… jamais d’eux sans toi

    A la Une
    La Gauche aux pourcentages
    L’Alliance, tour et retour
    Probable quadrangulaire?
    Duel, triangulaire?
    Social-écologie

    A la Une, à la deux
    Mais… jamais d’eux sans toi

    A la Une
    Des morts au Nigéria
    Des éleveurs assaillants
    Camouflés en soldats
    Berom et Fulani,
    Des ethnies en combat?

    A la Une, à la deux
    Mais… jamais d’eux sans toi

    A la Une
    Vos petits doigts clavier
    Vos pieds en charentaise
    Peuplez les illusions
    Et les sites à votre aise
    Facebook à la quintaine
    Google désarçonné
    Dans les lices du gâteau

    A la Une, à la deux
    Mais… jamais d’eux sans toi

    A la Une
    Epicure à Bali
    La France en eurasienne
    S’installe sous des palmiers
    Néo-colonialisme
    Ou retraite méritée?

    A la Une
    Le seïsme d’Haïti
    Dans l’actualité
    Port-au-Prince habitée
    De milliers sans abris
    Des milliards à quêter

    Et pour parfaire le tout
    Quarante kilos d’ivoire
    Pieds et queue d’éléphant
    Des espèces menacées
    L’extinction en sursis
    Sont saisis à Roissy.

    A la Une, à la deux
    Mais jamais… deux… sans toit.

    A la Une, à la deux
    Mais jamais nous sans toi…mon Amour…en voyage.

  35. De leurs tentacules à tâtons
    Mes idées les plus folles
    En perpétuel mouvement
    Essaient de trouver
    Le meilleur parcours
    Celui qui mènerait vers toi
    Comme l’on part en voyage
    Avec des idées biens arrêtées
    Alors qu’on va vers l’inconnu
    Elles s’étirent en tous sens
    Cherchant le chemin
    De ce pays étrange
    Au climat hors saison
    Contrées inconnues
    Dont on ignore le nom
    Qui sont d’un autre monde
    Monde de l’imaginaire
    Auquel on voudrait croire
    Tant il est beau et accueillant
    Puisqu’il y fait toujours soleil
    Puisqu’il y fait toujours chaud
    Tout semble vrai à portée de cœur
    Mais complètement légendaire
    Platonique à souhait
    C’est dommage bien sur
    J’aurais tellement aimé
    Que ce ne soit pas un rêve
    Mais le pays qui t’habite
    Où je puisse te retrouver
    Libre de tout dans l’euphorie
    D’un amour qui n’est plus
    Celui dont nous avions rêvé
    Qui peut-être n’est pas mort
    Puisqu’il pourrait exister
    Sur cette planète irréelle
    Et pourtant si belle
    Où toi et moi, rien que nous
    Chanterions les merveilles
    D’un pays à reconstruire
    Fait d’amour et de beauté.
    Si loin, si loin du pays où nous sommes.

  36. De bel rêve rêvé
    A se vivre de vrai

    Belle journée de soleil!
    tu as vu ta jolie place, Ossiane, dans bloglemonde…c’est bel de vrai,
    si bel album!

    joli, Leila et Monique!

  37. Voyage en poésie

    Quand celle que l’on aime en voyage est partie
    Celle qui tant ressemble aux anges du paradis
    Elle dont les beaux yeux bleus étincelants miroirs
    Ainsi que deux flambeaux éclairent la nuit noire

    Celle qui donne sa bouche et son corps à baiser
    Qui transforme votre couche ainsi qu’un champ de blés
    Ressemble après l’orage. Celle dont la peau mouillée
    Est brillante comme l’herbe qui reçoit la rosée

    Celle dont l’arrivée cause des palpitations
    Celle dont le départ est cause de souffrance
    Cette dont l’inconstance vous jette dans les transes
    Celle que tout désigne source d’inspiration

    Ce langage de folie pour qui l’âme s’enflamme
    S’appelle poésie par nature si jolie

    Alain

  38. Mes amis…

    Je n’ai pas été très présente depuis quelques jours…
    Mon cher Star est parti, vendredi dernier, pour son dernier voyage…
    Il galope maintenant, au pays des étoiles,
    Et je le garderai à jamais au fond de mon coeur.

    (une fracture au niveau du jarret… Je l’ai accompagné jusqu’au bout).

    Heureusement, ma fille était là… et m’a beaucoup aidé.

    Je vous envoie des biseeeeeeeeeeees.

    Christineeeeeeeeeeeeeee

  39. Je comprends ta peine Christineeeeeee, l’attachement que tu pouvais lui porter n’a pas dû rendre facile son accompagnement vers son dernier voyage, ce sont des séparations très difficiles à vivre.
    Merci Annick, Alain, Leïla pour vos jolis textes, si différents les uns des autres.

    ______

    J’ai retrouvé le texte de Baudelaire qui, certainement inconsciemment a pu influencer mes écrits, même si il y a des années et des années que je ne l’avais relu. Je vous en propose quelques extraits :

    Invitation au voyage de Baudelaire dans le Spleen de Paris (XVIII)

    « Il est un pays superbe, un pays de Cocagne, dit-on que je rêve de visiter avec une vieille amie…..
    Un vrai pays de Cocagne, où tout est beau, riche, tranquille, honnête ; où le luxe a plaisir à se mirer dans l’ordre ; où la vie est grasse et douce à respirer ; d’où le désordre, la turbulence et l’imprévu sont exclus ; où le bonheur est marié au silence ; où la cuisine elle-même est poétique, grasse et excitante à la fois; où tout vous ressemble mon cher ange.
    Tu connais cette maladie fiévreuse qui s’empare de nous dans les froides misères, cette nostalgie du pays qu’on ignore, cette angoisse de la curiosité ? Il est une contrée qui te ressemble, où tout est beau, riche, tranquille et honnête, où la fantaisie a bâti et décoré une Chine occidentale, où la vie est douce à respirer, où le bonheur est marié au silence. C’est là qu’il faut aller vivre, c’est là qu’il faut aller mourir !
    Oui, c’est là qu’il faut aller respirer, rêver et allonger les heures par l’infini des sensations. Un musicien a écrit l’Invitation à la Valse ; quel est celui qui composera l’Invitation au voyage, qu’on puisse offrir à la femme aimée, à la sœur d’élection ?
    …..Pays singulier, supérieur aux autres, comme l’Art l’est à la Nature, où celle-ci est reformée par le rêve, où elle est corrigée, embellie, refondue.
    ….Des rêves ! Toujours des rêves ! Et, plus l’âme est ambitieuse, plus les rêves l’éloignent du possible…….. »

    Baudelaire qui pose la question quel est celui qui composera l’Invitation au voyage ? Il fut celui-là, avec ces vers si souvent redits
    « ….Là tout n’est qu’ordre et beauté
    Luxe calme et volupté…… »

  40. De tout coeur avec toi christine pour cette étoile qui a illuminé ta vie
    j’ai une collègue qui a du ce séparer d’un vieux cheval qu’elle avait connu tout petit, ce fut un véritable créve coeur. Beaucoup de courage pour dépasser cette immense perte.

    j’irai jusqu’au bout de moi, su ce chemin parfois choisi, parfois subi
    repoussant les limites et ouvrant les horizons
    ce ne sera pas toujours facile
    car je ne suis pas des plus docile
    il y aura des batailles avec force horions
    contre soi surtout pour s’adapter aux circonstances imprévisibles

    Bise matinale,
    comme souvent ces derniers temps,
    à tous les voyageurs impénitents

  41. Bonsoir à tous,
    Monique votre histoire m’a beaucoup touchée..
    Merci à vous pour vos écrits que j’aime toujours lire, bien q’emprunt parfois de tristesse ; il vaut mieux une tristesse sincère qu’un rire innoportun.

    Un mot visage

    Passe un peu de temps à écouter le vent
    Passe dans mes instants, de temps en temps
    Soit l’encre de ma plume,
    Où même rien que l’écume
    Donne-moi à voir un bout de toi
    Car de l’obscure je suis la proie
    J’arrive au bout de mes errances
    Et ton image ne se fait pas sous le silence
    Soit un mot de ma délivrance
    Un mot de plume
    Un mot léger
    Un mot de brume
    Un mot connu ou étranger
    Plongé dans les profondeurs
    Se désole mon cœur
    L’espoir me console
    Ou au moins l’illusion
    Que de mon univers recule le désert
    Si tes pas foulent cette contrée
    Accordent à tes pas l’opportunité de s’arrêter
    Dessine-moi un mot sur le sable
    Dessine-moi que je revois ton visage
    En ce désert de regard sans l’ombre d’un mirage

  42. Comme c’est fort de douloureux, Karine,
    c’est très très beau d’amour,

    Elle fait des grands voyages
    Le pas marche bien trop
    Epuisée elle se pose
    Le merveilleux voyage
    C’est celui avec lui
    La douceur de sa plume
    Délicate le papier
    C’est bon de belle tendresse
    D’un amour fort se vit

  43. Merci Karine, quant à cette impression de tristesse parfois, ce ne sont que les mots que je mets au grand jour, comme on secoue les tapis pour faire voler la poussière pour qu’ensuite le coeur ainsi allégé de ses peines puisse accueillir les petits bonheurs qui s’invitent.
    N’est-ce pas un appel au bonheur dans votre joli poème comme l’a si bien fait remarquer Annick, ou du moins l’espoir d’un signe pour sortir de « l’obscure » ?

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