Esprit

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Crinière de Feu, le Lion des Cavernes Chasse les Vieux Démons.

Crinière de Feu, le Lion des Cavernes Chasse les Vieux Démons.

Crinière de Feu, le Lion des Cavernes Chasse les Vieux Démons.

* Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

Crinière de Feu,
Le Lion des Cavernes
Chasse les Vieux Démons.

* Cette semaine, j’ai invité Pierre (2) qui a rejoint L’Oeil Ouvert en octobre 2005. Pierre parsème fidèlement L’Oeil Ouvert de ses beaux poèmes pleins de sensibilité et je l’en remercie. Je vous invite à découvrir son blog très zen intitulé « Pêle-mêle« . C’est un recueil de ses perceptions poétiques du monde dans lequel on pense et on apprend aussi. Il aime faire partager sa passion pour la nature dans laquelle il s’immerge régulièrement. C’est un amoureux des arbres et des fleurs. Ses belles photos donnent lieu de sa part à de beaux morceaux d’écriture sur la vie et les pensées qu’elle lui inspire. Pierre est quelqu’un de très accueillant qui saura vous recevoir et vous intéresser. J’aime aller m’y reposer, respirer et réféchir.

Voici le texte et les quatre poèmes que Pierre m’a envoyés:

« Goutte à goutte
« Le silence se concrétise
« Dans la cathédrale souterraine. »

****************

« Dans l’obscurité de la terre
« L’eau a déposé ses stucs.
« De la source tarie.
« La lumière a jailli.. »

****************

« Avec des échelles
« Et des bouts de chandelles
« Martel vint
« Et nous offrit
« A nos yeux éblouis
« Ces merveilles.. »

****************

« Dans un écrin de calcite
« Jaillissent des cataractes de tartre
« Tombent des draperies de pierre
« Se sculptent des excentriques.
« Goutte à goutte
« S’écoule le temps. »

Pierre (2)

« Le blog « L’Oeil Ouvert » d’Ossiane a été d’emblée, pour moi, un modèle auquel on aspire.
Un choc décisif sinon salutaire dans la création de « Pêle-mêle« .
Un chemin d’invite, une route à suivre.
J’ai franchi le pas, osé, repris mes vieux carnets, mes notes, mes lectures…
J’ai ouvert mes vieux cartons de photos argentiques. Je me suis mis à la photo numérique.
J’ai ouvert la boîte aux désirs, aux rêves fous que je tenais cachée. Lâché la bride.
J’ai retourné peu à peu un jardin laissé en jachère, à l’abandon peut-être de toujours.
Je me suis découvert de nouveaux savoir-faire.

Pour qui a passé toute sa vie dans la sphère des Ecoles, j’ai fait mienne cette phrase de Michel Serres : « Enfin, plus de surveillance, enfin l’école buissonnière, plus d’école du tout. » me suis-je dit. Enfin, presque, car je me suis retrouvé à apprendre… autre chose, à me surveiller, me contenir. Ce blog fut l’occasion de faire la clarté dans ma propre forêt mentale. Cette forêt-là comme la forêt d’arbres, est à défricher, à déchiffrer constamment. Et le blog devenait ce vaste chantier….

C’était l’occasion – et c’est peut-être la raison primordiale sinon la raison ultime – de se faire plaisir, un rêve d’hédoniste. Et si, de surcroît, son propre plaisir devenait aussi plaisir pour d’autres rêveurs, un plaisir partagé? Peut-on imaginer cela ? Le contrat serait alors rempli. »

* Un clin d’oeil amical à Jean-Michel Berts qui est photographe professionnel.
Je vous invite à aller admirer ses saisissantes et mystérieuses photos noir et blanc
sur son site professionnel et sur son blog intitulé « La photographie tous azimut« .

Bienvenue à toi, Jean-Michel.

* Prochaine publication vendredi soir à minuit

Nomade

Le Vent des Sables, Derrière le Batik, J\'écoute le Chant du Désert.

Le Vent des Sables, Derrière le Batik, J\'écoute le Chant du Désert.

Le Vent des Sables, Derrière le Batik, J\'écoute le Chant du Désert.

Le Vent des Sables, Derrière le batik, j\'écoute le Chant du Désert.

Le Vent des Sables, Derrière le Batik, J\'écoute le Chant du Désert.

* Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.

Le Vent des Sables,
Derrière le batik, j’écoute
Le Chant du Désert.

* Guillaume Charleux qui a rejoint L’Oeil Ouvert il y a déjà quelque temps, s’est porté volontaire pour ce duo poétique de A vos Plumes. Très enthousiaste et talentueux, Guillaume vient de retrouver sur ce blog la passion de l’écriture qui l’avait un peu abandonné ces derniers temps. Merci à toi, Guillaume.

« A la vue de tes photos, je n’ai pu réprimer une pensée pour ce cher Mallarmé que j’affectionne particulièrement bien qu’il soit peu compris. Je ne pouvais pas oublier ce vers tonitruant d’allitérations et d’assonances qu’est « Basse de basaltes et de laves », qui est si je me souviens bien, le second vers de A la nue accablante tu. Chef d’orchestre inégalé lorsqu’il s’agit de mettre en scène les sonorités (« Aboli bibelot d’inanité sonore »), Mallarmé s’imposait ici par l’image que m’inspirait ce vers. Et pourquoi ne pas mêler théâtre et poésie ? « 

« Basse de basaltes et de laves »

1 –
Incipit

La scène dissimulée de velours festonné
Se dénude aux trois coups de marteau
Une raie de lumière et quelques mots étouffés
Au son du lever de rideau.

2-
L’évasion

Les draps noués et jetés par les fenêtres augmentées
Sont notre chemin vers le bagne ou la liberté
Du haut de la forteresse, les voiles lâchées
Sèment notre joie de leurs dégradés orangés.

3-
Premier voyage : Lascaux

Au solstice, pénétrées dans leur plus sombre intimité,
Mes parois que protégeaient quelques bisons esquissés
Se dévoilent aux regards et intentions de l’homme vicié :
Quel argent va-t-il donc tirer de ma peau tatouée ?

4-
Second voyage : La route de la soie

Des pattes filent puis des mains tissent
Attentionnées, les yeux se plissent
Sur un sari pour quelques roupies
Justes bonnes à réparer le métier, toute leur vie.

Guillaume

* Prochaine publication demain soir mercredi.

Une pensée affectueuse à UU, Douce Marie
et à leur petite fille qui est née le 1er juillet.

Eclosion

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Un Corps de Reine, des Ailes de Papillon sur l'Eau du Vitrail

Un Corps de Reine, des Ailes de Papillon sur l'Eau du Vitrail.

Un Corps de Reine, des Ailes de Papillon sur l'Eau du Vitrail.

* Lecture du Haïku Calligramme: centre, bas, haut.

Un Corps de Reine,
Des Ailes de Papillon
Sur l’Eau du Vitrail.

* Photo de Kiwano. C’est un fruit du Kénya et de Nouvelle Zélande. On lui donne le nom de concombre « Spoutnik » ou encore de melon porte-corne. Il se consomme comme un avocat ou un pamplemousse. Il peut être dégusté en légume, en sorbet, avec du fromage blanc ou utilisé pour les cocktails.
Cliquez sur la photo pour le découvrir.

Eau

Blanches et Noires S'écoulent en Rivière dans l'Onde des Mots.

Blanches et Noires S'écoulent en Rivière dans l'Onde des Mots.

* Lecture du Haïku Calligramme: centre, verticale gauche, verticale droite.

Blanches et Noires
S’écoulent en Rivière
Dans l’Onde des Mots.

* Il y a quelques jours, une belle voix accompagnée de notes cristallines au piano s’est glissée dans ma boîte à messages. Il s’agit de la voix de Pierre-Alain Gogniat qui à la suite un long voyage dans les méandres de L’Oeil Ouvert a eu envie d’écrire, de mettre en musique et d’interpréter une chanson sur le thème de l’eau et de la voix/voie. Elle s’intitule « A la Source ». Je vous invite à l’écouter ci-dessous. Merci Pierre-Alain pour ce cadeau qui m’a beaucoup touchée. D’autres partages de sons, d’images et de mots se profilent à l’horizon.

A la Source

Paroles et musiques : Pierre-Alain Gogniat

L’eau coule de source, ta voix aussi
Limpide et douce, pleine de vie
Sans qu’on m’y pousse, moi je la suis
Elle suit son cours, je cours aussi

Fidèle à son lit, malgré tous ses méandres
Ta belle voix se lit, comme les mots les plus tendres
Et quand elle sourit, je ne peux que m’éprendre
Tant ce qu’elle me dit, c’est ce que j’aime entendre

Comme l’eau qui traverse, et nourrit la campagne
Ta voix me caresse, me ravit et me gagne
Ton onde ma déesse, me fout l’âme en pagaille
Et je cède à l’ivresse, de ton meilleur champagne

Parfaite est ta cambrure , quand sur moi tu te penches
Que ruisselle ta voix pure, en gouttes que je mange
La saveur d’un fruit mûr, au goût subtil, étrange
Ce parfum, je le jure, est bien celui d’un ange

De toutes les parures, la rivière de diamants
Est la seule assez pure, pour toi voix que j’entends
Me dire dans un murmure, quand revient le printemps
Faisons que l’Amour dure, entre nous tout le temps

Oui coule encore, pour que jamais ne passe
Cette envie qu’a mon corps, d’être pris dans ta nasse
Vocales sont les cordes, des filets qui m’enlacent
En notes qui s’accordent, et qui jamais ne me lassent

Cette eau-là quand elle manque, c’est un lac qui se vide
Une telle voix absente, laisse mes terres arides
Comme l’herbe jaunissante, sous la chaleur torride
Je supplie, je demande, qu’il en pleuve au plus vite

Et l’eau tombe du ciel, en quête d’océan
Moi je monte au ciel, à chacun de tes accents
Je savoure ce miel, qui me chauffe en dedans
Tous ces éclats de rire, je les mords à pleine dents

L’eau coule de source, ta voix aussi
Limpide et douce, pleine de vie
Et sans qu’on m’y pousse, moi je la suis
Elle suit son cours… je cours aussi…

Pierre-Alain Gogniat

Oeuf

Le Souffle d'un Ange, il était une Fois la Vie, Fleurit un Sourire.

Le Souffle d'un Ange, il était une Fois la Vie, Fleurit un Sourire.

Le Souffle d'un Ange, il était une Fois la Vie, Fleurit un Sourire.

* Lecture du Haïku Calligramme: centre, extérieur, bas.

Le Souffle d’un Ange,
Il était une Fois la Vie.
Fleurit un Sourire.

* Un clin d’oeil et un sourire amical à Frédéric Clément et à son blog "Instants Cléments" vers lequel j’ai créé une passerelle.
Ecrivain, poète et illustrateur, Frédéric se définit comme un collectionneur de gouttes, de secrets, de labyrinthes, de miroirs et de tiroirs. Ses livres romans à l’imagination foisonnante sont des greniers d’images, d’objets et de mots. Il y mêle la photographie, le dessin, la peinture et la poésie.
En ce moment, Frédéric fait partager aux lecteurs de son carnet d’instants, l’élaboration de son prochain roman intitulé "Le LUMiNUS Tour" qui sortira en septembre chez son nouvel éditeur "naïve-livres".
Si vous voulez en savoir davantage sur son parcours et sa bibliographie, faites un détour par son site