blanc de jour
symphonie atemporelle
pour l’éternité
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white of day
timeless symphony
for eternity
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
blanc de jour
symphonie atemporelle
pour l’éternité
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white of day
timeless symphony
for eternity
merci Ossiane pour ce haïku aussi beau que cette envolée de vague symphonique hors du temps. Je t’embrasse.
Quand la vague au plus fort
est d’atteindre le zénith
de la beauté suprême :
paroxysme du bonheur
Immergé dans l’espace
Temps interstellaire
Sur la voie lactée
Merci Ossiane pour cette apparition blanche et ces vers si beaux…
l’eau céans lave plus blanc
non ce n’est pas un slogan
mais de crin est le gant
Magnifique, c’est magnifique, Ossiane.
Merci, merci pour cette projection divine venue du ciel et de la mer.
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l’oiseau féerie
aux ailes irisées
apparition
lance vers le ciel
pour encourager le jour
l’écume vague
jour de blanc
grande laverie en perspective
et la sempiternelle mousse
dans la vague rasante
le ciel s’emplit de blanc
gare aux bleus
Comme une apparition
Mais juste qu’elle est vivante…
bouillonnement et retrait
de ce spectacle on se repait
pas d’obstacle à la paix
Parfois haute comme sa basse
La vague se vit d être
Son bel remue méninges
Dans le creux de .l’oreille
Que ses doux clapotis
L’écume ses ramassis
Coquillages et crevettes
Se laissent balloter
Leurs vies dedans la mer
Belle journée avec de jolies images belles tout de réel à respirer ou dans un bel album comme celui d’Ossiane.
badigeon en suspens
d’un trait large
qui en a la charge
Glissant à fleur d’eau
l’émergence d’un nuage
au sein d’une vague
« Chaque expérience de beauté, si brève dans le temps tout en transcendant le temps, nous restitue chaque fois la fraîcheur du matin du monde « François Cheng dans Cinq méditations sur la beauté (2ème méditation)
laisse de mer caressée en duvet
rien qui soit à la traine
du regard on l’a couvé
Luxe d’enrobage
de volatiles éléments
la fraîcheur de l’eau
Fermer les yeux
Écouter le bruit du vent
parodier les vagues
S’imaginer un instant
être au bord de l’océan
L’explosion d’une vague est un moment de violence éphémère et spectaculaire, battement sourd d’un tambour dans les entrailles de la mer qui s’écrase avec force sur la surface de l’eau et s’en va mourir doucement jusqu’au silence avant que ne reprenne le mouvement sempiternel d’une nouvelle vague, c’est le chant des vagues sans cesse renouvelées…quelques unes seulement s’envoleront vers le ciel tels des nuages poussés par le vent… n »est-ce pas la merveilleuse » symphonie atemporelle pour l’éternité » d’Ossiane
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Houppettes dansantes
en l’écrin camaïeu
Temps de caresses
–
Du bout des doigts
Ressentir ses embruns
La vague pulvérisée
Mouille le ciel de mer
Avant sa flaque douce
Dans des milliards de lacs
Comme c’est beau la mer
Ses filets jolis songes
De tendresses infinies
Éphémère violence
Sans laisser aucune trace
Le calme s’installe à nouveau
Bises à tous et toutes
Clin d ‘oeil
toute violence éphémère ou non reste une violence condamnable alors avec humour et plaisir de te lire Marc j’ai ainsi envie d’écrire :-))
Colère éphémère
n’est que souffle d’une humeur
vague de la mer
Entre ire et douceur
Quelle est sa vrai nature
Ne pas chercher
Fuir et ne pas revenir
Écume d’un jour
dans ses plus beaux atours
fait belle dentelle
au point…de croire
au travail d’artiste
comme mère nature
de fer lente il ne s’agit point de rouille
mais dans ce tambour tout s »embrouille
et qui parlait naguère de vadrouille
Surfer sur les mots
comme on surfe sur la vague
se laisser porter
« Va toujours le chemin le plus court, et le plus court est celui qui va selon la nature. Voilà pourquoi il faut agir et parler en tout de la façon la plus naturelle. Une telle ligne de conduite te délivrera de l’emphase, de l’exagération et du style figuré et artificiel » Marc-Aurèle dans Pensées pour moi-même – livre IV
Il en va ainsi du haïku « quelques mots au bord du silence… » Roger -Pol-Droit
C est joli ce que tu partages, Monique. Merci.
Une vague juste de l eau
Nul besoin de la porter aux cieux
Juste un Humain mérite
D avoir une vie
Belle bonne simple
Qu avec des bonheurs simples
Si riche la joie de savourer la vie
Sans vagues inutiles
Une vie en autisme ses turbulences
Offre bien trop de sable à digérer
De temps mouillés à se secouer
Faut faire avec…
Aimer la vie sa simple vie
Quand elle se donne
Et la santé quand elle est là
Mille chances levivre
Je vous embrasse matelots de bel été
On m’a appris très tôt (pas sur les planches)
que dans la vie il ne faut pas faire trop de vagues …de peur d’être éclaboussé
que dans nos expériences la mousse occulte trop de choses
que l’onde se propage en ligne droite
au risque de passer pour un simple observateur
là où il peut y avoir matière à s’engager
mais où il faudra surnager dans le trouble, le turbide, le stupide
sans trop s’ébrouer
bref il faut savoir quand et comment se mouiller et son maillot avec
car des pensées aux actes il y a là un accomplissement
presque d’un devoir de société
Un bouchon de Champagne
Cuvée millésimée
Explose de tendresses
Merci chère Ossiane
La lune en ciel
Donne la profondeur
De ce début Septembre
Tout neuf ses espérances
Le petit coeur s’aère
Des coups de chaud de l’été
–
Le temps à l’envers, en vert, en vers … c’était il y a dix ans …
https://blog.ossiane.photo/2009/09/04/vert/
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Depuis lors, y’en a beaucoup qui me manquent…
–
Je suis émue Bourrache.
10 ans.
Le dixième d’un siècle.
Je suis émue Tellement.
Et je vous remercie, chacun.
D’être de vie en vie.
…. et oui Bourrache, Annick et vous tous
« La mer sans arrêt roulait ses galets (…)
……………………………………………………………….
(…) Avec le merveilleux
Le miraculeux
Voyage de l’amour.
et si quelques uns ont quitté le navire, les mots sont là pour les retenir encore encore et encore , il est là le miracle Monsieur Jean Ferrat ! Il est là notre miracle sur le blog d’Ossiane
C’est étonnant de retrouver 10 ans après des écrits, des mots, des échanges…
Essayer de se retrouver dans l’état d’esprit d’alors… Difficile!
« la mer sans arrêt roulait ses galets.. » comme dit Monique. Le temps, la vie a roulé, patiné nos cœurs et nos émotions.
Sommes nous les mêmes ou autres?
Le blog reste malgré les roulis de la vie. Merci
Très jolis mots dans vos échanges .
« »Il est là notre miracle sur le blog d Ossiane. » »
Et je te cite Monique.
Un très bel album d amour que j aime car aimer en traversant le temps dans ses milliards moments d aspects si singuliers en amour….comme c est puissant et si délicat.
Toujours pareille à son talent, bravo.
Je préfère la version anglaise, plus brève.
Nouvelle vague de l’automne….
La mouvance des vagues
d’une histoire qui rend fou
le sempiternel
qui d’une saison à l’autre
inflige ses retours tragiques
condamnation perpétuelle
ou renouvellement continu
d’insoutenables résurgences
comme autant
renaissance continuelle
remémoration du bonheur
construction de résilience
la vague silencieuse
d’un silence entre deux vagues
je sais, je divague…
L’automne sera beau
Il sera plein
De belles vagues
Dixit le silence qui parle
Je t embrasse Monique.
Au creux de la vague
Il y a la vie
C’est elle ses ailes
Qu’il faut saisir
Pour remonter
A la surface
Et comme c’est bon
Le goût de la vie
Et comme c’est beau
La vie en vie
Un coeur en vie
C’est ce qui a de plus grand
Une telle puissance que palpiter
Par la musique de la vie
Quand elle fredonne aux oreilles
Des bontés belles
Des bonheurs tendres
Merci chère Ossianne pour ces années si riches des plumes de chacun.
Un album du poids des petits coeurs de chacun son singulier….et comme c’est plein d’émotions pures.
MERCI la VIE
Il y a des vagues qui frappent
Il y a des vagues qui claquent
Il y a des vagues qui éclatent
il y a des vagues qui font peur
puis il y a des vagues qui se meurent
sur des plages baignées de soleil
dont chaque grain de sable
dans le tourbillon des vagues
demeure une proie innocente
plus de consonances ni de rimes
au cœur d’un grand désordre
Vague meurtrière ou vague légère
terrain de jeux ou terrain de guerre
la mer serait-elle dans sa splendeur
la déesse d’incertitude et de terreur
il y a tant des questions incroyables
pour nous, pauvres petits grains de sable….
Il y a la Vie, oui Annick, LA VIE avec tout ce qu’elle porte en elle de petites joies comme celle de te lire, ça fait du bien tout simplement, merci Annick Je t’embrasse
Explosion de couleurs
finit en arc-en-ciel
Blanc.
Color explosion
ends in rainbow
white.
Merci Monique
J aime tellement te lire aussi.
Je t embrasse.