perles d’infini
un goût d’innocence
fragile rêverie
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pearls of infinite
taste of innocence
delicate reverie
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
perles d’infini
un goût d’innocence
fragile rêverie
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pearls of infinite
taste of innocence
delicate reverie
De merveille en merveille Ossiane nous offre « sa nouvelle vague » de l’automne -:)
Bon week-end à tous.
___
Dans le fracas des eaux
s’écrasant sur les rochers
la vague simule la violence
en une gerbe de perles d’argent.
La beauté de cet éclat
saurait-elle cacher sa force
et n’offrir que l’apparence
d’une fragile volupté ?
Qu’en est-il des remous de la mer
au plus tonitruant de la marée ?
Qu’en est-t-il de l’orage
lors des éblouissants éclairs ?
Qu’en est-il de la douleur
lorsque les yeux brillant de larmes
esquissent cependant un sourire ?
éblouissants éclairs
Ossiane, je vais avoir besoin de ta correction pour « éblouissants » et pour « esquissent » un sourire et non esquivent un sourire, des fautes d’inattention que je vois ce matin à ne pas laisser, merci.
Voilà Monique, c’est corrigé ! Merci pour ton beau poème et ton indéfectible présence. Bon week-end à toi!
Des milliards de vagues à l’âme
Autant que la planète écume
Les trop de vie
Elle est étrange la vie
Par quel bout faut la prendre
Quand il en faut bien du temps
Pour y voir bien plus clair
Dommage qu’on ne naît pas à la fin de sa fin
Non pas pour recommencer
Mais pour éclairé autrement
Tenter des autres bouts
Pour se découvrir encore
Sous d’autres facettes cachées
valse ultime
en capes de cristal
cavaliers célestes
étrange, me semblait avoir eu envie d’écrire,
*à la fin de sa vie
quoique…
à la fin de sa fin,
c’est l’ultime bout, non?
Je t embrasse Ossiane, et espère que tu vas bien.
capeline courbée
une virgule, un baiser
une étreinte suave
Merci encore Ossiane, bonne fin de journée à toi et à tous.
En quelques secondes
venant de nulle part elle éclate
spectaculaire
puissante et imprévisible
la vague déferlante
Il en est parfois
de la colère et de la rage
impulsion soudaine
qui ne sait se contenir
brutale, dévastatrice
Mais au loin la mer
loin des folles explosions
laisse rouler ses vagues
ignorant l’exubérance
de ces remous impétueux.
Parée de fards et bijoux
Joyeuse apparence
Tourments secrets
Bonjour,
Petit message pour Monique.
Je voudrais vous demander : vous avez laissé ces lignes sur le thème « après la pluie »:c’est de qui ? Merci
Guirlandes d’argent au dessus de l’eau
Des milliers de petites étoiles qui brillent
Sur les grappes de feuilles du saule
La féerie est entrée dans le jardin
Aucune âme qui vive en ce royaume
Où tout semble apparence et frivolité
Pourtant la nature est sans faux semblants
La magie opère dans une étincelante réalité
Il suffit de quelques gouttes d‘eau
Venues de l’errance des nuages
Pour essaimer dans les regards
Les reflets brillants d’après la pluie
Pour que la joie surgisse
Au cœur d’une nuit luminescente
Pour que les gouttes d’eau
Transforment leurs notes cristallines
En une splendeur musicale
Sur fond de cascade d’argent
Un rêve tout en lumière et en musique.
Pour répondre au message de « Anonyme » Guirlande d’argent est un texte non pas d’un auteur mais que j’ai écrit le 30 décembre 2011 sur le blog d’Ossiane sur la note Après la pluie et qui m’appartient et répertorié dans mes écrits sous le titre de La magie de l’eau.
Merci à toi Monique pour ta réponse. Un grand bravo pour ton texte que j’ai trouvé très beau.
Bonne continuation pour la suite,
Ca sent l’iode a pleine nez
pour ceux qui ont bravé
le cap ils en ont ras la cup
mais a en trop baver
aux gerbes mousseuses
à souhait il y en a soupé
nous n’y voyons plus goutte
aveuglé que nous sommes
par des effluves tatillonnes
comment se mettre en route
pour les grand large alors
floués sur l’arrière plan
bien plus que flouté
rien d’un doux velouté
et pour deux sous
pas vraiment tire au flanc
nous devons nous déciller
commentaires absorbés
De ses mains d’argent
Il touche le fil de ses rimes
Intimes et sensorielles inondant le présent
A contre-jour, les mots se subliment
L’ombre de la nuance file et danse
Sur le mur s’étalent ces quelques lignes
Comme une trace sur ce vide immense
Une feuille s’élance, le vers se signe
Il va vivre éternellement sur cette page
Tel l’océan autour de l’île
Pour le lire et l’atteindre à la nage
Un lecteur, ou peut-être mille
Virevoltant diaboliquement sur l’existence
Dans le nuage des vies ce phare
Une source de rêve, un guide des sens
Quand à la rive des ciels résonne cette cithare.
C’est très beau miomodus
Savamment et joliment bien écrit MioModus
___
Qui sont-ils ces artificiers de la mer
dieux, nymphes ou sirènes
qui dans les « oh !!! » émerveillés
de nos âmes d’enfants
font jaillir des profondeurs de l’océan
dans un flux et reflux des vagues
ces poignées d’étoiles en plein jour
sur les rochers au-dessus des eaux bleues ?
___
Bonne semaine à tous malgré ce froid automnal.
il tend les mains courbe l’échine
recueille en son sein les gouttelettes
et dans des mots qu’à lui
implorent le ciel de donner la lumière
au creux des vagues
des marées d’équinoxe
l’étoile de mer
—
lorsque jaillit de ton cœur
une nuée de pépites de joie
c’est tout ton ciel qui s’illumine
regarde l’océan, attend la vague
laisse-la envahir l’espace
reçoit ce spectacle comme
une promesse de bonheur.
sans faire de vagues
dépassé par la houle
le cœur submergé
—
Quand dans les veines /le sang coule trop vite,/ alors le cœur s’agite/ comme la mer se déchaîne/
Deviner le bruit
de ce retentissement
sourd en apparence
des milliers de particules
en continuel mouvement
dans les gerbes d’eau
flotte au gré des brises
le dragon des mers
—
Euphorie des rêves
d’où émergent les dragons
des sources sacrées
houleuse est la montée des marches
mer pas démontée en pièces détachées
accède à la brusque notoriété
C’est avec panache que surnage le hanap
et nous voici de fait dans de beaux draps
tenture volante aux mille étoiles perlées
Non ce n’est pas de la poudre aux yeux
et ça décille plus surement qu’un café
bien calés après ça en boutefeux
Mon tout petit chéri
Nouveau né de quatre semaines
Sur mon ventre posé tu digères ton biberon
Et ta chaleur me porte vague puissante légère
La montée d’émotions pures du doux instant
Si fort si grand si petit dans ce monde son tel
Des bousculades de vues quand je te regarde vivre
Et je n’en reviens pas de ta cascade de perles
De tes yeux qui appellent les miens en communion
Mon amour ma tendresse révèle moi encore
Sur les précieux de la vie
L’enfance toute innocence
Et déjà je rugis m’incline les mains tendues
Ciel ô bel ciel donne pour chaque enfant
Cette joie d’exister pour les merveilles à voir
Que les grands souffreteux aux cerveaux fort malades
Qui font mal aux enfants
S’endorment vers l’infini
Pour juste les laisser vivre
Le mystère de la vie
D’être né là ou là
C’est une immensité une injustice telle
Quand des petits rois tyrans
D’autre enfants implorant une miette de tendresse
Dans de gros vagues à l’âme
On y voit des visages
Des tendres des aimés
D un regard recueilli
Pour accueillir son autre
Sans le rejet possible
Puisque apprécier son tel
Ouvre les regards de vie
Nous sommes pour la plupart toujours émerveillés devant la beauté des vagues comme nous le sommes devant un feu d’artifice, chaque vague est une surprise, une beauté en soi, une émergence soudaine dans un bruit extraordinaire qui s’éteint avec elle.
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La magie des vagues
éclaboussure éphémère
la fascination
du mouvement perpétuel
flot vivant de l’océan
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Bonne et belle semaine Ossiane et à vous tous qui passez ici.