crinière blanche
au vent au ciel tu te cabres
ivre et bouleversante
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white mane
rearing up to wind and sky
delirious and moving
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
crinière blanche
au vent au ciel tu te cabres
ivre et bouleversante
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white mane
rearing up to wind and sky
delirious and moving
Un regard d’enfant
dans le monde des nuages
l’écume des rêves
Ma petite fille je t’aime
Tu as écumé mes jours
De si jolis souvenirs
Tu es cette petite fée
Qui filtre en amours
Les jolis de la vie
Ta belle innocence
La petite pelle son seau
Murmure tes coquillages
Le crabe dans ton regard
Le pain pour les mouettes
A portée de tes pas
Ô ciel cesse d’^être vilain
Avec l’enfance malchance
La mer! renverse par tes milliards de gouttes
La folie des hommes inhumains monstrueux
je regarde le ciel et si c’est le même soleil qu’ensemble nous pouvons voir dans ce même ciel, je sais que les nuages n »écrivent pas pour chacun la même histoire….
Poussières d’étoiles
A la lumière du soleil,
châtons de bouleaux
de l’autre saison,
flocons de neige
égarés dans le ciel d’été,
graines semées à la volée
sur la voûte d’azur,
pétales de fleurs
d’une prairie céleste,
« crinière blanche
au vent au ciel …. »*
…..les nuages s’amusent…
Spectacles éphémères
au-dessus de nos têtes
qui racontent des histoires
à faire sourire les anges.
* mots empruntés à Ossiane Il est vrai que le cheval céleste est chargé de symboles et de mythes dans tous les pays du monde j’aime bien Pegase.
J’aime regarder les nuages, de toutes les formes, de toutes les couleurs, ils ont fait couler tant d’encre et fait rêver tant d’enfants, et de grands enfants, spectacle infini dans l’immensité du ciel, ballet incessant sur la musique du silence et du vent, à la portée de tous il suffit de regarder le ciel….
écru est l’écu sans autre foyer que le ciel et la lumière céleste
et c’est sur fond d’azur qu’il déploie des bulles en grappe
mais la mousse des ans n’est pas la bave des zans
alors même du côté de zanzibar les perles de rosée
n’amènent pas à pavoiser
chevaux d’écume
le yin et le yang dragon
entre ciel et mer
https://i.pinimg.com/736x/61/a0/30/61a03085fc0ca3465321dd71e847a947–yin-e-yang-ying-and-yang-art.jpg
cheval d’écume
le yin et le yang dragon
entre ciel et mer
(j’ai posé un lien précédemment mais il me semble qu’il ait été refusé)
Un été ses trop pleins
Entre anorexie autisme
Il est heureux cet oeil
Qui regarde la lumière
Dans des temps lourds
Se rince le regard
Dans la mer ses écumes
Dans la blancheur de l âme
Qui jamais abandonne
L enfant fragile né
Un été ses trop pleins
Entre anorexie autisme
Il est heureux cet oeil
Qui regarde la lumière
Dans des temps lourds
Se rince le regard
Dans la mer ses écumes
Dans la blancheur de l âme
Qui jamais abandonne
L enfant fragile né
la mer lactée
fille de l’eau et du ciel
éclair de nacre
Ecumes et mucosités ont longtemps suscité amertumes et aspérités
dans le flot bien rythmé le tambour bat la brèche sans saint nom
et qu’il n’y ait pas de bretèche n’en fortifie pas moins les arcades
enflez démesurément et gonflant dans tous les sens amenez
dans ce biphasique élastique toutes les bulles consacrées
oint du seigneur que ne te joins tu donc à nous dans nos ablutions
pas d’affabulation dans le corpus qui crie mais n’occit pas
et si le sabre ne se remplace pas pour d’un coup de briquet
libérer toute la mousse ardente mais pas celle des ibères
c’est que le flacon n’est pas loin du flocon
et pour qui avoine régulièrement la stalle fougueuse
il y a du ressac comme de la mangeoire
une histoire qui fais piaffer
et provoque des déplacements inopinés
Symphonie de perles de mer
Valse éphémère
Rejoindre les nuages.
étincelles de vent
à l’assaut des nuées
l’espace d’un éclat
crinière d’étoiles
à l’orée du ciel d’automne
galop des nuages
Au plus profond du noir
Des fils d’ange gardent espoir
Et donnent de la lumière
Des bonheurs dès qu’ils passent
Rien ne se retranche
tout s’additionne
ça ne se coupe pas au sabre
ça peut entrainer des palabres
et quand ça vibrionne
alors la vie s’enclenche
De nuage en voie lactée
il n’est qu’un jet de lumière
dans la folie de l’imaginaire
qui d’une gouttelette
s’invente une étoile
et d’une pluie de brume
illumine le ciel
comme autant d’âmes
sur le chemin de l’au-delà.
il y a aussi la voie jactée
mais pas en borborygmes
et puis la voie tractée
sans oublier les sillons
enfin la voie sacrée
aux innombrables ornières
toutes les gouttes de sueur, de sang ou de folie
sont aussi celles qui relient
J aime tes mots Thierry
Et je les cite
« » »Toutes les gouttes de sueur de sang ou de folie
Sont aussi celles qui relient. Thierry
Ce soir là chapelle derrière la mer devant Sainte evette
Le bateau part vers l ile de sein
Les oiseaux en pagaille
Ce petit jardin son sauvage
Gros murs de pierres vivantes des mains à construire
Pas d écume que quiétude
Une mere d huiles sa palette de peintre
Une chance d avoir jeté en plein océan
Des semaines de tête pleine
Remplie de vie que j aime
Elle est sa costaude pour reporter le plus dur
Et non juste que le bateau a lancé son ancre
Besoin aussi de se reposer son encre belle vive
Les clapotis de l eau si jolie écriture
Du ciel sa source jolie
Mouvement pictural en pointillisme
où l’ensemble des gouttelettes d’eau
s’inscrit comme un troupeau de brumes
scintillant dans l’étendue du firmament
quelle est cette main qui d’un seul geste
saupoudre dans les plus hautes sphères
autant de petits diamants, aux mille facettes
de perles d’eau posées sur l’écume d’une vague ?
Serait-ce un joaillier du ciel dans un paroxysme de lumière
qui nous façonnerait des rêves dans les secrets du vent ?
Bonne semaine à tous dans les prémices de l’automne….
« Le livre évaporé
Ce livre non pas de sable, mais de vapeurs, ne connaît pas plus de centre ou de périphérie qu’il n’a de commencement ou de fin. Il se dissipe au fur et à mesure qu’il se crée en s’inscrivant »
André Ar vot dans Cent vues de l’enclos des nuages
explosion, éclosion je sème et j’essaime, atout va et conte mon histoire
il ne s’agit pas que de fragments action dans le sécable bien mouillé
pas une intersection entre des lignes de fuite qui se répandent
attire d’elle la fraction la plus vaporeuse en mousseline légère
qui veut apprivoiser ce biphasique pas statique
mais constamment renouvelé
je ne peux dire mieux brumisé voire même atomisé
par je ne sais quel tour de force
qui mélange la pulpe et pourtant n’oublie l’écorce
a fraicheur sublime qui m’inonde
ce n’est pas tout un monde
mais déjà le début de quelque chose
que de sentir cet élément si répandu
épandu là en claques éperdues
qui retombent en flaques que les flasques
ne sauraient contenir
l’impermanence et le renouvellement
tel est le flux qui vient
jamais pareil et toujours présent
bravo bravo Thierry ça coule de source saine et certaine mais jamais tarie
bravo bravo Thierry, mais moi y’en a pas tout comprendre, parfois moins que peu…sourire…
Imagerie du ciel
métamorphose des nuages
écumes des rêves