je nage dans l’azur
d’émeraude en bleu d’infini
je suis onde
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swimming in the azure
emerald and blue of infinity
I am the wave
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
je nage dans l’azur
d’émeraude en bleu d’infini
je suis onde
• • • •
swimming in the azure
emerald and blue of infinity
I am the wave
c’est joli et d’image et de haïku,
L’océan
Toi le si bel
Si un jour m’avait dit
Que je vivrai près de toi
Peut être j’aurais souri
Pensant à une blague
Chaque week je me vis
En complice toi et moi
Une mer m’est essentielle
Pour me naviguer moi
Au plsu près de mon coeur
En amours mes doux jours
bleu vert
et petits rouleaux sur la grève
ces veines transverses
à la remontée de la marée
sont la parole de l’océan
s’épuise d’un coddicile surané
cet amour pulsatile
embarqué tout doux
en charge d’âme
à la lisière horizon
Couleurs aux reflets en dérive
lentement la mer se déploie
et comme lasse d’un long voyage
Sur la plage s’attarde
la petite vague solitaire
au goutte-à-goutte
l’horizon s’évapore
rêve et mirage
—
Porté par la vague
Doucement tu soupires
Déploie tes ailes
Onde étant perdue parmi les aubépines
Vague et bleue naviguant d’émoi
Laisse pâles et blanches candeurs
Frémir en son sillage étroit
Océan de nous deux
Ensemble complicité
Nos ondes nous serrent bels
Chaud d’un coeur battements
Son âme pour le meilleur
De *levivre éternel
Instants si grands légers
Si souvent renouvelés
En intérieur profond
je sens monter vers le grand large un bleu immense qui m’enserre
je sens flotter au plus profonde de moi des trésors de tendresse
je sens venir un désir fou de parcourir ces étendues vers saint Brendan
océanides vous fûtes mes marraines Sans Oléron
ce qui m’inspira plus que des ronds dans l’eau
aux déferlantes qui s’enchainent
je crie venez
cet écrin, ce joyau, dignes d’une reine
il faut l’avouer il n’y a rien de plus beau
Le tableau me plait beaucoup.
+
je nage
dans l’azur
+
Cordialement.
Oh céans c’est si grand
on s’y perd on s »y noie
mais cette force qui broie
n’est pas faite pour les enfants
On dit qu’on dine facilement
trois poissons et puis on arrête
mais c’est plus que la mer à boire
et si on bord on s’entasse
sur ces plate formes littorales
moins pour voir le temps qui passe
que pour les douceurs vespérales
trouver dans les flux et reflux
un rythme qui calme quand afflue
la pensée jamais en repos
C’est tout un paysage
Baigné de lumière
où l’imagination s’empare de la toile
et laisse sous les pinceaux
se répandre la splendeur
du nuancier de l’Océan
C’est peindre la mélodie
au diapason des couleurs
l’harmonie pour horizon
mêlant leur nitescence
dans les bleus et les verts confondus
C’est glisser les mots
tel un tendre frisson
au rythme lent des vagues
C’est laisser opérer la beauté
au cœur même de l’esprit.
Marines, souvent,vous m’inspirates
sans jamais monter à l’abordage
c’est que de loin je vous contemple
en espérant prendre un jour votre sillage
et si d’aventure la terre s’éloigne
je n’en fait pas des turpitudes un temple
mais sans m’évanouir dans la fleur de l’âge
je sais bien que cette maladie se soigne
et que la vigie en haut lieu tique …mais rien ne rate
mer nature
ravive la vie
ravive l’envie
ciel de fond et fond marin
d’une plongée sans fond
ne faire qu’un
le nectar goûté
au parfumé d’éternité
imbibe les sens
se fond en larmes
le sel des armes
de l’être à genou
un pas sage se fait
se révèle l’être debout
« ça marche en nous »
Vibrante Elle passe et revient
Onde de joie
Onde des peurs ,des perdus
A jamais
Immensité de l’Océan, miroir des ciels changeants
Tremplins des rêves qui de vagues en vagues rebondissent
Leurre d’une beauté, confusions d’idées
Mon regard trop souvent n’est plus le même
Contemplation, méditation, l’ombre des vagues se fait sombre
Beauté de la mer où l’imagination fait naufrage
Je regarde au loin et mon esprit s’égare, j’ai froid
L’aura de poésie comme l’écume de la vague
s’échoue et meurt sur les plages de tant de terres inhospitalières.
pourtant… bien sûr que c’est beau la mer
Vibration cycliques
libations alambiquées
passions éthyliques
ce soir je suis comme les galets
je me sens roulés et bouleversés
une de mes amies est partie ce matin
et la tristesse m’envahit soudain
@ Thierry je viens de te lire et j’entends….
J’entends le bruit des galets sur le sable
L’eau qui frappe avec violence
Les galets parfois sont maltraités
et le cœur cogne quand
la souffrance érode en profondeur
Merci Monique
tu dis les choses si justement
je n’ai pas de mots pour l’instant
sidéré par la nouvelle encore fraiche
je vous lis Thierry,
et ô que oui, tu dis les choses si justement, Monique,
je cite Thierry qui l’exprime fort bien.
Ôcéan
Tu es comme le ciel
Ce changeant
Celui qui peut être si chaud
A t’entendre à te regarder
Comme celui qui peut serrer la gorge
A voir cet infini si vide de tant
Ôcéan
Immensité, vacuité, dilution, désillusion
images, paroles désordonnées
sens perdu et amputation
Quant aux eaux de léans
Pareilles à des merveilles
Qu’il faut bien voir de loin
Aimer tout à pareil
et crever de ne pouvoir
rejoindre, obstant ces océans
immergé, immensité, immanquable
flottant au gré des circonstances et des tourments
attendant la prochaine vague et le prochain tournant
noyé dans cette vastitude mais toujours là
on ne peut y échapper on y va tous c’est le cycle de l’eau
celui de la vie aussi
qui réchauffe et fracasse, pilonne et concasse
amène de traitresses vagues qui naissent en son sein
et qui surtout monte et n’en finit pas de monter
cela va remodeler le littoral et chasser des populations
ce débordement un temps festif ne le restera pas
plus que les grandes marées où les coups de vent
il y a tout à redouter , le plastique micronique en prime
des bandes dessinées destinées à éveiller les consciences
époque de druillet montraient déjà il y a quarante ans
l’océan poubelle, qui certes se régénère mais aussi s’altère
est il possible de revenir en arrière avec tout ces excès
qu’on espérait noyer dans l’immensité
comme ces futs de combustibles nucléaires immergés
vraiment il faut s’interroger
Regards confondus, interrogations justifiées
Le normal et l’inconcevable alliance destructrice
Des problèmes non résolus, aggravés au fil du temps
L’humain se métamorphose en scarabée pousse-crotte
mais loin d’en faire son nid, il en fait sa propre tombe…..
Outremer, si loin
Vague à l’endroit, vague à l’envers
Les rêves des marins.
j’avais sur lui les yeux rivés
je voyais des espars dériver
je pars ou bien je reviens
où est mon port d’attache
sans lui qu’est ce que je deviens
en lui se diluent toutes les taches
c’est quand on monte à l’assaut …de la citadelle liquide
que refluent les idées …tant on est concentré
de peur de se perdre… dans cet effort surhumain
pompe aspirante et foulante
c’est dans la vague que je suis vague
mais mais pas mestre
que j’admoneste
dans la montée défoulante
il n’y a pas foule qui hante
abîme insondable
abysses mémorables
bathymétrie opérante
mouvement perpétuel
agitation éternelle
le dégradé pas dessalé d’Iroise
qui mousse tant comme cervoise
et encadre l’esprit en forme de toise
recouvre encore et encore l’ardoise
hier comme aujourd’hui
Remous intenses et dures danses où s’affolent les oiseaux
plongées vertigineuses au sein du saint des saints
d’où est issue toute vie solide extraite du liquide
amniotique en guise de synthèse pour s’accrocher
au portique
fragile et douce
inexorable haleine
ma tête entre tes dents
En beauté s’épanche
dans l’abondance de nuances
flux de l’océan
Arrimés au bleu;
Allons amis! le temps est venu.
Laissons-là jadis, le printemps éclos, l’océan brûlant, les jours qui soupirent!
le vent du large
le souffle long
je fais des bonds
la vague du temps ne nous affranchit pas des épreuves
nous les surmontons tant bien que mal
le flux coule mais n’emporte pas tous les souvenirs
il reste de belles couleurs près de la plage
de nos yeux délavés de chagrin s’écoule l’humeur
à l’heure du départ sur la barque
quand il faut pousser l’embarcation vers le large
et dire adieu au proche qui s’en va
Flot trame
Tissu drape
Étrave rebelle
L’Océan déroule sous le ciel des jours le miroir des eaux
Quelques heures d’une toile éphémère balayée par le vent
que l’onde caresse, modèle et colore au rythme des heures.
L’œuvre se transforme et s’offre jusqu’au déclin du jour.
Les mots sont encore sur l’écran quand le ciel est déjà noir…
Plus aucune couleur, plus de bleu, plus de vert émeraude
Plus de reflets, plus d’écume à la pointe des vagues, plus d’horizon,
La nuit, l’absence, le silence, pas même un tout petit rayon de lune….
il y a ces jours où on le regarde l’océan
on le voit sans le voir perdu dans des grands songes
parfois des luttes si raides pour levivre son temps
et de se reposer reprendre des doux souffles
même si la lenteur toute entière de maux
le monde est si cruel il y manque de l’amour
c’est étrange cette terre qui se remplit de haine
alors quand en amour il faut lutter encore
c’est qu’au nom de l’amour que le petit coeur se bat
que le foie son si humble sous les bien trop de chagrins
devient ce souffreteux qui demande des soins
déjà de bien entendre qu’en longueurs des années
l’usure la lassitude sont des beautés d’années
surtout quand alentour remue use de puissance
quand au nom de l’amour c’est juste aimer qui acte
aimer aimer aimer je te confie océan
mes chagrins leurs immenses éponge les un peu
soleil fais les sécher pour m’en faire une beau brin
pour le fumer douceurs l’enrouler mon doigt tendre
pour le pointer tendresses comme un cadran solaire
et indiquer qu’aimer c’est d’une saveur extrême
même si pas de tout repos ô lala quand on aime
bonsoir Monique, merci pour tes mots gentils sous le bouquet de tulipes de Véronique. Belle soirée dans les meilleurs pour toi.
Toutes mes larmes n’y suffiraient pas
une amie vient de rendre les armes
trouver un sens aux vies a t il un sens
Que c’est joli Annick lorsque tu prends l’Océan pour confident, et tu a raison car la beauté a d’immense pouvoir comme celui si joliment dit « d’éponger un peu les chagrins » je crois qu’à un moment ou à un autre plus ou moins violemment nous en avons tous besoin ne serait-ce pour nous aider à comprendre le pourquoi de tant de souffrances.
Bonne fin de semaine à tous les amis de l’Oeil Ouvert et à son Capitaine.
Il y a des océans d’indifférence qu’il ne fait pas bon traverser
des relégations entre ignorance et confort vers lesquels on peut verser
bref pas facile de pouvoir entre part d’intime goutte d’eau converser
tous les fleuves se jettent à l’amer, l’écume viens parfois aux lèvres
ne nous retrouvons donc tous pas un jour au même endroit
et je vous lis, chacun,
merci pour tes mots, Monique,
et c’est joli, Thierry.
L’écho du matin
Si bonne de belle
J’aime ô oui j’aime
Quand ma santé
Douce récompense
Un docteur a alerté
Un peu trop vite
Et c’est bien
Cela permet
De se réajuster
Par la peur
De perdre
Son bien le plus précieux
Que sa santé
Qui permet tant d’aimer
Bien au delà
Très loin au delà
De ses propres limites
Ce jour semble un premier
Une résurrection encore
Parfois toucher le fond
Permet de déployer des ailes
Encore plus grande
Pour prendre le large
Face à la méconnaissance
Qui parfois se fait forte
D’user de ses puissances
Mais la légèreté
Savoir un peu plus
C’est bon c’est essentiel
Car se voler d’aimer
Cela reste si beau
Sans s’oublier
De prendre soin de soi
Ô si
@ annick non ce n’est pas joli, du moins pour moi, c’est criant…de vérité, de rage et de douleur !!!
bien sûr que sur le fronton de Delphes il est aussi demandé de prendre soin de soi et pas seulement de se connaitre pour accéder au monde extérieur, ce soin n’est pas du care au sens strict, cela tourne encore autour de la connaissance, des limites, du fonctionnement, c’est peut être envisager d’un point de vue systémique ce qui nous est permis et accessible
est il sain et légitime que tout se perde dans l’Océan
que ceux qui suent et qui triment voient leur labeur réduit à néant
pourtant dans sa complexité diverse celui ci a encore des mémoires
il a protégé en son sein des espèces antédiluviennes
et il conserve aussi de précieux souvenirs des temps archéens
qui nous enseignent l’environnement et les événements ambiants
ce n’est pas qu’un grand bac à lessive à la chaux qui dissous
et ils reste le plus inconnu des milieux, plutôt extrême d’ailleurs
qu’on n’a ni pu ni cherché encore à connaitre parfaitement
d’ailleurs c’est une gageure car il réserve des challenges
que seul le changement climatique permet d’espérer voir en partie levés
c’est ce que j’y voyais, Thierry,
en écrivant le mot *joli, je souhaitais dire que hurler, de rage de douleur de vérité, c’est beau de oser s’exprimer, exprimer,
mais bien sûr que c’est cruel tout cela,
et que la rudesse de vie dans ses incommensurables souffrances, c’est laid!
je suis désolée de ne pas m’être fait comprendre. Merci d’avoir exprimé.
dans mes luttes personnelles, parfois, souvent j y perds ma bravoure,
et puis qd je vois que le courage me retrouve plus vivante encore,
j’exprime aussi, en rage en vérité en douleur, dans des rendez vous de vrai, sur ce chemin en autisme, dans lequel ma vie m’a positionnée.
bonne fin de journée;
Merci d’excuser mes discutionnes, chère Ossiane,
mais fort bien dans ton lieu ton album de vie,
des partages forts se permettent de s’inscrire sur tes pages,
j’espère ne pas abuser de ton hospitalité.
Oui, ce sont des sujets graves et de haute importance et Ossiane nous offre la possibilité de nous exprimer sur cet espace de beauté, de poésie, d’amitié et de partage. Et puisqu’il est question du temple d’Apollon sur les hauteurs de Delphes, où chaque pierre, chaque inscription dans ce silence lourd du temps et d’histoire nous interpellent, je n’ai pas meilleur souvenir d’un autre lieu aussi propice à la réflexion, aux questionnements les plus profonds de l’existence, si ce n’est devant le gouffre immense de l’ignorance…
Vois ce puits sans fond
Démêlés de pensées vaines
Qui peut comprendre ?
……………………
Sans se connaître soi-même
Peut-on quérir la Sagesse ?
celle qui mène peut-être face à toutes ces questions sans réponses d ‘accepter humblement de n’être pas à même de tout savoir, de tout comprendre mais par contre d’ouvrir les yeux sur ce qu’il nous est permis de découvrir et d’apprendre.
Je m’absente quelques temps à bientôt mes amis mais je continuerai à vous lire.
j’aime bien tes mots, Monique,
c’est si bon d’apprécier d’avoir la chance d’avoir des yeux de chairs, et ceux du cerveau, pour s’ouvrir en ouvertures, avoir accès à des informations, dans des domaines si vastes et variés, comme c’est une chance de vie dans ses beautés, que de connaître cette liberté de pouvoir découvrir,
tant d’humains privés des outils qui guident à certaines connaissances, toujours remises en questions avec le temps qui passe, c’est vrai,
mais au moins, éclairé rien qu’un peu, c’est déjà moins de noir,
une petite luciole et le coeur bat plus paisiblement,
je te souhaite des bons et beaux jours à venir, Monique,
et encore merci Ossiane,
heu? je me tais, j’ai tant parlé, à chacun d’écrire. Place pour chacun. C’est si bon d’exister.
Immense cité des poissons où on déverse des poisons
continuum élastique qui est recouvert de plastiques
et surtout espace vertigineux qui relie tout à tout
possède sa dynamique propre et de nombreux atouts
comme les partis politiques il a ses courants
mais aussi ses montagnes bien camouflées
ses dorsales médio océaniques qui illustrent
la dérive des continents postulée par Wegener
et depuis des milliards d’années ça ne dégénère
peut être est ce la guerre des nerfs avec les ONG
quand ils voient les prises halieutiques exagérées
et qu’on n’arrive pas , nos pauvres réserves, à mieux gérer
sans doutes les arêtes qui sont dures à digérer
la houle longue berce les foules mais peut se transformer
en outil menaçant pour les côtes si un séisme survient
c’est un milieu qui excite toujours les convoitises
et avec l’ouverture de la route du nord qui est promise
de nouveaux risques qui se profilent à l’horizon
au delà du cap nord
bon ben heu, je viens vous lire ce soir, et j’y vois, trois noms,
comme quoi c’est bon d efaire de la place aux autres, scouzy!
L’océan ce complice de tant
Que je n’en reviens pas
De le voir si souvent
Il fait partie de ma vie
Depuis que le Nord se quitta
Pour la Loire Atlantique
Ce matin par hasard
Quand on vit en autisme
On lit peu sur les évènements immenses
Et comme un petit café
Vers les 9H30 lui disait
On en est reparti vers 14H
Par l’étonnement d’être plein dedans
Le départ de Harmony in the seas
Le déluge des sens
Quel prix pour ce navire
Quand tant manque de tout
Certains sont fiers de la France
Et bien je ne le suis pas
Je ne suis d’aucun pays
Juste j’y vis d’être née
Le monde en Humain
C’est tellement plus beau
L’oeil se ferme
Une oreille l’entend
Cette vague son murmure
Le corps danse une onde
Et ce goût de soleil
La main se délie sa marche
Un nez fleure bon le vent
Quelles délices ce jour
Quand un petit café
Le Transat et sa digue
Une vague et ses plusieurs
Et tout au bout au port
Harmony in the seas
Sans savoir à l’avance
L’improvisé fort bon
Le public si fort calme
Une belle matinée
Pour mon fils en autisme
l’oreille se tend en forme de conque pour capter le rythme de la vague
L’oeil s’agrandit démesurément pour essayer de circonscrire l’horizon
le nez s’allonge pour humer les embruns du lointain si chargés d’iode
tous les sens se mobilisent à l’aune de ce domaine géant
notre perception si étroite ne nous permet pas de tout capter
Vent d’ouest en trombe et en panache
dans les surplis bravaches sans soutache
je vois se rider la surface intense
qui mousseuse à souhait sans portance
administre la preuve de la partance
rythmée à quai en longues stances
venez éclore sur nos lèvres
délicats amusements de la plèvre
que cette respiration lointaine si vitale
une harmonie qui n’a rien d’occidental
puisse ressourcer les terriens que nous sommes
et que la montée lente encore étonne
vous êtes la vie bien qu’en rive on bétonne
le nid douillet de tant d’espèces
vos frayères ne doivent pas inspirer la frayeur
ni la candeur d’ailleurs, votre grandeur est autre
la peau blanchâtre dans lait tendu
Balloté et transi
je sens le moisi
ais je été choisi
Naviguer aux étoiles
et retisser sa toile
utiliser ces amers
éclusant l’écume du temps
éviter de partir de travers
et de verser son sang
sillonner sans pilonner
tracer depuis l ‘étrave
étant beau
le sillage régulier de la nave
Océan je t’ai revu ce jour
Tes planches des baigneurs
Des posés sur ta plage
Le soleil bien du vent
Je me suis laissée emmener
Au pays de mon cœur
Tout de contre au plus près
Dans une grande marche
Quelle joie d’être en santé
Ses deux pieds reposés
Pour s’avancer en vie
Tout devant vers devant
La peur si loin derrière
Espace de paix
Aux confins des océans
Le temps d’un oubli
Coule l’eau, coule la vie
Au large de la colère
Jamais l’océan ne se retire bien loin
et si ce devait être le cas il faudrait se sauver
gagner les hauteurs et se mettre à couvert
ce ne serait pas que des plats de salade
qui déferleraient alors sur un littoral écorché
la platitude apparente est fort trompeuse
des mouvements se font jours et des creux
parfois se construisent qui coalescent
et peuvent laisser de terribles souvenirs
La vie est comme un océan on ne sait parfois se situer faute de repères
car en pleine mer loin des côtes rien ne vient nous permettre de nous positionner
certes l’océan postillonne ses embruns et embarque des paquets d’eau
nous trempant jusqu’au os et poussant la question du pourquoi on est là
amateurs de large c’est dans la longueur qu’on se reconnait le plus
pourtant on aimerait tant que quelqu’un puisse nous jeter une bouée
en cas de besoin avant que d’être avalé dans les profondeur tumultueuses
comment surnager et hisser un pavillon ni celui de l’individualité ni de la piraterie
juste mettre quelques mots « humanité en souffrance, cherche aide désespérement »
Oses ans sur l’eau et tu connaitra l’amertume des embruns
la peau nacrée des dunes au loin, les ports d’infortune ou les golfes allègres
les rias souriantes et les baies minaudant et que mousse ou pas le pont est à briquer
les paysages à imbriquer, les souvenirs à amalgamer tout en faisant le tri comme Loti ou Conrad, mais aussi Ségalen et encore tant d’autres aventuriers qui se sont jetés à corps perdu sans consigne mais pas sans retour, sans recours ni compte à rebours il fallait compter les lunaisons et passer les détroits, surveiller comme Cook la barrière de corail et en guise de recette lâcher en guise de lest les canons pour remonter et accommoder le tirant d’eau, un sacré tyran qui rend coup pour coup et ensable tout ensemble.
Oh pose toi céans un instant un seul et revis pas d’une formule abstraite toutes les joies et peines, les surprises et les découvertes, ce qui forge une vie de marin, une vie d’homme aguerri mais pas guéri de ses désirs profonds de toujours aller plus loin.
Quand la respiration du large vous prend
le souffle court et l’onde coure aussi
dans le miroitement des vaguelettes qui rend
ce miroir gigantesque et gaufré à tiroirs
c’est l’humeur et l’hûmer pas le calumet
même si manier des cordages donne des cals
on bute sur bien d’autres détails du bord
à commencer par le livre où tout s’inscrit
alors que la navigation s’ex-inscrit comme incipit
insipide n’est pas pour autant le brouet
les vivres sont dans la cale et viennent à point
ramener des filins est une tentation
et dans les remous turbinés des flux s’éventrent
le ventre de la mer prête le flanc à l’étrave
qui le fend sans coup férir et bien continument
même si les rouleaux nous font perdre risette
quand ils tabassent et chargent goulument
Ce soir l’océan était de gris
Mais l’âme en amour l’a vu bleu
Orienté
créatif
enviable
ardu
narratif
il est aussi cela qui ne cèle que rarement son entiéreté
préférant cacher ses secrets dans des fausses abyssales
ce n’est pas qu’affaire de discrétion ni même de légèreté
mais il se laisse si difficilement approcher trop bien protégé
par certains côtés du moins, tandis que sa surface est donnée
en pâture et que le plateau continental est raclé et surexploité
mais il y a le reste et c’est beaucoup, de surprises et d’inconnues
qui apporteront même peut être des solutions inattendues
à certains problème déjà créés
Son infini
Dans ses extrémités
A exploiter
Pendant *levivre
j’espère que vous allez un peu mieux, Thierry,
je vous souhaite un bel après midi.
Mais le tutoiement est possible, je ne suis pas un ancêtre
toujours en activité et au contact de la jeunesse chaque fois que c’est possible 🙂
merci Annick , je fais ce que je peux, du coup j’écris beaucoup, surement trop mais ça a des effets un peu libérateurs et puis le thème s’y prête, comment noyer son chagrin dans l’océan
Merci A ossiane de sa tolérance à mon égard, un peu égaré mais bon on va rentrer dans le droit chemin, dans la ligne, mais le pas de côté parfois sert à éviter l’ornière
Plage de temps
à la musicalité de longue base
ce n’est pas seulement l’Anabase
Le haut pays n’est pas que la surface et l’horizon
pour autant les méduses nous agrippent multipliées à l’envie
l’asphyxie guetterait elle avec l’eutrophisation des systèmes
qui fera déserter cette immensité mettre en péril la cité
ce n’est pas seulement une vue de l’esprit ou un poème
mais il n’est pas possible de confiner à ce point à la cécité
ouvrez les yeux et constatez que tout n’est pas permis
au nom de la cupidité ce biotope primordial unique
dépérit lentement mais surement et dans cette atrophie
c’est une perte irrémédiable de l’évolution et de ses possibles
non tous les droits dans l’arctique et ailleurs ne sont pas cessibles
l’appât du gain et le veau d’or se transformeront en cauchemar
la mer d’Aral qui râle ses derniers instant après avoir nourrit
la folie productiviste du coton ou bien la mer Caspienne
qui pue le pétrole et chasse en nappes les derniers esturgeons
la méditerranée qui ne tardera pas à sombrer
et puis ce poumon vert pas pulmo comme les méduses
qui concentre avec le phyto-plancton une manne céleste
n’avez vous crainte que le créateur ne nous en déleste
c’est souvent pour ces raisons multiples qui font que je déteste
la recherche du profit quand l’océanographie était si ambitieuse
du temps de ma jeunesse, quand cnexo avant ifremer
sondait les abimes sans rien abimer
mais tout a changé , les médicaments rejetés, les perturbateurs endocriniens
tout ce cocktail chimique infâme ne va t il pas damner nos âmes
attendez que le plateau continental livre plus avant ses secrets
et vous verrez comment une nouvelle bulle spéculative se crée
tandis que dans des cabinets des décisions hâtives et pernicieuses se prennent
Dans cette amplitude
de vagues à l’infini
Se perdent les mots
l’âme s’y noie et sombre
dans un imbroglio d’écumes…
…..à quand cette mer calme où voguent des idées claires et justes vers ces contrées où la raison l’emporte au-delà des tempêtes dans l’onde tranquille…..
il ne faut pas pas craindre la dissolution
puis que telle est notre destinée
aurons nous rassemblé nos idées
que très fugacement comme une résolution
dans l’immense là où l’égo danse
où règne encore un forme d’abondance
la richesse nait du brassage à l’interface
dans un milieu qui est celui des extrêmes
puisque chaotique et turbide il est
par la grâce de la lune qui allume
bien plus que des chandelles
le calme est factice et trompeur
tandis que s’agite la bas dans les profondeurs
l’inconnu et le surprenant
toujours l’agitation régnera
et c’est tant mieux
puisqu’elle est source de vie
le mouvement permanent oxygène le liquide
et dans cet élèment la magie de l’eau opère
solvant à nul autre pareil
richesse des cycles mille fois superposés
qui convoque les capitaine qui n’ont pas peur d’oser
bonjour Monique, Thierry,
vous dites des trucs que je trouve justes,
d’autres que je trouve moins justes,
comme quoi, la pensée singulière est pour chacun.
J’aime un océan loin des brouhahas
Quand la justesse en simple de vie
Permet à chacun de vivre son temps
Dans les beautés les bontés en amour
Peut être est ce trop demander
Mais mon chemin me porte à y croire
Et oser traverser des tumultes géants
Ô quand on s’onde bien être ensuite
Mais comme c’est géant *levivre
Son humble temps que terre
Quand il dompte des folies
Qu’il amène des pensées
Si belles d’humanités
la fin dans l’océan c’est plouf ….pourtant il y a de quoi se nourrir, et d’abord les yeux
avec ces merveilles coralliennes, en péril grandissant hélas
l’appel du large
dans un frisson bleu jade
infini murmure
l’appel du large
dans ses puretés
de se garder amour
de laisser derrière soi
des folies telles cruelles
humblement recueillir
dans ses deux paumes jointes
l’essence de l’amour
quand un jour c’est possible
de fuir la violence
Passent les images
l’une après l’autre les vagues
caressent le sable
frissons à fleur de mer
le souffle émeraude
mes bercements
Revenir sur cette plage est un doux souvenir
malgré les flots qui battent le flanc
un future s »y dessine au gout d’avenir
Votre commentaire me fait tellement plaisir, Thierry !
Un petit bonjour à chacun dont les mots sont si précieux, merci à vous.
Combien de nuages et d’orages
ont parcouru le ciel de ces années
ne cessant d’en ternir les couleurs ?
qui peut s’en souvenir ?
même les arbres ne le savent plus
qui depuis ont traversé les saisons.
L’océan a déferlé sur le sable
des amas chargé du passé,
roulé dans ses vagues les larmes du temps.
Ce retour nous égare et nous plonge
dans le flux et reflux de la mémoire
aux portes de ce lendemain
que chacun voudrait serein
pour enfin, contre vents et douleurs
glisser sur l’onde douce des jours.