Route / Road

Route / Road

à travers champs

sinueuse et angélique

la visiteuse

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through fields

curvy and angelic

the visitor

37 réflexions sur « Route / Road »

  1. chemin étroit
    qui ne va tout droit
    ménage des passages
    pour le croisement
    ce n’est pas un gage
    s’il y a des crissements
    mais du lourd poids
    il préserve en partie

  2. si nu
    le ruban d’asphalte
    aux lignes blanches continues
    ne perce pas une jungle
    il y a des courbes qui s’atténuent
    tandis qu’il monte au tertre

  3. Elle est la route de l’âme
    Qui épouse le contour de l’être
    Elle respire et son ventre se gonfle
    Sa voix se fait fluette dans sa gorge serrée
    La campagne est déserte sur le chemin de l’exil
    Et le ciel n’a pas toujours eu ce visage clément
    Vers qui, vers quoi, vers quels horizons aller
    Le parcours est curieux, incongru, inattendu
    Il ne ressemble en rien aux tracés ordinaires
    C’est que le monde est étrange, plus rien n’est comme avant
    Et l’âme du monde aux circonstances se module….
    Au cours des âges, chemins de pierres, chemins de terre
    Pistes ou voies romaines, rectilignes, étroites ou sinueuses
    Les chemins racontent, des kilomètres et des kilomètres d’histoire
    Là où courraient les chevaux et les charrettes à travers champs
    Passe un ruban de bitume jalonné de peinture fluorescente…
    Alors l’âme du monde tant bien que mal
    Prend des formes rocambolesques et continue sa route….
    ______

    « Ne dites pas -j’ai trouvé le chemin de l’âme- Dites plutôt -j’ai rencontré l’âme sur mon chemin-
    Car l’âme passe par tous les chemins.
    Elle ne marche pas le long d’un fil, ni ne croît comme un roseau. Mais elle éclot tel un lotus aux innombrables pétales. » Khalil Gibran dans l’oeil du Prophète

  4. Elle est la route de l’âme
    Qui épouse le contour de l’être
    Elle respire et son ventre se gonfle
    Sa voix se fait fluette dans sa gorge serrée
    La campagne est déserte sur le chemin de l’exil
    Et le ciel n’a pas toujours eu ce visage clément
    Vers qui, vers quoi, vers quels horizons allons-nous
    Le parcours est curieux, incongru, inattendu
    Il ne ressemble en rien aux tracés ordinaires
    C’est que le monde est étrange, plus rien n’est comme avant
    Et l’âme du monde aux circonstances se module….
    Au cours des âges, chemins de pierres, chemins de terre
    Pistes ou voies romaines, rectilignes, étroites ou sinueuses
    Les chemins racontent, des kilomètres et des kilomètres d’histoire
    Là où courraient les chevaux et les charrettes à travers champs
    Passe un ruban de bitume jalonné de peinture fluorescente…
    Alors l’âme du monde tant bien que mal
    Prend des formes rocambolesques et continue sa route…..
    ____

    « Ne dites pas – j’ai trouvé le chemin de l’âme. Dites plutôt – j’ai rencontré l’âme sur mon chemin.
    Car l’âme passe par tous les chemins.
    Elle ne marche pas le long d’un fil, ni ne croît comme un roseau. Mais elle éclot tel un lotus aux innombrables pétales. » Khalil Gibran dans l’œil du prophète

  5. qu’il est long, qu’il est long le chemin papa…
    le gout du chemin ce n’est pas forcément le goudron
    mais celui du pèlerin avec son bourdon

  6. Etre en route sur un chemin de traverse
    Et se perdre sur une ligne de conduite
    La recherche de l’essentiel se fait vive
    Ainsi un regard neuf sur la ligne de la vie
    Trace la route …

  7. bien le bonjour à chacun,
    ma plume vous a délaissé un peu,
    car il lui faut tout l’espace,
    pour *levivre sa petite encre,
    et ma petite fille chérie méritaiut sa toute place,
    en si savoureux jours à lesvivre essentiels,

    Un chemin destinée
    C’est étrange *levivre
    On le vit chaque jour
    Et on s’étonne ensuite
    D’avoir vécu tout cela
    Ce qui fait sa matière
    A *levivre de chacun
    Des rêves des espoirs
    Pour chaque être sur terre
    Est une pensée du jour
    Qui réveille chaque matin

  8. route callipyge
    en lisière de talus
    aurait-elle mesuré
    pour davantage de conscience
    la profondeur d’une pensée musarde
    en montée vers un avenir bien mystérieux .

  9. Le trait tout propre tout droit .

    Le trait vagabond qui fait qu’on peut s’arrêter, admirer le paysage, batifoler, se créer d’autres sensations et impressions, musarder, laisser passer, être d’un autre temps .
    Nous sommes faits des deux traits, le dextre , le tout droit qui va , là bas , vers le haut , au-delà où il pourrait y avoir mieux à faire et puis y’a le trait vagabond , l’autre , le différend , qui crée des à-coups , permet la nouveauté , transgresse une certaine normalité , ouvre sur l’inconnu , sur un autre chose .

    Trop de trait droit tue la créativité , la libido , la pulsion , et engendre le dessèchement , le conformisme , l’autoritarisme , le « circuler, y’a rien à voir » , le « moi je sais ce que c’est » .
    Trop de trait gauche provoque l’anarchie , l’expression émotionnelle directe , l’emballement des situations , le n’importe quoi , le hors la loi , la porte ouverte aux mirages , aux châteaux en Espagne , à la décapitation des valeurs .

    Trop de liberté tue la liberté .
    Trop d’égalité !…. c’est pas possible , on est pas des machines , chacun de nous est unique et doit suivre sa voie , et aller au plein emploi de lui-même , sans nuire à autrui .
    Trop de fraternité ! …. ? Y’en a jamais trop . L’amour est le moteur de la vie . Mais sans se leurrer sur l’illusion mimétique qui nous fait nous rapprocher pour nous serrer les uns contre les autres , qui nous fait aussi nous distinguer de l’autre , sans succomber au meurtre rituel qui pourrait calmer nos ardeurs animales et mentales , nous , aussi , les moutons de Panurge menés par le manque et la peur , et rendus apte à reporter ce qui ne va pas sur le bouc émissaire .

    Mais sur cette route, il y a l’entre-traits , l’asphalte , le bitumineux , cette matière fossile et anthropocène , sur lequel inscrire notre conduite d’hommes et femmes responsables dont la quête de sens ne peut s’effectuer sans une vraie réflexion sur nos valeurs .

    En ces temps où le mal se rappelle à notre chef , soyons le coeur , ce troisième cerveau – les deux premiers étant la tête et le ventre , soyons l’harmonie des choses dites , le déclencheur souple des échanges vraies .

    A la craie , sur la route , j’ai vu un petit d’homme , écrire  » papa et maman je vous aime  » .

  10. La route ne peut
    Revenir en arrière
    Et on résistera
    Face à la barbarie

    Par l’amour d’être ensemble
    De cumuler chaque force
    Dans un regard qu’HUMAIN
    Ce pourquoi l’être se vit

    La liberté *levivre
    En amour tellement
    C’est telles sources de vies
    A les multiplier
    A faire tomber les murs
    De pensées leurs cruelles

    Qu’un petit pois d’amour
    Germe chaque cerveau
    Et lui donne des prés
    Pour se rouler d’amour

    C’est en faisant l’amour
    Qu’on ne fait pas la guerre

    Jeunes et les moins jeunes
    Aimez vous chaque jour
    En mots en actes de *levivre

    La vie dans son réel
    Dans un acte d’amour
    C’est si beau si vivant

    Cela donne envie à d’autres
    De se trouver *levivre

  11. Rien n’est totalement et définitivement droit
    Gauss a longtemps travaillé sur l’opposition entre droit et courbe
    les courbes illustrent dans des graphiques
    là c’est sous la peine que notre dos se courbe
    pour certains le chagrin est à son maximum
    et cette inflexion subie dans l’horreur
    ne doit pas nous détourner de notre chemin
    un chemin étroit de lucidité
    la sagesse y a toute sa part
    revanche et vengeance sont tapies
    l’acceptation viendra après la compréhension
    y a t il place pour le pardon
    quand la psychose gangrène les esprits
    éviter de jeter l’anathème
    contre toute une partie de la population
    les isthmes terminaux ne sont pas des explications
    juste des dénominations
    qui peuvent rimer, hélas, avec abomination
    tel un boxeur Ko il est dur de se relever
    cela demande plus que de la force
    pourtant le combat n’est pas achevé
    contre l’obscurantisme, la haine aveugle
    puissions nous rester unis pour faire face et bloc

  12. pas une simple sortie de route
    pour la pensée une déroute

    nos certitudes ont versé au fossé
    qui sépare des convictions
    un pseudo état porte la terreur
    non ce n’était pas une erreur
    il faudra beaucoup d’abnégation
    Ce qui a volé en éclat c’est la naîveté

    on a beau répéter plus jamais ça
    l’effroi est conjugué au pluriel

  13. merci pour vos mots,

    et c’est cela sur cette route, qui m’électrocute le plus,
    et je te cite Thierry:

    * Ce qui a volé en éclat c’est la naîveté

    Ma route
    Mon chemin
    Mon bellevivre
    Tu as perdu de ta pureté
    Des fous ont massacré
    Ce qu’il a de plus beau au monde
    L’innocence la naïveté sans parano
    Il faudra avoir l’oeil
    Yaouh,
    déjà l’oeil ouvert sur le bel
    encore et encore
    et puis ouvrir l’autre son parapluie
    pour aimer plus et plus encore
    et se protéger
    et apprendre à nos petits enfants
    à nos jeunes tendresses
    à imaginer que

    chacun n’est pas son pur
    chacun n’a pas un regard ouvert sans jugement
    chacun ne vise pas une vie libre pour tous
    chacun n’est pas son humble certains sont la terreur
    chacun n’est pas qu’un être joli
    chacun n’est pas le monde
    chacun est singulier
    chacun peut aimer tant mais un autre peut tuer

    mais où va donc le monde?
    JUSTE REGARDER LA SECONDE
    et la donner sa belle dès que possible aimer

    car la force en amour rend fort
    et rend puissant pour combattre les monstres

    et dans ces jours particuliers si forts de cruels,
    je dépose un baiser sur cet album joli, si plein d’amour,
    et je souhaite tant que l’amour soit plus puissant que la haine!

  14. Dire que nous n’avons pas peur
    Devant l’inconcevable, l’abject ?
    Si, nous avons peur et c’est humain
    Il n’y a pas de honte à avoir peur
    Il n’y a pas de honte à pleurer
    Il est un temps nécessaire pour se reprendre
    Nous voyons le monde en face tel qu’il est
    Avec ses haines et ses folies
    Il faut expliquer à tous les enfants,
    Que le bonheur existe et se mérite
    Que la vie est une longue route
    Semée de pièges et de dangers
    Que ce monde aujourd’hui plus que jamais
    A besoin d’amour, de beauté, de prudence
    De solidarité, d’intelligence, de raison….

  15. il est très beau ton texte, Monique,

    j’avais ma petite fille dans les bras la semaine dernière,
    et parfois m’arrivait si fort en masse,
    tout ce que cela contient d’être grand mère,
    et je reprends tes mots, que j’aime fort:

    **Que ce monde aujourd’hui plus que jamais
    A besoin d’amour, de beauté, de prudence
    De solidarité, d’intelligence, de raison…

    Merci à toi, pour tes mots, Monique.

  16. On the road again

    le chemin de peine nous parait interminable
    celui qu’il faut emprunter à causes de minables
    on se les a mis à dos mais ils sont abominables

    Lisant le premiers mots sur la dame blanche
    je n’ai pas eu la prescience qui tranche
    ni imaginé du drame la porte qui déclenche

    le fardeau est là plus pesant pour certains
    il n’est pas fait pour autant que de dédain
    pour autant nous ne connaissons pas le refrain

    on voudrait hurler pour dire l’insupportable
    et clamer haut et fort le sentiment irréparable
    de perte qui encore confine à l’impensable

    on ne voulait pas y croire, et pourtant …

  17. La route est soi, plus ou moins,
    on n’a pas les mêmes chances au départ,
    alors c’est bon de ne pas les gaspiller,
    c’est bon de remercier quand le facile,
    quoique,
    la vie c’est tellement le chemin à *levivre,
    et le Bonheur de se retourner et de se dire,
    on m’aurait dit ce périple à faire,
    je ne pouvais pas,
    alors c’est bon que ces mystères,
    cela offre des bels espoirs, de jolis rêves,

    de la vie à *levivre,
    tout un programme entre les mains,
    quand on a la chance,

    d’être,

    libre, respecté, aimé, aimant,
    ensemble, accepté tel,

    quand beauté bonté guident,
    vers tout devant.

  18. Exagération d’une courbe
    échange
    de temps en temps
    à tes côtés dans la voiture
    ensemble la route
    avec la moiteur de la nuit
    la force du sommeil latent
    palpite dans nos corps
    privés de leur profondeur liquide
    vers la prochaine et toujours dangereuse
    aube qui saigne sa séquence
    de signaux exprès

    (2)
    une question de
    non
    une simple cigarette effiloche
    des analogies tirées
    d’un départ trop fréquent
    ne laisse qu’une cendre
    de mémoire que démangent les mots
    dans ma bouche ne naîtront pas à
    la transparence désormais close
    devant moi
    s’accélère
    en une illusion solide
    alors je tente de changer
    de vitesse ou au moins
    de parler
    la route refait surface
    malgré la cigarette
    lèche mes lèves
    deux klaxons
    et un champ couvert de
    fleurs sauvages se retirent
    (un signe ?) je n’aime
    pas les voitures en troupeaux se meuvent
    dans nos cavernes
    et la vie que je pensais mienne passe
    d’un millimètre
    la pointe extrême de
    mes attentes

    (46)

    le vert tendre
    a allégé le noir
    fond en éclats de
    soleil lèche les pétales les fait flammes
    je me sens née
    d’un arbre et pousser
    sur un treillis d’air
    tandis que ma voiture emporte
    un rayon de soleil
    fissure
    l’arrondi potentiel du fruit
    l’abondance de feuilles
    déploie la lumière
    prend forme
    contre n’importe quel objet.

    Rosmarie Waldrop, La Route est partout, trad. de l’américain et postfacé par Abigail Lang, Éditions de l’Attente, 2011, pp.

  19. Comment ne pas penser encore une fois à Kerouac et à son opus majeur
    écrit sur un rouleau continu comme un ruban d’asphalte même si son voyage en écriture ou en dactylographie, c’est selon, date à priori d’avant la construction par Eisenhower des autoroutes inter état qui ont amorcé la modernité et facilité les transports .

  20. Sur les chemins de la vie
    certains se trainent
    et d’autres choisissent les bas côtés
    et puis il y en a qui dévient
    pas simple affaire de signalisation
    on peut facilement tomber dans le panneau
    oui il y a des ornières et des fossés
    des travers aussi en plus musclé
    pas toujours facile d’affronter
    les cotes bien raides
    et de garder la tête droite
    comme la route qu’on parcoure
    eh puis il y a les zig zags
    les épingles à cheveux
    les mailles à partir
    les consciences à pervertir
    les innocents à avertir
    alors oui ces routes
    ne sont pas sans lacets
    y compris ceux de nos chaussures
    de bon marcheurs
    qui humons et sentons
    allons de bon pas
    pas toujours gaiement
    mais puisqu’il faut avancer
    et éviter de regarder en arrière
    sauf pour se protéger
    de la facilité et de l’oubli

  21. les étroitesses de l’esprit
    rendent difficile les croisements
    la culture du macadam
    ramène souvent des cow boys
    apprendre à céder la place
    dans une alternance
    qui n’a pas tout d’une danse
    sans être obsédé
    par sa propre place

  22. Une route de *levivre
    Et comme c’est joli
    Toutes ces dimensions
    Spirituelles vues
    Et qu’importe les fatigues
    La tête se sent bien
    D’aimer de belles lumières

  23. Aux marges, aux franges, aux bords
    offrandes de couleurs
    dans la continuité et la ténuité
    rien n’atténue la pente
    qui n’a rien d’une rente
    mais permet de monter
    à l’horizon souple qui se profile
    qu’importe si j’empiète
    sur le bas coté mal doté
    pourvu que je ne m’arrête
    car la route on ne peut raboter
    pas question que je me défile
    ni que je file à l’anglaise
    mais le chemin s’insinue
    dans mon esprit tordu
    il me laisse à penser

  24. Qui connaît le chemin qui conduit là où tu comptais aller
    Il n’était pas tout tracé, borné, goudronné, marqué de lignes au sol
    Un grand panneau indiquait pourtant direction bonheur
    Tu étais parti heureux trop naïf, trop aveugle, trop confiant
    Sans rien savoir, sans rien avoir appris de la vraie vie
    Les contes de fées sont écrits pour les petites filles
    L’histoire du grand méchant loup, des ogres et des sauvages
    N’étaient peut-être pas si loin des abords de ta route
    Tu as cueilli insouciant des fleurs et des fruits sur ton chemin
    Des baies et quelques herbes sauvages indigestes
    Tu as dormi sous les étoiles ou dans quelques logis malfamés
    Tu as gravi des montagnes, traversé des forêts, quitté ta route,
    Pour prendre des sentiers qui ne menaient nulle part
    Tu voulais partir et tu es parti… sans bagages et sans but
    D’aventures en aventures, de découvertes en découvertes
    De chutes en embuscades, de dangers en dangers
    Au prix de tes efforts, de tes sacrifices, de tes souffrances
    D’heureuses rencontres, tu as retrouvé le droit chemin
    Alors ta route est devenue École de vie, de courage,
    De partage, de volonté, d’humilité et d’amour
    Tu sais maintenant que la destination « bonheur » n’existe pas
    Il est au jour le jour celui-là seul que tu te forges avec ton cœur, avec ton âme.

  25. on ressent tout derrière, quelqu’un qui a vécu,
    c’est très joli, Monique,

    et je reprends ta phrase, si tu veux bien..

    * Il est au jour le jour celui là seul que tu te forges avec ton coeur, avec ton âme.

    il, étant sous entendu, LE BONHEUR…

    le bonheur c’est tellement bien au dessus du visible, c’est tellement là où on ne l’attend pas le cherche pas, c’est tellement et je te recite, Monique,

    *Il est au jour le jour celui là seul que tu te forges avec ton coeur, avec ton âme.

    Mes pensées belles pour chacun sur sa route pour toute sa vie.

  26. Hommage aux chemins de nos pères,
    pérégrinations et péripéties
    ceux qu’ils ont du emprunter
    pour sauver la nation
    comme la voie sacrée
    ceux qu’ils ont même du
    construire à coup
    de marteau et de scie
    il n’y pas toujours quelqu’un
    pour ouvrir la voie et montrer le chemin
    et puis il y a les chemins qu’il vaudrait mieux
    ne jamais avoir pris
    ceux de l’infamie
    qui rabaissent
    et avilissent
    mais on n’est jamais sûr
    d’où ils vont nous conduire
    il y a une grande part de hasard
    même si Balthazar
    savait lui où il allait avec ses compères

  27. Puisque le ciel est clair
    Franchir la porte et m’en aller
    Prendre la route, mille chemins
    A la rencontre de l’imprévu
    De l’émotion… qui sait ?
    La nature est en mutation
    L’herbe est mouillée,
    Les arbres presque dénudés
    J’ai chaud dans mon manteau
    Mon corps transpire de joie
    C’est l’été dans mon cœur
    Au beau milieu de l’automne
    J’ai mis des fleurs dans mes yeux
    Des fruits mûrs sur mes lèvres
    J’ai envie de chanter
    Comment est-ce possible ?
    Au bord de presque rien
    Cueillir sur le chemin
    Un renouveau de souffle
    Qui me transporte
    Au-delà de moi-même
    Loin des folies, des atrocités
    Qui m’habitent et me hantent
    Pour m’accorder cet imprévu :
    Quelques instants de paix
    Au sein même de la nature.

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