Pulsion / Drive

Pulsion / Drive

toi si droit et si haut

la clairière du soleil

je te tends les bras

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so right and so high

clearing of the sun

holding out my arms

39 réflexions sur « Pulsion / Drive »

  1. Seul au milieu des immensités
    J’ai aperçu cette femme
    A la clarté de la lune
    Je vis son sourire

    Telle une mère elle m’a pris dans ses bras
    Chaque particule de mon corps s’est tendue vers le ciel
    A la recherche de l’amour éternel

    A elle, pour toujours.

  2. Éclaircie dans ton ciel d’automne
    Goûte le frisson de ton corps
    Plonge en ce bain de lumière
    Où l’âme et le cœur exultent

  3. L’amour éther
    N’Elle précieux
    Lumière les yeux
    Son chaque jour
    D’un machintruc
    Inimitable
    Le cristaLin
    Son cristal pur
    Rayonne l’iris
    Qu’Il ne fAne pas

  4. En belle lumière
    L’arbre a tenu
    Son écorché
    Et vif de lui
    Ses feuilles en ciel
    Il a volé s’est envolé
    De bels précieux
    Des bontés pures
    Et le voilà
    Fort de son humble
    Bien heureux d’être
    Cet aujourd’hui
    Les grâces sont belles
    En ondes délices
    Délicatesses à fleur de peau

    En amour tel
    Son éternel
    L’habite dedans
    D’une force mystère
    Qui le fait sourire
    A l’état pur d’être vivant
    Il remercie les branches tendues
    Pour rester ses feuilles au sec

    C’est de son vivant
    Que *lebelvivre
    Lui donne nectar source pépites
    Ô COMME IL AIME

    Il l’aime à vie
    Pour son toujours

  5. Comme tes mots Annick sont emprunts de joie, d’amour de force et de grâce tout à la fois, c’est bon de te lire. Bonne journée à toi aussi.

    Ivresse d’amour
    Le ciel et la terre s’unissent
    De racines aux rêves
    Dans le hasard du destin
    Boire jusqu’à l’ivresse

  6. yaouh, Monique, quels jolis mots,
    comme c’est bon de boire sans fin, avec faim d’aller bien,

    dans la force ses grâces belles délicatesses,

    l’amour en force d’aimer
    malgré tout travers tout
    en belles délicatesses
    parfums doux et leurs tendres
    une arabesque de la main
    la paupière protège l’oeil
    du rude du trop vilain
    et quand une perle se coule
    c’est encore de l’amour
    à s’en laver pépite
    l’oeil parfois aveuglé
    mais ne voir qu’en amour
    c’est voir d’un si bel oeil

    si belle planète l’amour
    en clairière, sur une cime
    dans le suc doux d’un fruit
    l’aile d’un papillon
    dans la moindre des choses
    qui donne de la vie
    dans tous ses états d’être

    et ses sautillis bons
    guirlandent le chemin
    et la lumière qui suit
    émerveille son chaque jour

  7. juste de petites barres verticales
    au loin la lumière à venir
    la sourde fourrure de la terre à nos pieds
    le puissant galimatias de l’ombrelle arbustive
    des formes et des mots
    une vague aux limites de notre horizon
    marcher, marcher
    et retenir en sa sacoche
    de quoi dire à la sphinge de ces lieux

  8. Ce n’est pas pas une forêt dense mais intense
    elle est moins primaire que d’autres
    pourtant elle nous réserve son lot de surprises

    dans l’impulsion du végétal porté vers la lumière
    il y a la cascade arborescente qui construit
    le début d’un paysage souvent bien étagé

    il faut étayer ces sous bois
    certes aérés
    par des ramures aériennes

  9. Frôler les nuages, atteindre le ciel
    traverser le vent, se nimber de soleil
    plus haut toujours plus haut
    c’est la sagesse des arbres
    qui n’ont rien d’autre
    au travers des saisons
    que l’air, la terre et l’eau
    le pouvoir de leur sève
    et le silence pour grandir

    L’homme qui possède tout cela
    qui se croit si fort et si puissant
    qui veut embrasser le monde entier
    et qui pourtant bien trop souvent
    ne s’élève pas plus haut
    qu’à la hauteur d’une herbe rase
    replié qu’il est sur son égo
    Au point d’en perdre l’horizon
    d’en perdre la raison, de se perdre soi-même

    Ah ! Être un arbre qui accueille les oiseaux
    qui entend leurs chants
    le bruit du vent, le bruit de l’eau
    qui voit plus loin que l’horizon
    n’est-ce pas caresser le rêve
    de grandir sans les orages
    sans la misère et sans la guerre
    sans la folie et sans la haine
    en une forêt d’amour et de beauté ?

  10. joli Monique,

    se laisser aller à soi en embrasser le ciel pour le donner à d’autres,

    le silence son presque
    des oiseaux sur la branche
    une fleur près du pied
    le baiser du gazon
    des ondes leurs tendresses
    être simple son être
    en remerciant levivre
    qui veine la vie dedans

  11. Quand les arbres se parlent
    Que se disent-ils
    Eux qui n’ont pour seul horizon
    Que celui de ce lopin de terre
    Où ils sont nés et ont grandis
    Qui comprend leur langage ?
    Est-il toujours le même ?
    Varie-t-il au gré des saisons ?
    De leur nature, de leur espèce
    Au gré de leur âge et de leur santé ?
    Inscrivent-t-ils sur leur écorce
    L’histoire de leur vie ?
    Savent-ils sourire ?
    Savent-ils pleurer ?
    Savent-ils reconnaître
    Ceux qui les aiment et les choient
    Ceux qui les ignorent ou les maltraitent
    Je crois avoir quelques réponses
    Car je les entends parfois
    Chanter parmi les branches
    Crier et craquer dans le vent
    Dialoguer avec les oiseaux
    Parler à la lune
    Sourire au soleil de l’automne
    Souffrir en été épuisés de chaleur
    Frissonner pendant l’hiver
    Sous la neige et la glace
    Rayonner au printemps
    Oser les fleurs, accueillir les papillons
    Il y a les arbres des forêts
    Dans leur promiscuité hasardeuse
    Où les plus forts s’épanouissent
    Où les plus faibles cherchent la lumière
    Il y a ceux vaillants et solitaires
    Fiers et robustes au milieu de nulle part
    Il y a ceux implantés dans les jardins
    Qui apprennent à côtoyer
    Les humains que nous sommes
    Et qui se posent les mêmes questions
    Quand les hommes se parlent
    Que se disent-ils ?
    Savent-ils regarder l’horizon qui leur est offert
    Profiter de leur liberté
    D’aller et venir où bon leur semble
    Savent-ils nous comprendre et nous aimer
    Nous qui les faisons vivre
    Certes nous n’avons pas le même langage
    Mais n’est-ce pas seulement
    Une question d’amour, de respect et d’intelligence
    Arbres je vous entends, arbres je vous aime
    Parlons-nous, Aimons-nous.

  12. A nos amis les arbres qui poussent en séquestrant des poisons
    nourrissent nos dessins d’enfants et recouvre la terre de belle toison
    assèchent parfois mais surtout épongent les sols trop humides
    mais font venir à l’oeil de certains des regards plutôt cupides
    ils se poussent et se gênent, ont parfois besoin de l’homme
    quand venus à maturité ils empêchent les jeunes poussent
    de gagner la lumière, alors il faut tailler un peu et dégrossir
    et puis favoriser ce qui était naturel, une biodiversité de bon aloi
    qui permet mieux de résister aux éléments et à leur violence

    pourtant certains margoulins et autres industriels véreux prétendent
    que la biomasse est l’avenir de l’homme et entendent mettre en coup réglée
    ce bien qui n’est pas infiniment durable et doit être géré comme tel
    un patrimoine précieux qui ne peut pas nécessairement finir en granulés
    des résistants tiennent tête à ces nouveaux démons de la coupe claire
    les sols ont leur préférence pour une harmonie qui s’étale dans le temps
    La forêt landaise est une pure invention de Napoléon III
    mais nos couverts végétaux où l’entretien des taillis est une cause à défendre
    appartiennent à d’innombrables particuliers en majorité

    Las…le documentaire d’Arte hier m’a laissé tout cois et un gout amer
    après le défrichage des grandes forêts primaires d’Indonésie
    pour planter uniquement des arbres pour produire de l’huile
    voilà que la fibre déchiquetée récoltée au loin est sensée
    apporter des solutions à la séquestration du carbone

    pourtant des connaisseurs nous ont bien dit
    combien est délétère la tendance actuelle
    basée sur une analyse faussée

    alors de grâce laissons les pousser
    ils ne sont pas que notre oxygène
    ils sont aussi un milieu si riche
    qui fait vivre symbiotiquement
    tant d’espèces et même peut
    contribuer à nous immuniser

    Au diable la destruction de biotopes uniques

  13. Une loi peut être bête
    En voilà une humaine
    *Ne plus couper un arbre
    Chaque tronc sa colonne
    Un everest d’oxygène
    Ses branches indispensables
    Pour nos enfants à venir
    Leurs feuilles en matières
    Mais laissons donc vivantes

    Leurs racines profondes
    Sont notre capital

    Un bonus pour celui
    Qui plante sauve un arbre
    C’est un si bel complice
    Un avenir plus sain

  14. Céder à la pulsion
    L’attirance des forêts
    Souvenirs d’enfance…..

    c’est Freud qui serait content !!!!-:))

  15. L’un s’est penché ses sens
    L’autre son écorché vif
    Tous deux se sont vécus
    Devant eux les plus jeunes
    S’écartent l’écran rideau
    Pour la montrer la voie
    La belle ses lumières
    Qui perdant ses épines
    Sur le duvet des feuilles
    Enluminure d’ors
    Ce bel album de vie
    Où *levivre un art
    Celui d’être amoureux

  16. « Les arbres sont des poèmes que la terre dessine dans le ciel. Nous les abattons et les transformons en papier afin d’y tracer l’empreinte de notre vide. » Khalil Gibran

    Arbres dont les branches se mêlent
    Vos racines sont les mêmes
    Issus d’une même terre,
    Sous un même soleil
    Respirant le même air,
    Confrontés aux mêmes saisons
    Traversant côte à côte les siècles,
    Subissant tour à tour les mêmes tempêtes
    Puisant à une même source pour vivre
    Accueillant mille oiseaux de passage
    Dessinant dans le ciel les mêmes arabesques
    Plus forts ou plus chétifs selon leur âge ou leur espèce
    Selon qu’ils sont à feuilles caduques ou persistantes
    Ils ont cette même soif de vivre et de procréer
    Oui ils se tendent les bras, s’embrassent et se comprennent
    ……………………………..EUX…………………………………………………..

  17. Relier la terre et le ciel
    Tendre ses bras vers les autres
    Noyer son regard dans les nuages
    Dans le silence et la beauté
    Pour une parcelle de bonheur

  18. j’aime bien, tes mots, Monique, et je te cite:

    Oui, ils se tendent les bras s’embrassent et se comprennent
    ……………………………..EUX…………………………….

    Ah si seulement, cela pouvait être la belle raison de *levivre,
    pour chaque Humain censé être né pour naître humain, vivre en humain et le rester.

    mais faut pas rêver…
    sisi je rêve à des jolies prises de consciences des jeunes,
    POUR UN MONDE PLUS HUMAIN!

  19. merci Annick oui tu as raison il faut y croire c’est possible il faut juste un peu plus de tolérance, en peu moins de haine et beaucoup beaucoup d’amour.

  20. et je redis, j’aime bien tes mots, Monique, et je te recite,
    car je pense comme toi:

     » il faut y croire c’est possible il faut juste un peu plus de tolérance, un peu moins de haine et beaucoup beaucoup d’amour  »

    et ce qui est bon de fort de fort, c’est se sentir bien à sa place,
    quand sur son petit parcours modeste,
    c’est juste le vrai de vrai de dire ce qui est, ce qui fut…
    et faire visualiser à d’autres,

    qu’avec beaucoup beaucoup d’amour,
    des trucs impossibles à première vue,
    et bien on est son rond de flanc de voir de vrai d’OEIL OUVERT,
    que cela est possible,

    l’amour donne des ailes si puissantes, tenaces de colle glue,
    *et la haine cela peut faire tant de mal en soi, à devenir aigri, c’est mieux de sautiller ses douceurs d’être,
    et dans deux mains recevoir l’autre tel qu’il est, en grande tolérance, chaque être singulier, avec ses richesses,

    c’est bien bon de beau, de s’ouvrir au monde, son chaque jour merveilles…

    CHAQUE JOUR EST UN CHEMIN DE CARATS EN OEIL OUVERT,
    puissants d’éclats de lumières à saisir regarder manipuler finesse,
    dans un bel ART DE LE VIVRE EN AMOUR EN BEAUTéS.

    Le temps est bien trop court pour se mourir dans des haines, sans amour.

  21. Merci Monique,

    «  » » »AIMER AIMER sans s’arrêter,
    et si l’envie elle vient pour d’autres,
    c’est beau c’est grand c’est merveilleux,
    un sens si bon de donner le désir,
    d’AIMER AIMER …SE FAIRE AIMER. » » » »

    Une vie qui passe sans amour, passe à côté de l’essentiel.
    Et il vaut mieux s’en rendre compte avant la fin de sa propre vie.

    Douceurs pour toi, Monique,
    et pour chacun qui passe par ici.

  22. Comment ne serions nous pas troublés devant l’arbre, les arbres et tout ce qu’ils incarnent.

    « L’arbre est le symbole même d’une beauté épanouissante »
    F.CHENG dans Entretien avec Françoise Siri

  23. Pulsions maitrisées
    Écoutons les besoins de l’âme
    La vraie liberté

    Haïku inspiré par la lecture de « l’Âme du monde » de Frédéric Lenoir

  24. comme c’est joli de vos mots à lire, comme j’aime auprès de vous,
    c’est bien bel bon de beau, la caresse de jolis mots si tendres…
    vous êtes généreux, chers poètes de l’Œil Ouvert, d’ouvrir vos cœurs en plumes…

    D’un amour éternel
    Ils s’aiment ces deux là

  25. Mu et ému
    quel exemple de droiture souvent
    les futs pas à l’affut
    ils nous affutent les sens
    sont une source de pensée
    qui ne se contentent pas
    de recueillir la rosée
    mais activent nos pas
    sous les frondaisons
    souvent renait la raison
    et les tapis de feuilles
    où se roulent les animaux
    crissent agréablement
    comme coussin moelleux
    je ne suis pas perdu
    mais bien éperdu
    dans l’immensité
    guettant dans la pénombre
    le moindre détail
    qui se révèle lentement
    et ces rais de lumière
    qui filtrent faiblement
    tissent des liens secrets
    en mon coeur aimablement
    pas question de prière
    mais bien de communion
    le sol n’est pas net
    mais solennel sans doute
    les sillons et les ornières
    ne manquent pas
    qui marquent les intempéries
    sans coup férir j’avance
    car les repères existent
    pour ceux qui savent
    les voir ou bien les deviner
    je me remplis de calme
    et me refait une santé

  26. Ils se sont tenus à l’écart
    En retrait pour philosopher
    Le tronc courbé, la peau ridée
    Dans une distance suffisante
    Pour mieux s’entendre
    Mieux se comprendre
    Eux, se sont les aïeux
    Dans une prestance
    Qui malgré leur âge
    Inspirent le respect.
    Ils ont parlé de leur progéniture
    De leurs douleurs, de leurs chagrins
    Et puis ils ont parlé du temps
    De l’air qu’ils respirent
    Des oiseaux, des saisons
    Ils ont parlé du monde
    Des gens qu’ils ont connus
    Des enfants qu’ils ont vu naître
    D’une forêt de bord de mer
    Qu’ils ont vu se métamorphoser,
    Souffrir, gémir, résister aux tempêtes
    Puis ils se sont racontés
    Leurs nuits au clair de lune
    Les longues histoires d’antan
    D’ombres de dieux
    Circulant entre les branches
    Ils se sont souvenus de certains hivers
    De certaines canicules
    Où le froid comme la soif
    Ont menacés la vie de leur fratrie
    Mais qu’importe l’endroit
    Où ils sont tenus à résidence
    Ils restent à travers les siècles
    Le poumon et l’Âme du monde
    Le grand mystère et le symbole de la vie
    Où pour eux jamais rien ne s’arrête.

    Arbres je vous aime

  27. « C »e sont les aïeux – des enfants qu’ils ont vuS naître – d’une forêt.. qu’ils ont vuE se métamorphoser – Les fautes tombent comme des feuilles morte !!
    Pardon c’est mieux de relire avant d’envoyer -:))

  28. Quand leurs bras se rapprochent
    Pour ne pas s’écrouler
    Mais comme c’est Humain
    Alors c’est beau de bon
    Comme *levivre devrait s’être

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