toi si droit et si haut
la clairière du soleil
je te tends les bras
• • • •
so right and so high
clearing of the sun
holding out my arms
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
toi si droit et si haut
la clairière du soleil
je te tends les bras
• • • •
so right and so high
clearing of the sun
holding out my arms
Seul au milieu des immensités
J’ai aperçu cette femme
A la clarté de la lune
Je vis son sourire
Telle une mère elle m’a pris dans ses bras
Chaque particule de mon corps s’est tendue vers le ciel
A la recherche de l’amour éternel
A elle, pour toujours.
Éclaircie dans ton ciel d’automne
Goûte le frisson de ton corps
Plonge en ce bain de lumière
Où l’âme et le cœur exultent
Aussi rasant soit l’horizon
il y a comme une élévation
qui nous prend et nous tire
L’amour éther
N’Elle précieux
Lumière les yeux
Son chaque jour
D’un machintruc
Inimitable
Le cristaLin
Son cristal pur
Rayonne l’iris
Qu’Il ne fAne pas
En belle lumière
L’arbre a tenu
Son écorché
Et vif de lui
Ses feuilles en ciel
Il a volé s’est envolé
De bels précieux
Des bontés pures
Et le voilà
Fort de son humble
Bien heureux d’être
Cet aujourd’hui
Les grâces sont belles
En ondes délices
Délicatesses à fleur de peau
En amour tel
Son éternel
L’habite dedans
D’une force mystère
Qui le fait sourire
A l’état pur d’être vivant
Il remercie les branches tendues
Pour rester ses feuilles au sec
C’est de son vivant
Que *lebelvivre
Lui donne nectar source pépites
Ô COMME IL AIME
Il l’aime à vie
Pour son toujours
Merci pour vos mots, MioModus, Monique, Thierry.
BELLE JOURNEE pour chacun d’être.
Comme tes mots Annick sont emprunts de joie, d’amour de force et de grâce tout à la fois, c’est bon de te lire. Bonne journée à toi aussi.
Ivresse d’amour
Le ciel et la terre s’unissent
De racines aux rêves
Dans le hasard du destin
Boire jusqu’à l’ivresse
yaouh, Monique, quels jolis mots,
comme c’est bon de boire sans fin, avec faim d’aller bien,
dans la force ses grâces belles délicatesses,
l’amour en force d’aimer
malgré tout travers tout
en belles délicatesses
parfums doux et leurs tendres
une arabesque de la main
la paupière protège l’oeil
du rude du trop vilain
et quand une perle se coule
c’est encore de l’amour
à s’en laver pépite
l’oeil parfois aveuglé
mais ne voir qu’en amour
c’est voir d’un si bel oeil
si belle planète l’amour
en clairière, sur une cime
dans le suc doux d’un fruit
l’aile d’un papillon
dans la moindre des choses
qui donne de la vie
dans tous ses états d’être
et ses sautillis bons
guirlandent le chemin
et la lumière qui suit
émerveille son chaque jour
juste de petites barres verticales
au loin la lumière à venir
la sourde fourrure de la terre à nos pieds
le puissant galimatias de l’ombrelle arbustive
des formes et des mots
une vague aux limites de notre horizon
marcher, marcher
et retenir en sa sacoche
de quoi dire à la sphinge de ces lieux
Ce n’est pas pas une forêt dense mais intense
elle est moins primaire que d’autres
pourtant elle nous réserve son lot de surprises
dans l’impulsion du végétal porté vers la lumière
il y a la cascade arborescente qui construit
le début d’un paysage souvent bien étagé
il faut étayer ces sous bois
certes aérés
par des ramures aériennes
bouquet canopée
quand les saisons s’enroulent
sur nos corps enivrés
—
Frôler les nuages, atteindre le ciel
traverser le vent, se nimber de soleil
plus haut toujours plus haut
c’est la sagesse des arbres
qui n’ont rien d’autre
au travers des saisons
que l’air, la terre et l’eau
le pouvoir de leur sève
et le silence pour grandir
L’homme qui possède tout cela
qui se croit si fort et si puissant
qui veut embrasser le monde entier
et qui pourtant bien trop souvent
ne s’élève pas plus haut
qu’à la hauteur d’une herbe rase
replié qu’il est sur son égo
Au point d’en perdre l’horizon
d’en perdre la raison, de se perdre soi-même
Ah ! Être un arbre qui accueille les oiseaux
qui entend leurs chants
le bruit du vent, le bruit de l’eau
qui voit plus loin que l’horizon
n’est-ce pas caresser le rêve
de grandir sans les orages
sans la misère et sans la guerre
sans la folie et sans la haine
en une forêt d’amour et de beauté ?
joli Monique,
se laisser aller à soi en embrasser le ciel pour le donner à d’autres,
le silence son presque
des oiseaux sur la branche
une fleur près du pied
le baiser du gazon
des ondes leurs tendresses
être simple son être
en remerciant levivre
qui veine la vie dedans
Quand les arbres se parlent
Que se disent-ils
Eux qui n’ont pour seul horizon
Que celui de ce lopin de terre
Où ils sont nés et ont grandis
Qui comprend leur langage ?
Est-il toujours le même ?
Varie-t-il au gré des saisons ?
De leur nature, de leur espèce
Au gré de leur âge et de leur santé ?
Inscrivent-t-ils sur leur écorce
L’histoire de leur vie ?
Savent-ils sourire ?
Savent-ils pleurer ?
Savent-ils reconnaître
Ceux qui les aiment et les choient
Ceux qui les ignorent ou les maltraitent
Je crois avoir quelques réponses
Car je les entends parfois
Chanter parmi les branches
Crier et craquer dans le vent
Dialoguer avec les oiseaux
Parler à la lune
Sourire au soleil de l’automne
Souffrir en été épuisés de chaleur
Frissonner pendant l’hiver
Sous la neige et la glace
Rayonner au printemps
Oser les fleurs, accueillir les papillons
Il y a les arbres des forêts
Dans leur promiscuité hasardeuse
Où les plus forts s’épanouissent
Où les plus faibles cherchent la lumière
Il y a ceux vaillants et solitaires
Fiers et robustes au milieu de nulle part
Il y a ceux implantés dans les jardins
Qui apprennent à côtoyer
Les humains que nous sommes
Et qui se posent les mêmes questions
Quand les hommes se parlent
Que se disent-ils ?
Savent-ils regarder l’horizon qui leur est offert
Profiter de leur liberté
D’aller et venir où bon leur semble
Savent-ils nous comprendre et nous aimer
Nous qui les faisons vivre
Certes nous n’avons pas le même langage
Mais n’est-ce pas seulement
Une question d’amour, de respect et d’intelligence
Arbres je vous entends, arbres je vous aime
Parlons-nous, Aimons-nous.
» arbres je vous aime «
A nos amis les arbres qui poussent en séquestrant des poisons
nourrissent nos dessins d’enfants et recouvre la terre de belle toison
assèchent parfois mais surtout épongent les sols trop humides
mais font venir à l’oeil de certains des regards plutôt cupides
ils se poussent et se gênent, ont parfois besoin de l’homme
quand venus à maturité ils empêchent les jeunes poussent
de gagner la lumière, alors il faut tailler un peu et dégrossir
et puis favoriser ce qui était naturel, une biodiversité de bon aloi
qui permet mieux de résister aux éléments et à leur violence
pourtant certains margoulins et autres industriels véreux prétendent
que la biomasse est l’avenir de l’homme et entendent mettre en coup réglée
ce bien qui n’est pas infiniment durable et doit être géré comme tel
un patrimoine précieux qui ne peut pas nécessairement finir en granulés
des résistants tiennent tête à ces nouveaux démons de la coupe claire
les sols ont leur préférence pour une harmonie qui s’étale dans le temps
La forêt landaise est une pure invention de Napoléon III
mais nos couverts végétaux où l’entretien des taillis est une cause à défendre
appartiennent à d’innombrables particuliers en majorité
Las…le documentaire d’Arte hier m’a laissé tout cois et un gout amer
après le défrichage des grandes forêts primaires d’Indonésie
pour planter uniquement des arbres pour produire de l’huile
voilà que la fibre déchiquetée récoltée au loin est sensée
apporter des solutions à la séquestration du carbone
pourtant des connaisseurs nous ont bien dit
combien est délétère la tendance actuelle
basée sur une analyse faussée
alors de grâce laissons les pousser
ils ne sont pas que notre oxygène
ils sont aussi un milieu si riche
qui fait vivre symbiotiquement
tant d’espèces et même peut
contribuer à nous immuniser
Au diable la destruction de biotopes uniques
Une loi peut être bête
En voilà une humaine
*Ne plus couper un arbre
Chaque tronc sa colonne
Un everest d’oxygène
Ses branches indispensables
Pour nos enfants à venir
Leurs feuilles en matières
Mais laissons donc vivantes
Leurs racines profondes
Sont notre capital
Un bonus pour celui
Qui plante sauve un arbre
C’est un si bel complice
Un avenir plus sain
Céder à la pulsion
L’attirance des forêts
Souvenirs d’enfance…..
c’est Freud qui serait content !!!!-:))
L’un s’est penché ses sens
L’autre son écorché vif
Tous deux se sont vécus
Devant eux les plus jeunes
S’écartent l’écran rideau
Pour la montrer la voie
La belle ses lumières
Qui perdant ses épines
Sur le duvet des feuilles
Enluminure d’ors
Ce bel album de vie
Où *levivre un art
Celui d’être amoureux
« Les arbres sont des poèmes que la terre dessine dans le ciel. Nous les abattons et les transformons en papier afin d’y tracer l’empreinte de notre vide. » Khalil Gibran
Arbres dont les branches se mêlent
Vos racines sont les mêmes
Issus d’une même terre,
Sous un même soleil
Respirant le même air,
Confrontés aux mêmes saisons
Traversant côte à côte les siècles,
Subissant tour à tour les mêmes tempêtes
Puisant à une même source pour vivre
Accueillant mille oiseaux de passage
Dessinant dans le ciel les mêmes arabesques
Plus forts ou plus chétifs selon leur âge ou leur espèce
Selon qu’ils sont à feuilles caduques ou persistantes
Ils ont cette même soif de vivre et de procréer
Oui ils se tendent les bras, s’embrassent et se comprennent
……………………………..EUX…………………………………………………..
Relier la terre et le ciel
Tendre ses bras vers les autres
Noyer son regard dans les nuages
Dans le silence et la beauté
Pour une parcelle de bonheur
c’est fort joli, Jo.S.
j’aime bien, tes mots, Monique, et je te cite:
Oui, ils se tendent les bras s’embrassent et se comprennent
……………………………..EUX…………………………….
Ah si seulement, cela pouvait être la belle raison de *levivre,
pour chaque Humain censé être né pour naître humain, vivre en humain et le rester.
mais faut pas rêver…
sisi je rêve à des jolies prises de consciences des jeunes,
POUR UN MONDE PLUS HUMAIN!
merci Annick oui tu as raison il faut y croire c’est possible il faut juste un peu plus de tolérance, en peu moins de haine et beaucoup beaucoup d’amour.
et je redis, j’aime bien tes mots, Monique, et je te recite,
car je pense comme toi:
» il faut y croire c’est possible il faut juste un peu plus de tolérance, un peu moins de haine et beaucoup beaucoup d’amour »
et ce qui est bon de fort de fort, c’est se sentir bien à sa place,
quand sur son petit parcours modeste,
c’est juste le vrai de vrai de dire ce qui est, ce qui fut…
et faire visualiser à d’autres,
qu’avec beaucoup beaucoup d’amour,
des trucs impossibles à première vue,
et bien on est son rond de flanc de voir de vrai d’OEIL OUVERT,
que cela est possible,
l’amour donne des ailes si puissantes, tenaces de colle glue,
*et la haine cela peut faire tant de mal en soi, à devenir aigri, c’est mieux de sautiller ses douceurs d’être,
et dans deux mains recevoir l’autre tel qu’il est, en grande tolérance, chaque être singulier, avec ses richesses,
c’est bien bon de beau, de s’ouvrir au monde, son chaque jour merveilles…
CHAQUE JOUR EST UN CHEMIN DE CARATS EN OEIL OUVERT,
puissants d’éclats de lumières à saisir regarder manipuler finesse,
dans un bel ART DE LE VIVRE EN AMOUR EN BEAUTéS.
Le temps est bien trop court pour se mourir dans des haines, sans amour.
Merci Monique,
« » » »AIMER AIMER sans s’arrêter,
et si l’envie elle vient pour d’autres,
c’est beau c’est grand c’est merveilleux,
un sens si bon de donner le désir,
d’AIMER AIMER …SE FAIRE AIMER. » » » »
Une vie qui passe sans amour, passe à côté de l’essentiel.
Et il vaut mieux s’en rendre compte avant la fin de sa propre vie.
Douceurs pour toi, Monique,
et pour chacun qui passe par ici.
Au loin j’ai vu
Cette femme dansant sur les rives du temps,
Je l’aime pour mille ans.
Comment ne serions nous pas troublés devant l’arbre, les arbres et tout ce qu’ils incarnent.
« L’arbre est le symbole même d’une beauté épanouissante »
F.CHENG dans Entretien avec Françoise Siri
Merci Annick, j’aime la générosité de tes textes!
Pulsions maitrisées
Écoutons les besoins de l’âme
La vraie liberté
Haïku inspiré par la lecture de « l’Âme du monde » de Frédéric Lenoir
Libre à fendre l’air,
Je tends vers la cime.
Monarque du temps – un instant.
comme c’est joli de vos mots à lire, comme j’aime auprès de vous,
c’est bien bel bon de beau, la caresse de jolis mots si tendres…
vous êtes généreux, chers poètes de l’Œil Ouvert, d’ouvrir vos cœurs en plumes…
D’un amour éternel
Ils s’aiment ces deux là
Le soleil brille dans nos coeurs
Écarte infiniment nos douleurs
Tes caresses et cet été chaud
Sont un fabuleux tableau
Mu et ému
quel exemple de droiture souvent
les futs pas à l’affut
ils nous affutent les sens
sont une source de pensée
qui ne se contentent pas
de recueillir la rosée
mais activent nos pas
sous les frondaisons
souvent renait la raison
et les tapis de feuilles
où se roulent les animaux
crissent agréablement
comme coussin moelleux
je ne suis pas perdu
mais bien éperdu
dans l’immensité
guettant dans la pénombre
le moindre détail
qui se révèle lentement
et ces rais de lumière
qui filtrent faiblement
tissent des liens secrets
en mon coeur aimablement
pas question de prière
mais bien de communion
le sol n’est pas net
mais solennel sans doute
les sillons et les ornières
ne manquent pas
qui marquent les intempéries
sans coup férir j’avance
car les repères existent
pour ceux qui savent
les voir ou bien les deviner
je me remplis de calme
et me refait une santé
La belle délicatesse d’une paix sa sereine, en amour son tellement.
Ils se sont tenus à l’écart
En retrait pour philosopher
Le tronc courbé, la peau ridée
Dans une distance suffisante
Pour mieux s’entendre
Mieux se comprendre
Eux, se sont les aïeux
Dans une prestance
Qui malgré leur âge
Inspirent le respect.
Ils ont parlé de leur progéniture
De leurs douleurs, de leurs chagrins
Et puis ils ont parlé du temps
De l’air qu’ils respirent
Des oiseaux, des saisons
Ils ont parlé du monde
Des gens qu’ils ont connus
Des enfants qu’ils ont vu naître
D’une forêt de bord de mer
Qu’ils ont vu se métamorphoser,
Souffrir, gémir, résister aux tempêtes
Puis ils se sont racontés
Leurs nuits au clair de lune
Les longues histoires d’antan
D’ombres de dieux
Circulant entre les branches
Ils se sont souvenus de certains hivers
De certaines canicules
Où le froid comme la soif
Ont menacés la vie de leur fratrie
Mais qu’importe l’endroit
Où ils sont tenus à résidence
Ils restent à travers les siècles
Le poumon et l’Âme du monde
Le grand mystère et le symbole de la vie
Où pour eux jamais rien ne s’arrête.
Arbres je vous aime
« C »e sont les aïeux – des enfants qu’ils ont vuS naître – d’une forêt.. qu’ils ont vuE se métamorphoser – Les fautes tombent comme des feuilles morte !!
Pardon c’est mieux de relire avant d’envoyer -:))
Désolée Ossiane pour celles qui restent eh oui il en reste !
Quand leurs bras se rapprochent
Pour ne pas s’écrouler
Mais comme c’est Humain
Alors c’est beau de bon
Comme *levivre devrait s’être