Racines / Roots

Racines / Roots

tu montres les dents

force de la nature

tu ancres la vie

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showing your teeth

robust fellow

anchoring life

29 réflexions sur « Racines / Roots »

  1. Quand ses bois morts tombés
    S’enracinent leurs bons
    La vie belle reprend

    Levivre c’est ce Tellement
    Qui guide ses ouvertures
    Vers des lumières ailes

    bel jour pour chacun, avec ce soleil chaud…

    elle est jolie ton image, Ossiane,

    La force de la Nature
    A la prendre en ballades
    Aide infiniment
    A être son petit grain de sable
    En tite force en nature
    D’être soi son chemin
    Sans se lâcher sa main
    Propre aimante pour soi
    Pour se faire du bien
    En sauvant de la vie
    Alentour en dedans
    *levivre si précieux
    Cette gratuité sa belle
    Qu’un instant doux aimé
    Partagé en amour
    Ensemble c’est plus fort
    Que son petit micron de s’être

  2. Mais comme c’est joli
    ce vert qui pousse en haut
    rêve avec les nuages
    ses racines belle terre
    la sève toute neuve
    sans cesse renouvelée
    son jour après un autre
    lui donne ses splendeurs
    dans cet état de s’être
    en ce jour d’Aujourd’hui
    dans le présent béni
    qui offre des cadeaux
    des veines leurs paisibles
    un coeur son frémissant
    devant le beau de la vie
    comme il s’aime son bon.

  3. La main du ciel son bleu
    Le caresse amour
    Et *levivre en dedans
    Est comme indélébile
    Si son coeur peut gicler
    Dans des épreuves de vie
    Il en reste en dedans
    Un miel renouvelé
    Par *levivre précieux
    Comme il aime aimer

  4. racines
    cimes
    extrémités
    il faut un équilibre
    entre le sol et l’air
    la sustentation
    la nutrition
    la respiration

  5. Traçantes comme la vie
    Filantes comme le jour
    Pivot des souffles – mon amour s’enracine.

    Nos enfants nous regardent
    A la porte des vents.

  6. Plonge, plonge , lévitation, suspension
    enfouies ou déterrées, elles ont une drôle de tête
    le cap est franchi, la cause affranchie

  7. Nourricières elles ne sont pas souricières
    et pourtant abritent de nombreux hôtes
    qui y habitent et s’y protègent

  8. Par vous on remonte…en descendant
    il y a de l’ascenseur dans l’air
    et la force de la capillarité

    on ne brule pas ses vaisseaux
    la fibre y est variable
    le liber et la sève y voisinent

  9. que servent nos racines qui puisent, fougent, cherchent et prolongent
    ce n’est pas une quelconque plongée dans une conque salvatrice
    elles sont pourtant de la vie des arbres le principe de base et les actrices

    elles équilibrent et tamponnent, stockent mais jamais n’abandonnent
    et constituent un locus bien spécifique où s’échangent des signaux
    subterrania dans un milieu poreux et parfois humide ,
    humblement elles consolident dans le liquide
    parlent aux champignons et aux bactéries
    content une histoire de terrain
    retournent…d’où elles viennent

  10. en quête, enquête !

    Nous avons des racines, mais multiples elles sont
    qui nous font plonger dans les âges obscurs ou lointains
    de cette pluralité nous ne sommes pas certains
    pourtant c’est ainsi que les légendes et mythes se font
    il faut parfois de la dynamite pour faire voler en éclats
    ce que patiemment d’autres ont artificiellement construit
    et payer le tribut qui s’impose aux nouvelles connaissances
    alors à remonter à la surface on risque de détruire
    ou de déduire hâtivement d’une déduction incertaine
    des prémices qui n’en sont pas et des origines douteuses

  11. Respirer en canopée
    Résister au quotidien
    Puiser sa force à la source
    Comme un long cri silencieux

  12. Tous ses charmes en plein ciel
    Poussent de ses racines
    Qui aiment le bel le bon
    En amour bouts de doigts
    Qui resprent son être
    Son malgré tout de vie
    Et qui la resplendit
    En la surprendre celle
    Qui sautille s’envole
    Ses feuilles de son chemin
    Qu’elle écrit de ses doigts
    Une plume radicelle
    Son jour son précieux d’être

    et comme c’est joli, Miomodus, de venir déposer vos petits mots charmants,
    comme je remercie chacun pour ses écrits de vie, qui lumièrent l’album de bels rayons leurs charmes, de vous, et chacun, de bel vivant de s’être.

    Ossiane, mille souhaits pour toi, j’espère ton expo superbe en matières.

  13. allez youps j attrape des mots envolés dans le séjour, si il est encore temps…

    Il se resplendit d’être
    Comme il fleure bon l’amour
    Ses petits doigts légers
    Tracent des horizons
    Du bout d’une radicelle
    Qui en a vu vécu
    Dans tous ses états d’être

    désolée, mes mots envolés trop loin pr les rattraper,
    alors j en ai écrit d’autre.

    BELLE JOURNEE pour chacun,
    je vous embrasse, Miomodus, quel bonheur de vous revoir…
    MERCI A CHACUN, CHACUNE, pour vos mots partagés,

    TON BEL ALBUM SE VIT, chère Ossiane, je t’embrasse. Annick

  14. Ma douce Annick, comme je vous remercie !
    C’est un réel bonheur pour moi aussi de partager à nouveau des instants avec vous, avec vous tous.

    A l’âme des mots !
    A l’âme du temps !
    A l’âme des êtres !

  15. « Je vais prendre mon angoisse et la déposer sur les racines sous les hêtres. Je vais l’examiner et la prendre entre mes doigts. Ils ne me trouveront pas. je mangerai des noisettes et je chercherai des oeufs sous les ronces et mes cheveux seront poissés et je dormirai sous les haies et boirai l’eau des fossés et mourrai là. »

    Les Vagues (1931), Virginia Woolf (trad. Michel Cusin), ed. Gallimard, 2012, p. 42

  16. Votre texte me fait sourire, Léonor, merci à vous de partager ce joli texte léger et si fort de Virginia Woolf.

    je l’aime bien ce texte.

  17. et je relis ce texte, Léonor, et je l’aime beaucoup,
    je me permets de reprendre cette idée que je ressens…

    Mon âme ma belle douce
    Regarde mon angoisse
    Fais comme pour les autres
    Aime là cajole là
    Trouve lui des bontés des beautés
    Pour se montrer ainsi
    Moi qui n’aime que le doux
    Me voilà apaisée
    Mon angoisse confiée
    Aux ondes volatiles
    Qui me fraient un chemin
    Me serrent de leurs précieux
    La panique sert à peu
    Sauf à perdre ses moyens

    C’est bon de la chouchouter
    Son angoisse les siennes
    D’en faire sa peau sa fête
    Pour leur donner de l’air
    Des ailes des courants
    Pour liquéfier le temps
    Et le rendre tranquille
    Une vue claire sa douce
    Fait voir une solution
    Pour quitter son angoisse

    C’est sur une peau sa nue
    Que s’aime l’amour beau
    Dans les délicatesses
    De fleur de peau sa pure
    Sans se poser de questions
    A en aimant le temps
    Tel qu’il est ce qu’il fait
    L’amour entre deux mains
    Un sac à dos léger
    Qui désangoisse si fort

    Bulle cet art de vivre
    Qui s’appelle levivre
    Chaque moment précieux
    Son instant rare si fort
    Chaque don un cadeau
    Des pépites dans les yeux

    et pour reprendre les mots, de Miomodus:
    A l âme des mots!
    A l’âme du temps!
    A l’âme des êtres!

  18. Souffle des vents
    Comète filant dans le ciel
    De cette nuit martienne
    Racine carrée des conquêtes

    Le temps s’arrête – L’autre part.

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