Battements / Beats

Battements / Beats

étreinte

artères des élans

à coeur ouvert

• • • •

embrace

arteries of impulse

open-heart

40 réflexions sur « Battements / Beats »

  1. Belle image Ossiane et je reprendrais cette phrase de Novalis citée par Jaccottet
    « Le Paradis est dispersé sur toute la terre, c’est pourquoi nous ne le reconnaissons plus. Il faut réunir ses traits épars »
    Ce doit être possible, cette photo n’a-t-elle pas un goût de Paradis, en tous les cas elle résonne positivement mon cœur.

    Les pieds dans l’eau,
    la tête dans les étoiles
    Ils sont heureux
    Ils s’étreignent ils s’enlacent
    Le temps d’une vie
    Partagent le même espace
    Respirent le même air
    Traversent les saisons
    Tissent ensemble dans le ciel
    Leur ramure au rythme du temps
    Et dans leurs branches
    Où coule leur sang
    J’entends leur cœur qui bat
    Peut-être même un chuchotement
    N’ont-ils pas des choses à se dire ?
    Je crois qu’ils s’aiment ces deux-la !

  2. sublime est l’ouvert
    d’une rive l’autre à visage découvert
    la source rejoint la soif
    le réel s’enracine
    dans l’entre deux la vie s’écoule
    la voie du souffle se fait brise
    fluide est le respir

  3. yaouh, yaouh,

    comme tout est beau encore,
    l image, le haïku,
    vos partages,

    et ma plume doit démarrer sa toto,
    youpsdegloups, ce sera pour ensuite…

    YAOUH, quelle merveilleuse vue, qui donne une larmiche à l’œil, yaouh, comme c’est grand de profond,
    yaouh, c’est parfois douloureux d être son hypersensible, mais son fort bon aussi…

    Baisers de Nantes sous le pour le midi…

  4. Battements , génération
    pas de traduction possible
    juste le vivre

    étreinte qui allume dans les yeux
    des moissons d’étincelles
    emportements fougueux
    par des voies propices

    le mouvement permanent
    et continu
    malgré l’ouverture
    exigüe

    et les bras des arbres
    qui nous cajolent
    et du bord de rive
    largement enjolivent

    le passage

  5. Près du fleuve paisible
    Dans le silence du sous-bois
    Sur les lèvres de la terre
    S’enracine leur amour
    Sur le fond éclatant du ciel
    S’inscrivent les fractales
    De leur intime secret
    Qu’aucun nuage ne saurait effacer.

  6. Vais me mettre en sommeil, oh pas le grand, pas encore !

    fatigue mentale , épuisement, je dois vous laisser

    ce n’est pas de gaité de cœur

    à bientôt, quand ça ira un peu mieux

  7. Rien de grave j’espère Thierry Repose toi et reviens nous vite car tu vas sacrément nous manquer, tu es sur ce site un moussaillon hors pair. A bientôt on t »attend. Biz

  8. cela m’est arrivé, en Mai Juin, Thierry,
    youps de gloups, bels jours pour toi, au plus vite, mets toi au vert,
    c’est ce qui me manqua en Juillet Mi Août,
    à me fatiguer plus encore, en vacances à *levivre en autisme,
    et quand la forme n’est pas au départ de jours et de jours,
    c’est à chercher ses subtances vitales dans le fond du fond.

    Bon courage.

    Allez, youps de gloups, un mauvais passage de vie, on se dit après.

    Mes jours sont si légers ce Septembre.

    Cueille, accueille, recueille, tous les petits trucs, les riens, qui sauvent, les bons, les beaux, les trucsmachins qui font du bien, bon rétablissement, Pensées douces.

  9. Ils sont là
    Leurs paisibles
    Douce sérénité
    En complices
    Du temps
    Qui sève leurs deux vies
    D’une force tranquille
    Par un amour profond

  10. Entre ces ramures
    Chercher au loin l’horizon
    Rêves et dérives
    Dans un regard qui s’égare
    S’en aller bien au-delà

  11. Le silence son bel grand
    Entend battre leurs ailes
    A la plume d’une feuille
    Qui sève de *levivre
    Dans la force d’aimer
    Bien ancrées ses racines
    Sur le sol de ce monde
    La matière en ondes
    Brumisateur d’humeurs
    Délices jolies paisibles
    En bontés de leurs âmes

  12. « L’art n’est pas une étude de la réalité positive; c’est une recherche de la vérité idéale »
    La mare au diable – (1846 )
    Aurore Dupin, baronne Dudevant, dite George Sand

  13. Quand pouvoir passer
    Entre les mailles du filet
    C’est vouloir atteindre
    Les frontières de l’espoir
    Cœur battant et peur au ventre

  14. Dans l’entrelacé
    De ces ramifications
    Des portions de vie
    Dont l’histoire ne parviendrait
    A comprendre les méandres
    Quels vents, quels climats
    Quelle terre les a nourris
    Quels hasard mystérieux
    Les ont guidés sur leur parcours
    Quelles fatalités les ont voués
    A naître sur ce sol plutôt qu’un autre
    Destin faut-il hurler ce mot
    Quand d’autres bien plus beaux
    Les auraient conduits ailleurs
    Mystères de la vie ou conséquences ?…
    Quand l’invraisemblable est insaisissable.

  15. Leurs branches de tout haut
    Se touchent délicates
    Vois leurs destins ainsi
    Fait de ce sol de terre
    Dont La Nature parfois
    Est toute sauf sa douce
    Quand elle offre des portions
    A sauver de la vie
    Dans l’au delà si haut
    Qui exige de se donner
    De tant de tout de tel
    Dis moi donc toi le ciel
    Pourquoi tant de souffrances
    Pour certains sur la terre

    Alors cavalier seul
    On se propulse courage
    La survie en un temps
    Dans levivre ses précieux
    De belle poésie d’ âmes
    En coeurs de tout de chaud
    Qui aiment berer l’aimer
    De rare de précieux d’être

  16. La lumière s’ouvre le ciel
    L’eau avance son pas
    Ces deux en ont tant vu
    Leurs blessures à nu
    Leur étreinte de miel
    A ce goût de jamais vu
    Ce sublime ce rare
    Du bel aimer vivant
    Levivre à l’état pur
    Loin de tout entendement
    Leurs doux souffles de chairs
    Palpite le tout haut
    Pour la Lumière de bas

  17. Abattement tout simplement
    préfixe privatif pas de liberté mais d’énergie
    avant de retrouver le sens de l’envol

  18. Vaut mieux un abattement que des embêtements Thierry , de quelque ordre qu’ils soient …
    Recharge les batteries et reprends vite ton envol..tes mots s’ennuient….

  19. une chanson de Gainsbourg pour trouver le rythme
    « love on the beat »
    et puis les percussions qui ne sont pas des perfusions
    qui impriment dans la tête et dans les reins

  20. Comme des branches qui se mélangent
    Comme des mots qui se ressemblent
    L’impression peut paraître étrange
    Quand on ignore quelles raisons les rassemble
    Mêmes voies quelque peu ressemblantes
    Presque similaires et pourtant différentes
    Pensées qui s’égarent en silence aux antipodes
    De préoccupations étrangères ou contradictoires
    On peut bien inventer et croire mille proverbes
    Il est de faux semblants qui trompent sans le savoir
    Il est des contre-sens qui anéantissent le verbe
    Feuilles qui se frôlent, s’embrassent, s’emmêlent
    Fausses étreintes qui n’ont rien d’éternelles
    Des cœurs asphyxiés aux lourdes portes fermées
    sur leurs vieux gonds rouillés restent prisonniers
    Ne pas se fier aux apparences
    Qui s’assemble se ressemble…
    ………………………………..
    Proverbes de l’innocence
    Feuille qui danse ou feuille qui tremble ?

  21. Les branches jouent de mes peurs
    à l’eau qui n’étanche ma soif et ou vont mes pleurs
    je n’accroche pas une rime

    dans ce faisceau serré
    dans le cadre pas obsédé
    je trouverai une voix

    il faut tendre le cou
    pour se projeter
    et échapper au trou

    pas une levée d’écrou
    pas prisonnier des berges
    enfoncer le clou

    repousser ces bras multiples
    comme l’hydre au miel tari
    car ça ne fait pas un pli

  22. L’habiller d’or et de soleil
    Dresser pour elle un tapis de fleurs
    Un souffle de vent pour faire danser les feuilles
    Et la forêt aujourd’hui chantera pour nous l’automne.

    Belles balades sur les chemins de la nouvelle saison

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *