tu montres les dents
force de la nature
tu ancres la vie
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showing your teeth
robust fellow
anchoring life
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
tu montres les dents
force de la nature
tu ancres la vie
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showing your teeth
robust fellow
anchoring life
Puissance de la vie qui se découvre du plus haut vers le ciel
aux profondeurs des origines
Equilibre et Harmonie
Bonjour Arlette
Quand ses bois morts tombés
S’enracinent leurs bons
La vie belle reprend
Levivre c’est ce Tellement
Qui guide ses ouvertures
Vers des lumières ailes
bel jour pour chacun, avec ce soleil chaud…
elle est jolie ton image, Ossiane,
La force de la Nature
A la prendre en ballades
Aide infiniment
A être son petit grain de sable
En tite force en nature
D’être soi son chemin
Sans se lâcher sa main
Propre aimante pour soi
Pour se faire du bien
En sauvant de la vie
Alentour en dedans
*levivre si précieux
Cette gratuité sa belle
Qu’un instant doux aimé
Partagé en amour
Ensemble c’est plus fort
Que son petit micron de s’être
Mais comme c’est joli
ce vert qui pousse en haut
rêve avec les nuages
ses racines belle terre
la sève toute neuve
sans cesse renouvelée
son jour après un autre
lui donne ses splendeurs
dans cet état de s’être
en ce jour d’Aujourd’hui
dans le présent béni
qui offre des cadeaux
des veines leurs paisibles
un coeur son frémissant
devant le beau de la vie
comme il s’aime son bon.
La main du ciel son bleu
Le caresse amour
Et *levivre en dedans
Est comme indélébile
Si son coeur peut gicler
Dans des épreuves de vie
Il en reste en dedans
Un miel renouvelé
Par *levivre précieux
Comme il aime aimer
racines
cimes
extrémités
il faut un équilibre
entre le sol et l’air
la sustentation
la nutrition
la respiration
être debout à ses pieds
dans le continuum du mouvement de la vie
la vie à croquer
être debout à ses pieds
dans le continuum du mouvement de la vie
la vie à croquer
au pied des cimes
zigzague et vagabonde
parfum de feuilles
—
Traçantes comme la vie
Filantes comme le jour
Pivot des souffles – mon amour s’enracine.
Nos enfants nous regardent
A la porte des vents.
Plonge, plonge , lévitation, suspension
enfouies ou déterrées, elles ont une drôle de tête
le cap est franchi, la cause affranchie
Dans le sol je m’ancre
pour consolider l’assisse
du tronc qui s’élance
Nourricières elles ne sont pas souricières
et pourtant abritent de nombreux hôtes
qui y habitent et s’y protègent
Par vous on remonte…en descendant
il y a de l’ascenseur dans l’air
et la force de la capillarité
on ne brule pas ses vaisseaux
la fibre y est variable
le liber et la sève y voisinent
que servent nos racines qui puisent, fougent, cherchent et prolongent
ce n’est pas une quelconque plongée dans une conque salvatrice
elles sont pourtant de la vie des arbres le principe de base et les actrices
elles équilibrent et tamponnent, stockent mais jamais n’abandonnent
et constituent un locus bien spécifique où s’échangent des signaux
subterrania dans un milieu poreux et parfois humide ,
humblement elles consolident dans le liquide
parlent aux champignons et aux bactéries
content une histoire de terrain
retournent…d’où elles viennent
en quête, enquête !
Nous avons des racines, mais multiples elles sont
qui nous font plonger dans les âges obscurs ou lointains
de cette pluralité nous ne sommes pas certains
pourtant c’est ainsi que les légendes et mythes se font
il faut parfois de la dynamite pour faire voler en éclats
ce que patiemment d’autres ont artificiellement construit
et payer le tribut qui s’impose aux nouvelles connaissances
alors à remonter à la surface on risque de détruire
ou de déduire hâtivement d’une déduction incertaine
des prémices qui n’en sont pas et des origines douteuses
pinceaux des anges
estampe de la nature
lande et bruyères
—
Respirer en canopée
Résister au quotidien
Puiser sa force à la source
Comme un long cri silencieux
bois flotté
sur vague de bruyère
l’esprit léger
Squelette en offrande
l’arbre se pâme et se gausse
affaire de contact
Tous ses charmes en plein ciel
Poussent de ses racines
Qui aiment le bel le bon
En amour bouts de doigts
Qui resprent son être
Son malgré tout de vie
Et qui la resplendit
En la surprendre celle
Qui sautille s’envole
Ses feuilles de son chemin
Qu’elle écrit de ses doigts
Une plume radicelle
Son jour son précieux d’être
et comme c’est joli, Miomodus, de venir déposer vos petits mots charmants,
comme je remercie chacun pour ses écrits de vie, qui lumièrent l’album de bels rayons leurs charmes, de vous, et chacun, de bel vivant de s’être.
Ossiane, mille souhaits pour toi, j’espère ton expo superbe en matières.
étrange mon texte n’est pas passé, et je l’ai oublié…
allez youps j attrape des mots envolés dans le séjour, si il est encore temps…
Il se resplendit d’être
Comme il fleure bon l’amour
Ses petits doigts légers
Tracent des horizons
Du bout d’une radicelle
Qui en a vu vécu
Dans tous ses états d’être
désolée, mes mots envolés trop loin pr les rattraper,
alors j en ai écrit d’autre.
BELLE JOURNEE pour chacun,
je vous embrasse, Miomodus, quel bonheur de vous revoir…
MERCI A CHACUN, CHACUNE, pour vos mots partagés,
TON BEL ALBUM SE VIT, chère Ossiane, je t’embrasse. Annick
Ma douce Annick, comme je vous remercie !
C’est un réel bonheur pour moi aussi de partager à nouveau des instants avec vous, avec vous tous.
A l’âme des mots !
A l’âme du temps !
A l’âme des êtres !
« Je vais prendre mon angoisse et la déposer sur les racines sous les hêtres. Je vais l’examiner et la prendre entre mes doigts. Ils ne me trouveront pas. je mangerai des noisettes et je chercherai des oeufs sous les ronces et mes cheveux seront poissés et je dormirai sous les haies et boirai l’eau des fossés et mourrai là. »
Les Vagues (1931), Virginia Woolf (trad. Michel Cusin), ed. Gallimard, 2012, p. 42
Votre texte me fait sourire, Léonor, merci à vous de partager ce joli texte léger et si fort de Virginia Woolf.
je l’aime bien ce texte.
et je relis ce texte, Léonor, et je l’aime beaucoup,
je me permets de reprendre cette idée que je ressens…
Mon âme ma belle douce
Regarde mon angoisse
Fais comme pour les autres
Aime là cajole là
Trouve lui des bontés des beautés
Pour se montrer ainsi
Moi qui n’aime que le doux
Me voilà apaisée
Mon angoisse confiée
Aux ondes volatiles
Qui me fraient un chemin
Me serrent de leurs précieux
La panique sert à peu
Sauf à perdre ses moyens
C’est bon de la chouchouter
Son angoisse les siennes
D’en faire sa peau sa fête
Pour leur donner de l’air
Des ailes des courants
Pour liquéfier le temps
Et le rendre tranquille
Une vue claire sa douce
Fait voir une solution
Pour quitter son angoisse
C’est sur une peau sa nue
Que s’aime l’amour beau
Dans les délicatesses
De fleur de peau sa pure
Sans se poser de questions
A en aimant le temps
Tel qu’il est ce qu’il fait
L’amour entre deux mains
Un sac à dos léger
Qui désangoisse si fort
Bulle cet art de vivre
Qui s’appelle levivre
Chaque moment précieux
Son instant rare si fort
Chaque don un cadeau
Des pépites dans les yeux
et pour reprendre les mots, de Miomodus:
A l âme des mots!
A l’âme du temps!
A l’âme des êtres!
J’aime ces regards
D’art dard
Et Féminin
Souffle des vents
Comète filant dans le ciel
De cette nuit martienne
Racine carrée des conquêtes
Le temps s’arrête – L’autre part.
Vivre à même l’instant
Dans le souffle de l’amour
Doux bruit du jour