Presque Rien / Almost Nothing

Presque Rien / Almost Nothing

l’âme qui vagabonde

l’infini d’un rivage

l’insaisissable

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the soul wandering

infinity of a shorel

elusiveness

.

  10 ANS   Ces quelques mots en discrétion … 10 ans déjà … comme chaque année, c’est Bourrache qui me l’a rappelé  … pas de doute, que le temps passe vite et vous êtes toujours là presque tous au complet avec les belles évasions poétiques que vous déposez chaque jour depuis si longtemps et que je continue de savourer … la vie coule, continuons de nous laisser porter par ce qui nous fait vibrer au jour le jour sans trop nous retourner; merci infiniment de votre présence si touchante, si vibrante et sensible ! Je vous embrasse tous bien fort ! 

44 réflexions sur « Presque Rien / Almost Nothing »

  1. Miroir du ciel
    les nuages moutonnent
    lumière bleuté

    beau dimanche
    bon anniversaire
    une décennie

  2. Ce « je ne sais quoi, ce presque rien » d’un certain grand philosophe V.J ce qui pourtant est monumental en soi et qui fait que ce blog perdure au-delà de la décennie, il n’y a là aucun secret car lorsque la beauté est présente et que les mots la glorifient avec tant de générosité, de perspicacité et de talent il y a là tous les ingrédients pour que cela perdure. J’ai pour toi Ossiane une pensée reconnaissante. Un bel anniversaire et des souhaits de longue vie à ce blog « L’œil Ouvert », rendez-vous précieux avec l’art, l’amour et le partage si apprécié de tous et générateur d’émotions, de liens et d’amitié. Un grand merci du fond du cœur Ossiane.
    ___

    L’âme en tons pastels
    Entre nuages et ciel bleu
    Charme de l’instant

    ___

    Tout est douceur dans cette photo et tout est sensibilité intense dans ton haïku Ossiane
    « Le temps suspend au-dessus du paysage de la conscience une sorte de brume qui noie les contours des choses et qui est le véritable climat de l’âme » Vladimir Jankélévitch

  3. Vois là, c’est tout simple, Ossiane,
    hier ou avant hier, me semble avant hier,
    j’écrivais quelques mots et puis envolés,
    j avais oublié d’écrire Nom Adresse de contact
    et puis fainéante pr réécrire,

    je venais de taper Paix, sur cet album GEANT,
    et le 28 Mars 2008, quelle belle page,
    je l ai relue avec bp d’émotions,

    et que oui, le temps avance, il est aujourd’hui,
    il ne faut pas trop regarder en arrière,
    me semble l’avoir lu, juste avant de Thierry? Bourrache?
    C’est juste,
    on est aujourd’hui avec la matière de *levivre Aujourd’hui,
    le passé a amené à Aujourd’hui, la vie a confié ces morceaux de vie, et c’est comme çà

    ALORS, bel anniversaire Ossiane,
    chaque seconde parfois pouvait paraître un siècle, comme Aujourd’hui parfois,
    d’autres fois, une semaine semble si courte, *la vie quoi?!

    et je te cite, Monique,

    ce *je ne sais quoi, ce presque rien

    c’est si géant si respirant
    une page son rayon de soleil
    de lune parfois
    la vie dedans,
    chacun c’est vous
    au plus profond
    ainsi soit il
    la loi de la vie
    est la plus forte
    on pleure si fort
    on se calme aussi
    et on sourit
    encore encore…
    *levivre précieux
    qui dit MERCI
    que d’être Là
    privé de là…
    mais c’est ainsi…

    coucou Bourrache,
    berce mon hamac,
    attendre un petit enfant,
    c’est différent
    et palpitant,
    après l’attente de mes enfants,
    la vie si courte
    l’envie fort grande
    de perdre si peu
    de ses miettes.

    Je vous embrasse fort tendrement.

  4. Désolée, c’était toi, Ossiane, qui écrivait de ne pas trop regarder derrière…
    Et puis quelle joie, Bourrache de lire tes mots, envolés, et qui se sont enfin posés.

  5. Bel anniversaire en émotion et pourtant des souvenirs qui ont rendu le ciel plus bleu et donner un peu plus d’assurance à ce qui dormait au fond de nous
    Merci Ossiane la Belle Océ’ane
    Dans ce miroir impalpable où vogue les « presque rien » des nuages
    Douceur de nos songes
    Arlette

  6. j’aime ce que tu as écrit, arletteart,
    Ossiane, il est beau ton album à toi, par tes pages, tes haïkus, c’est si certain, que je me sens bête de l’écrire,
    et comme j’aime aussi tous ceux, chacun, qui écrit ici,

    et j’ai envie d’écrire ma pensée pour Olivier de Carpediem, pensée émue.
    c’est si impossible d’être privée d’un lien fort à *levivre,
    alors tant que le fil précieux, c’est immense,

    Olivier, tes mots manquent ici. Tendres pensées.

  7. Merci Ossiane pour ces superbes photos.
    Joyeux anniversaire à ce blog qu’on aime visiter….

    L’oeil a saisi
    La beauté éphémère
    L’instant fragile
    La nature en harmonie….

  8. Tout est dans le presque

    dix ans révolus, quelle belle longévité et quelle somme, quand parfois je prend le temps de feuilleter ton album, Ossiane, je suis frappé par la diversité et toujours l’esthétique, ainsi que des évolutions que je n’ai pas toutes vécu.

    Tout est dans la fresque

    dix de miracles et d’équilibre avec de formidables échanges et une telle spontanéité

    Dans le presque il y a l’approximation, la proximité, la présence

    il y a aussi l’écoute, la courtoisie et le plaisir

  9. à l’heure de l’aura bleue
    tu l’auras

    la paix de l’esprit

    le presque rien
    le rien à perdre

    tout est un

  10. @ Annick le « je ne sais quoi, le presque rien » n’est pas de moi comme je le dis dans mon commentaire mais de Vladimir Jankélévitch, le titre d’une de ses œuvres que j’admire, un
    philosophe, écrivain, musicien mais aussi un homme « qui suscitait bien plus que l’admiration, bien plus que le respect, bien plus que l’inspiration : il suscitait l’amitié et l’amour » propos tenus à l’époque au présent par Catherine Clément (son assistante à la Sorbonne, philosophe et écrivain) il rejoint nous dit-elle quelque part François d’Assise dans sa philosophie et qui sans doute, à mon humble avis ne doit pas laisser indifférent notre poète F. Cheng.
    Ecrits de C.Clément dans L’ARC 75 sur Jankélévitch en 1990 cinq ans après sa mort
    ___

    Spectacle grandiose aux confins des montagnes
    Où tout devient légèreté et douceur infinie
    De l’embrasement du ciel au miroir de l’eau
    Où les couleurs se mélangent et se confondent
    Et vous laissent en une humeur on ne peut plus sereine.

    _____

    A tous une bonne semaine dans un avant-goût du printemps qui rend la nature si belle.

  11. Le formateur a
    Ce presque rien
    Ce je ne sais quoi
    Cet incommensurable
    Lui
    Qui est devant
    Nous
    Nos regards
    Trois parents
    Et des professionnels
    Il nous parle de l’autisme
    Avec ses tripes
    Ses vécus max
    Il me fait penser
    A *levivre en dedans
    A certains de cette équipe
    Du Nord de France
    Qui ont permis
    Que mon fils soit
    Ce qu’il fut encore ce soir
    Sa merveille de lui
    Le passé balayé
    De tant de fatigues
    Pour lui, pour le parent

    Merci
    A ce presque rien
    Ce je ne sais quoi
    Que j’aime appelé

    Humain

    Et que j’aime si fort
    Fort de fort à *levivre
    Là au plus profond
    Mes légèretés

  12. Oui, merci de le souligner, Monique, parfois?souvent? je m’exprime mal,
    je m’imagine que celui qui lit peut deviner le raccourci de pensée que j’écris…
    ALORS TU AS RAISON de repréciser qui a écrit ces mots là…merci à toi…

    DOUX SOIR.

  13. Joyeux anniversaire à ce blog Ossiane

    et bravo de la faire vivre encore…malgré je pense tes autres activités et tes autres sites..

    bravo à tous les fidèles de ce blog qui inlassablement et admirablement continuent à enrichir cet endroit merveilleux.

    un espace hors du commun

    dix ans…si jeune

    l’écume du ciel
    sur le rivage du monde
    dépose ses rêves

  14. regarde
    comme les nuages parlent aux montagnes
    et tout est calme
    au grand virage des choses de la vie
    un appel
    la petite note entendue
    la journée s’annonce

  15. si le rien n’est pas tout il en est le complémentaire
    si le rien n’efface pas tout, où est le complimenteur
    parce que cet epsilon qu’on cherche et peine à trouver
    c’est l’incrément qui donne la totalité et l’acmé
    ce détail qui peut paraitre diabolique en oblique
    qui nous fait bifurquer avant que d’argumenter

    et la vie est faite de tant de ces petits riens
    qui pourtant nous font tant de bien

  16. Ce presque rien
    fait la différence
    dans une vie d’errance
    il nous retient
    quand au bord
    du précipice
    on cherche
    les haruspices
    des fois
    il s’en faut
    de peu
    que ce soit
    presque tout

  17. ce presque rien, Thierry, tu en parles fort bien…

    La vie dans sa seconde
    Qui le contient
    Ce presque rien
    Le je ne sais quoi
    Qui la bascule la vie

  18. « l’âme qui vagabonde

    l’infini d’un rivage

    l’insaisissable » Ossiane

    Inlassablement je regarde ce paysage, il provoque en moi mille sensations agréables et m’emporte loin de là où je me trouve dans ce domaine exceptionnel où le rêve caresse l’âme pour la voir sourire. Je relis l’haïku d’Ossiane et ces quelques mots savent dire ce que je ressens avec une infinie beauté qui rejoint ce que dit Henri Brunel du haïku japonais : « ce presque rien »génial, oui Ossiane tu sais merveilleusement faire cela.
    Ces mots d’Henri Brunel sont extraits de ce petit livre LES HAÎKUS (librio)

  19. « Au jour le jour sans trop nous retourner » est sans doute la meilleure des façons.
    De façonner la vie; nos vies.
    Joyeux anniversaire, Ossiane! Et un grand bonjour à tous.
    (Un septembre 2005 vient brusquement de se rappeler à moi…)

  20. Quand les nuages rosissent…de plaisir
    le tableau est saisissant
    et dans l’immensité du ciel abolissant
    le temps
    il n’est que temps de tenter de saisir
    ce qui peut encore l’être
    l’être dans sa sublime distinction
    avant que des feux du jour l’extinction
    ne vienne

  21. Le presque n’en finit pas
    de dessiner cette fresque
    jamais aboutie
    mais presque achevée
    à son chevet
    on patiente
    dans la tourmente
    qui hébété
    nous frappe

  22. Qui devant un paysage sublime, ou quelque chose de beau tout simplement ne voudrait pas arrêter le temps pour prolonger ce moment de bonheur face à la beauté ?
    ______

    Comme les nuages suspendus
    Je retiens mon souffle
    Comme je voudrais
    Retenir le vent
    Pour qu’au-dessus des eaux
    Les couleurs demeurent
    Pour que le tableau s’imprime ;
    Un désir intense naît soudain :
    Figer la beauté de l’instant
    Pour qu’en moi perdure
    Cette fulgurante émotivité
    Où je me sens vivante
    Dans cette capacité de m’émouvoir
    Incruster en ma mémoire
    Mon ressenti autant que le lieu qui m’émeut
    Car il n’est de plus douce sensation
    Que cette joie profonde éprouvée
    Face à la beauté qui donne raison
    A ce désir de vivre coûte que coûte..
    _____

    « C’est bien grâce à la beauté qu’en dépit de nos conditions tragiques nous nous attachons à la vie. Tant qu’il y aura une aurore qui annonce le jour, un oiseau qui se gonfle de chant, une fleur qui embaume l’air, un visage qui nous émeut, une main qui esquisse un geste de tendresse, nous nous attarderons sur cette terre si souvent dévastée (…) la beauté d’une certaine manière, justifie notre existence »
    François Cheng dans Œil ouvert et cœur battant
    « La beauté d’une certaine manière justifie notre existence » j’y ajouterais l’amour

  23. c’est très joli, ce que tu partages, Monique, merci à toi…

    Quand la beauté d’aimer
    Frappe au cœur son vivant
    Elle tatoue son âme
    De traces indélébiles
    Et donne sens à *levivre

  24. regard, merci pour votre bel haïku, j’aurais vu une inversion : dansent les nuages et la pelisse des montagnes -:)mais à chacun son interprétation, j’aime bien le mot pelisse très peu usité.

  25. Ce paysage, en ce moment où j’écris est baigné de nuit et de silence, les couleurs sont absence, restent l’eau, le ciel, la terre
    _____
    Au loin coule l’eau
    Sur les vagues de la terre
    Dansent les nuages
    ____
    Se projeter au loin dans cet abîme de silence et s’y sentir bien.

  26. L’âme « ce presque rien, ce je ne sais quoi » qui fait toute la différence dans notre façon d’être.Jolis ces premiers mots d’Ossiane «L’âme qui vagabonde… »
    ____

    Cette âme qui jamais nous lâche
    Dont la présence illumine notre regard
    Guide nos pas et jamais ne faillit
    Cette âme comme un trait d’union
    Avec les autres, la beauté, la vie
    Inséparable amie, qui nous guide
    Cette âme qui sans mots nous parle
    Nous accompagne et nous entraîne
    Sur les sentiers de la poésie et des rêves
    Cette âme qui vit en nous
    Et que nous ne saurions décrire
    Autrement que par cet ange qui nous habite
    Cette âme qui nous a tout appris
    De la beauté et de l’amour
    Et que nous ne saurions trahir
    Oh malheur à celui qui la perd !
    _____

    « Une flaque d’eau contient un univers. Un instant de rêve contient une âme entière » Gaston Bachelard dans l’eau et les rêves – Les eaux profondes –

  27. et oui de oui, comme c’est joli, Ossiane,
    comme Monique, j’aime: *L’âme qui vagabonde
    L’infini d’un rivage
    L’insaisissable

    et si c’était le plus beau le plus tendre de *levivre…!!

    je vous embrasse chacun, après un court long, un long court voyage,
    dans le plein du réel, et me voici,

    Devant le bois
    Mon âme vagabonde
    Comme dans mon chaque pas
    Ce matin au marché
    Et comme cela fait du bien
    Mon âme qui vagabonde
    Ce presque rien
    Ce je ne sais quoi
    Qui aime fort
    Comme c’est précieux
    Une âme qui aime
    AIMER son rivage infini
    L’insaisissable
    Son plein saisi

  28. Comment ça, presque rien !
    Dix ans dans l’effort et la continuité,
    le réconfort et la promiscuité,
    des photos magnifiques,
    un souffle épique
    et des épigrammes à la folie.
    Ton blog Ossianne est un bienfait et un don sacré,
    son contenu induit et construit du lien
    et fait tant de bien,
    à ceux qui veulent et peuvent exprimer

  29. Bravo Thierry, tu dis fort bien les mots que je pense si fort…

    MERCI Ossiane, pour cet immense cadeau de TELLEMENT BIEN AU DELà

    je t’embrasse,
    et chaque page de l’album, son histoire vivante…

  30. Bon anniversaire à l’Œil Ouvert !

    Chère Ossiane, merci pour ces mots et photos qui reposent et émerveillent les yeux.

  31. les montagnes nuages
    les nuages montagnes
    miroir d’un songe

    ***********************************************************************************
    J’ai relu avec un égal plaisir tous vos mots et tous les auteurs cités. Merci Monique d’avoir enrichi l’image et l’haïku d’Ossiane de V. Jankélévitch et G. Bachelard. Je pose juste la question : qui parle encore d’eux aujourd’hui à part – je l’espère ! – les étudiants en philosophie ? Leur oeuvre est pourtant intemporelle.

  32. Jacline, quelque fois sur France Culture ces auteurs et bien d’autres que j’affectionne, lis et relis car la mémoire est fragile, viennent au devant de la scène pour notre plus grand plaisir, mais les livres sont là si près de nous il suffit de les ouvrir et je suis certaine que nous sommes très nombreux à les parcourir dans l’intimité de nos demeures.

    quand nous frôlent à peine
    sous le voile des nuages
    les caresses du ciel
    les mots timidement nous viennent
    parler amour et beauté

    « Presque rien » tout est là dans ce presque comme ce petit brin d’espoir qui nous reste, petites pétales fragiles avant que ne meurt la fleur

  33. Merci, Monique, de votre réponse. Oui les livres sont aussi les « belles personnes  » de notre vie à notre « écoute » et à notre disposition dans nos bibliothèques personnelles.

    Votre « petit brin d’espoir » m’a beaucoup touchée.

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