l’âme qui vagabonde
l’infini d’un rivage
l’insaisissable
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the soul wandering
infinity of a shorel
elusiveness
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L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
l’âme qui vagabonde
l’infini d’un rivage
l’insaisissable
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the soul wandering
infinity of a shorel
elusiveness
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Miroir du ciel
les nuages moutonnent
lumière bleuté
beau dimanche
bon anniversaire
une décennie
lumière bleutée
le « e » s’était perdu
en chemin
Mes meilleures pensées, chère Maria, merci pour tout 🙂
Joyeux bloganniversaire ! Une décennie ; ce n’est pas rien ! Olivier SC
Ce « je ne sais quoi, ce presque rien » d’un certain grand philosophe V.J ce qui pourtant est monumental en soi et qui fait que ce blog perdure au-delà de la décennie, il n’y a là aucun secret car lorsque la beauté est présente et que les mots la glorifient avec tant de générosité, de perspicacité et de talent il y a là tous les ingrédients pour que cela perdure. J’ai pour toi Ossiane une pensée reconnaissante. Un bel anniversaire et des souhaits de longue vie à ce blog « L’œil Ouvert », rendez-vous précieux avec l’art, l’amour et le partage si apprécié de tous et générateur d’émotions, de liens et d’amitié. Un grand merci du fond du cœur Ossiane.
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L’âme en tons pastels
Entre nuages et ciel bleu
Charme de l’instant
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Tout est douceur dans cette photo et tout est sensibilité intense dans ton haïku Ossiane
« Le temps suspend au-dessus du paysage de la conscience une sorte de brume qui noie les contours des choses et qui est le véritable climat de l’âme » Vladimir Jankélévitch
Vois là, c’est tout simple, Ossiane,
hier ou avant hier, me semble avant hier,
j’écrivais quelques mots et puis envolés,
j avais oublié d’écrire Nom Adresse de contact
et puis fainéante pr réécrire,
je venais de taper Paix, sur cet album GEANT,
et le 28 Mars 2008, quelle belle page,
je l ai relue avec bp d’émotions,
et que oui, le temps avance, il est aujourd’hui,
il ne faut pas trop regarder en arrière,
me semble l’avoir lu, juste avant de Thierry? Bourrache?
C’est juste,
on est aujourd’hui avec la matière de *levivre Aujourd’hui,
le passé a amené à Aujourd’hui, la vie a confié ces morceaux de vie, et c’est comme çà
ALORS, bel anniversaire Ossiane,
chaque seconde parfois pouvait paraître un siècle, comme Aujourd’hui parfois,
d’autres fois, une semaine semble si courte, *la vie quoi?!
et je te cite, Monique,
ce *je ne sais quoi, ce presque rien
c’est si géant si respirant
une page son rayon de soleil
de lune parfois
la vie dedans,
chacun c’est vous
au plus profond
ainsi soit il
la loi de la vie
est la plus forte
on pleure si fort
on se calme aussi
et on sourit
encore encore…
*levivre précieux
qui dit MERCI
que d’être Là
privé de là…
mais c’est ainsi…
coucou Bourrache,
berce mon hamac,
attendre un petit enfant,
c’est différent
et palpitant,
après l’attente de mes enfants,
la vie si courte
l’envie fort grande
de perdre si peu
de ses miettes.
Je vous embrasse fort tendrement.
Désolée, c’était toi, Ossiane, qui écrivait de ne pas trop regarder derrière…
Et puis quelle joie, Bourrache de lire tes mots, envolés, et qui se sont enfin posés.
Bel anniversaire en émotion et pourtant des souvenirs qui ont rendu le ciel plus bleu et donner un peu plus d’assurance à ce qui dormait au fond de nous
Merci Ossiane la Belle Océ’ane
Dans ce miroir impalpable où vogue les « presque rien » des nuages
Douceur de nos songes
Arlette
j’aime ce que tu as écrit, arletteart,
Ossiane, il est beau ton album à toi, par tes pages, tes haïkus, c’est si certain, que je me sens bête de l’écrire,
et comme j’aime aussi tous ceux, chacun, qui écrit ici,
et j’ai envie d’écrire ma pensée pour Olivier de Carpediem, pensée émue.
c’est si impossible d’être privée d’un lien fort à *levivre,
alors tant que le fil précieux, c’est immense,
Olivier, tes mots manquent ici. Tendres pensées.
Silence ouaté
eau air à pas feutrés
adagio lento
Vers toi aussi chère Ossiane mes belles pensées
😉
Silence ouaté
eau air à pas feutrés
adagio lento
chère Ossiane, moi aussi mes belles pensées vers toi
😉
Merci Ossiane pour ces superbes photos.
Joyeux anniversaire à ce blog qu’on aime visiter….
L’oeil a saisi
La beauté éphémère
L’instant fragile
La nature en harmonie….
dix ans
disant les mots et merveilles
presque rien
Merci Ossiane
Tout est dans le presque
dix ans révolus, quelle belle longévité et quelle somme, quand parfois je prend le temps de feuilleter ton album, Ossiane, je suis frappé par la diversité et toujours l’esthétique, ainsi que des évolutions que je n’ai pas toutes vécu.
Tout est dans la fresque
dix de miracles et d’équilibre avec de formidables échanges et une telle spontanéité
Dans le presque il y a l’approximation, la proximité, la présence
il y a aussi l’écoute, la courtoisie et le plaisir
à l’heure de l’aura bleue
tu l’auras
la paix de l’esprit
le presque rien
le rien à perdre
tout est un
@ Annick le « je ne sais quoi, le presque rien » n’est pas de moi comme je le dis dans mon commentaire mais de Vladimir Jankélévitch, le titre d’une de ses œuvres que j’admire, un
philosophe, écrivain, musicien mais aussi un homme « qui suscitait bien plus que l’admiration, bien plus que le respect, bien plus que l’inspiration : il suscitait l’amitié et l’amour » propos tenus à l’époque au présent par Catherine Clément (son assistante à la Sorbonne, philosophe et écrivain) il rejoint nous dit-elle quelque part François d’Assise dans sa philosophie et qui sans doute, à mon humble avis ne doit pas laisser indifférent notre poète F. Cheng.
Ecrits de C.Clément dans L’ARC 75 sur Jankélévitch en 1990 cinq ans après sa mort
___
Spectacle grandiose aux confins des montagnes
Où tout devient légèreté et douceur infinie
De l’embrasement du ciel au miroir de l’eau
Où les couleurs se mélangent et se confondent
Et vous laissent en une humeur on ne peut plus sereine.
_____
A tous une bonne semaine dans un avant-goût du printemps qui rend la nature si belle.
Le formateur a
Ce presque rien
Ce je ne sais quoi
Cet incommensurable
Lui
Qui est devant
Nous
Nos regards
Trois parents
Et des professionnels
Il nous parle de l’autisme
Avec ses tripes
Ses vécus max
Il me fait penser
A *levivre en dedans
A certains de cette équipe
Du Nord de France
Qui ont permis
Que mon fils soit
Ce qu’il fut encore ce soir
Sa merveille de lui
Le passé balayé
De tant de fatigues
Pour lui, pour le parent
Merci
A ce presque rien
Ce je ne sais quoi
Que j’aime appelé
Humain
Et que j’aime si fort
Fort de fort à *levivre
Là au plus profond
Mes légèretés
Oui, merci de le souligner, Monique, parfois?souvent? je m’exprime mal,
je m’imagine que celui qui lit peut deviner le raccourci de pensée que j’écris…
ALORS TU AS RAISON de repréciser qui a écrit ces mots là…merci à toi…
DOUX SOIR.
Joyeux anniversaire à ce blog Ossiane
et bravo de la faire vivre encore…malgré je pense tes autres activités et tes autres sites..
bravo à tous les fidèles de ce blog qui inlassablement et admirablement continuent à enrichir cet endroit merveilleux.
un espace hors du commun
dix ans…si jeune
l’écume du ciel
sur le rivage du monde
dépose ses rêves
regarde
comme les nuages parlent aux montagnes
et tout est calme
au grand virage des choses de la vie
un appel
la petite note entendue
la journée s’annonce
si le rien n’est pas tout il en est le complémentaire
si le rien n’efface pas tout, où est le complimenteur
parce que cet epsilon qu’on cherche et peine à trouver
c’est l’incrément qui donne la totalité et l’acmé
ce détail qui peut paraitre diabolique en oblique
qui nous fait bifurquer avant que d’argumenter
et la vie est faite de tant de ces petits riens
qui pourtant nous font tant de bien
Ce presque rien
fait la différence
dans une vie d’errance
il nous retient
quand au bord
du précipice
on cherche
les haruspices
des fois
il s’en faut
de peu
que ce soit
presque tout
ce presque rien, Thierry, tu en parles fort bien…
La vie dans sa seconde
Qui le contient
Ce presque rien
Le je ne sais quoi
Qui la bascule la vie
« l’âme qui vagabonde
l’infini d’un rivage
l’insaisissable » Ossiane
Inlassablement je regarde ce paysage, il provoque en moi mille sensations agréables et m’emporte loin de là où je me trouve dans ce domaine exceptionnel où le rêve caresse l’âme pour la voir sourire. Je relis l’haïku d’Ossiane et ces quelques mots savent dire ce que je ressens avec une infinie beauté qui rejoint ce que dit Henri Brunel du haïku japonais : « ce presque rien »génial, oui Ossiane tu sais merveilleusement faire cela.
Ces mots d’Henri Brunel sont extraits de ce petit livre LES HAÎKUS (librio)
« Au jour le jour sans trop nous retourner » est sans doute la meilleure des façons.
De façonner la vie; nos vies.
Joyeux anniversaire, Ossiane! Et un grand bonjour à tous.
(Un septembre 2005 vient brusquement de se rappeler à moi…)
Quand les nuages rosissent…de plaisir
le tableau est saisissant
et dans l’immensité du ciel abolissant
le temps
il n’est que temps de tenter de saisir
ce qui peut encore l’être
l’être dans sa sublime distinction
avant que des feux du jour l’extinction
ne vienne
Le presque n’en finit pas
de dessiner cette fresque
jamais aboutie
mais presque achevée
à son chevet
on patiente
dans la tourmente
qui hébété
nous frappe
La sérénité
Tient à si peu de chose
Savoir contempler
Qui devant un paysage sublime, ou quelque chose de beau tout simplement ne voudrait pas arrêter le temps pour prolonger ce moment de bonheur face à la beauté ?
______
Comme les nuages suspendus
Je retiens mon souffle
Comme je voudrais
Retenir le vent
Pour qu’au-dessus des eaux
Les couleurs demeurent
Pour que le tableau s’imprime ;
Un désir intense naît soudain :
Figer la beauté de l’instant
Pour qu’en moi perdure
Cette fulgurante émotivité
Où je me sens vivante
Dans cette capacité de m’émouvoir
Incruster en ma mémoire
Mon ressenti autant que le lieu qui m’émeut
Car il n’est de plus douce sensation
Que cette joie profonde éprouvée
Face à la beauté qui donne raison
A ce désir de vivre coûte que coûte..
_____
« C’est bien grâce à la beauté qu’en dépit de nos conditions tragiques nous nous attachons à la vie. Tant qu’il y aura une aurore qui annonce le jour, un oiseau qui se gonfle de chant, une fleur qui embaume l’air, un visage qui nous émeut, une main qui esquisse un geste de tendresse, nous nous attarderons sur cette terre si souvent dévastée (…) la beauté d’une certaine manière, justifie notre existence »
François Cheng dans Œil ouvert et cœur battant
« La beauté d’une certaine manière justifie notre existence » j’y ajouterais l’amour
c’est très joli, ce que tu partages, Monique, merci à toi…
Quand la beauté d’aimer
Frappe au cœur son vivant
Elle tatoue son âme
De traces indélébiles
Et donne sens à *levivre
dansent les montagnes
la pelisse des nuages
fraîcheur en reflet
regard, merci pour votre bel haïku, j’aurais vu une inversion : dansent les nuages et la pelisse des montagnes -:)mais à chacun son interprétation, j’aime bien le mot pelisse très peu usité.
roses reflets
et monts dans les nuages
quel magique effet
Ce paysage, en ce moment où j’écris est baigné de nuit et de silence, les couleurs sont absence, restent l’eau, le ciel, la terre
_____
Au loin coule l’eau
Sur les vagues de la terre
Dansent les nuages
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Se projeter au loin dans cet abîme de silence et s’y sentir bien.
L’âme « ce presque rien, ce je ne sais quoi » qui fait toute la différence dans notre façon d’être.Jolis ces premiers mots d’Ossiane «L’âme qui vagabonde… »
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Cette âme qui jamais nous lâche
Dont la présence illumine notre regard
Guide nos pas et jamais ne faillit
Cette âme comme un trait d’union
Avec les autres, la beauté, la vie
Inséparable amie, qui nous guide
Cette âme qui sans mots nous parle
Nous accompagne et nous entraîne
Sur les sentiers de la poésie et des rêves
Cette âme qui vit en nous
Et que nous ne saurions décrire
Autrement que par cet ange qui nous habite
Cette âme qui nous a tout appris
De la beauté et de l’amour
Et que nous ne saurions trahir
Oh malheur à celui qui la perd !
_____
« Une flaque d’eau contient un univers. Un instant de rêve contient une âme entière » Gaston Bachelard dans l’eau et les rêves – Les eaux profondes –
et oui de oui, comme c’est joli, Ossiane,
comme Monique, j’aime: *L’âme qui vagabonde
L’infini d’un rivage
L’insaisissable
et si c’était le plus beau le plus tendre de *levivre…!!
je vous embrasse chacun, après un court long, un long court voyage,
dans le plein du réel, et me voici,
Devant le bois
Mon âme vagabonde
Comme dans mon chaque pas
Ce matin au marché
Et comme cela fait du bien
Mon âme qui vagabonde
Ce presque rien
Ce je ne sais quoi
Qui aime fort
Comme c’est précieux
Une âme qui aime
AIMER son rivage infini
L’insaisissable
Son plein saisi
Comment ça, presque rien !
Dix ans dans l’effort et la continuité,
le réconfort et la promiscuité,
des photos magnifiques,
un souffle épique
et des épigrammes à la folie.
Ton blog Ossianne est un bienfait et un don sacré,
son contenu induit et construit du lien
et fait tant de bien,
à ceux qui veulent et peuvent exprimer
Bravo Thierry, tu dis fort bien les mots que je pense si fort…
MERCI Ossiane, pour cet immense cadeau de TELLEMENT BIEN AU DELà
je t’embrasse,
et chaque page de l’album, son histoire vivante…
Bon anniversaire à l’Œil Ouvert !
Chère Ossiane, merci pour ces mots et photos qui reposent et émerveillent les yeux.
C’est chouette ces voyageurs si fidèles …
Heureux anniversaire avec un peu de retard !
les montagnes nuages
les nuages montagnes
miroir d’un songe
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J’ai relu avec un égal plaisir tous vos mots et tous les auteurs cités. Merci Monique d’avoir enrichi l’image et l’haïku d’Ossiane de V. Jankélévitch et G. Bachelard. Je pose juste la question : qui parle encore d’eux aujourd’hui à part – je l’espère ! – les étudiants en philosophie ? Leur oeuvre est pourtant intemporelle.
Jacline, quelque fois sur France Culture ces auteurs et bien d’autres que j’affectionne, lis et relis car la mémoire est fragile, viennent au devant de la scène pour notre plus grand plaisir, mais les livres sont là si près de nous il suffit de les ouvrir et je suis certaine que nous sommes très nombreux à les parcourir dans l’intimité de nos demeures.
quand nous frôlent à peine
sous le voile des nuages
les caresses du ciel
les mots timidement nous viennent
parler amour et beauté
« Presque rien » tout est là dans ce presque comme ce petit brin d’espoir qui nous reste, petites pétales fragiles avant que ne meurt la fleur
Merci, Monique, de votre réponse. Oui les livres sont aussi les « belles personnes » de notre vie à notre « écoute » et à notre disposition dans nos bibliothèques personnelles.
Votre « petit brin d’espoir » m’a beaucoup touchée.
Un petit brin d espoirs c est en secret le coeur qui aime….