Cosmique / Cosmic

Cosmique / Cosmic

fumées bleues

comme dans un rêve

paradis perdu

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blue smoke

like in a dream

lost paradise

36 réflexions sur « Cosmique / Cosmic »

  1. Le vent se mit à bercer l’Herbe
    Avec des Airs de Basse grondeuse —
    Lançant une Menace à la Terre —
    Une Menace au Ciel.

    Les Feuilles se décrochèrent des Arbres —
    Et s’égaillèrent de toutes parts
    La Poussière se creusa elle-même comme des Mains
    Et dispersa la Route.

    Les Chars se hâtèrent dans les Rues
    Le Tonnerre se rua lentement —
    L’Éclair exhiba un Bec Jaune
    Et puis une Griffe livide.

    Les Oiseaux verrouillèrent leurs Nids —
    Le Bétail s’enfuit vers les Granges —
    Vint une goutte de Pluie Géante
    Et puis ce fut comme si les Mains

    Qui tenaient les Barrages avaient lâché prise
    Les Eaux Dévastèrent le Ciel,
    Mais négligèrent la Maison de mon Père —
    N’écartelant qu’un Arbre —

    Emily Dickinson, in Pierre Leyris, Esquisse d’une anthologie de la poésie américaine du XIXe siècle, édition bilingue, Gallimard, 1995, p. 332-333

  2. Quel souffle… cosmique ! Ce poème est digne des grands textes épiques.
    Merci Mathilde de nous l’avoir révélé.

  3. La modestie son humble
    Devant la grandeur de la vie
    *levivre se suffit d’être
    Les beautés envolent fort haut
    Un ciel de terre dans *l’agir
    Aussi modestement soit-il
    On ne peut refaire le monde
    Au moins le rendre respirable
    Tout autour alentour
    Son périmètre d’être
    Avec la chaleur de son âme
    Dans le bel geste de *l’aimer

  4. My lady blue paroles traduites de la chanson (Eric Serra)

    Pas de regrets, pas de larmes
    Seulement un sentiment curieux
    Dormir sans tomber.
    J’essaierai un autre monde
    Où l’ eau n’ est plus bleue.
    Une autre réalité

    (refrain)
    Oh, mon bébé, je t’aime,
    Ma dame bleue.
    Je cherche quelque chose
    Que je n’ atteindrai jamais.
    je cherche l’ éternité.

    Plus de soleil, plus de vent,
    Seulement un sentiment curieux,
    partir sans bouger.
    J’essaierai un autre monde
    Et le ciel s’ évanouira doucement dans mon esprit
    Tel un souvenir.
    Pas de justifications, pas de peurs.
    seulement ce sentiment curieux
    Donner sans penser

    (refrain)

  5. Tout n’est que nuance
    Tout n’est que volatilité
    Excepté peut être l’ amour

    ———————————————————–

    La source tombait du rocher
    La source tombait du rocher
    Goutte à goutte à la mer affreuse.
    L’océan, fatal au nocher,
    Lui dit : – Que me veux-tu, pleureuse ?
    Je suis la tempête et l’effroi ;
    Je finis où le ciel commence.
    Est-ce que j’ai besoin de toi,
    Petite, moi qui suis l’immense ? –
    La source dit au gouffre amer :
    – je te donne, sans bruit ni gloire,
    Ce qui te manque, ô vaste mer !
    Une goutte d’eau qu’on peut boire.

    Victor Hugo

  6. La brume et l’entre -deux mers inspirent les poètes …
    Ce lieu indicible et changeant
    où tout est possiblement irrémédiable
    Brume bleue du souffle infini

  7. parfumé de bleu est l’azur

    n’y a t il pas plus de trêve

    dans la voute éperdue

    j’y ai cherché ma route

    mais j’acquiesce à grand peine

  8. Cet écrin de douceurs
    Pour se fleurir nos êtres
    Au plus près de l’aimer
    Chuchotis tendres bels

  9. c’est joli ce que tu écris MioModus…

    Le paradis perdu
    Se touche au plus profond
    Les yeux se ferment et voient
    Ils s’ouvrent lisent regardent
    Le ciel si bel ami
    Quand les douleurs trop vives
    Mais les souffles en dedans
    Des signes de vivant
    Et c’est déjà tellement
    Pour *levivre dehors
    Comme si de rien n’était
    Quand pourtant tant ce fut
    Et les ailes s’envolent
    Pour l’envoler son ciel
    Et revenir sur terre
    Un peu plus apaisé
    Car *levivre c’est précieux
    Et dans son moindre souffle
    C’est courageux vraiment
    De le serrer *levivre

  10. On peut toujours voir
    Un verre demi plein ou demi vide
    Quand des rêves nous quittent
    On peut pleurer dessus si fort
    C’est bien normal et c’est qu’humain
    Et puis c’est tellement bon
    Plutôt que de rejeter oublier
    C’est bon de garder de bels souvenirs
    Vivants

    Sur le fil d’une vie offerte

    A travers des pages des mots
    Peut être si la vie décide
    Lors d’une publication poésie

    Car quand la poésie nous tient
    C’est de la matière sa belle
    Qui donnerait du souffle tellement
    A un épuisé de son chemin

  11. Retrouver du souffle, c’est émouvant…c’est ses pas tendres sur le chemin…c’est son cœur doux qui aime aimer…c’est de *levivre serrer fort…c’est cette fleur ce sourire bon..c’est l’Automne son soleil frais…c’est la chance d’être vivant…Retrouver du vivant, c’est déjà çà…

  12. Pas plus tard que cet après midi sur les monts d’Auvergne
    ____

    J’ai vu émouvant
    Voile bleu sur les sommets
    L’azur dévorant
    Ciel et monts d’un seul tenant
    De fusion en effusion

  13. Extrait de la configuration du dernier rivage de Michel Houellebecq :

    « L’univers a la forme d’un demi-cercle
    Qui se déplace régulièrement
    En direction du vide.

    (Les rochers n’y sont plus insultés
    P

  14. « L’univers a la forme d’un demi-cercle
    Qui se déplace régulièrement
    En direction du vide.

    (Les rochers n’y sont plus insultés
    Par la lente invasion des plantes.)

    Sous le ciel de valeur « uniforme »,
    A équidistance parfaite de la nuit,
    Tout s’immobilise. »

    Une envie de vous faire partager une lecture : Houellebecq – Configuration du dernier rivage.

  15. De bleu en bleu
    passe le temps ;
    telle est la nature du passé .
    Il change,
    alors que personne ne change le « jadis » .

    Le « jadis » n’a pas le temps de changer : il surgit sans finir .

  16. c’est très joli, regard, MioModus, monique,

    Comment peut on survivre
    Au paradis perdu
    Si du goût bel *levivre

  17. Pourparlers en habits de Soi
    Sur le chemin des paradoxes
    « çA » marche et « Je » emboîte le pas
    Au fil des mots, les maux existent
    Et les états d’âme nous bricolent
    Sur l’établi des solitudes.

    C’est là, c’est là, c’est là et là
    L’inquiétude, la peine ou la joie
    Qu’est-ce qui se cache derrière l’effroi?
    Qu’est-ce qui angoisse ou qui déçoit?

    Une pause… s’impose lorsque la pensée
    Dépose les sentiments d’Amour
    Sur l’enclume de nos habitudes

    Respire Humain en quête d’Amour
    Il y a des failles sur le rocher
    Il y a des nœuds sur l’olivier
    Les champs fleurissent de coquelicots
    La campagne luit de marguerites
    Labouré à l’orée du bois
    Le champ exhale tous ses parfums.

    Viens caresser l’épi de blé
    Il a déjà l’odeur du pain
    Pétri dans l’Amour de la Terre

    L’enfant se promène sous la pluie
    Entre la plume d’encre et le pinceau
    Il peint les âmes, décrit les maux
    Ses paraboles perpétuelles.

    Main basse sur la douleur d’autrui
    Croquer l’ivraie jeter le fruit
    En la piété lire le supplice
    Sur les sentiers de l’agonie.

    La charité de l’Homme pieux
    Mystique, hérétique, religieux
    Le paradis là où je suis
    Disait Voltaire un homme d’Esprit.

    Ô douleur, toi douleur fertile
    Qui mène aux cieux les implorants
    Qui couche sur les lignes de l’Histoire
    Les guerres des peuples et leurs tourments
    Qui porte le sang devant l’autel
    Et les plus faibles vers les mouroirs
    Qui fait de l’erreur un espoir
    La promesse d’un septième éther.

    Vague est l’idée…Qu’est le Seigneur?
    Je sais clamer ce qu’il n’est pas
    Écrire ce qui ne se dit pas
    ravissement de ses jardins
    Où la vieillesse n’existe pas
    Où la jeunesse fera séjour.

    Depuis les hauteurs de mon âme
    Moi l’arbre, je contemple les collines
    Hors du carcan de mes racines
    Voici le Livre de mes erreurs
    Voici le Livre de mes questions
    Que le bonheur a ses humeurs
    tantôt l’écume, tantôt l’eau claire.

    Petite mort, renoncement
    Le maître et l’esclave à la fois
    Posent au pied des maux dits, la lettre
    Et tout le chœur exalte la foi
    Qui sème le cœur intermittent.

    Anthologie des ritournelles
    Dans les routines à conjuguer
    Ronronnent les jours, s’efface le temps
    S’effilochent les Amours heureux
    Ou se languissent de l’Amoureux.

    Je foule les champs de l’ordinaire
    Y ondoie tout près l’eau des sources
    Ô bonheur, ô Terre compromise
    Ô idéal de nos désirs
    Félicité dans les plaisirs
    Mais les plaisirs abandonnés
    Dans la grisaille de nos litières
    Dans le néant des habitudes
    Qui rythment les jours de l’existence.

    Ô Univers des paradoxes
    Le peuple s’affaire dans la poussière
    S’enbourgeoisent les démocraties
    Le Capitalisme y prospère
    La plèbe figée dans un corset.

    La Lucarne sur le Monde, clame
    Des faits divers et quelques drames
    Où le désordre est mouvement
    Nos platitudes affairement
    Et nos Amours événement.

    Ô réclusion dans l’écriture
    Des parenthèses où malmené
    Le cœur caresse l’Homme qui se ment
    Ébloui par un rayon de Lune.

    Qu’attends-tu ô cœur implorant?
    Sur le volcan, la faille intime
    A laissé la trace du passé
    L’Amour s’extirpe de tes chimères
    Ton compagnon est un poète
    Un Être paisible qui a la foi
    Universelle et dont les Maîtres
    Sont à la fois tourments et joies.

    La vie entière est une promesse
    Emplie de l’écho e mes vers
    Qui chantent ici et maintenant
    Toutes les provinces de mon Royaume
    A mon Amour inaccompli
    La pleine clarté du jour
    Carpe diem.

  18. Elle porta sa mantille crochetée de cendre au seuil de l’océan.Sur les hauteurs des nuits sans lune, un candélabre brûlait sans fin.Il éclairait l’île aux goélands, desquels ne subsistait que le nom.Portuaire, sentant le sel et l’air marin en petite musique de nuit.
    La terre déposa dans l’eau ses malheurs, son nom ne sentait plus l’argile ni la pierre moussue, ni l’Humain éclaboussé de bleus.La terre sentait le verre poli, dansait au gré des lumières miroitant sur les vagues et,par intermittence, éparpillés en valse maritime,les rêves brûlaient au feu des mèches à la porte du paradis.Puis, des lambeaux d’écritures tanguaient en valse sur l’eau menant au purgatoire.L’île semblait encore calme.Le ciel méditait, quant à l’enfer, isolé en mer, ses feux scintillaient tandis qu’une corne de brume, projetait un gémissement interminable dans l’obscurité, loin du granit.

    Bonsoir à tous,
    Je me suis trompée de texte,je n’ai pas fait attention que le copier/coller avait enregistré un autre texte,c’est le second que je souhaitais publier.Amitiés.Leïla.

  19. A regarder cette image, on se prend à rêver et nos rêves prennent la forme et la consistance des nuages, il n’en restera rien,à peine quelques gouttes d’eau pour abreuver
    nos pensées.
    ____

    L’effluve des mots
    Se perd dans le bleu du ciel
    Les émanations
    Ces nébuleuses intimes
    Qui pourrait les percevoir

    ____

    Bon dimanche à tous à toi Ossiane mais aussi à Leïla, MioModus, Regard, Thierry, Annick, Jo S, Arlettart, Marc, Leonor, Jacline, Mathilde et pour tous ceux qui passeront par ici en ce jour. Un grand merci pour l’écriture de chacun reçue avec tant de plaisir sur ces belles pages de l’Oeil Ouvert.

  20. Bon dimanche pour chacun, c’est fort gentil, Monique,
    yahouh quel contenu Leila,

    Quand on rêve une terre Amour
    Et qu’on en fait son chemin d’âme
    C’est guère simple mais comme c’est bel
    Et la beauté bonté c’est chaud
    C’est plein de sève de belle vie
    C’est bon de garder son âme qu’en amour
    Et de transmettre ses mots
    Pour penser que peut être un jour
    La terre sera qu’Amour

    Donner aux jeunes le goût de

    L’AMOUR

  21. Dans le bleu de l’aura cosmique
    Belle part faite à l’errance
    Pour frôler le délire en douceur
    Bain d’azur aux confins de l’univers
    Immersion dans l’infinie beauté

  22. et quand l’aura cosmique
    bien douce réalité
    c’est une belle destinée

    tendre soir, Monique, et chaque plume sa vie, ici,
    qui me fleurit replis de l’âme…

  23. Sous l’empyrée de brume
    Paradis imaginaire
    Qu’on espère pas perdu
    Où ne trône que beauté
    Où ne règne que la paix
    Nos pensées se reposent
    Et le ciel encore voilé
    Berce nos rêves et illusions
    Dans un cocon de douceur

  24. c’est joli, Monique, j’aime le feutré de cet écrit…

    C’est un peu vrai de çà
    Que le repos de l’âme
    Qui a tant navigué
    Se repose un bel temps
    C’est vital essentiel
    Pour mieux se refleurir
    D’un feu sacré ardent
    Si belle force vive
    Qu’ espoirs et illusions
    Dans ce monde bien trop grave
    Qui a perdu son âme
    Se contente de sous
    Pour cliqueter son cœur

    Car quand on aime aimer
    Aucun repos fort long
    Juste cet essentiel
    De se ressourcer *levivre
    Pour offrir du léger
    Dans un panier de durs

  25. On approche l’oreille
    On l’entend respirer
    Son souffle se repose
    Après avoir aimé
    Bien sûr qu’elle aime encore
    Cette rondeur si belle
    Le ventre de la terre
    En grossesse de plumetis

    merci pour vos jolis regards,
    et merci à toi Ossiane, pour cet espace confié, qui fait du bien de bien,
    quand l’amour sens de *levivre…
    Qui frimoussent les rires
    Si l’humain se retrouve
    Avec son cœur battant
    L’argent perdra son cours
    Cette folie de tête
    Qui en atteint plus d’un

    Quand la beauté d’aimer
    C’est de gratuit tellement
    Du bout de sa petite plume
    De son œil bienveillant
    Un main sa serrée
    La chaleur du regard
    C’est par chaque tête à soi
    Que le monde peut tourner
    Sans donner la nausée

  26. Si cela t est possible, Ossiane de bouger un truc de ma tête décalée, merci d’avance.

    qui frimoussent les rires,
    était juste après plumetis,

    et les 3 phrases en canot de barbotage,
    destinées tout à la fin en ps. Thanks.

  27. Te lire est un régal Annick et ton style est si personnel qu’aux premiers mots je te devine et m’empresse de boire tes mots. Bise

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