Émergence / Emergence

Émergence / Emergence

d’île en soleil

un champignon de terre

surgi de l’eau

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from island to sun

an earth mushroom

loomed up from water

46 réflexions sur « Émergence / Emergence »

  1. Bonsoir Ossiane, merci de nous emmener avec cette image étrange et splendide vers des élucubrations entre terre et mer où notre imagination vogue avec bonheur sur ces eaux émeraudes, on effleure le fantastisque avec cet affleurement étonnant. Je t’embrasse.
    ____

    Hallucination
    À l’automne de la mer
    Bolet de Satan ?
    Tortue fantôme endiablée ?
    Qui dira ce que sont nos rêves
    ___

    Belles rêveries et bonne semaine à tous

  2. « Toute activité humaine désire parler. Quand cette parole prend conscience de soi, alors l’activité humaine désire écrire, c’est-à-dire agencer les rêves et les pensées. L’imagination s’enchante de l’image littéraire. La littérature n’est donc le succédané d’aucune autre activité. Elle achève un désir humain. Elle représente une émergence de l’imagination. »

    Gaston Bachelard dans l’Air et les Songes

  3. Monique superbe entrée en matière
    Ossiane , une photo intrigante et qui fait réfléchir

    Emergence si …tu vois plus loin que la simple apparence
    devines qui se cache dans les profondeur de cette table verte
    ma mer n’est pas d’émeraude mais le bijou se remarque

  4. Quand le vert surgit du bleu
    Quand l’inconnu imprévu accroche le regard en bandeaux gris
    Alors Belle est l’image en son cadre
    La lumière se joue du monstre qui chemine
    Bonsoir Ossiane et Amis de passage

  5. que l’île détient
    bubon de marine
    le dodelinement de l’animal sauvage
    qui ne veut pas naître,
    qui tient bon,
    qui ne cède pas,
    qui ne s’enfuit pas du monde
    où il a été conçu
    et où il demeure

    il se replie,
    insensible,
    il se concentre,
    il reste seul,
    il s’isole concentriquement sur son vide,
    dans l’attente qui règne dans ce vide

  6. Une ligne turquoise intemporelle
    Croise un ciel de plomb universel.
    Quoi de plus étonnant
    Que la naissance
    D’un animal étonnant:
    Une tortue moussue et sans âge.

  7. Expulser la réalité
    De l’île verte incongrue au milieu des eaux
    La sublimer par une imagination hors du commun
    Radeau de la méduse et se jouer des mots
    Sans tragédie, sans artifice, et sans naufrage
    Avec humour et respect le temps d’un conte à naître
    Et puis voguer voguer jusqu’à l’invraisemblable
    De l’émergence d’une île pour lilliputiens
    Dans ces eaux de légende chères à Gulliver.

  8. Ilot encapuchonné
    et carapace damassée
    au milieu des flots gris vert
    ne sonne pas le début de l’hiver
    la route cadenassée
    et le dos matelassé

  9. Un vert turquoise
    pas de la mer d’Iroise
    une bande de bleu
    et un promontoire
    presque sans histoire
    qui donnera l’échelle
    n’empêche elle est belle
    cette éminence ramassée

  10. Se croyant à l’abri des regards
    La tortue sous sa carapace dort
    Elle ne sait pas qu’émergeant de l’eau
    Tous les regards se portent sur elle
    Au centre des courants tortueux
    Qu’un sort en ce jour transforme
    En une île déserte, en proie aux vents
    Nue elle rejoint le sort de Gorgone Méduse
    Donnant à chacun son interprétation
    Qui voit quoi, qui voit qui
    Qui regarde quoi, qui regarde qui
    Est-ce le regard lui-même
    Qui ricochant sur la carapace
    S’est inventé une histoire
    Donnant à la mythologie
    Toutes les résonances possibles
    Pour ne plus voir au loin couvert de lichens
    Que cet amas rocheux émergeant des eaux
    Né d’on ne sait où, ni de qui, ni de quoi ?

  11. Se croyant à l’abri des regards
    La tortue sous sa carapace dort
    Elle ne sait pas qu’émergeant de l’eau
    Tous les regards se portent sur elle
    Au centre des courants tortueux
    Qu’un sort en ce jour transforme
    En une île déserte, en proie aux vents
    Nue elle rejoint le sort de Gorgone Méduse
    Donnant à chacun son interprétation
    Qui voit quoi, qui voit qui
    Qui regarde quoi, qui regarde qui
    Est-ce le regard lui-même
    Qui ricochant sur la carapace
    S’est inventé une histoire
    Donnant à la mythologie
    Toutes les résonances possibles
    Pour ne plus voir au loin couvert de lichens
    Que cet amas rocheux émergeant des eaux
    Né d’on ne sait où, ni de qui, ni de quoi ?

  12. Dôme aplati, au stries radiales qui plongent directement
    un mystère tapi sous les flots où le bolet s’attend
    crête émoussée et moussue, un horizon découpé
    et des nuages qui tournent autour de cette émeraude
    peut être y a t il des curieux qui eu aussi rôdent
    pensant que dans les profondeurs dort la valeur ajoutée
    mais qui penserait sur ce replat à jouter

  13. Il n’y a pour moi qu’une île au monde
    Elle prend place dans l’océan du bonheur
    Elle n’a pas de palmiers ni de cocotiers
    Pas de grandes plages ni de falaises
    Elle est blottie au fond de mon cœur
    Elle résonne de chants d’oiseaux
    De clapotis des eaux, du souffle du vent
    Elle émane un parfum aux senteurs de la terre
    Elle est pleine de petits chemins en sous-bois
    Elle appartient au soleil, à la nuit, à la lune et aux étoiles
    C’est mon jardin, mon parc, mon petit bout de rêve
    Elle est grise les jours de pluie mais toujours accueillante
    Elle brille et s’épanouit sous les rayons idylliques
    N’allez pas croire que c’est une île imaginaire
    Une île aussi belle ne s’invente pas, elle est quelque part
    Dans mon monde joli, dans mon paradis d’évasion
    Mon petit lopin de terre au milieu de ce monde
    Sans frontières autre que l’amour que je lui voue
    Et me tient à distance des invasions agressives
    Des cruels effets boomerang de la vie.

  14. ou simplement reste usé d’un promontoire
    réduit à sa plus simple expression
    pas besoin de souquer sur les ridoirs

  15. Il me semble que cette verdeur sommitale
    qui dégouline lentement
    comme une gelée sur un gâteau
    fait penser à une belle pâtisserie
    quel moule aura servi
    et ces flancs passés au râteau
    n’ont pas fait de lui un radeau
    presque au ras de l’eau
    il ne peut briser toutes les vagues

  16. C’est tout un jeu de couleurs
    Du jaune soleil au bleu du ciel
    Du gris des nuages au vert lichen
    Une grande toile d’eau de mer
    Émeraude, turquoise, verdâtre
    Sur laquelle émerge incongru
    Sans doute sorti des abysses
    Le monstre géant des profondeurs
    Dont les pouvoirs immenses
    En ces lieux féeriques et brumeux
    Font régner la terreur sur les eaux
    Sous le pinceau habile d’un rêveur
    Là où ne saurait s’aventurer
    La barque de quelque pêcheur innocent
    En quête de découvertes et de secrets.
    ___

    …et c’est ainsi qu’Ossiane a su vaincre sa peur pour nous offrir l’image de ce montre, assez sympathique avouons-le et qui trône au milieu de ce bellissime paysage .

  17. l’image de ce »monstre » (d’où il vaut mieux relire avant qu’après d’envoyer le commentaire -:)

  18. Quand des jours plus sombres
    Derrière
    C’est bon de se laisser flotter
    Aujourd’hui
    Dans le hamac paisible de son île
    En Là
    Sa belle sa tendre et douce
    Au présent
    Dans la magie d’ondes jolies

  19. c’est juste, Monique, une clairière…

    Une clairière *levivre
    Dans ce monde si fou
    De bels instants de vie
    A se frissonner d’être

  20. On jette l’ancre
    On est bien
    Les hamacs doux se posent
    Une belle veillée d’être
    Au plus près de *levivre

  21. Vers l’émergence d’une île
    Où l’Humain est le roi
    Dans la beauté de *levivre
    En bontés partagées
    Une bouteille à la mer
    Des mille en océans
    Que les gouttes précieuses
    Des Humains bels vivants
    Soient entendues par tout
    Remuent des consciences vides
    Ou avides d’argent
    Et qu’un bouillon de cultures
    Nous guide vers *levivre
    Qu’en finisse la productivité
    En gaspillages massifs

    Et que l’amour son trône
    Aide les démunis
    Les fragiles les anciens

    D’un grand cœur son vivant
    Ô cela doit être possible

    Et tant pis si des gouttes
    Des fatigues épuisées
    Ce qui compte c’est le reste
    Un résidu d’Amour
    En paillettes au long cours
    Sur des petits canots
    Qui attirent les paquebots
    Et pas en désoeuvrés
    Mais en Œuvre sa belle

    Dans la force de *levivre
    Son courage à deux mains
    La tête en poésie

    Des jeunes sont motivés
    Leur terre de demain
    Alors j’y crois j’y crois
    Au Transmettre en jolis

    doux et bon jour pour chacun,
    l’Emergence, un beau mot, merci Ossiane, c’est si bon l’espoir de VIE…en Nature, en Amour ses paix en tout dedans…

  22. Là-haut les nuages indifférents au monde d’ici-bas
    Coiffent dans leur survol les mystères du monde
    Trouée de lumière pour une éclaircie soudaine
    Qui ne laisse rien paraître de l’histoire géologique
    Tout n’est que conséquence du rôle d’un temps qui passe
    Et quand bien même l’imaginaire voudrait expliquer
    Les processus minéralogiques il ne fait que transformer
    En légendes pour magnifier cette beauté incontestable
    Qui ne relève ni de miracles ni d’exploits transcendants
    Mais l’habille de mythes pour agrémenter nos rêves.

    Tenir une énigme
    Sous une écharpe de brume
    Attiser les rêves

  23. Délicatesses
    En amour
    Une île son cœur
    Le doux serré
    Tendresses
    Au plus du près
    En tout dedans
    La vraie beauté
    De partager
    En pudeurs d’être

    je suis émue devant vos mots, Miomodus, Monique,
    alors mes doigts se sentent qu’eux de gribouiller ci dessus, mais sont ainsi je ne retiens que peu… quand c’est vraiment bien trop impudique…

  24. Des petits traits leurs simples
    Un rond un peu de vert
    Sa ligne turquoise bel
    L’île des beautés ses monts
    Ses vers de son regard
    Sur la harpe de ses cils
    Un monde son émouvant

  25. Merci Annick et tes mots une fois encore sont le reflet de cette beauté qui chez toi passe par l’amour et jaillissent comme des petites étoiles dans nos coeurs. Bonne et douce nuit. Je t’embrasse.

  26. Que ferait une cistude à distance de la côte
    s’étant écartée de l’eau douce et de son habitat
    une source d’inquiétude pour qui s’égare

  27. Thierry ce doit être une cistude géante complètement paumée -:)

    Sous sa carapace
    Voulait-elle crapahuter
    Ainsi capotée
    Aux allures de crapaud
    Voulant se « carapater ».

  28. Récemment Monique je voyais un programme sur Le Danube et ses zones humides
    un lieu où justement cette aquatique européenne rare s’ébat encore, loin des Carpates mais toujours à quatre pattes 😉 en plus elle ange et plonge remarquablement , alors que penser de cette émersion soudaine ?

  29. Une île
    Ses battements de cils
    Palpitations du cœur
    Dans son âme refuge
    Bien à l’abri
    Tendresses
    D’ un amour ses caresses

    Je souhaite à chacun une belle semaine, riche en matières de tendre vie,

    Caprices d’Internet son île en fils d’ondes, ce jour, mon *levivre inaccessible pour le moment, mais son émergence à nouveau, en patiences, Internet reste un puissant chef aux commandes…

  30. Coucou à vous !!

    Un grand MERCI à tous pour vos magnifiques contributions qui honorent si bien mes images et votre indéfectible présence pour le plaisir de vous retrouver aussi !! Un grand SALUT à vous, chers passagers fidèles et bienvenue à ceux qui reviennent prendre le frais ici 🙂

    Toujours en vadrouille de plus en plus souvent; je continue de vous lire à distance et pense souvent à vous bien que le temps ou l’énergie me fassent parfois défaut. Je me dis que j’ai de la chance de vous avoir à mes côtés depuis si longtemps et que ce qui se passe ici est une chose extrêmement rare et précieuse.

    En effet Monique, une image étonnante pour un pays aux mille merveilles fascinantes. Face à vous, vous avez l’île de Mull et son univers magique, parfois fantasmagorique. Que de belles choses sur terre et si parfaites qu’on ne saurait les inventer !

    Et ce soir, je pense à ce petit robot de l’espace qui a réussi à se poser sur la comète au bout de 10 ans ! Quelle prouesse humaine là aussi!

    Sachons garder notre esprit en éveil et nous émerveiller chaque jour dans cette époque charnière tourmentée pour garder le cap positif de la beauté, de l’amour et de la paix qui doit nous conduire de l’avant chaque jour.

    Belle soirée mes chers amis, je vous embrasse, à bientôt !

    Ossiane

  31. Bonjour Ossiane,

    c’est étrange de pensées partagées,
    car ce que tu écris,
    je le pense si fort ces derniers jours,
    plus encore,

    je te cite:
    * Sachons garder notre esprit en éveil et nous émerveiller chaque jour dans cette époque charnière tourmentée pour garder le cap positif de la beauté, de l’amour et de la paix qui doit nous conduire de l’avant chaque jour.

    j’ai envie d’ajouter ma pensée ses petits plus d’elle:
    * Dans un vécu en autisme, en mère, depuis 27 ans, il me semble être éveillée bien fort de souhaiter au plus profond de moi et je m’y engage déjà dans ce présent vécu bien plus, j’espère en avenir encore, pour ouvrir les yeux d’autres parents, sur ce qui se passe réellement dans notre France pour les personnes en situations de handicap,
    humblement des efforts faits paient, pour les personnes en situations de handicap autistique, ici, dans mon petit périmètre, deux structures ont déplié le tapis rouge, et peuvent entendre vraiment…un ESAT s’est adapté pour l’autisme, c’est hiphiphiphourra, et pour le foyer, cela va mieux, il manque de personnes encadrantes, à voir avec la direction demain. Ma lutte est d’exiger RESPECT LIBERTE le plus possible pour eux, et pour cela il faut jour après jour les aider, pour qu’ils gagnent en autonomie/
    et aussi,
    bien plus que m’ écrouler sur mon petit sort,
    me vitaminer le nez de plein plus et plus encore avec la beauté l’amour la paix, ce pourquoi je suis née…j’aime aimer le vrai aimer!

    Belle fin d’après midi pour vous tous et chacun. Je vous embrasse.

    Et que oui, comme je te rejoins encore, Ossiane, ce qui se passe ici est un *truc incroyable si rare de précieux, des éclats de *levivre au delàde pouvoir l’imaginer pour celui qui ne le vit pas, Là, en tout Là, au plus profond. Merci du plus profond d’être.

  32. Je partage si fort tes mots, Ossiane,

    Engagée de plein dans cette belle lutte en autisme, pour les personnes en situation de handicap, et déjà tant sur le terrain de vifdecrudebon pour mon fils, le temps m’ a manqué d’Ecrire de Partager depuis ces derniers jours, pas possible de faire autrement,
    parfois l’épuisement et puis un tel besoin de me ressourcer avec les beautés aussi…

    Je me dis, chaque jour, que j ai beaucoup de chance de partager ici, sur cette île si rare si précieuse qui me tient tant à cœur en âme,
    que serai je sans ce lieu?
    Merci pour ta bonté, Ossiane, je t’embrasse, émue.

  33. Désolée, mon texte de 17H43 non paru, j’en ai écrit un autre, dans les instants qui passent au bout de ma plume, je ne brouillonne jamais…

    Une île
    Mon île
    A elle
    Son *levivre
    Au plus près

  34. Très joli site que je découvre et cette magnifique photo où l’on pourrait croire et voir une tortue géante surgir des flots, des flots teintés de gris, de bleu et de turquoise, magnifique partage. Bonne soirée et continuation. Bien cordialement

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