forêt noire
lire entre les lignes
eaux de cristal
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black forest
read between the lines
crystal waters
♥…JE VOUS SOUHAITE UN TRÈS JOYEUX NOËL AVEC VOS PROCHES.CHALEUREUSES PENSÉES…♥
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
forêt noire
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crystal waters
♥…JE VOUS SOUHAITE UN TRÈS JOYEUX NOËL AVEC VOS PROCHES.CHALEUREUSES PENSÉES…♥
Joyeux Noël Ossiane! Ta photo est magnifique.
Bien amicalement.
gâteau à la crème
pas tarte du tout
on est sous le houx
joyeux noël capitaine
en attendant le nouvel abordage
Merci Ossiane, un joyeux Noël pour vous aussi !
Avec un peu de retard, je te souhaite de belles fêtes de Noël OSSIANE !
En lisant entre les lignes, il me semble déchiffrer quelques chiffres…
J’ajuste mes lorgnons : il y a un 2, un 4, un 0 et un 1 : qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ?
Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeee
Quand l’horizon est bouché
le moral lui est touché
mais si on veut le dégager
il faut prendre recul ou hauteur
sans jamais oublier du trouble le fauteur
Horizons infinis
Visibles, invisibles, risibles
Pas définis, pas connus, pas imaginés
Horions, oh rions, haut brion, rez, ras, ris
Ligne ineffable mais pas effroyable
Qui oriente et guide la marche de certains
Limite du visible qui se recule chaque fois
Et laisse imaginer ce qui trouverait après
Au-delà et caché, hors limite ou derrière
Pour la reculer on peut prendre quelque hauteur
Cela suffira t il à éviter de rencontrer la peur
Il y a des voyages sans fins qui débutent
Et des bornes malmenées qui tout autant rebutent
L’or, hissons comme le soleil qui s’y présentent
Le hérisson lui nous communique un frémissement
Le plaisir est lié au désir mais il y a de l’appréhension
L’imagination est sans limite mais le monde est fini
Pourtant sur une sphère on recule sans cesse
Et on renouvelle son horizon à chaque coup de fesse
Combien d’hommes sont partis dans des directions
Croyant trouver au bout ce que leur imagination
Leur avait représenté mais ils durent de fait s’incliner
Devant la rotondité de la terre et entrevoir l’enfer
Combien d’aventuriers sont revenus avec leurs cahiers
N’ayant pas pu consigner tout ce que leurs yeux avaient vu
Et revenus de tout après avoir bu au calice
Combien de voyageurs ont vu se refermer les délices
De la réglisse comme du Santal, du Coprah et des épices
Combien d’explorateurs ont raté des buts et tâté de la peur
Sans jamais trouver l’objet de leur convoitise
Malmenés et éberlués, en guise de friandise
Combien de navigateurs ont testé les vertus célestes
Pas cabotins en cabotage mais à la manœuvre lestes
Combien de vigies ont scruté depuis les huniers
Prêts à annoncer et à faire envoyer les couleurs
Alors que c’est sans provisions qu’ils ont connu la douleur
Combien de marchands et de capitaines ont vécu le scorbut
En guise de purgatoire pour avoir oublier leur but
Et que les vivres ne pouvaient indéfiniment se conserver
Combien de découvreurs ont payé de leur vie
Ces prises de risques insensées avec de telles méprises
Alors que la logistique ne coupe pas le chemin
Mais montre la voie dans une bien comprise maîtrise
Combien d’entrepreneurs ont manqué du sens des réalités
Pour finir en chemise avec des ouvriers complètement alités
Combien de marins et de pasteurs se sont enferrés
Sur des routes barrées qu’ils prétendaient ouvrir
Combien de comédiens ont affronté les planches
Et les ont brûlés avec la plante de leurs pieds fatigués
Des horizons ouverts que nous thésaurisons dans notre cœur
Il y a ceux de l’enfance qui sans constance reviennent encore
Des qui n’avaient pas de limite sure, pas de lignes définies
Des qui permettaient de croire le monde dans son ensemble
Saisissable et assimilable
et pourtant il restait à trouver celles-ci
Car pour grandir il faut s’affronter
à ses limites et à celles des autres
Des Horizons de rêve et d’aventure
il y en a plus dans les livres de genre
Que dans la devanture des agences de voyage
Cette ouverture totale qui jamais ne nous bride et nous permet de croire à notre infinitude, sans être borné c’est l’apanage
de la jeunesse qui recule ses limites et qui comme perroquet n’a de cesse d’imiter
Mais ces horizons de la connaissance sont des gouffres profonds
Dont jamais on ne risque vraiment de voir le fond
Pas des tonneaux des danaïdes mais des puits
ou s’engouffrent connaissances et univers
Inventons-nous des instruments efficaces et agiles
pour reculer encore le monde visible,
qu’il y a d’autres limites inaccessibles
Qui viennent ensuite et qui sans barrer le chemin
n’assurent pas à tous un destin tranquille.
Un voile de mystère
Entre les lignes souvent
A l’horizon se lève
http://www.spacedaily.com/reports/The_Sounds_of_New_Horizons_999.html
consulter cet article qui nous révèle les sons étranges des horizons lointains aux confins galactiques
Horizons nouveaux mais néanmoins lointains
Faut il être devin pour imaginer que peut être après demain
Un long périple à une vitesse chronométriquement astronomique
Une sonde lointaine à l’autonomie nucléaire bien en main
Pourrait dans la règle des neufs croiser l’ultime et méconnue
Planète, à moins qu’il ne s’agisse d’une planétesimale espèce.
En l’espèce l’espace ménage des surprises et un contresens
Car Pluton serait censé reproduire des températures infernales
Là où l’éloignement ne semble donner qu’un froid abyssal.
Tel est le pari incertain qui d’un long voyage en terre lointaine
A pour cible un corps tellurique aux confins de notre système
Si froid qu’on en gèle d’avance et que l’atmosphère condense
En de rares occasions quand s’infléchit sa courbe près du soleil.
Etrange objet, lune minuscule, plus petit que bien des satellites
Il orbite de manière si elliptique que sa nature en est de même
Mais sans être rétrograde il s’incline tant sur l’écliptique
Que l’on se demande quelle mouche là bas d’ordinaire le pique.
Souhaitons pour ce si long chemin pas directissime mais presque
Que les augures soient favorables et le chemin sans encombres
Ainsi au bout de neuf ans, le neuvième objet, au début inconnu
Pourrait livrer quelques secrets par lui trop longtemps retenus.
Cet élément central d’un doublon si proche mais quasi intersidéral
Sera-t-il un amas troublant et silencieux dans le froid minéral
Où l’avant poste périlleux pour regarder au plus près les autres étoiles ?
Que son compagnon fidèle ne soit pas le passeur de songe
Qui émaille de la quête les aléas entre surprises et mensonges.
comme un vote mais pas seulement votif
je cherche pour les voeux le meilleur motif
afin de souhaiter sans me projeter que chacun
réussisse ses projets et réunisse ses proches
on n’est certes jamais à l’abri des reproches
alors pour ne pas oublier
avant que ses ardeurs
ne nous fassent plier
bonne année à toi Ossiane
si accueillante hôtesse
aux charmes de poétesse
et que tu restes bien ancrée
sur le plancher des vaches
dans l’année neuve qui vient
ce n’est pas une ligne de kool
qui fait penser l’immensité cool
ce n’est pas un rail qui rejoint l’autre
à l’infini, mais c’est une ligne de fuite
qui suggère qu’il y a bien une suite
Tandis que se finit cette terre
quelle eau nous engage
à la traverser
tandis que le réel s’estompe
qu’est ce qui nous trompe
nous laisse fuyant devant
ces perspectives
sans manier l’invective
ni lâcher une bordée
mal amarinée
Bientôt s’achève cette année, dans les festivités, les voyages, les réunions de famille pour les uns mais aussi dans la solitude et la douleur pour beaucoup d’autres, les souhaits sont immenses et paraissent bien souvent utopiques mais qu’à chacun reviennent ces petits instants de bonheur dont nous avons tous besoin
_____
A l’horizon des jours
L’espérance d’une rencontre
Entre suppositions et connaissances
Curiosité, humilité pour bagages
Une prise de conscience de l’immensité de l’univers
De la complexité de ses rouages
Perceptibles dans la beauté de l’existence
Pour des cerveaux trop humains peut-être
Pour passer aisément du rêve à la réalité
D’une vérité probablement inatteignable
Même pour le plus curieux des esprits
Petits pas de souris vers cet horizon
Pour des avancées incroyables
Malgré les flux et les reflux
Dans la marche du savoir
_____
Merci à Thierry pour ses nombreux écrits riches de ses réflexions et qui sans aucun doute m’ont inspiré ces quelques mots ci-dessus.
Merci Ossiane pour tes chaleureuses pensées et ta persévérance dans la tenue de ce blog qui nous est cher à tous.
Le ciel la terre l’eau
Les lignes de vie
Pour chacun ses sens
D’être au plus près
De son lui sa vie propre
et je vous lis chacun,
j allais passer au dessus de vos mots,
en voyant Monique en dernier écrit,
me semblait que rien n’avait bougé ici depuis le 27 Décembre,
j ai failli passer au dessus de vos précieux écrits,
Monique, Thierry…
Et je vous rejoins mon âme
Pour souhaiter à tous chacun
Des calmes des amours des bels
En cette fin d’année déjà
Comme le temps passe vite
Autant *levivre son chaque instant
De bel désir de beauté douce
Dans la tendresse des partages
bel dimanche, de dernier dimanche d’avant l’an prochain,
un soleil grand si chaud au rendez vous,
fait oublier le calendrier…
Les aiguilles à tricoter posées entre eau claire et forêt noire, quelques rangs de pins…
Lever les yeux vers l’horizon puis se perdre dans la brume.
Je vous remercie Ossiane, pour ce merveilleux blog. Bonne année à vous et à tous !
la ligne d’horizon nous échappe car elle fuit toujours
pourtant ce n’est pas la forêt qui cache l’arbre
c’est aussi la vision qu’on en a selon les point de vue
tandis que se profile , indépassable limite visuelle
un relief comme un bief par où les sens passent
A l’équipage qui coure sur ces pages
le plaisir revenu de pouvoir à nouveau
taper des deux mains
pas pour recueillir des bravos
mais juste mettre son grain de sel
pour conserver des images
des impressions variées
–
https://blog.ossiane.photo/2008/12/01/le-jeu-de-damier/#comments
–
A vous tous
passés, présents et à venir,
je souhaite
une savoureuse année 2014
belle et bonne
à croquer
comme une pomme.
Sans trop de pépins…
–
à Ossiane : big bisous.
–
je heureuse de te voir en santé revenue, Thierry,
yaouh, Bourrache,
et que vivent ces années passées, présentes et à venir…
Sur le damier de la vie
Rien ne se voit à l’avance
On y voit quand on y est
Dans cette case d’instant
Alors quand elle se donne
D’amour de paix de vie
La pause nous fait du bien
bien beau souvenir que ce jeu de dé magique, Ossiane, j’espère que tu vas bien?!
c’est joli, Léonor, cette romance en trIcotage…
@annick en santé ou enchantée 😉
oui enfin c’est que le début
vu qu’on m’a refait complétement l’épaule
je vais avoir droit à une rééducation comparable à celle d »Ossiane
c’est pour cela que je comprends si bien par où elle est passée cette année
alors bonne rééducation pas trop douloureuse, Thierry,
et j’espère que pour toi, Ossiane, c’est mieux aussi…
il y a des années dont on se souvient bien plus, c’est certain,
car avoir mal ne fait jamais plaisir…
je vous embrasse l’équipage d’Ossiane, et son capitaine tellement,
que cette année se termine selon vos souhaits…beaucoup de bien à vous.
BIG BISOUS à tous et à toutes comme dirait Bourrache revenue !!!
Merci beaucoup pour vos bons voeux, vos belles pensées, vos mots qui font réfléchir ou réconfortent, vos battements de coeur, vos émotions à fleur de peau, votre sensibilité aux uns et aux autres, vos espoirs, je me rends compte qu’un endroit comme celui-ci est plutôt rare et que cela est dû à la qualité des êtres qui le constituent.
Mes chers amis, cela fait si longtemps que nous voguons ensemble en mots et images qu’il me parait important de le souligner. Tant de blogs ont fermé depuis leur naissance. Je continue donc mais avec de longues interruptions. Tant que je continue à créer des images, cet espace sera vivant à sa manière.
Je voudrais également saluer Leonor, Denise et tous ceux qui nous ont rejoint en cours de route et qui continuent d’écrire discrètement mais sûrement. Un grand merci aussi aux vétérans de ce blog, silencieux ou pas qui s’évertuent à maintenir cet espace en vie par la grande qualité de leurs commentaires et poèmes et leur grande chaleur humaine! Il y a de quoi s’enrichir intellectuellement et humainement en lisant les interventions des uns et des autres. J’ai moi-même beaucoup appris auprès de vous.
Enfin, mes pensées chaleureuses à Thierry qui je l’espère se remet bien de son opération de l’épaule!! De la patience tu n’en manques pas, je suis sûre que tu iras au bout si tu as un bon kiné comme j’ai la chance d’avoir. Pour ma part, ce n’est pas fini, j’espère qu’en février, j’en verrai le bout. C’est très long, très lent, j’ai encore de l’amplitude, du muscle et des facilités de rotation à regagner. 80 séances en 7 mois à raison de trois fois par semaine en principe mais si je n’ai pas tout regagné, je continue 🙂 Bon courage Thierry et si tu as besoin d’infos, fais-moi signe, je suis quasi incollable maintenant 🙂
Et pour clore ma lettre de nouvel an, j’ai envie de vous laisser cette citation de Boris Vian pour nous donner du courage à tous car la vie est belle et vaut la peine d’être vécue.
Bien à vous tous, que la Vie soit avec vous ! Merci pour tout !
« Si on rate ce moment, on essaie celui d’après et si on échoue on recommence l’instant suivant, on a toute la vie pour réussir… » L’Écume des Jours – Boris Vian