l’heure vespérale
les roses du couchant
flotte l’inconnu
• • • •
evening hours
sunset pink
unknown drifting
Aller au contenu
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Tamponné de son rouge
Le noir moins douloureux
Saisir ses parts de vie
En beautés ses magies
Cela rend fort vivant
Et cela vaut le coup vraiment
De traverser autant
Pour se retrouver vivant
Différent c’est si vrai
Mais vivant simplement
Vision d’une odeur
Essence au parfum de rose
Dans le ciel ouaté
Ah si seulement il suffisait qu’un ciel soit plus clair, que la lumière fuse pour donner à toute chose une impression plus douce…
____
Tout n’est qu’apparence
Rejeter les idées noires
Voir la vie en rose
Le point de rosée est atteint
et voici le ciel bien teint
qu’est ce donc qui le retint
merci pour vos mots,
la vie c’est bien étrange,
on la voit vraiment comme on peut la voir,
comme on nous a montré à regarder, petit,
et puis on peut se changer de vues,
se rendre compte, qu’un point de vue reste singulier,
et l’ouverture en œil aide, garde vivant,
Un peu de lumière
Ô rien qu’un peu
Et le plus bel déshabillé se donne
D’éclats magiques purs leurs diamants
Chaudes vapeurs bels orangés
Cotons douillets fort apaisants
La vie sa belle son ciel de terre
c’est si bel d’aimer celui qui aime…
Pas de vesprée qui râle
la bouche arrondie
devant ce qui sert de châle
crêpe minuscule
picots dorés du matin
mandorle de lumière
Ils se sont approchés en longues et informes grappes
ils se sont accrochés sans faire de varappe