disque de feu
ton oeil si magnétique
bientôt ta chute
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disk of fire
your so magnetic eye
soon your fall
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
disque de feu
ton oeil si magnétique
bientôt ta chute
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disk of fire
your so magnetic eye
soon your fall
flèche en plein soleil
des vagues de l’âme en ciel
même la mer meurt
Pour un disque d’or
Aux confins du crépuscule
Féérie d’un soir
Il’ s’aplatit mais dans l’autre sens
l’horizon le comprime
son absence nous fait déprimer
à son retour en prime
il n’y a pas que joie
le disque solaire est un symbole universel
Serais-tu sans ce Feu?
Veille
Etoile du soir
Cinabre ou Vif-Argent
Au-Delà Loin sous l’eau
Au ventre de la Mère
Est la Pierre
L’Aimant
Ils sont de ce voyage
L’Oiseau dont l’Oeil te sauve
Le Père de Satan
Abstrais-toi Magicienne
Et tombe de Soleil
L’Etoile du matin est bien TouT jours Elle-M’aİme.
Au jeu du cerceau
Les anges sont très habiles
la baguette magique
Instant magique
le disque solaire en splendeur
au-dessus des flots
Brume de mer
la mer apaisée
chute d’un géant
Chut maman dort
Hume la vapeur d’or
De la brume enveloppe
–
je m’roule en boule
vous fais rêver d’un désert
d’images sans soif
–
Tout ressemble à un soir paisible
La mer est calme, le ciel sans nuage
Le soleil offre à la terre ses dernières lueurs
Pourtant il y a quelque chose d’étrange
Devant ce jour qui doucement s’éteint
Et ces couleurs qui lentement se fanent
Je ressens une tristesse face au déclin de la lumière
Où les pensées fragiles tissent dans le noir
Un manteau de mélancolie et de désespérance
Je cherche dans le ciel quelques étoiles réconfortantes
Quelques points lumineux pour accrocher mes rêves
Quelques lampions d’espoir dans cette nuit trop sombre
Source de vie et de vue, des couleurs et des douleurs
quand tu t’affadit et ne t’arrondit plus que ta forme parfaite
se déforme à souhait dans le brouet informe d’une fin de journée
d’une fin de course au dessus de l’horizon pour continuer dans la voute céleste
un orbe bien leste pas lesté de pesanteurs mais délesté de la terreur que ta perte
ou ta fuite et ta disparition pouvaient engendrer
accepté que tu plongeas sans délice particulier
pour noyer ton foyer sans éteindre notre soif de lumière
sans confondre ce qui n’est que matière
sans prendre à témoin de tiers
sans verser dans un optimisme béat
sans considérer que ce soit un séisme définitif
mais juste un partitionnement du temps
qui lève la mélopée du soir
doucement enveloppée de tons gris
sans aller aux abris
ni se blottir dans son nid
je laisse les commentaires poétiques à celles et ceux qui « savent faire »..
mais j’aime beaucoup la photo
On ne voit bien qu’avec le coeur
on ne noie pas le poisson
mais on ne nie pas le talent et l’inspiration
la respiration profonde qui ressort de l’oeuvre
on apprend en faisant comme en marchant
tout le plaisir est dans le partage
et dans la libre expression respectueuse
Ossiane si tu savais comme tu es un soleil dans ma vie
et combien de fois tu m’a réchauffé transi
Effaré je suis comme le faon dans les phares qui ne bouge plus
alors qu’il gambadait en fanfare à l’instant mais pas en fanfaron
et pour qui fend l’étrave, les travées de la nave sont argentées
En suspension au crépuscule des jours, spectre de lumière il plane au dessus des eaux, phare de l’au-delà pour quelques muses qui voudraient le vénérer jusque dans ses derniers retranchements.
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Reflets de Phoébus*
Sur les vagues de l’océan
Le charme d’un dieu
* autre nom d’Apollon, dieu du soleil et de la poésie
Le charme d’un lieu
Le soleil immense
Plume d’eau
Esprit mon silence
Plume d’eau
Le Soleil immense
Le Soleil hymne.
Bravo pour cette série de photos couleurs. Délicatesse et harmonie!!!!
hymne pas hypothétique mais amniotique
dans la densité du moment
qui délivre son message de lumière
sans acrostiches ni postiches
un charme étrange en feuillage
une pesée divine
merci Leïla
Phoébus aban disait Gaston comte de Foix et vicomte souverain de Béarn
écrivain d’un livre de cynégétique passé à la postérité et le soleil de suivre
sa course pyrénéenne en éclairant le pic du midi d’Ossau au dessus de Pau
d’autres moins respectueux disaient « arrête ton char » trouvant sans doute
qu’il en faisait trop dans le faste et les fêtes avant que de prendre la route
pour l’Ost et servir son royal suzerain pour la quarantaine
Be onde , be wave, pas beware
comme une abeille qui butine
et ramène son butin
Plume passe , est-ce temps ?
telle écho , la lie
Celle- là enjeu
du hasard
de mondes nécessaires
bleu de flamme , bleue des charmes
–
Elfe ou farfadet
mots -jeux- en rebond bon bon
l’heure des contes
–
Plume se tasse, contretemps !
tel écho la lit
L’astre solaire doucement se profile à l’horizon
Répand sur son sillage les dernières traces du jour
Une lumière pâle et grisâtre dans ce crépuscule avancé
Où la mer boit les derniers reflets à peine teintés
Avant de retourner vers les eaux noires de la nuit
Sur la crête des vagues quelques dernières ombres
Sous le voile opaque qui lentement descend du ciel
Entraînant avec lui le silence lourd des ténèbres
Une ambiance feutrée de l’entre-aperçu
Qui laisse quelque temps encore savourer l’instant
Tout devient douceur sur l’immense toile
Où les couleurs se mêlent et se fondent
Le temps d’un adieu au jour qui s’éteint
Le temps de basculer dans le monde des rêves
Le temps de s’inventer un autre soleil
Celui qui côtoie la lune et les étoiles
Celui de l’univers intemporel des songes
Après le passage envoûtant et magique du crépuscule
Où les mots pour décrire n’ont pas le temps des virgules
Car tout va très vite en automne lorsque le soleil se meurt….
Pâle heure, non l’astre au lobe ne s’est pas empalé
il ne fallait pas s’emballer ni se faire des noeuds
il a toujours été moteur avec des « coupez »
il a besoin de ces bains de jouvence
pour revenir le lendemain, plus beau, plus jeune, plus fort
la certitude de le revoir n’est pas telle
que la peur de le perdre
a alimenté des psychoses collectives
sans lui pacha mama n’est plus rien
il arrose de vie avec ses rayons
Goutte d’or rose
en chute libre
la promesse d’une aurore
borne la réalité
au revoir
A terme échu
sa course a un but
verre grossissant
aux confins du ciel
le jour touche à sa fin
une délicate touche de miel
Sa chute un peu plus à gauche
Et voilà que le soleil éclatait à jamais
Comme quoi son lieu à naître
Son état d’être pour se tomber
Là ou là bas c’est pas pareil
Chaque détail son importance
Et il suffit d’un rien…
Doux jour pour chacun,
sont tendres tes derniers poèmes, Thierry…merci.
sont courts annick surtout! ça change et ça fait du bien
je ne suis par particulièrement concis d’habitude
mais ça vient, tout doucement
suggérer beaucoup en disant peu
un rêve pour moi encore inaccessible
Merci Ossiane d’être notre soleil d’Automne
alors que tombent les hallebardes
sans que s’époumonent les bardes
bonjour à tout l’équipage,
pas besoin de trop briquer le pont
avec le déluge
OUI, j avais vu et souris, tant c’est beau,
et j ai relu ton prénom, *tiens mais il écrit son court! j ai applaudi en moi, FORT BEAU!
et puis je l avoue tellement, je ne sais pas être courte,
allez, la vieillesse en devenir va peut être m’aider?
quoique?! peut être tout le contraire!
j admire ceux qui écrivent courts,
et puis aussi ceux qui écrivent longs, ( cela m arrange! sourire! )
parfois les deux, cela peut être chouette!
et puis j aime aimer tellement chacun pour lui en son être…
chaque partage peut être richesses vives…
mais c’est vrai que le court,
pour moi, en moi,
il me tape en plein dans le mille, Là!
mais c’est vrai que faire long, c’est se perdre dans bien trop d etrucs inutiles souvent, enfin, ceci est valable pour mon cas personnel! mille excuses parfois d’être trop longue!
belle soirée!
Merci Thierry de m ‘éclairer, ce soir,
je vais me tenter d’être bie plus courte,
peut être à me couper le sifflet,
à suivre et à me sourire en devenir,
on verra bien…
DOUX SOIR! pour chacun ( je fais court, je cite pas tout le monde, on est trop sur le bateau! ) sourire!
par dessus les flots
plume sergent major
au soleil couchant
passe l’amour d’un appel
un écrit une tendresse
l’âme de cette plume
un soleil avec canotier
en dansant la mer
d’ironie fraîche à l’ouest
le clapot des p’tits bateaux
Ö, très joli regard…merci.
une bien tendre poésie…
Le soleil ce coquin
Va se bercer la mer
Caresser ondes douces
Tendre bain de minuit
A l’abri des regards
Un crépuscule dans la douceur
Fin d’un jour au soir d’une vie
Le flash n’est plus de mise
A pas lents dans l’ombre s’en va
Un sourire esquissé se discerne
Sous les cheveux gris de la nuit
Un soleil brille au fond de ses yeux
Le ciel de l’automne se maquille
Fond de teint pâle sur son visage
Dans un adieu imminent qui se refuse
Les lèvres caressent les mots tendres
Ceux qui peut-être n’ont jamais pu
Etre dits, écrits, chantés ou murmurés
Secrets bien gardés au fond de son cœur
Dès l’aube de ses premières amours