quand tout s’efface
s’envolent les jours
rêvent les ombres
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when all disappears
days blow away
shadows dream
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
quand tout s’efface
s’envolent les jours
rêvent les ombres
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when all disappears
days blow away
shadows dream
Bonjour la Compagnie !
Fait pas très beau en Normandie….
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
S’estompent les formes
Les silhouettes s’évanouissent
Entrée dans l’hiver
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeee
Où fait-il beau, chère Christineeee ?
Des larmes plein les yeux
une vision floue
prête-moi un mouchoir
–
dos à dos
crachin-chagrin
pas en avant
l’autre en arrière
le gris perle
et boute hors
de cette drôle
de route
butte et glisse
mouchoir
et
par-chemin
–
Un écran de bruine
Voile de larmes devant les yeux
Triste temps d’automne
superbe compo à demi effacée
Un petit haïku offert par Josette en commentaire sur mon blog
« Mes petits coms au jour le jour » :
Je vous en fais profiter :
Brume matinale
les fantomes disparaissent
j’attends le soleil
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeee
Une note triste pour des jours tristes, un pan de vie qui s’écroule dans la grisaille de l’automne….gouffre de souffrance, l’ombre du souvenir au coeur, le silence plein de tout ce que l’on ne saurait dire….
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Atmosphère lugubre
Où ciel et terre se confondent
Au loin les souvenirs
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…..
Bravo !
Cette photographie pourrait faire, selon moi, une belle pochette d’album.
Bises Ossiane, bises les matelots
Dans la bruine côte à côte
Marchent deux candidats
Sur la route
Des promesses aquarellées
Hello Lou heureuse de te lire et bise à toi
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Un même chemin
Pour des parcours différents
Des incohérences
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Le flou, le gris, l’entre-aperçu, le non-dit, l’indistinct, le sombre, l’obscur, me laissent mal à l’aise dans ma quête du vrai du beau, d’une sérénité et pourtant force de reconnaître qu’un paysage dans la brume laisse une part de mystère, de rêve, le crayon à peine posé sur la toile incite dans l’ombre l’imagination à poursuivre son oeuvre
Quand tout s’efface , comme dans le désert , il ne reste que l’essentiel : la confrontation avec soi même !
rien ne s’efface
tout s’estompe
et se réinvente…
un coucou à chacun…cela fait déjà un moment…
clin d’oeil …troisième chambre à gauche…non loin de la tonelle….
Bonjour Marc, plaisir de te retrouver sur le pont des passagers de l’Oeil Ouvert ainsi que Christineeeeeeeee, Lou et Bourrache
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Garder la mémoire
Images floues du passé
Revues au présent
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Noyée dans la brume
L’ombre de deux silhouettes
Promenade à deux
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Communion ouatée
Le chemin des confidences
Des mots à voix basses
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A la fin du jour
Dans l’obscurité du soir
Les mots de l’adieu
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Niepcéen est ce cliché
dans la tourmente barbouillée
la lumière est diffuse
et le grain perle comme le gris
il n’y a pas d’essuie place
tout est gommé et adouci
en demi teinte
les vitres pleurent et dégoulinent
on aimerait bien une capeline
cré non de non , des matelots s’affairent
ça fait du bien de les voir ici
ils nous ont tant manqué
Il y a des jours qui glacent
des joutes humides qui déplacent
des tonnes d’eau
il y a des chemins à blanc d’eau
pas besoin de bandeau
pas besoin de banc
inutile de traîner trop longtemps
mouillé comme une soupe
la trempée réveille
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http://www.youtube.com/watch?v=aiXcUTTLud4&feature=related
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… ne prenez pas froid … aimez encore …
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Biz à tous.
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ÔÔôô … Marc !!!
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j’étais tombée de mon hamac, clin d’oeil, Marc, et vous de chacun…
rembrunies dans la brume crachineuse
silhouettes à peine découpées
les contours s’estompent
et pourtant qu’est ce qu’il tombe
ce n’est que le début de la ruine
qui tambourine et burine
passent alors des trombes
qui noient le fond
et agglomèrent les tons
Grand lessivage,
les couleurs partent mais pas en courant
le courant d’air prend le tournant
l’ombre se plie mais ne rompt pas
As-tu pu Thierry malgré le temps marché dans la forêt, celle de Blois , de Chambord, de Russy, de Chaumont ou d’Amboise là où fleurissent les cyclamens sauvages et où les arbres jouent à cache cache à travers la brume sur le tapis des fougères rouillées de l’automne ? merci d’avoir pensé à moi.
Non héla Monique, parce que j’avais fort à faire bien qu’étant juste face à la forêt des loges
alors oui j’ai mangé de beaux cèpes, la cépée si , mais au delà des ornières pas plus ornementales que cela il y avait d’autres occupations plus urgentes.
Je connais la forêt de Chambord, la réserve devrais je dire, avec la chasse présidentielle !
Mes grands parents maternels habitaient entre Contres et Selles.
Une belle route en encre mouillée.