tes draps fleuris
ton lit d’herbes sèches
tes parfums d’océan
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your blossoming sheets
your bed of dry grass
your scents of ocean
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
tes draps fleuris
ton lit d’herbes sèches
tes parfums d’océan
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your blossoming sheets
your bed of dry grass
your scents of ocean
Bonsoir à tous!
Pardonnez mes rares publications mais je bouge beaucoup en ce moment … la reprise est bien chargée … et je vois que vous êtes toujours sur le pont, patients, enthousiastes et fidèles … je suis bien sûr très touchée de votre attachement qui dure depuis si longtemps maintenant … je vous souhaite une bonne semaine et vous adresse tout mon amitié … à vos plumes, matelots, à bientôt !! ♥
Quelque peu égarés dans les dunes désertes nous restons en éveil et attentifs Ossiane à tes publications perdus dans les labyrinthes et les entrelacs des herbes sauvages qu’un vent parfois maltraite mais que tes images et tes mots honorent avec toujours autant de beauté et de poésie et c’est ce qui nous retiens sans doute ici avec toujours le même plaisir.
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La couche est douillette
Sur la paillasse d’herbe fraîche
Rêve de bohémien
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Bonne semaine Ossiane, je t’embrasse.
Regarde la lande
Elle ondule sous le vent
Ronronne en silence
que sait-on de l’autre ?
lunelure d’un peigne en lune
valse syncopée
Doux, sensuel. Très beau.
Tes bras tendres
Ton rire à perdre le souffle
T’ es parti trop loin….
C’est comme la mer
qu’ondule doucement
l’herbe oarfumée
Quelle émotion en voyant cette photo !
Félicitations !
pas de sparadraps sur des herbes encore souples
prélude à une belle et joyeuse histoire de couple
là où l’on voit fleurir ce qui se vit et s’éclot en double
pas de matelas ni de traversin, pas de bonhomme tracassin
la couche n’attire pas les mouches du coche
semis pavoisant le sol n’est plus rude ni toisant
et dans ces odeurs de linge séché à même le pré
que ce soit en plein été ou à la mi saison
sans sévanouir mais ressentir jusqu’à la pamoison
des doux chatouillements aux narines
dans ce qui s’approche de senteurs marines
des fumets d’eau céans, pour sur son séant
s’esbaudir sans plus chercher à rebondir
le temps des couvertures approche
que n’encoure encore sans reproches
ainsi bordé les broderies de l’âme
seront ils du coeur de la dulcinée
un des tout meilleur sésame
Après plusieurs années d’absence , je reviens visiter les blogs que j’aime beaucoup .
Aujourd’hui , c’est en découvrant cette superbe photo , ainsi que les quatre précédentes de la même veine .
Un grand bravo !
L’émotion rend muet
C’est clair
Mon amour
c’est joli, Thierey!
Thierey……………e…………..Thierry!
comme quoi, l’émotion déforme!
Le baiser du ciel
Donne vie
Aux brindilles
De bel amour
*levivre
éclectique est la fibre sous l’effet onduleur
elle frissone légérement dans l’évent
et puis l’événement la tortille et la mastique
pas de tôle froissée pas de toiture
on n’en fera pas des gerbes empaquetée
le courlis viendrait bien y caqueter
Tenez vous bien droite et jamais ne ployez sous la charge
une certaine idée de la dignité en toutes circonstances
pourtant il est des occasions où l’on ne peut pas faire autrement
Frémissement imperceptible au départ
et puis qui se propage en longues vagues distraites
un tempo mal maîtrisée qui s’envole dans la risée
ce n’est pas cela qui va nous défriser
nous défroisser peut être encore qu’avec circonspection
et puis pour l’inspection des favacées
on prendra du recul
toile ou carton on n’envoit pas de bristol sans risquer le tollé
dans les contours du vent qui trace à peine haché
il n’y a pas de quoi pouvoir faire son marché
pourtant sans que se tassent les andains à venir
sans atteindre les hauteurs de l’altiplano
plane au dessus des fuseaux
un biseau à tenir
formes qui s’imprégnent des corps plus allongés
en s’étirant ils ont l’air bien plus avantagé
mais dans ces ressauts en guise de bourrelets
il n’y a pas de remords à vraiment mâcher
on pourrait se caler encore plus allégrement
à la marge des traces sur ces franges bordurées
qui a bien pu ourler de telle manière le sommet des épis
sans envisager d’avoir à en faire une sorte de cure
pourtant dans l’éclatant reflet plus rien n’est obscur
et on pourra toujours se donner un bien mérité répit
Les herbes ballotées par le vent
Laissent entendre sur la dune
Des sons doux et mélodieux
Des ondes infinies et pénétrantes
Ondulations lentes et belles
Qui bouleversent mon âme
Encore troublée par l’émotion
Amplitude vertigineuse
D’un sentiment profondément ancré
Dont les mouvements n’ont de cesse
De bercer mon cœur aimant
La nature devient alors à mon insu
Une passerelle vers le rêve.
Bonjour la Compagnie !
Bonjour Capitaine OSSIANE !
Bravo pour cette série qui sent bon la plage, le sable… et le vent marin… expert en » balayages » des mèches rebelles des dunes littorales…
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Chevelure des dunes
Nouvelle coupe d’automne
Séchée au vent léger
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeeee
Cette série de courbes à la Pollock (détail de) vous va bien. Clic-clac ad hoc !
Elles vont inlassablement animées par le vent
Les herbes folles qui poussent sur les dunes
Dans un va-et-vient continuel en circuit fermé
Comme vont les foules sur les grands axes
Poussées vers des buts multiples reconduits
Allers-et-retours, transhumances en toutes saisons
Nuées d’oiseaux planant dans le flux et le reflux
Colonies de fourmis en déplacements incessants
Bancs de poissons dansant en valses interminables
Monde en mouvement régi par un ordonnancement
Dans le ciel, sur la terre et jusque dans les fonds des océans
Immense ballet du monde, mécanisme perpétuel du rythme de la vie
Qui nous entraîne dans un processus incontrôlable et parfois surprenant
Le vent souffle, les nuages passent, la terre tourne et tourne sans cesse
Comme souffle le vent qui vient d’on ne sait pour taquiner le monde
De pressions en pressions pour offrir un paysage en constant changement
Manège infernal qui nous mène jusqu’à l’étourdissement dans les turbulences de la vie.
Merci pour tous vos jolis poèmes dans les blés d’été … bienvenue à Jeancouleurs (hé oui, nous sommes toujours là bien vivants:) … un grand salut à Christine ainsi qu’aux visiteurs de passage qui ont laissé des messages ici ou là et bien sûr … sans oublier les passagers résistants qui continuent de s’accrocher vaille que vaille au bastingage malgré les tempêtes:) Belle soirée !
Et en matière de tempête, on a été bien servis sur Toulouse hier et aujourd’hui !
Rebiseeeeeeeeeeeeees
Laissez filer le vent qui va déloquer
hoquète dans sa quête de liberté
tousse et pousse, repasse en traces
engloutit, sombre et vorace
il effleure à peine ce qui affleure à vue
et dans ces courbettes proprètes
échancre et taille dans le menu
mais ce menuet n’a rien de désuet
et cette agitation de la végétation
laisse passer les ondes mécaniques
qui compriment et compressent
impriment dans une forme d’allégresse
des figures qui donnent le vertige
tandis que gigotent harassées
les gerbes tassées en large brassées
ployez, employez vous, mettez vous à genou
et rendez l’hommage lige de la tige
à des forces incommensurables
qui vous perturbent et vous dominent