matin de glace
l’âme engourdie
eau forte
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ice morning
numb soul
aqua fortis
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
matin de glace
l’âme engourdie
eau forte
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ice morning
numb soul
aqua fortis
Quasiment coupée d’internet pour au moins une bonne semaine, je tenterai malgré tout de faire quelques incursions. Je pense bien à vous! Merci pour tout et bon week-end!!!
Chemin d’eau
les rives s’ouvrant devant nous
se laisser porter
Bonne semaine.
BON COURAGE, Ossiane,
on tentera de garder cap avec le navire en matelots de TOI! hein l’équipage joli!
Se laisser aller
Par le corant de vie
Rien naviguer
Se laisser porter
Tout simplement
Par *levivre
SE VIVRE VIVANT
Je vous embrasse, tendre équipage,
surtout ceux qui souffrent beaucoup,
la vie n est pas souvent simple…
Bonsoir Ossiane merci pour tes images toujours plus belles et l’impression qu’elles laissent en noir et blanc au regard de l’haïku qui les accompagne.
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Les eaux se referment
Sur les traces d’un sillage
L’empreinte d’un jour.
____
A tous beau week-end, et soleil pour tous.
entre ces parois de glace
au loin la porte
l’eau est à demeure
de la vie froide
en attente
du chaud
juste un passage
qu’encalminée
l’âme
bellement attentionnée
évoque
le baiser d’entre les rives
Suivre le courant
destinations lointaines
rivages inconnus
La rivière bohémienne
rêves du jour et de la nuit
vos mots sont beaux, délicats…
Se ressentir glacé
Sans vie
Donne la force
De s’extraire
Pour vivre encore
Car alentour abîme
Enchaîne, oblige, soumet
Chacun seul sait
Ce qui est bon pour lui
Et la vie nous change
C’est tant mieux
Quand c’est pour exister
Son bel, son intense, sa vie
Jour après jour
Le temps agit
En silence
Ou par maux
Mais il reste pas
Indifférent
Le temps
C’est un complice
Qu’il faut serrer
Avec espoir de meilleur
Le temps
Pour vivre vivre et vivre
Dans la magie de son instant
Son petit miracle renouvelé
Chaque fois que la vie
Son chaque jour son jour
« La Loire s’écoule avec lenteur comme en ces rêves où gestes, paroles et sons se déroulent au ralenti. On parle de paresse ou d’endormissement. Mais les fleuves ne peuvent connaître le sommeil puisqu’ils sont l’image du Temps qui jamais ne s’endort ni ne s’immobilise. La Loire ne coule pas seulement entre ses rives, elle coule aussi au cœur de le mémoire. »
Jacques Lacarrière dans un Amour de Loire
___
J’entends à peine le bruit de l’eau
Elle glisse entre les rives avec lenteur
Ou les branches encore couvertes de givre
Se penchent sur son passage,
Vénération ou intimidation qui sait ?
Elle passe avec élégance, ruban d’argent
Qui se faufile au fil des jours avec discrétion
Entre les berges encore sauvages
Long méandre d’un serpent d’eau
A peine sorti du froid nocturne
En quête de lumière et de chaleur
Dans l’atmosphère douce et tranquille de l’aurore.
___
Qui n’aimerait pas filer des jours paisibles au rythme de l’eau entre des berges ombragées dans la fraîcheur de l’aube et le silence du matin à l’heure où tout n’est souvent que précipitation et bruit dans le courant de la vie ?
OUI, c’est une bien belle invitation, Monique, cela donne envie d’y être pour s’être…
La Nature s’est habillée de blanc
Pour accueillir la goutte du temps
Qui suit son cours si délicat
La rupture tout derrière
Reste le froid le givré le vide
Mais devant personne ne sait
Ni soi ni aucun même pas le temps
Il faut avancer pour savoir
Dans l’instant de *levivre le temps
je t’embrasse douce Monique, j aime beaucoup te lire…
J’avais bien dit qu’un jour je recommencerais
A sillonner les vertes traverses des bleus rivages
Se penchant pour me dire à l’oreille sans pleurer
Que la saison nouvelle passait sans se presser
Le saule et le tilleul aux branches entrelacées
Virevoltaient au vent comme pour mieux écouter
Le eaux mortes se coucher sans même se lamenter
Les eaux fortes s’avancer, poème, mélancolie
De jour en jour s’élèvent nos rêves et nos folies
De jour en jour s’achèvent les longues mélancolies
Les eaux sont des poèmes qu’abritent les verts rivages
Tout à recommencer, coûte que coûte avancer
Quand palabrent les eaux fortes du fond de nos mémoires
Et que livrent les eaux mortes au miroir du silence
Les ombres et les visages, absent es-tu caché
Derrière mes nostalgies, au creux de mes voyages?
J’avais bien dit qu’un jour je recommencerais…
J’avais bien dit
Bien, j’avais que je donnai au monde
Offrande de mes détresses oh amour mon roman
Aquarelle de mes bleus,grand livre de mes jardins
J’avais bien dit, j’avais bien dit, de jour en jour je flânerais
Entre le givre des forêts et la rosée des prés
De jour en jour j’inventerais les rêveries imaginaires
Septième art de mes salles obscures
Et poésies de mes blessures
J’avais bien dit, oui mais rien dit
Que l’écriture s’imposerait
A moi, à vous, nos rendez-vous
De jour en jour, se livreraient les eaux mortes de nos secrets
Que je lirais, que tu lirais, ô passager de mes éthers
Ô naufragé, vous le mystère
De jour en jour, je vous lirai
De jour en jour, je vous lirai
De jour en jour je vous lirai
Jour en jour, je vous lirai
En jour, je vous lirai
Jour, je vous lirai
Je vous lierai
Vous lirez
Vous délirez?
Non, j’avais bien dit…de jour en jour…je m’amuserai
Dure poésie, douce poésie qui a dit que je plierais?
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De jour en jour, lorsque j’arrive à l’école je dis à mes collègues pour les amuser et les encourager pour leur journée: »Prêts à l’attaque vaillants soldats de la République? »
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De jour en jour mon carré est courbe, aux angles des pierres précieuses, l’écriture, une musique, mouvement de doigts.
De jour en jour, je me tais ou je cris ou j’écris ou je m’amuse de ce personnage imaginaire qu’un lecteur imagine à lire Leïla, à lire mes durs poèmes mes poésies espiègles, de jour en jour je m’interroge sur le sens de l’écrit.De jour en jour je m’interroge de qui vous êtes, Annick, Monique, Thierry, Neyde, Christineeeeeeeeee, Bourrache, Regard et tant d’anciens et de nouveaux, parfois je me demande si c’est un monsieur ou une dame qui écrit sous tel ou tel pseudonyme.
De jour en jour je fleuris dans le sourire de l’enfant.Mes enfants et celui des autres.
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De jour en jour, je dors tard…pas bien! Zooooooooooo au lit!.Bisou Ossiane de me supporter ou de me transporter….de jour en jour…………….
De jour en jour j’avance et je découvre combien il est illusoire de croire tout maîtriser
de jour en jour je me rapproche des autres qu’il ne faut jamais mépriser
de jour en jour les pas se font un peu plus lents et la réflexion plus profonde
de jour en jour je me dis que la vie est si pleine que reviennent les coups de sonde
de jour en jour je m’efface mais pas qu’au tableau noir des dédains et des peurs
de jour en jour je regrette encore plus le destin est cette absence de soeur
de jour en jour je garde intact cette enthousiasme qui force à découvrir
de jour en jour je reste agile pour le compte des mots qui calfatent les maux
de jour en jour je desquame et décape pour graver le contraste
de jour en jour je sens que je m’appesantis sur la nécessité du partage
COUCOU Leila,
moi aussi, je me suis interrogée, qui de qui, derrière, les noms que tu cites,
parfois je pense avoir trouvé, il y a longtemps,
parfois je me dis que je ne suis certaine de rien,
parfois…
et Leila, si tu souhaites savoir, qui je suis?! sourire! lis moi encore,
car comment savoir qui je serai demain?! sourire!
Dans une forêt
Du bout de jardin
Avec les oiseaux
Les arbres et le bouc
Devant la mer
Vers l’horizon
A me tant lire
Ou à écrire
Et puis à partager
Tellement
De vrais de chairs
De mots de réels
Des bouts de soi
Des bouts de toi
Ensemble
Car tu me manques tant
Pourtant au plus près chaque jour
*levivre
Mais où qu’il est le bel équipage, notre virée, vers cap *levivre…
Mais qui de qui est qui, hein Thierry,
seule peut être Ossiane le sait?!
bon courage avec cette coupure Internet, chère Ossiane.
Jolie image du temps qui passe
Regarde devant au bout une porte
Prends ta luciole éclaire le tunnel
Réchauffe toi auprès d’aimés
T’es pas tout seul dans ton chemin
Des mille milliards de chemins sur terre
Donner la main et s’aimer bien
Tout simplement de bel vivant
Quand tout l’équipage semble avoir pris le large, il reste toujours quelqu’un au port à qui dire bonjour et souhaiter une bonne semaine… je n’y manque pas.
____
Nous aimions nous promener
Dans l’aube blanche du matin
Nous y trouvions calme et sérénité
Sur l’eau paisible du fleuve.
Le jour se levait à peine, révélait ses couleurs
Entre les rives sombres endormies.
Les branches encore pâles de l’aurore
Déployaient des arabesques sur le ciel ;
Je ne sais pourquoi tout me semble fragile
Le matin ; la nature paraît être timide,
La lumière fait ses premiers pas,
Lève avec douceur le voile de la nuit
Réveille avec lenteur la faune et la flore.
Comme une fleur le jour s’éveille
L’eau coule, le temps passe
Comme il passait jadis
Quand sur les bords de la Loire,
Le trajet menant au lycée
Ressemblait à une promenade
Qui marquait sans nous en rendre contre
Nos esprits assoiffés de poésie
Eaux fortes de notre enfance
Qui jamais ne s’effacent
A l’encre de nos souvenirs.
A peine sommes sous investis des plaisirs champêtres qu’un cours d’eau nous invite, la chaleur propice à une envie d’eau fraîche nous amène à nous déchausser et avec un plaisir sans nom à plonger nos pieds nus dans l’eau du fleuve. La Loire n’aime pas ce genre de choses, elle a vu trop souvent disparaître dans ses eaux des imprudents insouciants des risques qu’ils encouraient. La Loire n’est pas fleuve où la baignade est un plaisir sans dangers et malgré ses allures alléchantes, ses rives verdoyantes et ses plages de sable elle reste un fleuve redoutable pour qui ne la connaît pas. Voilà un des petits aspects de la Loire, de ce fleuve merveilleux qu’il ne faut cependant pas négliger et qui fait d’elle une Reine mais une Reine capricieuse, ne croyez pas surtout qu’elle est méchante elle est avant tout belle, très belle à regarder.
Simplement magnifique.
Benoit
http://mesphotosetvous.wordpress.com
cela fait du bien, de te revoir sur le pont, Monique,
oui, elle est majestueuse la Loire,
je l’ai vue peu, si peu,
mais à chaque fois,
elle m’impressionne,
par sa vitesse,
et puis,
c’est une vérité,
en vacances en jeune age,
mes parents partis avec nous,
et une jeune amie,
et emmenée dans des tourbillons,
ma mère a pensé ne plus revoir,
*ni amie, ni mari,
la vie, son destin, c’est étrange,
impossible de la connaître à l’avance…
VISITER LES CHATEAUX, nous a calmés!
Il y a 50 ans de cela,
je ne m en souviens pas…
juste que mes parents m’en ont parlé,
ou alors c’est écrit quelque part,
qui sait?!
La lumière est au bout
Mon amour
Serre ta patience
Fort plus fort encore
C’est elle ta précieuse compagne
Qui luciole l’instant
Fait briller de carats
La vie dès qu’elle se vit
Il en faut bien du temps
Pour *levivre son tant
En sautillis son ciel
Pour pas crouler sur terre
J’écarquille les yeux
Et je vois peu
Quand je les ouvre plus encore
Je ne vois guère mieux
C’est qu’il en faut des instants clairs
Pour gagner la lumière
Et réchauffer la glace
Tout autour alentour
Mais quand le chaud dedans
C’est qu’il en faut encore
De la patience sa vie
Pour se retrouver d’être
Ensemble
Il y a des marins qui voguent à quai
Car la mer a largué ses bleus
A bord du navire flanqué
Entre le sable et le gris du quai
Le poème, il accueille la marée
La colère est bleue, la révolte est bleue
Le silence est bleus, l’amour turquoise
Idéale beauté mes rêves océan
De ton regard d’absent j’ai composé le vent
Cueilli la verte myrtale de mes sables mouvants
Si les mémoires éteintes n’ont pas senti le souffle
Des souffrances de l’enfant, ô pitié, ô pitié
Zeus avez-vous des nymphes accueilli l’océan
Dans un souffle d’éther pour braver le Géant
Et tic le forgeron et tac bruit de l’enclume
C’est l’heure qui sonne le néant, c’est l’heure de la plume obscure
C’est l’heure des fantaisies et des murs….à escalader
De jour en jour, les lampions des rêves
Rappellent la mère qui se relève
La main et le rire qui s’attardent
Les souvenir d’enfance se regardent
Il y a longtemps que l’eau ramène
Les petits galets étalés
De jour en jour, j’écris le temps
Des tresses de rubans chlorophylle
Dansant dans la goutte salée
Et si l’enfance s’en est allée
Elle ouvre les poternes de l’âme
Dans les poésies voilées
Des courtines gravées
De récits délavés
Ces corsaires qui ne gesticulent
Qu’avec des épines en guise d’épées
Violant les Indes tel un trophée…
Depuis quand lisent-t-ils dans la cendre
Et du doigt toi,traces-tu la laie?
Passage dans la vague scélérate
Qui engloutit à contresens
Ces noirs voyages sans lendemains
Neptune, j’ai porté l’anneau des périples
Le cœur amour, ce continent
Plus bleu que la Grande Mer des hunes
Plus grave que le grand péril
Ah! mes aïeux sous l’olivier
L’histoire naît l’histoire recommence
De jour en jour lorsque tu renonces
Ami debout là,sur le quai
A bord du navire flanqué
Entre le sable et le gris des dimanches
Souviens-toi que nous sommes amis
Du hasard de nos destinées.
Dégradé de gris, repos de l’image, beauté saisie dans son évidence (je viens si rarement et là, vous êtes absente !).
Bonjour à tous,
Heureuse de vous savoir toujours à mes côtés en fantaisie en émotion partagée.
Merci à tous pour la beauté de vos mots, de vos références; je pense que chacun peut puiser pour soi dans toutes ces belles pensées déposées.
Non Leila, tu as toute ta place ici!!
Désolée Dominique, je suis temporairement absente car toujours coupée d’Internet mais je lis toujours les mots de chacun avec intérêt et attention, je vous envoie toute mon amitié:)
Le soleil semble revenir, que ses rayons vous donne l’énergie et que la vie coule plus douce sur les rivages de la Loire que nous aimons !!
Je vous embrasse, à bentôt!
Ossiane de l’autre monde
je viens lire le message de vous Anonyme,
et je n y comprends guère
comme dans la vie souvent
c’est si difficile de la lire la vie
se contenter de *levivre semble plus simple
et pourtant…
quand je vois le présent
quand je regarde en arrière
des années difficiles
La Nature a sauvé
L’ Ecriture a sauvé
La Lecture a sauvé
Et ce soir je m’interroge..je souhaitais entrer dans mon blog…je lis qu il y a six mois…SIX MOIS SI PLEINS…que je n ai rien vu….ou juste les Urgences à traverser….
j’irai voir la madame de l informatique…je souhaite y rerentrer…comme si l’Ecriture de revenait en vie…
Bien à vous chère Ossiane