De Jour en Jour / Day by Day

De Jour en Jour / Day by Day

matin de glace

l’âme engourdie

eau forte

 

• • • •

 

ice morning

numb soul

aqua fortis

 

27 réflexions sur « De Jour en Jour / Day by Day »

  1. Quasiment coupée d’internet pour au moins une bonne semaine, je tenterai malgré tout de faire quelques incursions. Je pense bien à vous! Merci pour tout et bon week-end!!!

  2. Se laisser aller
    Par le corant de vie
    Rien naviguer
    Se laisser porter
    Tout simplement
    Par *levivre
    SE VIVRE VIVANT

    Je vous embrasse, tendre équipage,
    surtout ceux qui souffrent beaucoup,
    la vie n est pas souvent simple…

  3. Bonsoir Ossiane merci pour tes images toujours plus belles et l’impression qu’elles laissent en noir et blanc au regard de l’haïku qui les accompagne.
    ____

    Les eaux se referment
    Sur les traces d’un sillage
    L’empreinte d’un jour.
    ____

    A tous beau week-end, et soleil pour tous.

  4. entre ces parois de glace
    au loin la porte

    l’eau est à demeure
    de la vie froide
    en attente
    du chaud
    juste un passage
    qu’encalminée
    l’âme
    bellement attentionnée
    évoque
    le baiser d’entre les rives

  5. Suivre le courant
    destinations lointaines
    rivages inconnus

    La rivière bohémienne
    rêves du jour et de la nuit

  6. vos mots sont beaux, délicats…

    Se ressentir glacé
    Sans vie
    Donne la force
    De s’extraire
    Pour vivre encore
    Car alentour abîme
    Enchaîne, oblige, soumet
    Chacun seul sait
    Ce qui est bon pour lui
    Et la vie nous change
    C’est tant mieux

    Quand c’est pour exister
    Son bel, son intense, sa vie

  7. Jour après jour
    Le temps agit
    En silence
    Ou par maux
    Mais il reste pas
    Indifférent

    Le temps

    C’est un complice
    Qu’il faut serrer
    Avec espoir de meilleur

    Le temps

    Pour vivre vivre et vivre
    Dans la magie de son instant
    Son petit miracle renouvelé
    Chaque fois que la vie
    Son chaque jour son jour

  8. « La Loire s’écoule avec lenteur comme en ces rêves où gestes, paroles et sons se déroulent au ralenti. On parle de paresse ou d’endormissement. Mais les fleuves ne peuvent connaître le sommeil puisqu’ils sont l’image du Temps qui jamais ne s’endort ni ne s’immobilise. La Loire ne coule pas seulement entre ses rives, elle coule aussi au cœur de le mémoire. »
    Jacques Lacarrière dans un Amour de Loire

    ___

    J’entends à peine le bruit de l’eau
    Elle glisse entre les rives avec lenteur
    Ou les branches encore couvertes de givre
    Se penchent sur son passage,
    Vénération ou intimidation qui sait ?
    Elle passe avec élégance, ruban d’argent
    Qui se faufile au fil des jours avec discrétion
    Entre les berges encore sauvages
    Long méandre d’un serpent d’eau
    A peine sorti du froid nocturne
    En quête de lumière et de chaleur
    Dans l’atmosphère douce et tranquille de l’aurore.
    ___

    Qui n’aimerait pas filer des jours paisibles au rythme de l’eau entre des berges ombragées dans la fraîcheur de l’aube et le silence du matin à l’heure où tout n’est souvent que précipitation et bruit dans le courant de la vie ?

  9. La Nature s’est habillée de blanc
    Pour accueillir la goutte du temps
    Qui suit son cours si délicat
    La rupture tout derrière
    Reste le froid le givré le vide
    Mais devant personne ne sait
    Ni soi ni aucun même pas le temps
    Il faut avancer pour savoir
    Dans l’instant de *levivre le temps

    je t’embrasse douce Monique, j aime beaucoup te lire…

  10. J’avais bien dit qu’un jour je recommencerais
    A sillonner les vertes traverses des bleus rivages
    Se penchant pour me dire à l’oreille sans pleurer
    Que la saison nouvelle passait sans se presser

    Le saule et le tilleul aux branches entrelacées
    Virevoltaient au vent comme pour mieux écouter
    Le eaux mortes se coucher sans même se lamenter
    Les eaux fortes s’avancer, poème, mélancolie

    De jour en jour s’élèvent nos rêves et nos folies
    De jour en jour s’achèvent les longues mélancolies
    Les eaux sont des poèmes qu’abritent les verts rivages
    Tout à recommencer, coûte que coûte avancer
    Quand palabrent les eaux fortes du fond de nos mémoires
    Et que livrent les eaux mortes au miroir du silence
    Les ombres et les visages, absent es-tu caché
    Derrière mes nostalgies, au creux de mes voyages?

    J’avais bien dit qu’un jour je recommencerais…
    J’avais bien dit
    Bien, j’avais que je donnai au monde
    Offrande de mes détresses oh amour mon roman
    Aquarelle de mes bleus,grand livre de mes jardins
    J’avais bien dit, j’avais bien dit, de jour en jour je flânerais
    Entre le givre des forêts et la rosée des prés
    De jour en jour j’inventerais les rêveries imaginaires
    Septième art de mes salles obscures
    Et poésies de mes blessures

    J’avais bien dit, oui mais rien dit
    Que l’écriture s’imposerait
    A moi, à vous, nos rendez-vous
    De jour en jour, se livreraient les eaux mortes de nos secrets
    Que je lirais, que tu lirais, ô passager de mes éthers
    Ô naufragé, vous le mystère
    De jour en jour, je vous lirai
    De jour en jour, je vous lirai
    De jour en jour je vous lirai
    Jour en jour, je vous lirai
    En jour, je vous lirai
    Jour, je vous lirai
    Je vous lierai
    Vous lirez
    Vous délirez?
    Non, j’avais bien dit…de jour en jour…je m’amuserai
    Dure poésie, douce poésie qui a dit que je plierais?

    ___________________________

    De jour en jour, lorsque j’arrive à l’école je dis à mes collègues pour les amuser et les encourager pour leur journée: »Prêts à l’attaque vaillants soldats de la République? »
    ___________________________

    De jour en jour mon carré est courbe, aux angles des pierres précieuses, l’écriture, une musique, mouvement de doigts.
    De jour en jour, je me tais ou je cris ou j’écris ou je m’amuse de ce personnage imaginaire qu’un lecteur imagine à lire Leïla, à lire mes durs poèmes mes poésies espiègles, de jour en jour je m’interroge sur le sens de l’écrit.De jour en jour je m’interroge de qui vous êtes, Annick, Monique, Thierry, Neyde, Christineeeeeeeeee, Bourrache, Regard et tant d’anciens et de nouveaux, parfois je me demande si c’est un monsieur ou une dame qui écrit sous tel ou tel pseudonyme.
    De jour en jour je fleuris dans le sourire de l’enfant.Mes enfants et celui des autres.
    ___________________________

    De jour en jour, je dors tard…pas bien! Zooooooooooo au lit!.Bisou Ossiane de me supporter ou de me transporter….de jour en jour…………….

  11. De jour en jour j’avance et je découvre combien il est illusoire de croire tout maîtriser
    de jour en jour je me rapproche des autres qu’il ne faut jamais mépriser
    de jour en jour les pas se font un peu plus lents et la réflexion plus profonde
    de jour en jour je me dis que la vie est si pleine que reviennent les coups de sonde
    de jour en jour je m’efface mais pas qu’au tableau noir des dédains et des peurs
    de jour en jour je regrette encore plus le destin est cette absence de soeur
    de jour en jour je garde intact cette enthousiasme qui force à découvrir
    de jour en jour je reste agile pour le compte des mots qui calfatent les maux
    de jour en jour je desquame et décape pour graver le contraste
    de jour en jour je sens que je m’appesantis sur la nécessité du partage

  12. COUCOU Leila,
    moi aussi, je me suis interrogée, qui de qui, derrière, les noms que tu cites,
    parfois je pense avoir trouvé, il y a longtemps,
    parfois je me dis que je ne suis certaine de rien,

    parfois…

    et Leila, si tu souhaites savoir, qui je suis?! sourire! lis moi encore,
    car comment savoir qui je serai demain?! sourire!

    Dans une forêt
    Du bout de jardin
    Avec les oiseaux
    Les arbres et le bouc
    Devant la mer
    Vers l’horizon
    A me tant lire
    Ou à écrire
    Et puis à partager
    Tellement
    De vrais de chairs
    De mots de réels
    Des bouts de soi
    Des bouts de toi
    Ensemble
    Car tu me manques tant
    Pourtant au plus près chaque jour

    *levivre

    Mais où qu’il est le bel équipage, notre virée, vers cap *levivre…

  13. Mais qui de qui est qui, hein Thierry,
    seule peut être Ossiane le sait?!

    bon courage avec cette coupure Internet, chère Ossiane.

    Jolie image du temps qui passe
    Regarde devant au bout une porte
    Prends ta luciole éclaire le tunnel
    Réchauffe toi auprès d’aimés
    T’es pas tout seul dans ton chemin
    Des mille milliards de chemins sur terre
    Donner la main et s’aimer bien
    Tout simplement de bel vivant

  14. Quand tout l’équipage semble avoir pris le large, il reste toujours quelqu’un au port à qui dire bonjour et souhaiter une bonne semaine… je n’y manque pas.
    ____

    Nous aimions nous promener
    Dans l’aube blanche du matin
    Nous y trouvions calme et sérénité
    Sur l’eau paisible du fleuve.
    Le jour se levait à peine, révélait ses couleurs
    Entre les rives sombres endormies.
    Les branches encore pâles de l’aurore
    Déployaient des arabesques sur le ciel ;
    Je ne sais pourquoi tout me semble fragile
    Le matin ; la nature paraît être timide,
    La lumière fait ses premiers pas,
    Lève avec douceur le voile de la nuit
    Réveille avec lenteur la faune et la flore.
    Comme une fleur le jour s’éveille
    L’eau coule, le temps passe
    Comme il passait jadis
    Quand sur les bords de la Loire,
    Le trajet menant au lycée
    Ressemblait à une promenade
    Qui marquait sans nous en rendre contre
    Nos esprits assoiffés de poésie
    Eaux fortes de notre enfance
    Qui jamais ne s’effacent
    A l’encre de nos souvenirs.

  15. A peine sommes sous investis des plaisirs champêtres qu’un cours d’eau nous invite, la chaleur propice à une envie d’eau fraîche nous amène à nous déchausser et avec un plaisir sans nom à plonger nos pieds nus dans l’eau du fleuve. La Loire n’aime pas ce genre de choses, elle a vu trop souvent disparaître dans ses eaux des imprudents insouciants des risques qu’ils encouraient. La Loire n’est pas fleuve où la baignade est un plaisir sans dangers et malgré ses allures alléchantes, ses rives verdoyantes et ses plages de sable elle reste un fleuve redoutable pour qui ne la connaît pas. Voilà un des petits aspects de la Loire, de ce fleuve merveilleux qu’il ne faut cependant pas négliger et qui fait d’elle une Reine mais une Reine capricieuse, ne croyez pas surtout qu’elle est méchante elle est avant tout belle, très belle à regarder.

  16. cela fait du bien, de te revoir sur le pont, Monique,

    oui, elle est majestueuse la Loire,
    je l’ai vue peu, si peu,
    mais à chaque fois,
    elle m’impressionne,
    par sa vitesse,
    et puis,
    c’est une vérité,
    en vacances en jeune age,
    mes parents partis avec nous,
    et une jeune amie,
    et emmenée dans des tourbillons,
    ma mère a pensé ne plus revoir,
    *ni amie, ni mari,

    la vie, son destin, c’est étrange,
    impossible de la connaître à l’avance…

    VISITER LES CHATEAUX, nous a calmés!

  17. Il y a 50 ans de cela,
    je ne m en souviens pas…
    juste que mes parents m’en ont parlé,
    ou alors c’est écrit quelque part,
    qui sait?!

  18. La lumière est au bout
    Mon amour
    Serre ta patience
    Fort plus fort encore
    C’est elle ta précieuse compagne
    Qui luciole l’instant
    Fait briller de carats
    La vie dès qu’elle se vit
    Il en faut bien du temps
    Pour *levivre son tant
    En sautillis son ciel
    Pour pas crouler sur terre

  19. J’écarquille les yeux
    Et je vois peu
    Quand je les ouvre plus encore
    Je ne vois guère mieux
    C’est qu’il en faut des instants clairs
    Pour gagner la lumière
    Et réchauffer la glace
    Tout autour alentour
    Mais quand le chaud dedans
    C’est qu’il en faut encore
    De la patience sa vie
    Pour se retrouver d’être
    Ensemble

  20. Il y a des marins qui voguent à quai
    Car la mer a largué ses bleus

    A bord du navire flanqué
    Entre le sable et le gris du quai

    Le poème, il accueille la marée
    La colère est bleue, la révolte est bleue
    Le silence est bleus, l’amour turquoise

    Idéale beauté mes rêves océan
    De ton regard d’absent j’ai composé le vent
    Cueilli la verte myrtale de mes sables mouvants

    Si les mémoires éteintes n’ont pas senti le souffle
    Des souffrances de l’enfant, ô pitié, ô pitié
    Zeus avez-vous des nymphes accueilli l’océan
    Dans un souffle d’éther pour braver le Géant

    Et tic le forgeron et tac bruit de l’enclume
    C’est l’heure qui sonne le néant, c’est l’heure de la plume obscure
    C’est l’heure des fantaisies et des murs….à escalader

    De jour en jour, les lampions des rêves
    Rappellent la mère qui se relève
    La main et le rire qui s’attardent
    Les souvenir d’enfance se regardent

    Il y a longtemps que l’eau ramène
    Les petits galets étalés
    De jour en jour, j’écris le temps
    Des tresses de rubans chlorophylle
    Dansant dans la goutte salée

    Et si l’enfance s’en est allée
    Elle ouvre les poternes de l’âme
    Dans les poésies voilées
    Des courtines gravées
    De récits délavés

    Ces corsaires qui ne gesticulent
    Qu’avec des épines en guise d’épées
    Violant les Indes tel un trophée…
    Depuis quand lisent-t-ils dans la cendre
    Et du doigt toi,traces-tu la laie?
    Passage dans la vague scélérate
    Qui engloutit à contresens
    Ces noirs voyages sans lendemains

    Neptune, j’ai porté l’anneau des périples
    Le cœur amour, ce continent
    Plus bleu que la Grande Mer des hunes
    Plus grave que le grand péril

    Ah! mes aïeux sous l’olivier
    L’histoire naît l’histoire recommence

    De jour en jour lorsque tu renonces
    Ami debout là,sur le quai
    A bord du navire flanqué
    Entre le sable et le gris des dimanches
    Souviens-toi que nous sommes amis
    Du hasard de nos destinées.

  21. Bonjour à tous,

    Heureuse de vous savoir toujours à mes côtés en fantaisie en émotion partagée.
    Merci à tous pour la beauté de vos mots, de vos références; je pense que chacun peut puiser pour soi dans toutes ces belles pensées déposées.

    Non Leila, tu as toute ta place ici!!

    Désolée Dominique, je suis temporairement absente car toujours coupée d’Internet mais je lis toujours les mots de chacun avec intérêt et attention, je vous envoie toute mon amitié:)

    Le soleil semble revenir, que ses rayons vous donne l’énergie et que la vie coule plus douce sur les rivages de la Loire que nous aimons !!

    Je vous embrasse, à bentôt!

    Ossiane de l’autre monde

  22. je viens lire le message de vous Anonyme,
    et je n y comprends guère
    comme dans la vie souvent
    c’est si difficile de la lire la vie
    se contenter de *levivre semble plus simple
    et pourtant…
    quand je vois le présent
    quand je regarde en arrière
    des années difficiles
    La Nature a sauvé
    L’ Ecriture a sauvé
    La Lecture a sauvé

    Et ce soir je m’interroge..je souhaitais entrer dans mon blog…je lis qu il y a six mois…SIX MOIS SI PLEINS…que je n ai rien vu….ou juste les Urgences à traverser….
    j’irai voir la madame de l informatique…je souhaite y rerentrer…comme si l’Ecriture de revenait en vie…

    Bien à vous chère Ossiane

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