les branches nues
sonate d’automne
les lueurs du parc
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bare branches
autumn sonata
glows of the park
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
les branches nues
sonate d’automne
les lueurs du parc
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bare branches
autumn sonata
glows of the park
à retenir griffu la démarche des cieux
la prairie s’ombre des nuages enflés
passage obligé vers la pièce montée
à cors défendus
et chasse à courre
l’imminence d’un meurtre
Dans un écrin en bois j’avais déposé l’émotion du monde, pour lui.
Et ce fut et c’était,
Animale beauté
Sur le chemin des brumes,
Écrin chlorophylle
Volets clos
Bourgeons éclots
Course au vent
Dans un écrin en bois j’avais déposé ma tendresse, pour lui
Et ce fut et c’était
Une lavande fragile
Quelques mots inutiles
Dans un écrin en bois
Projetées sur les murs des silences
Les couleurs de l’âtre dansent
Frissonne le hêtre
Murmure le chêne
Qui gémit.
Ami, ami
L’automne est triste
Dans un écrin en bois j’avais déposé mon cœur, pour lui.
Et ce fut et c’était,
Oui c’était et j’ai ouï
Dans la chambre des ors
Pleurer les cordes tristes
Du violoncelle et du vent
Ce n’est plus qu’une sonate d’hiver
Ce n’est plus qu’une sonate d’hier
Leïla
Une ambiance à frissons, enfermement extérieur …
Sombres lueurs
la pierre blanche
hallalis lointains
la meute aux abois
Ta poésie Leïla est une petite merveille, beauté et sensibilité.
Ecrin de satin noir
Joyau dans un rai de lumière
Le manoir romantique
A l’ombre de mon petit moi
Retranchée sous les ramages
Des maitres du parc
J’observe la solidité
De ton monde
Palais ou cabane
Qu’importe
Habitude ou passion
M’importe
Je cherche la fondation
De ton union
Protection ou Abnégation
Qu’importe
Amant aimant
ou père aimant
M’importe
A l’ombre de mon petit moi
Je me suis liée à l’Arbre
Qui de ses lianes
M’empêche de parler
Et pourtant
J’ai envie de courir
Là vers la lumière
J’ai envie de hurler
Là dans la lumière
Toute la profondeur
De mes sens
A l’ombre de ton grand toi
Fumée bleue …
Merci Monique, chère poétesse sensible, si familière dans ma vie depuis des ans.
Le parc, l’écrin d’un songe
Une fillette en robe blanche,
court aprés un cerceau,
Une lueur dans les cheveux.
Des amoureux main dans la main,
cherchent l’ombre d’un bosquet
Une lueur dans le coeur.
Rires envolés,
Promesses murmurées,
Soupirs et chansons.
Partition,
Pour une sonate rêvée.
Notre écrin, mon amour
D’un je t’aime
Nos belles libertés
Ensemble
Parfois on se recueille
Dans le souffle de l’autre
Un si bel acte d’aimer
ô que vos mots jolis,
j’hésite à poser les miens
j’envoie quand même
merci à chaque vous
bel poète que j’aime
De si jolis textes sur cette page laissent un aura « d’heureuse plénitude » comme l’écrit P.Jaccottet dans couleur de terre.
Un parfum de roses
Dans les jardins du château
La beauté des mots
Dans le parc secret
brillant comme un halo
aux lueurs d’automne
Un an déjà…
Au travers des jalousies fermées
Un être pâle ,effondré suivait
Dans le parc , cheminement discret
Cortège triste , lent, un peu abstrait
Celui d’Alice , que l’on enterrait
Sous l’ arbre gisant, désincarné
Que tous ses rêves reposent en paix
Au temps divin des printemps fleuris
Poésie, douceur sont réunies
May
Je ne devrais jamais écrire la nuit,
Cet écrin des poètes
Qui de lumières fragiles
Et d’ivresses immobiles
Emplit nos chemins
Je ne devrais jamais écrire la nuit,
Le noir n’est au repos
Réfléchissant l’écho
Des poèmes de pluie
Je ne devrais jamais écrire la nuit,
Entends-tu goutte à goutte
Quand perlent sur la route
Les nuages de suie
Les orages de bruits
Que mes lèvres gouttent?
Je ne devrais jamais écrire la nuit
Car les saisons résonnent
Comme un brame sans un cri
Un silence qui s’écrit
Un enfant qui pleure
Je ne devrais jamais écrire la nuit
Les guerres que je fuis
Les mystères qui nous lient
Des signes de la terre
Je ne devrais jamais écrire la nuit
Le cœur près de la source
Qui jaillit et qui course
Le vent porteur de fruits
Lorsque je suis
Lorsque je fuis
La lune est presque pleine
Les anges sont égarés
Ô cœur désemparé
kitti ouèt kitti ouèt
Je les surprends
Qui chantent pour bercer
L’enfant né
Comptine et airs de fête
En lisière de forêt
Je ne devrais jamais écrire la nuit
Poète sans nom
Soldat sans nom
Maure en ville
Je ne devrais jamais écrire la nuit
Écrin de nos extases
Rêveries sans loups
Je ne devrais jamais écrire la nuit
Pourquoi croître?
Pour mourir?
Et se battre
Pour courir?
Ö traces de moi
Ö traces de toi
Entends-tu cette voix
Par delà les bois
Par de là les cris?
Mais qu’as-tu donc appris
Dans l’écrin de l’enfance
Dans l’écrin des silences
Que le chagrin s’oublie?i
Je ne devrais jamais écrire la nuit
J’ai jeté un caillou
Quand va-t-il arriver
J’écoute encore rivé(e)
A la margelle de vous
Terre-mère, terre des landes de gris
Des landes de vert
Des forêts de fruits
Terre de mon sang, terre de mes lunes
Terre de mes fraternelles plages et dunes
Poésie fracassée, poème embrassé
Jeté au vent.
Esprit Ô mon esprit écrin de mes fêtes
De mes combats et défaites
De mes mots, de mes maux
Ö mon esprit
Écrin de mes murmures
Mur de mes échos
De noir et de gris
Je ne devrais jamais écrire la nuit
Que je me noie, la foule
Brouhaha et appeaux
Le jour à mon secours
La plume compte à rebours
Et voici donc la nuit
Écrin de mes encres
Ancre de mes bateaux
Lueurs d’automne
L’arbre d’hier
A des branches nues
Se souvient-il de moi
Qui courait jusqu’à lui
Entre le parc et le bois?
Je ne devrais jamais écrire la nuit
Les volets sont clos
Et les rêves éclos
Près de l’âtre
L’hier
Toujours l’hier
Encore l’hier
Sombres lumières
Envie de mort
Envie d’effacement
Et de renoncement
Souffrance des libertés
Cœur fleuri
Mais le chemin est là
Dans le parc la lumière
Des papiers suspendus
Fenêtres intérieures
Au pied de nos rivières
De mots
Je ne devrais jamais écrire la nuit
Là-bas où grincent le portique des arabesques de forge
Elle dort et comme de coutume depuis
Qu’elle a choisi l’absence
Je m’assois sur la pierre
Ici personne ne meure
Ici le parc est sans bruit
La fleur est de pierre
Sur un lit noir ou gris
J’entrevois du domaine
Tout le vert et l’automne
A préparé ses danses
Dans l’escalier des buis
Dors je reviendrai demain
Mais sous la pierre vis-tu?
Sous la pierre écris-tu?
Je reviendrai demain
Je te quitte… car je suis.
Leïla
Je sais à présent pourquoi pour moi m^me, pour ma création musicale et poétique je hais le système des copyrights, il me rappelle l’enfermement des dictatures sournoises où j’ai vécu. J’assume, je refuse en conscience pour moi-m^me cet écrin.Vous ne pouvez-peut être pas comprendre cela… c’est dur d’exprimer ce qu’est une dictature, des traces indélébiles.
J’aurais pu poster cet écrit dans la note « réflexion ».
Elle tenait ce qu’elle avait de plus précieux au monde
Dans un écrin, son jardin secret, son parc, son paradis
Ce qu’il contenait était si grand, si beau si inestimable
Que tous les arbres de la forêt ne suffisaient pour le protéger
Trésor inégalable entre tout si rare, si fragile et pourtant si fort
Le nommer était risquer de le perdre, le perdre une détresse inconsolable
Un écrin
De la soie
Une perle
c’était du châtelain,
le maire du patelin,
l’attribut, l’apanage
il l’avait restauré avec soin et amour
pour qu’il brille encore longtemps
il n’avait même pas craint de raboter quelques cimes
pour pouvoir dégager une vue qui n’alimenterait pas
de colères intestines,
et c’est touché par la grâce bien plus
que par une quelconque saisine
qu’il avait propagé de nouvelles idées
ce parc ne serait plus celui de quelque uns ,
mais une promenade publique
par où il serait donné à voir
à un nombreux public
en fait cet écrin vert devait durer
pour servir du lieu la notoriété
au delà des soucis notariés
des toitures branlantes
et des pignons avariés
ce n’était pas que restauration
pour la bouche et les yeux
ou encore contestation
d’un ordre ancien aboli
de ces éboulis s’était relevé
plus que le témoin des fantômes
qui avaient hanté le coin
alors foin de Brantome
cette gentilhommière
avait fait plus que sortir de l’ornière
de l’histoire l’âme ardoisière
le gris perlait tandis que que l’écrin parlait
et si le matelassage n’était pas sans ramassage
il convenait pour souligner les contrastes
Et si diane, en ce jour, était bien chasseresse
elle rendrait à sa manière douce et enchanteresse
les environs plus accueillants aux rires et aux chansons
ce ne serait point uniquement des langoureux violons
mais l’harmonie régnerait, pour un temps du moins
entre gloussements dans les bosquets et lutinades dans les recoins
l’humeur s’y prête allègre mais légère, pas de place pour des mégères
et temps que le vert est galant il exprime à de multiples tournants
l’effet parfois dévastateur d’un amour qui se veut tourments
on n’imagine pas un bossu égrillard
paré de colifichets et pas sans fard
qui darderai sur les belles son regard
on n’imagine pas que le régent seul arrête
lui dont l’entregent et le sens de la fête
convoquait la cour et lui tournait la tête
on n’imagine pas les loups et les dominos
les caméristes qui dans la coulisse s’affairent
les laquais qui n’en finissent de courber le dos
on n’imagine pas le brillant du satin
le poudré des hautes perruques surmontées
les souliers vernis et les boucles éclatantes
on n’imagine pas les pas du menuet
les plats qui se succèdent en abondance
et la douceur de vivre dans l’insouciance
on n’imagine pas l’envers du décor
derrière la poudre de riz et les parfums
la pestilence et de la répugnance le refrain
hum ! Non on imagine pas Thierry !!!! quoique…
OUH..ouh !!! On N’imagine pas , serais-je troublée ? à l’idée de l’envers du décor ?
Vous me faites rire! M’en vais au théâtre.Une petite puce de ma classe qui n’osait pas me dire « vous ne viendriez pas madame à ma représentation?…Alors chut, elle ne le sait pas m’en vais lui faire la surprise dans l’écrin de son enfance!pas à l’envers du décor, sourires!
Il devrait n’être point de désespoir pour toi
Il devrait n’être point de désespoir pour toi
Tant que brûle la nuit les étoiles,
Tant que le soir répand sa rosée silencieuse,
Que le soleil dore le matin.
Il devrait n’être point de désespoir, même si les larmes
ruissellent comme une rivière :
Les plus chères de tes années ne sont-elles pas
Autour de ton cœur à jamais ?
Ceux-ci pleurent, tu pleures, il doit en être ainsi ;
Les vents soupirent comme tu soupires,
Et l’Hiver en flocons déverse son chagrin
Là où gisent les feuilles d’automne.
Pourtant elles revivent, et de leur sort ton sort
Ne saurait être séparé :
Poursuis donc ton voyage, sinon ravie de joie,
Du moins jamais le cœur brisé
–
Emily Brontë .
Oh que c’est beau Mathilde! C’est l’écrin de la vie, c’est l’écrin du cœur, c’est l’écrit qui fait renaître les espérances.
quand l’écrin nie ce n’est pas que l’écrit est nain ou même vain
et puis la mise en boite malmène parfois les reins
on est de bon poil ou on a le crin qui se hérisse
face à des révélations qui ouvrent des perspectives
on peut être déçu par le contenu
c’est affaire de cohérence
tout ça pour ça pourrait sonner
comme l’acmé de la désillusion
on se sent bien trompé
on avait espéré mieux
pourtant tout dépend
de la valeur du coeur
qui peut dire ce qui est précieux
Merci Leïla et très bon Dimanche à tous .
Parc et jardin, promenade assurée, démarche mesurée
on aime à descendre dans l’écrin
pourtant ce n’est pas comme avec le photographe
tout n’est pas dans la boite
il y a le parfum qui flotte
l’impression distanciée
et des échos flutés
il y a les couleurs et puis le velouté
la soie déjà moirée
d’armoiries qui vacillent
Ce blog est un écrin
ou nul ne craint
de venir
de passer seulement
ou bien de relâcher
pour à quai se poser
c’est vrai qu’on s’y sent bien
accueilli
qu’on y trouve un vernis
et puis une faconde
on guette la Joconde
Merci Ossiane
entre simplicité et complexité
nous trouvons toute notre place
Je viens me reposer, à vous lire, en écrin, un week reste deux jours, avec peu de souffle de soi, en enfant,
alors, l’ouvrir délicatesse, ressentir ses saveurs, toucher du bout des doigts, l’écrin n’est pas une huitre, il reste son ouvert, et le coeur se vacille, ému devant vous tous,
en partages généreux,
je murmure des mercis, les souffle dans l’écrin,
et y dépose encore des baisers leurs fraîcheurs,
puis referme ce précieux…
Ah oui…vraiment chère grande dame dans l’écrin des mots/maux.
ohlala, Leila, je rougis…SOURIRE!
les deux amies là, et le jeune homme autiste au top ce soir,
poufdeouf les deux jours à suivre dès demain, mais aussi quels bonheurs à l’avance,
que cette mer, ces pierres, et le voir heureux en sourires…
mais pas une seconde à soi, c’est quand même un rythme à suivre sans sa cadence à soi…