Ecrin / Case

Ecrin / Case

les branches nues

sonate d’automne

les lueurs du parc


 

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bare branches

autumn sonata

glows of the park

 

33 réflexions sur « Ecrin / Case »

  1. à retenir griffu la démarche des cieux
    la prairie s’ombre des nuages enflés
    passage obligé vers la pièce montée

  2. Dans un écrin en bois j’avais déposé l’émotion du monde, pour lui.
    Et ce fut et c’était,
    Animale beauté
    Sur le chemin des brumes,

    Écrin chlorophylle
    Volets clos
    Bourgeons éclots
    Course au vent

    Dans un écrin en bois j’avais déposé ma tendresse, pour lui
    Et ce fut et c’était
    Une lavande fragile
    Quelques mots inutiles
    Dans un écrin en bois

    Projetées sur les murs des silences
    Les couleurs de l’âtre dansent
    Frissonne le hêtre
    Murmure le chêne
    Qui gémit.

    Ami, ami
    L’automne est triste
    Dans un écrin en bois j’avais déposé mon cœur, pour lui.
    Et ce fut et c’était,
    Oui c’était et j’ai ouï
    Dans la chambre des ors
    Pleurer les cordes tristes
    Du violoncelle et du vent
    Ce n’est plus qu’une sonate d’hiver
    Ce n’est plus qu’une sonate d’hier

    Leïla

  3. Ta poésie Leïla est une petite merveille, beauté et sensibilité.

    Ecrin de satin noir
    Joyau dans un rai de lumière
    Le manoir romantique

  4. A l’ombre de mon petit moi

    Retranchée sous les ramages
    Des maitres du parc

    J’observe la solidité
    De ton monde

    Palais ou cabane
    Qu’importe

    Habitude ou passion
    M’importe

    Je cherche la fondation
    De ton union

    Protection ou Abnégation
    Qu’importe

    Amant aimant
    ou père aimant
    M’importe

    A l’ombre de mon petit moi

    Je me suis liée à l’Arbre
    Qui de ses lianes
    M’empêche de parler

    Et pourtant

    J’ai envie de courir
    Là vers la lumière

    J’ai envie de hurler
    Là dans la lumière

    Toute la profondeur
    De mes sens

    A l’ombre de ton grand toi

    Fumée bleue …

  5. Le parc, l’écrin d’un songe

    Une fillette en robe blanche,
    court aprés un cerceau,
    Une lueur dans les cheveux.
    Des amoureux main dans la main,
    cherchent l’ombre d’un bosquet
    Une lueur dans le coeur.

    Rires envolés,
    Promesses murmurées,
    Soupirs et chansons.
    Partition,
    Pour une sonate rêvée.

  6. Notre écrin, mon amour
    D’un je t’aime
    Nos belles libertés
    Ensemble
    Parfois on se recueille
    Dans le souffle de l’autre
    Un si bel acte d’aimer

    ô que vos mots jolis,
    j’hésite à poser les miens
    j’envoie quand même
    merci à chaque vous
    bel poète que j’aime

  7. De si jolis textes sur cette page laissent un aura « d’heureuse plénitude » comme l’écrit P.Jaccottet dans couleur de terre.

    Un parfum de roses
    Dans les jardins du château
    La beauté des mots

  8. Un an déjà…

    Au travers des jalousies fermées
    Un être pâle ,effondré suivait
    Dans le parc , cheminement discret
    Cortège triste , lent, un peu abstrait

    Celui d’Alice , que l’on enterrait

    Sous l’ arbre gisant, désincarné
    Que tous ses rêves reposent en paix
    Au temps divin des printemps fleuris
    Poésie, douceur sont réunies

    May

  9. Je ne devrais jamais écrire la nuit,
    Cet écrin des poètes
    Qui de lumières fragiles
    Et d’ivresses immobiles
    Emplit nos chemins

    Je ne devrais jamais écrire la nuit,
    Le noir n’est au repos
    Réfléchissant l’écho
    Des poèmes de pluie

    Je ne devrais jamais écrire la nuit,
    Entends-tu goutte à goutte
    Quand perlent sur la route
    Les nuages de suie
    Les orages de bruits
    Que mes lèvres gouttent?

    Je ne devrais jamais écrire la nuit
    Car les saisons résonnent
    Comme un brame sans un cri
    Un silence qui s’écrit
    Un enfant qui pleure

    Je ne devrais jamais écrire la nuit
    Les guerres que je fuis
    Les mystères qui nous lient
    Des signes de la terre

    Je ne devrais jamais écrire la nuit
    Le cœur près de la source
    Qui jaillit et qui course
    Le vent porteur de fruits
    Lorsque je suis
    Lorsque je fuis

    La lune est presque pleine
    Les anges sont égarés
    Ô cœur désemparé
    kitti ouèt kitti ouèt

    Je les surprends
    Qui chantent pour bercer
    L’enfant né
    Comptine et airs de fête
    En lisière de forêt

    Je ne devrais jamais écrire la nuit
    Poète sans nom
    Soldat sans nom
    Maure en ville

    Je ne devrais jamais écrire la nuit
    Écrin de nos extases
    Rêveries sans loups

    Je ne devrais jamais écrire la nuit
    Pourquoi croître?
    Pour mourir?
    Et se battre
    Pour courir?
    Ö traces de moi
    Ö traces de toi

    Entends-tu cette voix
    Par delà les bois
    Par de là les cris?

    Mais qu’as-tu donc appris
    Dans l’écrin de l’enfance
    Dans l’écrin des silences
    Que le chagrin s’oublie?i

    Je ne devrais jamais écrire la nuit
    J’ai jeté un caillou
    Quand va-t-il arriver
    J’écoute encore rivé(e)
    A la margelle de vous

    Terre-mère, terre des landes de gris
    Des landes de vert
    Des forêts de fruits

    Terre de mon sang, terre de mes lunes
    Terre de mes fraternelles plages et dunes
    Poésie fracassée, poème embrassé
    Jeté au vent.

    Esprit Ô mon esprit écrin de mes fêtes
    De mes combats et défaites
    De mes mots, de mes maux

    Ö mon esprit
    Écrin de mes murmures
    Mur de mes échos
    De noir et de gris

    Je ne devrais jamais écrire la nuit
    Que je me noie, la foule
    Brouhaha et appeaux
    Le jour à mon secours
    La plume compte à rebours

    Et voici donc la nuit
    Écrin de mes encres
    Ancre de mes bateaux

    Lueurs d’automne
    L’arbre d’hier
    A des branches nues
    Se souvient-il de moi
    Qui courait jusqu’à lui
    Entre le parc et le bois?

    Je ne devrais jamais écrire la nuit
    Les volets sont clos
    Et les rêves éclos
    Près de l’âtre
    L’hier
    Toujours l’hier
    Encore l’hier
    Sombres lumières
    Envie de mort
    Envie d’effacement
    Et de renoncement
    Souffrance des libertés
    Cœur fleuri

    Mais le chemin est là
    Dans le parc la lumière
    Des papiers suspendus
    Fenêtres intérieures
    Au pied de nos rivières
    De mots

    Je ne devrais jamais écrire la nuit
    Là-bas où grincent le portique des arabesques de forge
    Elle dort et comme de coutume depuis
    Qu’elle a choisi l’absence
    Je m’assois sur la pierre
    Ici personne ne meure
    Ici le parc est sans bruit
    La fleur est de pierre
    Sur un lit noir ou gris

    J’entrevois du domaine
    Tout le vert et l’automne
    A préparé ses danses
    Dans l’escalier des buis
    Dors je reviendrai demain

    Mais sous la pierre vis-tu?
    Sous la pierre écris-tu?
    Je reviendrai demain
    Je te quitte… car je suis.
    Leïla

  10. Je sais à présent pourquoi pour moi m^me, pour ma création musicale et poétique je hais le système des copyrights, il me rappelle l’enfermement des dictatures sournoises où j’ai vécu. J’assume, je refuse en conscience pour moi-m^me cet écrin.Vous ne pouvez-peut être pas comprendre cela… c’est dur d’exprimer ce qu’est une dictature, des traces indélébiles.

    J’aurais pu poster cet écrit dans la note « réflexion ».

  11. Elle tenait ce qu’elle avait de plus précieux au monde
    Dans un écrin, son jardin secret, son parc, son paradis
    Ce qu’il contenait était si grand, si beau si inestimable
    Que tous les arbres de la forêt ne suffisaient pour le protéger
    Trésor inégalable entre tout si rare, si fragile et pourtant si fort
    Le nommer était risquer de le perdre, le perdre une détresse inconsolable

  12. c’était du châtelain,
    le maire du patelin,
    l’attribut, l’apanage
    il l’avait restauré avec soin et amour
    pour qu’il brille encore longtemps
    il n’avait même pas craint de raboter quelques cimes
    pour pouvoir dégager une vue qui n’alimenterait pas
    de colères intestines,
    et c’est touché par la grâce bien plus
    que par une quelconque saisine
    qu’il avait propagé de nouvelles idées
    ce parc ne serait plus celui de quelque uns ,
    mais une promenade publique
    par où il serait donné à voir
    à un nombreux public
    en fait cet écrin vert devait durer
    pour servir du lieu la notoriété
    au delà des soucis notariés
    des toitures branlantes
    et des pignons avariés
    ce n’était pas que restauration
    pour la bouche et les yeux
    ou encore contestation
    d’un ordre ancien aboli
    de ces éboulis s’était relevé
    plus que le témoin des fantômes
    qui avaient hanté le coin
    alors foin de Brantome
    cette gentilhommière
    avait fait plus que sortir de l’ornière
    de l’histoire l’âme ardoisière

  13. le gris perlait tandis que que l’écrin parlait
    et si le matelassage n’était pas sans ramassage
    il convenait pour souligner les contrastes

  14. Et si diane, en ce jour, était bien chasseresse
    elle rendrait à sa manière douce et enchanteresse
    les environs plus accueillants aux rires et aux chansons
    ce ne serait point uniquement des langoureux violons
    mais l’harmonie régnerait, pour un temps du moins
    entre gloussements dans les bosquets et lutinades dans les recoins
    l’humeur s’y prête allègre mais légère, pas de place pour des mégères
    et temps que le vert est galant il exprime à de multiples tournants
    l’effet parfois dévastateur d’un amour qui se veut tourments

  15. on n’imagine pas un bossu égrillard
    paré de colifichets et pas sans fard
    qui darderai sur les belles son regard

    on n’imagine pas que le régent seul arrête
    lui dont l’entregent et le sens de la fête
    convoquait la cour et lui tournait la tête

    on n’imagine pas les loups et les dominos
    les caméristes qui dans la coulisse s’affairent
    les laquais qui n’en finissent de courber le dos

    on n’imagine pas le brillant du satin
    le poudré des hautes perruques surmontées
    les souliers vernis et les boucles éclatantes

    on n’imagine pas les pas du menuet
    les plats qui se succèdent en abondance
    et la douceur de vivre dans l’insouciance

    on n’imagine pas l’envers du décor
    derrière la poudre de riz et les parfums
    la pestilence et de la répugnance le refrain

  16. OUH..ouh !!! On N’imagine pas , serais-je troublée ? à l’idée de l’envers du décor ?

  17. Vous me faites rire! M’en vais au théâtre.Une petite puce de ma classe qui n’osait pas me dire « vous ne viendriez pas madame à ma représentation?…Alors chut, elle ne le sait pas m’en vais lui faire la surprise dans l’écrin de son enfance!pas à l’envers du décor, sourires!

  18. Il devrait n’être point de désespoir pour toi

    Il devrait n’être point de désespoir pour toi
    Tant que brûle la nuit les étoiles,
    Tant que le soir répand sa rosée silencieuse,
    Que le soleil dore le matin.

    Il devrait n’être point de désespoir, même si les larmes
    ruissellent comme une rivière :
    Les plus chères de tes années ne sont-elles pas
    Autour de ton cœur à jamais ?

    Ceux-ci pleurent, tu pleures, il doit en être ainsi ;
    Les vents soupirent comme tu soupires,
    Et l’Hiver en flocons déverse son chagrin
    Là où gisent les feuilles d’automne.

    Pourtant elles revivent, et de leur sort ton sort
    Ne saurait être séparé :
    Poursuis donc ton voyage, sinon ravie de joie,
    Du moins jamais le cœur brisé

    Emily Brontë .

  19. Oh que c’est beau Mathilde! C’est l’écrin de la vie, c’est l’écrin du cœur, c’est l’écrit qui fait renaître les espérances.

  20. quand l’écrin nie ce n’est pas que l’écrit est nain ou même vain
    et puis la mise en boite malmène parfois les reins
    on est de bon poil ou on a le crin qui se hérisse
    face à des révélations qui ouvrent des perspectives
    on peut être déçu par le contenu
    c’est affaire de cohérence
    tout ça pour ça pourrait sonner
    comme l’acmé de la désillusion
    on se sent bien trompé
    on avait espéré mieux
    pourtant tout dépend
    de la valeur du coeur
    qui peut dire ce qui est précieux

  21. Parc et jardin, promenade assurée, démarche mesurée
    on aime à descendre dans l’écrin
    pourtant ce n’est pas comme avec le photographe
    tout n’est pas dans la boite
    il y a le parfum qui flotte
    l’impression distanciée
    et des échos flutés
    il y a les couleurs et puis le velouté
    la soie déjà moirée
    d’armoiries qui vacillent

  22. Ce blog est un écrin
    ou nul ne craint
    de venir
    de passer seulement
    ou bien de relâcher
    pour à quai se poser
    c’est vrai qu’on s’y sent bien
    accueilli
    qu’on y trouve un vernis
    et puis une faconde
    on guette la Joconde

    Merci Ossiane
    entre simplicité et complexité
    nous trouvons toute notre place

  23. Je viens me reposer, à vous lire, en écrin, un week reste deux jours, avec peu de souffle de soi, en enfant,
    alors, l’ouvrir délicatesse, ressentir ses saveurs, toucher du bout des doigts, l’écrin n’est pas une huitre, il reste son ouvert, et le coeur se vacille, ému devant vous tous,
    en partages généreux,
    je murmure des mercis, les souffle dans l’écrin,
    et y dépose encore des baisers leurs fraîcheurs,
    puis referme ce précieux…

  24. ohlala, Leila, je rougis…SOURIRE!

    les deux amies là, et le jeune homme autiste au top ce soir,
    poufdeouf les deux jours à suivre dès demain, mais aussi quels bonheurs à l’avance,
    que cette mer, ces pierres, et le voir heureux en sourires…
    mais pas une seconde à soi, c’est quand même un rythme à suivre sans sa cadence à soi…

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