52 réflexions sur « Chevauchée »

  1. Solitaire sur la grève l’homme- cheval s’en est allé au gré des vents et des pensées
    Belle image

  2. Qui n’a pas rêvé, porté sur un beau cheval noir parcourir au galop de longues plages de sable au soleil, sabots dans les vagues au son du vent ?
    _____

    Seul en ce désert
    La folie des grands espaces
    Soif de liberté
    ______

    « Nous pouvons apprendre à porter l’espace à l’intérieur de nous-mêmes aussi facilement que nous transportons notre enveloppe corporelle. L’espace symbolise la santé mentale, non une vie stérilisée ennuyeuse, mais une existence qui pourrait « accueillir » avec intelligence toutes sortes d’idées ou de situations » Gretel Ehrlich dans la Consolation des grands espaces.

  3. Je me pose, m’arrête dans ma chevauchée qui n’a rien de fantastique pour vous dire à tous bonsoir en ce soir hivernal et vous souhaiter une douce et bonne nuit.

  4. liberté j’écris ton nom
    déjà dans la cour de récréation
    je parcourais de vastes étendues
    le bras en forme de lance
    par pour piquer les taureaux
    mais pour disputer quintaine et tournois
    défendre les couleurs de ma dame
    et voir piaffer mon moi , centaure en somme
    c’était le summum et une sorte de don

  5. qui aspire au grand large
    sur un bord de rivière
    se voit déjà entraîné au loin
    pas bathy-pélagique
    ni baby antalgique
    pas de « mermaid theatre »
    pas de mélange des genres
    les fleurs d’un côté
    le lit du fleuve pas souillé
    et la rive sabonneuse
    comme une jetée de lit
    ou des draps de lin immaculés

  6. Bonjour la Compagnie

    Bien sûr, je me sens un tout petit peu concernée…
    Par ce cavalier(e) perdu dans cette immensité !
    Merveilleux site pour se balader !
    Mais avec ma Cambo, au même endroit,
    Ce serait plutôt comme ça :

    Excitation
    Devant les grands espaces
    Lâcher la bride

    Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee

  7. Bonjours Christine

    cavalier solitaire pas surgi de la nuit
    n’ayant pas fait montre d’ennui
    dans sa monte précise
    ne jouant pas sur la tocante
    sans envoyer son fourbis à la brocante
    on verrait bien un maître Anselme
    savamment juché sur selle
    un homme ans stèle mais pas sans style
    à pas doux il longerait l’eau
    reniflant à cette limite
    lui qu imite le cri des oiseaux
    et la queue touffue comme un poireau

  8. MERCI POUR TON PARTAGE DE 21H31, Monique, c’est si bel de vrai à *levivre!

    tes mots donnent envie de gambader sa chevauchée, Christineeeeeeeeeeeeeee, merciiiiiiiiii!

  9. merci Annick et bonjour à tous
    ___

    Grains de sable dans le ciel blanc sale
    Petits flocons errants d’arbres en arbres
    La lumière est vive au plafond du jour
    La bise est glaciale, l’hiver est à l’œuvre.
    Les oiseaux cherchent en vain leur pitance
    Et vont malheureux de branches en branches.
    Le chat derrière la vitre contemple impassible
    Le nouveau tableau d’une saison inconfortable.
    Sur la grande plage les mouettes attendent
    L’arrivée des bateaux du retour de la pêche.
    Au loin dans les dunes, au paradis des oiseaux,
    Entre terre et ciel, roseaux et salicornes,
    J’entends le galop des chevaux
    De retour de leur promenade de santé.
    Mais les mots restent silencieux, refroidis sans doute,
    Retenus et offerts avec parcimonie.
    L’exubérance des beaux jours est absente
    Le poète a le vague à l’âme et le cœur endolori
    Il sait que le froid tue et que ses mots n’y pourront rien ;
    Cette idée envahit son cœur d’une tristesse infinie.

  10. Bel cavalier de vie
    Tu me vis
    Le vois tu
    Mon visage s’éclaire
    De tes mots délicats
    En amazone silence
    J’accompagne ton trôt
    T’embrasse la nuque douce

  11. trot sans le trop de son ^,
    a ce regard comme ça,
    trot s’écrit sans accent,
    mais les accents et moi,
    c’est une longue histoire,
    vers la droite vers la gauche,
    ou accent circonflexe,
    la vie est cette comme ça,
    avec toute sa loi d’être!

    désolée d’être comme çà, posée mes accents là, si là quand il faut pas!

  12. Un cavalier il faut s’en faire un allié
    ça me trotte dans la tête
    une histoire d’esthète
    pour les obstacles bien sauter
    car il faut, aux défaillances pallier
    et puis par étape aller au palier
    dans une joyeuse plaine inondée
    sentir l’azalée avec l’alezan
    la pureté incarnée

  13. une fois bu il s’emballe , Bucéphale
    ça lui monte à la tête
    de l’Asie mineure début des conquêtes
    à la Perse objet majeur de convoitise
    puis à la Bactriane et la sogdiane
    près de l’Hindu Kouch
    avant que de rallier l’Indus
    car l’Indus trie qui sera fameux et célèbre
    pour les temps des temps
    l’amer rouge vient bien assez vite aux lèvres
    le cheval harassé même à Issos ou Gaugaméle
    trouve son salue par le Tigre ou l’Euphrate
    quand l’oeuf rate c’est qu’un embryon d’empire
    vole en éclat sous les pas du bel étalon
    la chevauchée fantastique peu commencer
    en quinze ans s’édifie le plus grand empire de l’antiquité
    il va titiller les ancêtres des mongols et des vikings
    coupe à travers la route de la soie (des épices en fait)
    et de lui même pas un pis aller il ne reste même pas de cendres


  14. Il y a d’la vie. Il y a d’la mort.

    Mon temps fait enfin son travail d’hiver.

    Il glace.

    Je nourris les oiseaux,
    mes chats les guettent.

    Mon jeune chien (l’immarcescible ?)
    – celui qui suis l’Indéfectible –
    batifole dans la neige.

    Mon jardin tourneboule
    de plumes
    et de poils.

    Dans cette lumière blanche,
    y’a de la vie, y’a de la mort.

    Je grelotte.

  15. un cavalier cloué sur place ça n’avance pas
    un cavalier cloué tout court ça tient bien
    combien de cavaliers tenant les fils des clôtures
    ont vu passer de cavaliers qui ramenaient à la pâture
    leurs coursier déchiré et fourbu, blanc d’écume
    aussi le dos rond il fait tout comme son homonyme
    dépité, traité comme un chameau mais pas outre mesure
    hennissant de remerciements pour le repos octroyé

  16. pas sauvage mongol qui dévaste la plaine
    renvoie l’humanité aux enfers et draine
    dans son sillage une horde nombreuse
    qui couche dehors et des femmes avec
    la horde dehors et son tribut de besants
    tension de l’arc réflexe, effet oppressant
    au contraire je sers sous mes cuisses
    ta croupe rebondie assumant la prise
    dans cette étreinte vibrante et douce
    il n’y a pas de sauvagerie ni de récompense
    tu es un diamant brut que je peux faire briller
    me laissant entraîner dans nos haleines mêlées
    en une folle chevauchée qui ensuite s’inverse
    pas de fuite en avant, une juste mesure
    tantrique en tout mais ébloui par le grain
    de ta peau, appât sublime qui me subjugue
    cherchant à unir l’amour qui conjugue

  17. les mots se chevauchaient sur la feuille
    ni pâle inceste ni palimpseste
    et la joie douce de qui accueille
    le désir fulgurant figé en un acte
    ceci dénotait la profondeur du pacte
    on est bien loin de l’heure de la sieste
    les doigts se morfondaient, noués en corbeille
    tout n’était que rêve héroïque et fantasme facile
    rien ne serait plus pareil à l’avenir

  18. Combien ais je donc rêvé
    de course folle et sans fin
    de poussière et de sable mêlés
    de cendre, comme sur un filet
    dans l’abrupte des pentes
    je n’ai pas touché de rentes
    dans l’inouî des paysages
    j’ai trouvé des passages
    pas de haquenée ni d’amazone
    foin de la couche d’ozone
    comme les gitans du temps passé
    j’ai mené loin ma curiosité

  19. la chevauchée fantastique…mine de rien…avec tellement…des ondes douces…le grain de la peau…odeurs de leurs souffles…beauté de vie…

  20. flatte tôt l’animal qui se dégourdi les jarrets
    pas de hantise personne ne sera aux arrêts
    entame de manège avant les sous bois
    danger permanent des branches qui battent
    et les estaminets laissés loin derrière
    allonger la foulée dans une souplesse non feinte
    il ne va pas l’amble mais c’est un vaisseau d’ambre
    ses veines palpitent tant, jugulaires gonflées
    on en retient les rennes de peur de le braquer
    avançons bien en rythme sans vider les arçons
    sentons monter cette bouffée d’allégresse
    que les naseaux subliment , l’oeil fier
    sourcils retournés , pas de barbituriques
    il n’obéit qu’à l’oreille et craint la trique
    cravachons pour monter un raidillon

  21. Un Dali d’initié

    C’est une petite huile*
    Pour tout dire minuscule
    Dont une simple esquisse
    A su agrandir l’espace.

    Figurez-vous à Figueires
    Peint par le catalan fier,
    Ces quatre cavaliers maures
    Au galop dans la lumière.

    Les cavaliers berbères
    Les lances tournoyantes
    Rayonnantes de l’orient
    Soulèvent la poussière.

    Déboulent pur-sang arabes
    Et un cheval à l’air barbe.
    Ils sont bien caparaçonnés,
    A la selle les boucliers.

    Un halo d’or sur les maures,
    Le chèche cachant la face
    Mauves, roses, teintes douces,
    Les ocres de l’Alhambra.

    Comme surgit d’Al Andaluz
    Ils chargent depuis la sierra
    Et brandissent à bout de bras
    Des pieux, qui s’en sauvera ?

    Me ravit la fantasia
    Avant la fureur du baroud,
    Mais rassasié des razzias
    Matamore l’ibère boude.

    *Étude pour la bataille de Tétouan

  22. ça ne m’a pas emballé de voir mon cheval sortir de la stalle
    et prendre le mors dehors et ps dedans, il avait mangé du cheval ou quoi ?
    je n’ai pas cherché à lui courir après car je savais qu’une fois sa folie évacuée
    il rentrerait docilement , ce qui fut dur fut fait et c’est tout penaud que le grand nigaud
    revint se blottir dans son box contre son soigneur…fin de la chevauchée sauvage, matinale
    en somme une vraie promenade de santé !

  23. ce n’était pas la parade et il avait pourtant fière allure, c’était un bel animal
    qui sur de son fait, aristocratique en tout point gardait ce port de tête unique
    malgré son pelage luisant, crinière tressée, il n’était pas pressé et allait d’un pas calme
    cet arabe pur sang avait injecté dans les yeux une détermination farouche à tracer dans la poussière les signes impérieux de sa volonté , il était habité d’une sorte d’ardeur sacrée
    on sentait par delà le pedigree la classe à l’état pur , pas de hennissement superflu, il ferait parler la poudre en temps utile, ainsi Sultan, puisque tel était son nom avait en réserve une énergie sauvage prêt à se déchaîner dans une de ces rares chevauchées épiques !

  24. pas de chandeliers pour la chandeleur
    la seule idée de sauter et de m’étaler comme une crêpe me révulse
    on ne fait pas dans dentelle ni dans le voile crèpe

  25. Bonne journée à toi Thierry, sans crêpes et sans grand galop évidemment.

    Sortie du matin
    Chevauchée au ralenti
    Retour à l’arrêt

  26. si si je suis dans un très bon établissement
    j’ai mangé une crêpe c’était au poil !
    pas Suzette certes
    je retiens les chevaux, moi le vieux cheval de retour
    mais dans la collection terres humaines
    j’aime le livre de jakez hélias et le retour
    à la « bretonnitude » breton attitude
    je suis homme de fest noz
    au menez hom et ailleurs

    flocons de soi
    dépouillement de la voie
    obstacles lissés

  27. pour bien commencer la journée et le voyage (journey) les voyages durant à l’époque une journée ou plus avec les moyens de transport existant, j’avais fais sceller ce matin là un hongre pas hongrois, petit et teigneux mais pouvant rester longtemps en piste; il avait tendance à partir sur les chapeaux de roue, dès que depuis le start on faisait pan . il lui était reproché d’être parfois emportée, oh pas à la vue d’une pouliche à monter, mais des obstacles les plus invraisemblables qui soient et qu’il osait affronter du regard, piaffant, l’oeil vif et le sabot luisant. Il n’avait pas tenu toutes ses promesses depuis que je l’avais, eut il été pur sang qu’il se serait épuisé en courant en tout sens , là où il me fallait un coursier sur, pas rapide, mais résistant. il fallait néanmoins l’entretenir quand il avait su me séduire et ça stalle me coutait un bon prix, ce n’était pas le mauvais cheval, moins fougueux , qu’eut ce été s’il n’avait pas été coupé, pour les tournages en cheval dressé et fiable, il était parfait.
    j’aurais imaginé qu’il tiendrait mieux la longueur comme celle de son licol lui avait été laissé sur le cou, pas avare de mauvais coups, il venait de frapper et ricanant s’en retournait au paddock d’un pas docte. il avait eu ses heures de gloire, le poil était plus terne et la crinière plus rase, les naseaux écumaient comme les coins de la planète où il avait pâturé.
    la chevauchée semblait en voie de se terminer, au moins pourrait fourbu se reposer et faire ces trottinades qu’il appréciait tant… mais accompagné !

  28. Les idées galopantes dans le froid restent à l’écurie, les grandes plaines ne sont qu’un vaste nuage de terre balayée par le vent et le ruisseau n’est qu’un verre de terre de verre perdu dans le désert.
    _____

    La métamorphose
    Une nouvelle façon d’être
    En reconstruction

    _______

    Les neurones qu’un vent glacial maltraite tentent de se tenir à l’abri des grandes envolées qui risqueraient de les réduire à néant.

  29. de cette insistance
    à ce que le centaure
    – ou encore l’homme mal dégrossi –
    s’aventura
    à marée basse
    vers l’émergence
    vers la sirène
    qui tôt venue
    éleva l’imaginaire
    ouvrit les portes du coeur
    pour s’en retourner
    à marée haute
    vers l’étrange arc-en-ciel
    signature de notre rencontre

  30. Annick, j’ai retrouvé ce texte en chevauchant mes pages de textes poétiques pour les ranger.Je l’avais écrit il y a un peu plus de deux ans en pensant à toi Annick et à ton combat et puis je venais de croiser Emma…Je l’offre de nouveau en partage car l’humanité est encore et toujours en manque de liens.Merci à Ossiane de me « supporter ou de me transporter » sur son navire artistique.Leïla

    Autisme
    Ils s’appelaient Emma, Claire ou Jean-Sébastien
    Avaient à fleur de coeur des mots doux cerf-volant
    Dans un repli sur soi et le corps maladroit
    Habitaient mon amour de leur regard d’absent.

    Jour après jour la vie comme un corps pendulaire
    Dans un mouvement, un cri, un silence passager
    Où l’enfant et l’objet s’abîment ou coopèrent

    Ils ne font pas semblant d’ignorer ton regard
    Entre l’ordre et le désordre point de frontière, de ponts
    Piliers, mes chromosomes, l’amour qui me grandit
    La parole qu’on me donne continuel fruit
    Dans l’image je vous dis que j’ai appris à dire
    Dans le signe tu traduis ce que mon être dit
    Moi l’autiste j’ai tendu dans ma main mon langage
    Une fleur, un bout de bois, un tissu, mon message

    Voici ma voix et mon visage, des bruits, non ne me touche pas
    Toucher me brûle quand je n’sais pas
    Si l’autre est un frère, ma détresse n’a rien d’un jeu de forteresse
    Voici mon regard penche-toi pour y voir mon humanité.

    Victoire, mon coeur guérit du regard qu’on me porte
    Un humain m’a appris comment vivre dans l’espace
    Et le temps, incompris par la moitié du monde

    Pas à pas j’évolue, plus habile de mes mains,
    Le corps plus autonome, la force et la faiblesse
    Ornières de nos chemins et la VIE est un LIEN
    D’elle à moi, d’elle à lui, d’eux à nous, communient,
    Communiquent, comme Annick avec Jean-Sébastien.

    Emma est une petite élève, samedi je l’ai croisée heureuse à la fête foraine sur la place du village.Elle papillonnait d’un véhicule à un autre sur un manège d’enfant, joyeuse comme tout enfant. J’étais émue.

  31. Pour les amoureux , pour les enfants du monde entier, pour tous ceux qui savent ce qu’aimer veut dire.
    _____

    Ils traversent la vie
    Cœur et âme à fleur de peau
    Chevauchée d’amour
    _____

    Que le froid ne vous empêche pas de passer un bon week-end .

  32. Je viens d’écrire un texte sur mon séjour mais je n’ai pas les mails des gens
    alors si Ossiane n’y vois pas d’inconvénient j’utiliserai le blog comme tribune pour parler
    de ce que l’on vit dans ces cas là, pour moi c’est une grande première et une plongée dans l’inconnu en plus de cinquante ans ! je ne chevauche guère que le déambulateur et encore pas longtemps, la peur de tomber après la chute fatidique est toujours là, pourtant vivre et mourir debout serait si beau !

    je vous embrasse tous, à Toulouse le soleil est là … malgré tout

  33. MERCI Leila,
    chacun de vous,

    En cavalier du tant, je viens chevaucher un peu, le doux de vie, en cavalier perdu parfois dans ce périple de tellement.

    DOUX JOUR POUR CHACUN

  34. le cheval est fourbu, il renâcle et s’ébroue ,
    il n’est plus une figure de proue
    la prouesse est légendaire,
    mais lui est légendé dans un atlas
    et s’il sait comme Circé vous envouter
    il ne manque pas non plus de classe
    à toute peine, il faut mettre fin
    sinon il rongera tout son frein
    et la perle que voila sera de crin
    alors qu’il se choisit un écrin
    pour figurer au meilleur de sa forme

  35. JE VOUS RELIS PAISIBLEMENT,

    merci à vous!
    si épuisée ce vendredi…je craignais ne pas avoir bien lu vos écrits.
    DOUX JOUR!

    courage à ceux qui sont dans la peine, l’effort…

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