Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Chevauchée
herbes d’écume
sur la grève déserte
cheval d’ébène
52 réflexions sur « Chevauchée »
Solitaire sur la grève l’homme- cheval s’en est allé au gré des vents et des pensées
Belle image
à marée basse
dans la poussière de lune
sabots éphémères
Dans la cavalcade
Sous un nuage de sable
Un homme à cheval
écume de mer
pipe en tertre
pas de bruit sur le sable
dans la jonchée sauvage
du coeur d’ivoire
une beauté sans ravage
choisir de ne pas piétiner
par des sabots obstinés
reste l’estran pas âgé
Qui n’a pas rêvé, porté sur un beau cheval noir parcourir au galop de longues plages de sable au soleil, sabots dans les vagues au son du vent ?
_____
Seul en ce désert
La folie des grands espaces
Soif de liberté
______
« Nous pouvons apprendre à porter l’espace à l’intérieur de nous-mêmes aussi facilement que nous transportons notre enveloppe corporelle. L’espace symbolise la santé mentale, non une vie stérilisée ennuyeuse, mais une existence qui pourrait « accueillir » avec intelligence toutes sortes d’idées ou de situations » Gretel Ehrlich dans la Consolation des grands espaces.
Grain de sable noir
Perdu dans le paysage
L’étoile filante
Traversée soudaine
Tout en déchirant la plage
En sa fulgurance
Je me pose, m’arrête dans ma chevauchée qui n’a rien de fantastique pour vous dire à tous bonsoir en ce soir hivernal et vous souhaiter une douce et bonne nuit.
Ses sobots légers
Jouer avec les vagues
Crinière au vent
pas de trois capitaine
pour le sabots d’Hélène
et pourtant elle aime
la hierba y el espuma
affeitandose lentamente
cara limpiada y toma !
liberté j’écris ton nom
déjà dans la cour de récréation
je parcourais de vastes étendues
le bras en forme de lance
par pour piquer les taureaux
mais pour disputer quintaine et tournois
défendre les couleurs de ma dame
et voir piaffer mon moi , centaure en somme
c’était le summum et une sorte de don
qui aspire au grand large
sur un bord de rivière
se voit déjà entraîné au loin
pas bathy-pélagique
ni baby antalgique
pas de « mermaid theatre »
pas de mélange des genres
les fleurs d’un côté
le lit du fleuve pas souillé
et la rive sabonneuse
comme une jetée de lit
ou des draps de lin immaculés
Un parfum d’iode
dans le silence porté par le vent
espace infini
Bonjour la Compagnie
Bien sûr, je me sens un tout petit peu concernée…
Par ce cavalier(e) perdu dans cette immensité !
Merveilleux site pour se balader !
Mais avec ma Cambo, au même endroit,
Ce serait plutôt comme ça :
Excitation
Devant les grands espaces
Lâcher la bride
Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee
Bonjours Christine
cavalier solitaire pas surgi de la nuit
n’ayant pas fait montre d’ennui
dans sa monte précise
ne jouant pas sur la tocante
sans envoyer son fourbis à la brocante
on verrait bien un maître Anselme
savamment juché sur selle
un homme ans stèle mais pas sans style
à pas doux il longerait l’eau
reniflant à cette limite
lui qu imite le cri des oiseaux
et la queue touffue comme un poireau
MERCI POUR TON PARTAGE DE 21H31, Monique, c’est si bel de vrai à *levivre!
tes mots donnent envie de gambader sa chevauchée, Christineeeeeeeeeeeeeee, merciiiiiiiiii!
merci Annick et bonjour à tous
___
Grains de sable dans le ciel blanc sale
Petits flocons errants d’arbres en arbres
La lumière est vive au plafond du jour
La bise est glaciale, l’hiver est à l’œuvre.
Les oiseaux cherchent en vain leur pitance
Et vont malheureux de branches en branches.
Le chat derrière la vitre contemple impassible
Le nouveau tableau d’une saison inconfortable.
Sur la grande plage les mouettes attendent
L’arrivée des bateaux du retour de la pêche.
Au loin dans les dunes, au paradis des oiseaux,
Entre terre et ciel, roseaux et salicornes,
J’entends le galop des chevaux
De retour de leur promenade de santé.
Mais les mots restent silencieux, refroidis sans doute,
Retenus et offerts avec parcimonie.
L’exubérance des beaux jours est absente
Le poète a le vague à l’âme et le cœur endolori
Il sait que le froid tue et que ses mots n’y pourront rien ;
Cette idée envahit son cœur d’une tristesse infinie.
Lui
Son cheval
Ils se balladent
Seul
Mais si peu
L’esprit
Aéré de bel amour
L’esprit posé
Sur sa monture
Il s’élève en plein ciel
doux jour pour vous!
Bel cavalier de vie
Tu me vis
Le vois tu
Mon visage s’éclaire
De tes mots délicats
En amazone silence
J’accompagne ton trôt
T’embrasse la nuque douce
trot sans le trop de son ^,
a ce regard comme ça,
trot s’écrit sans accent,
mais les accents et moi,
c’est une longue histoire,
vers la droite vers la gauche,
ou accent circonflexe,
la vie est cette comme ça,
avec toute sa loi d’être!
désolée d’être comme çà, posée mes accents là, si là quand il faut pas!
Un cavalier il faut s’en faire un allié
ça me trotte dans la tête
une histoire d’esthète
pour les obstacles bien sauter
car il faut, aux défaillances pallier
et puis par étape aller au palier
dans une joyeuse plaine inondée
sentir l’azalée avec l’alezan
la pureté incarnée
une fois bu il s’emballe , Bucéphale
ça lui monte à la tête
de l’Asie mineure début des conquêtes
à la Perse objet majeur de convoitise
puis à la Bactriane et la sogdiane
près de l’Hindu Kouch
avant que de rallier l’Indus
car l’Indus trie qui sera fameux et célèbre
pour les temps des temps
l’amer rouge vient bien assez vite aux lèvres
le cheval harassé même à Issos ou Gaugaméle
trouve son salue par le Tigre ou l’Euphrate
quand l’oeuf rate c’est qu’un embryon d’empire
vole en éclat sous les pas du bel étalon
la chevauchée fantastique peu commencer
en quinze ans s’édifie le plus grand empire de l’antiquité
il va titiller les ancêtres des mongols et des vikings
coupe à travers la route de la soie (des épices en fait)
et de lui même pas un pis aller il ne reste même pas de cendres
–
Il y a d’la vie. Il y a d’la mort.
Mon temps fait enfin son travail d’hiver.
Il glace.
Je nourris les oiseaux,
mes chats les guettent.
Mon jeune chien (l’immarcescible ?)
– celui qui suis l’Indéfectible –
batifole dans la neige.
Mon jardin tourneboule
de plumes
et de poils.
Dans cette lumière blanche,
y’a de la vie, y’a de la mort.
Je grelotte.
–
Oh, la honte !
Siouplaît, un « t » à sui(t)
ou une tisane, si vous préférez…
un cavalier cloué sur place ça n’avance pas
un cavalier cloué tout court ça tient bien
combien de cavaliers tenant les fils des clôtures
ont vu passer de cavaliers qui ramenaient à la pâture
leurs coursier déchiré et fourbu, blanc d’écume
aussi le dos rond il fait tout comme son homonyme
dépité, traité comme un chameau mais pas outre mesure
hennissant de remerciements pour le repos octroyé
Entre mer et terre
Une chevauchée fantastique
Sable et alizé
pas sauvage mongol qui dévaste la plaine
renvoie l’humanité aux enfers et draine
dans son sillage une horde nombreuse
qui couche dehors et des femmes avec
la horde dehors et son tribut de besants
tension de l’arc réflexe, effet oppressant
au contraire je sers sous mes cuisses
ta croupe rebondie assumant la prise
dans cette étreinte vibrante et douce
il n’y a pas de sauvagerie ni de récompense
tu es un diamant brut que je peux faire briller
me laissant entraîner dans nos haleines mêlées
en une folle chevauchée qui ensuite s’inverse
pas de fuite en avant, une juste mesure
tantrique en tout mais ébloui par le grain
de ta peau, appât sublime qui me subjugue
cherchant à unir l’amour qui conjugue
les mots se chevauchaient sur la feuille
ni pâle inceste ni palimpseste
et la joie douce de qui accueille
le désir fulgurant figé en un acte
ceci dénotait la profondeur du pacte
on est bien loin de l’heure de la sieste
les doigts se morfondaient, noués en corbeille
tout n’était que rêve héroïque et fantasme facile
rien ne serait plus pareil à l’avenir
Combien ais je donc rêvé
de course folle et sans fin
de poussière et de sable mêlés
de cendre, comme sur un filet
dans l’abrupte des pentes
je n’ai pas touché de rentes
dans l’inouî des paysages
j’ai trouvé des passages
pas de haquenée ni d’amazone
foin de la couche d’ozone
comme les gitans du temps passé
j’ai mené loin ma curiosité
la chevauchée fantastique…mine de rien…avec tellement…des ondes douces…le grain de la peau…odeurs de leurs souffles…beauté de vie…
flatte tôt l’animal qui se dégourdi les jarrets
pas de hantise personne ne sera aux arrêts
entame de manège avant les sous bois
danger permanent des branches qui battent
et les estaminets laissés loin derrière
allonger la foulée dans une souplesse non feinte
il ne va pas l’amble mais c’est un vaisseau d’ambre
ses veines palpitent tant, jugulaires gonflées
on en retient les rennes de peur de le braquer
avançons bien en rythme sans vider les arçons
sentons monter cette bouffée d’allégresse
que les naseaux subliment , l’oeil fier
sourcils retournés , pas de barbituriques
il n’obéit qu’à l’oreille et craint la trique
cravachons pour monter un raidillon
Un Dali d’initié
C’est une petite huile*
Pour tout dire minuscule
Dont une simple esquisse
A su agrandir l’espace.
Figurez-vous à Figueires
Peint par le catalan fier,
Ces quatre cavaliers maures
Au galop dans la lumière.
Les cavaliers berbères
Les lances tournoyantes
Rayonnantes de l’orient
Soulèvent la poussière.
Déboulent pur-sang arabes
Et un cheval à l’air barbe.
Ils sont bien caparaçonnés,
A la selle les boucliers.
Un halo d’or sur les maures,
Le chèche cachant la face
Mauves, roses, teintes douces,
Les ocres de l’Alhambra.
Comme surgit d’Al Andaluz
Ils chargent depuis la sierra
Et brandissent à bout de bras
Des pieux, qui s’en sauvera ?
Me ravit la fantasia
Avant la fureur du baroud,
Mais rassasié des razzias
Matamore l’ibère boude.
*Étude pour la bataille de Tétouan
ça ne m’a pas emballé de voir mon cheval sortir de la stalle
et prendre le mors dehors et ps dedans, il avait mangé du cheval ou quoi ?
je n’ai pas cherché à lui courir après car je savais qu’une fois sa folie évacuée
il rentrerait docilement , ce qui fut dur fut fait et c’est tout penaud que le grand nigaud
revint se blottir dans son box contre son soigneur…fin de la chevauchée sauvage, matinale
en somme une vraie promenade de santé !
ce n’était pas la parade et il avait pourtant fière allure, c’était un bel animal
qui sur de son fait, aristocratique en tout point gardait ce port de tête unique
malgré son pelage luisant, crinière tressée, il n’était pas pressé et allait d’un pas calme
cet arabe pur sang avait injecté dans les yeux une détermination farouche à tracer dans la poussière les signes impérieux de sa volonté , il était habité d’une sorte d’ardeur sacrée
on sentait par delà le pedigree la classe à l’état pur , pas de hennissement superflu, il ferait parler la poudre en temps utile, ainsi Sultan, puisque tel était son nom avait en réserve une énergie sauvage prêt à se déchaîner dans une de ces rares chevauchées épiques !
pas de chandeliers pour la chandeleur
la seule idée de sauter et de m’étaler comme une crêpe me révulse
on ne fait pas dans dentelle ni dans le voile crèpe
Bonne journée à toi Thierry, sans crêpes et sans grand galop évidemment.
Sortie du matin
Chevauchée au ralenti
Retour à l’arrêt
si si je suis dans un très bon établissement
j’ai mangé une crêpe c’était au poil !
pas Suzette certes
je retiens les chevaux, moi le vieux cheval de retour
mais dans la collection terres humaines
j’aime le livre de jakez hélias et le retour
à la « bretonnitude » breton attitude
je suis homme de fest noz
au menez hom et ailleurs
flocons de soi
dépouillement de la voie
obstacles lissés
pour bien commencer la journée et le voyage (journey) les voyages durant à l’époque une journée ou plus avec les moyens de transport existant, j’avais fais sceller ce matin là un hongre pas hongrois, petit et teigneux mais pouvant rester longtemps en piste; il avait tendance à partir sur les chapeaux de roue, dès que depuis le start on faisait pan . il lui était reproché d’être parfois emportée, oh pas à la vue d’une pouliche à monter, mais des obstacles les plus invraisemblables qui soient et qu’il osait affronter du regard, piaffant, l’oeil vif et le sabot luisant. Il n’avait pas tenu toutes ses promesses depuis que je l’avais, eut il été pur sang qu’il se serait épuisé en courant en tout sens , là où il me fallait un coursier sur, pas rapide, mais résistant. il fallait néanmoins l’entretenir quand il avait su me séduire et ça stalle me coutait un bon prix, ce n’était pas le mauvais cheval, moins fougueux , qu’eut ce été s’il n’avait pas été coupé, pour les tournages en cheval dressé et fiable, il était parfait.
j’aurais imaginé qu’il tiendrait mieux la longueur comme celle de son licol lui avait été laissé sur le cou, pas avare de mauvais coups, il venait de frapper et ricanant s’en retournait au paddock d’un pas docte. il avait eu ses heures de gloire, le poil était plus terne et la crinière plus rase, les naseaux écumaient comme les coins de la planète où il avait pâturé.
la chevauchée semblait en voie de se terminer, au moins pourrait fourbu se reposer et faire ces trottinades qu’il appréciait tant… mais accompagné !
Les idées galopantes dans le froid restent à l’écurie, les grandes plaines ne sont qu’un vaste nuage de terre balayée par le vent et le ruisseau n’est qu’un verre de terre de verre perdu dans le désert.
_____
La métamorphose
Une nouvelle façon d’être
En reconstruction
_______
Les neurones qu’un vent glacial maltraite tentent de se tenir à l’abri des grandes envolées qui risqueraient de les réduire à néant.
Mistral galopant
La chevauchée des courants d’air
Un vent qui décoiffe
J’ai chevauché ton cœur
Il était à l’arrêt.
de cette insistance
à ce que le centaure
– ou encore l’homme mal dégrossi –
s’aventura
à marée basse
vers l’émergence
vers la sirène
qui tôt venue
éleva l’imaginaire
ouvrit les portes du coeur
pour s’en retourner
à marée haute
vers l’étrange arc-en-ciel
signature de notre rencontre
Annick, j’ai retrouvé ce texte en chevauchant mes pages de textes poétiques pour les ranger.Je l’avais écrit il y a un peu plus de deux ans en pensant à toi Annick et à ton combat et puis je venais de croiser Emma…Je l’offre de nouveau en partage car l’humanité est encore et toujours en manque de liens.Merci à Ossiane de me « supporter ou de me transporter » sur son navire artistique.Leïla
Autisme
Ils s’appelaient Emma, Claire ou Jean-Sébastien
Avaient à fleur de coeur des mots doux cerf-volant
Dans un repli sur soi et le corps maladroit
Habitaient mon amour de leur regard d’absent.
Jour après jour la vie comme un corps pendulaire
Dans un mouvement, un cri, un silence passager
Où l’enfant et l’objet s’abîment ou coopèrent
Ils ne font pas semblant d’ignorer ton regard
Entre l’ordre et le désordre point de frontière, de ponts
Piliers, mes chromosomes, l’amour qui me grandit
La parole qu’on me donne continuel fruit
Dans l’image je vous dis que j’ai appris à dire
Dans le signe tu traduis ce que mon être dit
Moi l’autiste j’ai tendu dans ma main mon langage
Une fleur, un bout de bois, un tissu, mon message
Voici ma voix et mon visage, des bruits, non ne me touche pas
Toucher me brûle quand je n’sais pas
Si l’autre est un frère, ma détresse n’a rien d’un jeu de forteresse
Voici mon regard penche-toi pour y voir mon humanité.
Victoire, mon coeur guérit du regard qu’on me porte
Un humain m’a appris comment vivre dans l’espace
Et le temps, incompris par la moitié du monde
Pas à pas j’évolue, plus habile de mes mains,
Le corps plus autonome, la force et la faiblesse
Ornières de nos chemins et la VIE est un LIEN
D’elle à moi, d’elle à lui, d’eux à nous, communient,
Communiquent, comme Annick avec Jean-Sébastien.
Emma est une petite élève, samedi je l’ai croisée heureuse à la fête foraine sur la place du village.Elle papillonnait d’un véhicule à un autre sur un manège d’enfant, joyeuse comme tout enfant. J’étais émue.
Pour les amoureux , pour les enfants du monde entier, pour tous ceux qui savent ce qu’aimer veut dire.
_____
Ils traversent la vie
Cœur et âme à fleur de peau
Chevauchée d’amour
_____
Que le froid ne vous empêche pas de passer un bon week-end .
Je viens d’écrire un texte sur mon séjour mais je n’ai pas les mails des gens
alors si Ossiane n’y vois pas d’inconvénient j’utiliserai le blog comme tribune pour parler
de ce que l’on vit dans ces cas là, pour moi c’est une grande première et une plongée dans l’inconnu en plus de cinquante ans ! je ne chevauche guère que le déambulateur et encore pas longtemps, la peur de tomber après la chute fatidique est toujours là, pourtant vivre et mourir debout serait si beau !
je vous embrasse tous, à Toulouse le soleil est là … malgré tout
MERCI Leila,
chacun de vous,
En cavalier du tant, je viens chevaucher un peu, le doux de vie, en cavalier perdu parfois dans ce périple de tellement.
DOUX JOUR POUR CHACUN
le cheval est fourbu, il renâcle et s’ébroue ,
il n’est plus une figure de proue
la prouesse est légendaire,
mais lui est légendé dans un atlas
et s’il sait comme Circé vous envouter
il ne manque pas non plus de classe
à toute peine, il faut mettre fin
sinon il rongera tout son frein
et la perle que voila sera de crin
alors qu’il se choisit un écrin
pour figurer au meilleur de sa forme
JE VOUS RELIS PAISIBLEMENT,
merci à vous!
si épuisée ce vendredi…je craignais ne pas avoir bien lu vos écrits.
DOUX JOUR!
Solitaire sur la grève l’homme- cheval s’en est allé au gré des vents et des pensées
Belle image
à marée basse
dans la poussière de lune
sabots éphémères
Dans la cavalcade
Sous un nuage de sable
Un homme à cheval
écume de mer
pipe en tertre
pas de bruit sur le sable
dans la jonchée sauvage
du coeur d’ivoire
une beauté sans ravage
choisir de ne pas piétiner
par des sabots obstinés
reste l’estran pas âgé
Qui n’a pas rêvé, porté sur un beau cheval noir parcourir au galop de longues plages de sable au soleil, sabots dans les vagues au son du vent ?
_____
Seul en ce désert
La folie des grands espaces
Soif de liberté
______
« Nous pouvons apprendre à porter l’espace à l’intérieur de nous-mêmes aussi facilement que nous transportons notre enveloppe corporelle. L’espace symbolise la santé mentale, non une vie stérilisée ennuyeuse, mais une existence qui pourrait « accueillir » avec intelligence toutes sortes d’idées ou de situations » Gretel Ehrlich dans la Consolation des grands espaces.
Grain de sable noir
Perdu dans le paysage
L’étoile filante
Traversée soudaine
Tout en déchirant la plage
En sa fulgurance
Je me pose, m’arrête dans ma chevauchée qui n’a rien de fantastique pour vous dire à tous bonsoir en ce soir hivernal et vous souhaiter une douce et bonne nuit.
Ses sobots légers
Jouer avec les vagues
Crinière au vent
pas de trois capitaine
pour le sabots d’Hélène
et pourtant elle aime
la hierba y el espuma
affeitandose lentamente
cara limpiada y toma !
liberté j’écris ton nom
déjà dans la cour de récréation
je parcourais de vastes étendues
le bras en forme de lance
par pour piquer les taureaux
mais pour disputer quintaine et tournois
défendre les couleurs de ma dame
et voir piaffer mon moi , centaure en somme
c’était le summum et une sorte de don
qui aspire au grand large
sur un bord de rivière
se voit déjà entraîné au loin
pas bathy-pélagique
ni baby antalgique
pas de « mermaid theatre »
pas de mélange des genres
les fleurs d’un côté
le lit du fleuve pas souillé
et la rive sabonneuse
comme une jetée de lit
ou des draps de lin immaculés
Un parfum d’iode
dans le silence porté par le vent
espace infini
Bonjour la Compagnie
Bien sûr, je me sens un tout petit peu concernée…
Par ce cavalier(e) perdu dans cette immensité !
Merveilleux site pour se balader !
Mais avec ma Cambo, au même endroit,
Ce serait plutôt comme ça :
Excitation
Devant les grands espaces
Lâcher la bride
Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee
Bonjours Christine
cavalier solitaire pas surgi de la nuit
n’ayant pas fait montre d’ennui
dans sa monte précise
ne jouant pas sur la tocante
sans envoyer son fourbis à la brocante
on verrait bien un maître Anselme
savamment juché sur selle
un homme ans stèle mais pas sans style
à pas doux il longerait l’eau
reniflant à cette limite
lui qu imite le cri des oiseaux
et la queue touffue comme un poireau
MERCI POUR TON PARTAGE DE 21H31, Monique, c’est si bel de vrai à *levivre!
tes mots donnent envie de gambader sa chevauchée, Christineeeeeeeeeeeeeee, merciiiiiiiiii!
merci Annick et bonjour à tous
___
Grains de sable dans le ciel blanc sale
Petits flocons errants d’arbres en arbres
La lumière est vive au plafond du jour
La bise est glaciale, l’hiver est à l’œuvre.
Les oiseaux cherchent en vain leur pitance
Et vont malheureux de branches en branches.
Le chat derrière la vitre contemple impassible
Le nouveau tableau d’une saison inconfortable.
Sur la grande plage les mouettes attendent
L’arrivée des bateaux du retour de la pêche.
Au loin dans les dunes, au paradis des oiseaux,
Entre terre et ciel, roseaux et salicornes,
J’entends le galop des chevaux
De retour de leur promenade de santé.
Mais les mots restent silencieux, refroidis sans doute,
Retenus et offerts avec parcimonie.
L’exubérance des beaux jours est absente
Le poète a le vague à l’âme et le cœur endolori
Il sait que le froid tue et que ses mots n’y pourront rien ;
Cette idée envahit son cœur d’une tristesse infinie.
Lui
Son cheval
Ils se balladent
Seul
Mais si peu
L’esprit
Aéré de bel amour
L’esprit posé
Sur sa monture
Il s’élève en plein ciel
doux jour pour vous!
Bel cavalier de vie
Tu me vis
Le vois tu
Mon visage s’éclaire
De tes mots délicats
En amazone silence
J’accompagne ton trôt
T’embrasse la nuque douce
trot sans le trop de son ^,
a ce regard comme ça,
trot s’écrit sans accent,
mais les accents et moi,
c’est une longue histoire,
vers la droite vers la gauche,
ou accent circonflexe,
la vie est cette comme ça,
avec toute sa loi d’être!
désolée d’être comme çà, posée mes accents là, si là quand il faut pas!
Un cavalier il faut s’en faire un allié
ça me trotte dans la tête
une histoire d’esthète
pour les obstacles bien sauter
car il faut, aux défaillances pallier
et puis par étape aller au palier
dans une joyeuse plaine inondée
sentir l’azalée avec l’alezan
la pureté incarnée
une fois bu il s’emballe , Bucéphale
ça lui monte à la tête
de l’Asie mineure début des conquêtes
à la Perse objet majeur de convoitise
puis à la Bactriane et la sogdiane
près de l’Hindu Kouch
avant que de rallier l’Indus
car l’Indus trie qui sera fameux et célèbre
pour les temps des temps
l’amer rouge vient bien assez vite aux lèvres
le cheval harassé même à Issos ou Gaugaméle
trouve son salue par le Tigre ou l’Euphrate
quand l’oeuf rate c’est qu’un embryon d’empire
vole en éclat sous les pas du bel étalon
la chevauchée fantastique peu commencer
en quinze ans s’édifie le plus grand empire de l’antiquité
il va titiller les ancêtres des mongols et des vikings
coupe à travers la route de la soie (des épices en fait)
et de lui même pas un pis aller il ne reste même pas de cendres
–
Il y a d’la vie. Il y a d’la mort.
Mon temps fait enfin son travail d’hiver.
Il glace.
Je nourris les oiseaux,
mes chats les guettent.
Mon jeune chien (l’immarcescible ?)
– celui qui suis l’Indéfectible –
batifole dans la neige.
Mon jardin tourneboule
de plumes
et de poils.
Dans cette lumière blanche,
y’a de la vie, y’a de la mort.
Je grelotte.
–
Oh, la honte !
Siouplaît, un « t » à sui(t)
ou une tisane, si vous préférez…
un cavalier cloué sur place ça n’avance pas
un cavalier cloué tout court ça tient bien
combien de cavaliers tenant les fils des clôtures
ont vu passer de cavaliers qui ramenaient à la pâture
leurs coursier déchiré et fourbu, blanc d’écume
aussi le dos rond il fait tout comme son homonyme
dépité, traité comme un chameau mais pas outre mesure
hennissant de remerciements pour le repos octroyé
Entre mer et terre
Une chevauchée fantastique
Sable et alizé
pas sauvage mongol qui dévaste la plaine
renvoie l’humanité aux enfers et draine
dans son sillage une horde nombreuse
qui couche dehors et des femmes avec
la horde dehors et son tribut de besants
tension de l’arc réflexe, effet oppressant
au contraire je sers sous mes cuisses
ta croupe rebondie assumant la prise
dans cette étreinte vibrante et douce
il n’y a pas de sauvagerie ni de récompense
tu es un diamant brut que je peux faire briller
me laissant entraîner dans nos haleines mêlées
en une folle chevauchée qui ensuite s’inverse
pas de fuite en avant, une juste mesure
tantrique en tout mais ébloui par le grain
de ta peau, appât sublime qui me subjugue
cherchant à unir l’amour qui conjugue
les mots se chevauchaient sur la feuille
ni pâle inceste ni palimpseste
et la joie douce de qui accueille
le désir fulgurant figé en un acte
ceci dénotait la profondeur du pacte
on est bien loin de l’heure de la sieste
les doigts se morfondaient, noués en corbeille
tout n’était que rêve héroïque et fantasme facile
rien ne serait plus pareil à l’avenir
Combien ais je donc rêvé
de course folle et sans fin
de poussière et de sable mêlés
de cendre, comme sur un filet
dans l’abrupte des pentes
je n’ai pas touché de rentes
dans l’inouî des paysages
j’ai trouvé des passages
pas de haquenée ni d’amazone
foin de la couche d’ozone
comme les gitans du temps passé
j’ai mené loin ma curiosité
la chevauchée fantastique…mine de rien…avec tellement…des ondes douces…le grain de la peau…odeurs de leurs souffles…beauté de vie…
flatte tôt l’animal qui se dégourdi les jarrets
pas de hantise personne ne sera aux arrêts
entame de manège avant les sous bois
danger permanent des branches qui battent
et les estaminets laissés loin derrière
allonger la foulée dans une souplesse non feinte
il ne va pas l’amble mais c’est un vaisseau d’ambre
ses veines palpitent tant, jugulaires gonflées
on en retient les rennes de peur de le braquer
avançons bien en rythme sans vider les arçons
sentons monter cette bouffée d’allégresse
que les naseaux subliment , l’oeil fier
sourcils retournés , pas de barbituriques
il n’obéit qu’à l’oreille et craint la trique
cravachons pour monter un raidillon
Un Dali d’initié
C’est une petite huile*
Pour tout dire minuscule
Dont une simple esquisse
A su agrandir l’espace.
Figurez-vous à Figueires
Peint par le catalan fier,
Ces quatre cavaliers maures
Au galop dans la lumière.
Les cavaliers berbères
Les lances tournoyantes
Rayonnantes de l’orient
Soulèvent la poussière.
Déboulent pur-sang arabes
Et un cheval à l’air barbe.
Ils sont bien caparaçonnés,
A la selle les boucliers.
Un halo d’or sur les maures,
Le chèche cachant la face
Mauves, roses, teintes douces,
Les ocres de l’Alhambra.
Comme surgit d’Al Andaluz
Ils chargent depuis la sierra
Et brandissent à bout de bras
Des pieux, qui s’en sauvera ?
Me ravit la fantasia
Avant la fureur du baroud,
Mais rassasié des razzias
Matamore l’ibère boude.
*Étude pour la bataille de Tétouan
ça ne m’a pas emballé de voir mon cheval sortir de la stalle
et prendre le mors dehors et ps dedans, il avait mangé du cheval ou quoi ?
je n’ai pas cherché à lui courir après car je savais qu’une fois sa folie évacuée
il rentrerait docilement , ce qui fut dur fut fait et c’est tout penaud que le grand nigaud
revint se blottir dans son box contre son soigneur…fin de la chevauchée sauvage, matinale
en somme une vraie promenade de santé !
ce n’était pas la parade et il avait pourtant fière allure, c’était un bel animal
qui sur de son fait, aristocratique en tout point gardait ce port de tête unique
malgré son pelage luisant, crinière tressée, il n’était pas pressé et allait d’un pas calme
cet arabe pur sang avait injecté dans les yeux une détermination farouche à tracer dans la poussière les signes impérieux de sa volonté , il était habité d’une sorte d’ardeur sacrée
on sentait par delà le pedigree la classe à l’état pur , pas de hennissement superflu, il ferait parler la poudre en temps utile, ainsi Sultan, puisque tel était son nom avait en réserve une énergie sauvage prêt à se déchaîner dans une de ces rares chevauchées épiques !
pas de chandeliers pour la chandeleur
la seule idée de sauter et de m’étaler comme une crêpe me révulse
on ne fait pas dans dentelle ni dans le voile crèpe
Bonne journée à toi Thierry, sans crêpes et sans grand galop évidemment.
Sortie du matin
Chevauchée au ralenti
Retour à l’arrêt
si si je suis dans un très bon établissement
j’ai mangé une crêpe c’était au poil !
pas Suzette certes
je retiens les chevaux, moi le vieux cheval de retour
mais dans la collection terres humaines
j’aime le livre de jakez hélias et le retour
à la « bretonnitude » breton attitude
je suis homme de fest noz
au menez hom et ailleurs
flocons de soi
dépouillement de la voie
obstacles lissés
pour bien commencer la journée et le voyage (journey) les voyages durant à l’époque une journée ou plus avec les moyens de transport existant, j’avais fais sceller ce matin là un hongre pas hongrois, petit et teigneux mais pouvant rester longtemps en piste; il avait tendance à partir sur les chapeaux de roue, dès que depuis le start on faisait pan . il lui était reproché d’être parfois emportée, oh pas à la vue d’une pouliche à monter, mais des obstacles les plus invraisemblables qui soient et qu’il osait affronter du regard, piaffant, l’oeil vif et le sabot luisant. Il n’avait pas tenu toutes ses promesses depuis que je l’avais, eut il été pur sang qu’il se serait épuisé en courant en tout sens , là où il me fallait un coursier sur, pas rapide, mais résistant. il fallait néanmoins l’entretenir quand il avait su me séduire et ça stalle me coutait un bon prix, ce n’était pas le mauvais cheval, moins fougueux , qu’eut ce été s’il n’avait pas été coupé, pour les tournages en cheval dressé et fiable, il était parfait.
j’aurais imaginé qu’il tiendrait mieux la longueur comme celle de son licol lui avait été laissé sur le cou, pas avare de mauvais coups, il venait de frapper et ricanant s’en retournait au paddock d’un pas docte. il avait eu ses heures de gloire, le poil était plus terne et la crinière plus rase, les naseaux écumaient comme les coins de la planète où il avait pâturé.
la chevauchée semblait en voie de se terminer, au moins pourrait fourbu se reposer et faire ces trottinades qu’il appréciait tant… mais accompagné !
Les idées galopantes dans le froid restent à l’écurie, les grandes plaines ne sont qu’un vaste nuage de terre balayée par le vent et le ruisseau n’est qu’un verre de terre de verre perdu dans le désert.
_____
La métamorphose
Une nouvelle façon d’être
En reconstruction
_______
Les neurones qu’un vent glacial maltraite tentent de se tenir à l’abri des grandes envolées qui risqueraient de les réduire à néant.
Mistral galopant
La chevauchée des courants d’air
Un vent qui décoiffe
J’ai chevauché ton cœur
Il était à l’arrêt.
de cette insistance
à ce que le centaure
– ou encore l’homme mal dégrossi –
s’aventura
à marée basse
vers l’émergence
vers la sirène
qui tôt venue
éleva l’imaginaire
ouvrit les portes du coeur
pour s’en retourner
à marée haute
vers l’étrange arc-en-ciel
signature de notre rencontre
Annick, j’ai retrouvé ce texte en chevauchant mes pages de textes poétiques pour les ranger.Je l’avais écrit il y a un peu plus de deux ans en pensant à toi Annick et à ton combat et puis je venais de croiser Emma…Je l’offre de nouveau en partage car l’humanité est encore et toujours en manque de liens.Merci à Ossiane de me « supporter ou de me transporter » sur son navire artistique.Leïla
Autisme
Ils s’appelaient Emma, Claire ou Jean-Sébastien
Avaient à fleur de coeur des mots doux cerf-volant
Dans un repli sur soi et le corps maladroit
Habitaient mon amour de leur regard d’absent.
Jour après jour la vie comme un corps pendulaire
Dans un mouvement, un cri, un silence passager
Où l’enfant et l’objet s’abîment ou coopèrent
Ils ne font pas semblant d’ignorer ton regard
Entre l’ordre et le désordre point de frontière, de ponts
Piliers, mes chromosomes, l’amour qui me grandit
La parole qu’on me donne continuel fruit
Dans l’image je vous dis que j’ai appris à dire
Dans le signe tu traduis ce que mon être dit
Moi l’autiste j’ai tendu dans ma main mon langage
Une fleur, un bout de bois, un tissu, mon message
Voici ma voix et mon visage, des bruits, non ne me touche pas
Toucher me brûle quand je n’sais pas
Si l’autre est un frère, ma détresse n’a rien d’un jeu de forteresse
Voici mon regard penche-toi pour y voir mon humanité.
Victoire, mon coeur guérit du regard qu’on me porte
Un humain m’a appris comment vivre dans l’espace
Et le temps, incompris par la moitié du monde
Pas à pas j’évolue, plus habile de mes mains,
Le corps plus autonome, la force et la faiblesse
Ornières de nos chemins et la VIE est un LIEN
D’elle à moi, d’elle à lui, d’eux à nous, communient,
Communiquent, comme Annick avec Jean-Sébastien.
Emma est une petite élève, samedi je l’ai croisée heureuse à la fête foraine sur la place du village.Elle papillonnait d’un véhicule à un autre sur un manège d’enfant, joyeuse comme tout enfant. J’étais émue.
Pour les amoureux , pour les enfants du monde entier, pour tous ceux qui savent ce qu’aimer veut dire.
_____
Ils traversent la vie
Cœur et âme à fleur de peau
Chevauchée d’amour
_____
Que le froid ne vous empêche pas de passer un bon week-end .
Je viens d’écrire un texte sur mon séjour mais je n’ai pas les mails des gens
alors si Ossiane n’y vois pas d’inconvénient j’utiliserai le blog comme tribune pour parler
de ce que l’on vit dans ces cas là, pour moi c’est une grande première et une plongée dans l’inconnu en plus de cinquante ans ! je ne chevauche guère que le déambulateur et encore pas longtemps, la peur de tomber après la chute fatidique est toujours là, pourtant vivre et mourir debout serait si beau !
je vous embrasse tous, à Toulouse le soleil est là … malgré tout
MERCI Leila,
chacun de vous,
En cavalier du tant, je viens chevaucher un peu, le doux de vie, en cavalier perdu parfois dans ce périple de tellement.
DOUX JOUR POUR CHACUN
le cheval est fourbu, il renâcle et s’ébroue ,
il n’est plus une figure de proue
la prouesse est légendaire,
mais lui est légendé dans un atlas
et s’il sait comme Circé vous envouter
il ne manque pas non plus de classe
à toute peine, il faut mettre fin
sinon il rongera tout son frein
et la perle que voila sera de crin
alors qu’il se choisit un écrin
pour figurer au meilleur de sa forme
JE VOUS RELIS PAISIBLEMENT,
merci à vous!
si épuisée ce vendredi…je craignais ne pas avoir bien lu vos écrits.
DOUX JOUR!
courage à ceux qui sont dans la peine, l’effort…