Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Glycine
folle et légère
audacieuse elle s’enroule
fluide elle ruisselle
49 réflexions sur « Glycine »
Presque une douceur printanière, une image de glycine, des mots qui coulent au fil des rêves…merci Ossiane cela fait le plus grand bien, d’autant que le soleil bien présent ajoute à cette atmosphère : bien-être et et réconfort.
____
S’enlacer tous deux
Rêves au parfum tendresse
Âme et coeur léger
____
Et voilà comment devant une si douce photo et un haïku tout en fraîcheur on se sent une âme romantique et contente de ce ressentiment.
Vient sous la glycine
conquérante et gracile
murmurante d’avettes
les longues grappes s’agitent
et l’air se charge de senteurs
on sent ce poids qui disparaît
place à la fraîcheur souveraine
avant que ne glissent
corolles enlacées
admirons les contorsions du tronc
pas d’agapes qui n’habite
un lieu de repos du temps voleur
la tête enfiévrée
puisque jusqu’au sol trainent
saveurs endiablées
Audacieuse, elle le fut, quand abandonnée
Elle voulut s’approprier la demeure toute entière.
A l’angle de la maison exposée plein sud,
Elle avait toute sa vie été tenue prisonnière
Entre deux murs, une grille et une tonnelle.
Chaque année, on lui coupait quelques ramifications
Jamais elle ne parviendrait à dépasser la clôture,
Jamais elle ne parviendrait jusqu’aux nuages,
Jamais elle n’irait aussi haut que les oiseaux.
Mais sa générosité n’en fut jamais entachée
Bien au contraire, elle trouvait là plus de force
A défaut de grimper et de monter elle s’étalait,
Elle couvrait la terrasse de centaines de fleurs
Qui embaumaient l’espace de leurs parfums sucrés.
Les feuilles attendaient que les grappes eussent fini
De former leur voûte de pétales bleu- tendre
Pour offrir ensuite leur ombre épaisse et fraîche.
Belle glycine de mon enfance, j’entends encore
Le ronronnement incessant de tes abeilles butineuses,
Toi l’annonciatrice du printemps aux couleurs si douces,
Je sens encore l’arôme enivrant de tes fleurs
Et garde en mon palais la saveur de ton sucre.
Puis la maison un jour a vu ses volets se fermer
La glycine s’est accrochée à ses murs, livrée à elle-même
Elle s’est mise à grimper, grimper toujours plus haut
Voulait elle parvenir à toucher le ciel, attraper les étoiles ?
Qui cherchait-elle à joindre ? Jusqu’où voulait-elle aller ?
Arrivée sur la toiture d’ardoise elle a rampé, rampé
Jusqu’à atteindre la cheminée, qu’elle a enserrée
De ses troncs noueux comme des bras forts d’amour.
L’histoire de ma glycine s’arrête là
J’ai les entrailles encore nouées de chagrin
A la manière de ses branches et de ses troncs enlacés
Lorsqu’un jour j’ai découvert après de longues années
Qu’elle avait été sectionnée, massacrée à sa base,
Parce que, perdue dans sa solitude, elle était allée trop loin.
Tant d’amour en ce corps de liane
qu’elle étouffe ce qu’elle étreint
l’amour la mort… A trop aimer
C’est bon de laisser libre
Déserre l’étreinte
De belle grâce
Délicatesse
Prend de la distance
Le désir c’est…
Le fort bel loin
Un songe de bon
Approche le
Embrasse le
Du bout des lèvres
Qu’il est envie
D’un peu de plus
Qu’une perle de vie
Il la serre
De sa grâce
Et elle se laisse faire
Emue comme une enfant
Le rouge sur ses deux joues
Ils s’aiment ces deux là
Et leurs grappes révèlent
En parfums en couleurs
La beauté de leurs êtres
Révélés par l’amour
Qu’on donne et qu’on reçoit
Des mots forts et justes Jeandler
rupture d’écriture
Belle histoire de glycine, Monique!
Voici les beaux jours
Tendresse des mauves bleus
Vos corps enlacés.
Discrète mais présente au fond du jardin
l’admirer en secret , la rencontrer en arrivant
Elle a toujours était là ..et comme Monique ai souvent eu peur de ne pas la retrouver
Oh les beaux jours !
une quête mais pas de baies
l’ouverture des narines
Jo.S oui une belle histoire de glycine, d’autant plus qu’elle est réelle mais je ne désespère pas de penser que peut-être elle aura eu assez de force et de passé pour repartir de la souche restée en terre. Je ne sais si j’aurais la chance de le voir un jour mais la nature est parfois surprenante, le hasard aussi !
_____
Autour de son axe
La glycine s’est enlacée
Démontrant sa force
La sève est en elle
Génératrice de fleurs
Puissante et féconde
Une liane aimante
Qui s’agrippe, se cramponne
Débordant d’amour
Le bleu de ses fleurs
L’abondance de ses grappes
Parfum de printemps
Sculpture végétale
L’élégance du bois tourné
La grâce, la beauté.
_____
Elle est tout ça, si belle, si prolifique, l’image de l’espérance, de la profusion, de la délicatesse, parfumée comme les fleurs de l’acacia avec en plus cette façon qu’elle a de faire corps, de s’attacher, de s’enlacer, c’est beau une glycine, complaisante, généreuse, fidèle…
Glycine, symbole de jeunesse, de poésie,de confiance , de tendresse et d’amitié, c’est donc une belle image que tu nous offres là Ossiane, tes mots limpides l’entourent d’un ruban gracieux.
Glycine, symbole de jeunesse, de poésie,de confiance , de tendresse et d’amitié, c’est donc une belle image que tu nous offres là Ossiane, tes mots limpides l’entourent d’un ruban gracieux.
« J’ai pleuré entre / le mot brûlé / j’ai construit / un enfant / entre / la ligne fixe / j’ai construit / une sœur / qui marche / sa robe enserre / les gardénias / et les glycines / peut-être vous / qu’imprime / l’asphalte bleu. »
–
Esther Tellermann .
–
Et comme à chaque fois , un lien qui renvoie à l’auteur : http://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2011/06/esther-tellermann-carnets-%C3%A0-bruire.html
–
Neige n’est qu’habit de printemps , ainsi la glycine et son voile mariée qu’ouvre le vent , au moindre écart de lumière .
Beau week end
La glycine est en fleurs
A notre grand bonheur
=> Mathilde ces vers sont bien extraits d’un recueil d’Esther Tellermann (Contre l’épisode), mais ils ne sont pas présents dans Terres de femmes. Ils sont en revanche cités dans un article d’Antoine Emaz mis en ligne sur Poezibao.
très amicalement
AP
Poème : Sabine Sicaud , Poèmes d’enfant, Poitiers, Cahiers de France, 1926
La glycine
Ô beau pied de glycine
Qui rampes sur le toit!
Glycine en fleurs, tendre glycine – bleu pavois
Des grilles, des balcons, des murs trop neufs, des toits
Trop vieux – souple glycine!
Ce matin, sous le ciel frémissant comme toi,
C’est dans tes grappes et tes feuilles,
Tout le miracle bleu du printemps qui m’accueille!
En papillons, du bleu s’effeuille…
Du bleu… du bleu nuancé de lilas,
De violet si doux qu’on ne sait pas
Si l’on voit des touffes d’iris ou de lilas.
Par terre est un champ de pétales.
Jacinthes, violettes pâles?
Non, mais, en l’air, une guirlande qui s’étale,
Qui s’effrange, qui glisse en gouttes de satin…
Il pleut mauve. Il a plu cette nuit, ce matin.
La terre est mauve; l’herbe mauve. Le jardin
Est un jardin pareil à ceux que j’imagine
Autour d’un petit pont sur des lotus, en Chine.
Jardins d’Asie… Ombre au pied des collines,
Toits retroussés, bassins fleuris et murmurants…
C’est comme un frais bonheur inconnu qui me prend,
Un bonheur du matin, fait d’air si transparent,
De couleurs et d’odeurs si fines,
Qu’on y sent toute l’âme en fête des glycines!
Ô glycine, collier des gouttières chagrines,
Manteau léger du parc aux grands escaliers blancs
Et de la pierre des vieux bancs
Devant les chaumes en ruines;
– Treille aux raisins d’azur, festons d’argent,
Vitrail d’évêque où chaque palme dessine
Entre des pendentifs d’améthystes, en rangs;
Flocons d’encens, clairs sachets odorants,
Qui tombent sur mon front, sur ma poitrine,
Comme un présent de mai!
– Glycine,
Dont le nom grec veut dire : doux, douceur,
Vin sucré… dont le nom est comme une liqueur,
Comme un parfum dans la brise câline,
Dont le nom, doucement, glisse comme tes fleurs,
Je te salue au seuil du Bel Été, Glycine…
Sabine Sicaud, née le 23 février 1913 et morte le 12 juillet 1928, est une poétesse française.
Elle est née et morte à Villeneuve-sur-Lot, dans la maison de ses parents, nommée Solitude.
Ses Poèmes d’enfant, préfacés par Anna de Noailles, ont été publiés lorsqu’elle avait treize ans.
Grappes de glycine aux fleurs grêles et fragiles
Je les reçois au creux de mes mains,
Au travers de mes doigts elles s’échappent
Restent le parfum, la musique et le nectar des mots
Mathilde , bon week-end également et merci pour cette riche référence.
j’ai trouvé ce texte ci-dessous intéressant :
« Chaque poème est cette poussière d’étoiles retrouvée dans les glaces.
L’espace et le temps sont là, dans cette poussière enserrée, le plus
ample dans le plus ténu, le plus concret. Et nous, nous voulons les
expéditions dans les pôles afin de recueillir ces restes de l’infini. Est-ce
pour cela que mes livres sont organisés en longues séquences de courts
poèmes qui sont un poème unique␣? J’aimerais composer un livre d’une
seule longue séquence, de cent cinquante poèmes par exemple, mais
il me faudrait disposer d’un temps parfaitement disponible et scander
ce temps par le rythme d’un voyage, d’un déplacement dans un Ailleurs.
Le poème viendra alors des cahots de la route, de l’étrangeté des horizons
et des couleurs, de la familiarité soudaine des gestes, de la soif et
de la faim, de la prière. “L’épique” est bien alors de rapporter le lointain
au proche, ce qui est donné à ce qui nous échappe, l’identité à l’alté-
rité, le poème à la fulgurance et l’ampleur du continu. La vie ne permet
pas cela et c’est pourquoi il y a le poème qui balbutie une histoire qui
pourrait être le chant unique de tous les hommes, de leur joie et de leur
douleur d’exister. Qui la balbutie, car que peut chanter une femme,
sinon la séparation d’avec son rêve d’un chant originel, devant quoi il
faudrait se taire␣? Mais il y a rarement le silence, souvent un soupir le
troue. C’est cela l’histoire que je raconte, l’histoire d’un étonnement. »
Texte d’Esther Tellerman provenant des rencontres poétiques proposées par la librairie Sauramps en mars 2OOO
@ Angèle Paoli , vous avez tout à fait raison . En principe , je cite toujours la source exacte, mais importer deux liens dans un même billet semblait délicat .
Aux lecteurs de l’ Oeil Ouvert , je l ‘ajoute donc ici : http://poezibao.typepad.com/poezibao/2011/06/contre-l%C3%A9pisode-desther-tellermann-par-antoine-emaz.html
–
@ Monique ,Merci . » Y a- t-il au monde , un mot plus chargé de sens et de prestige que celui de poésie ? » Cette fois , je cite Pierre Reverdy qui ajoute « Elle est une propriété de sentir et un mode de pensée . Circonstances de la poésie .
A tous , un agréable Dimanche .
Désolée pour tous ces tracas de liens … la crainte d’une invasion de spammeurs qui s’incrustent et se cachent ensuite à l’intérieur du blog pendant des mois comme ça m’est déjà arrivé …. je voi vos messages mis en quarantaine et j’essaie de les débloquer le plus vite possible en général …
Que de belles lectures vous nous offreze, cette glycine en serait honorée si elle savait …
Un bon dimanche à tous !!!
Ossiane
glyphe effleurant
soutenant la pergola
chassant les mégères
apprivoisant l’espace
en quête d’arum
folliculaire mais pas circulaire
plus que gracieuse
les grappes pas pillées
pour des fragrances
agrestes et butinées
pas d’aisselle saturée
dans la spirale des sens
Ce n’est pas bien grave , Ossiane et vous avez raison d’appliquer ce principe de précaution . La prochaine fois , dans l’hypothèse de deux liens à exprimer , je me contenterai de nommer le site , à charge pour ceux qui le désirent d’aller plus loin dans la recherche . Votre plate-forme si délicatement ouvragée , est idéale pour explorer toutes les gammes de poésie . Merci et à très bientôt.
Merci Ossiane de ces encouragement collectifs
je plaide coupable, sans copie on s’y perd
et on regrette des beaux lâchers qui se perdent…dans la nature
c’est formidable et si simple en apparence les plantes
pas un sujet glissant mais tissant
et une vendange de mots comme jamais
comment vous remercier tous pour ce champs d’émotion
moi qui n’ai plus de force et suis arrêté
vous me communiquez une belle énergie
qui me meut et m’émeut
je vous embrasse depuis mon lit à la clinique
Merci de votre compréhension et de vos impressions, Mathilde. Je suis heureuse de voir tant de talents réunis prendre plaisir à jouer avec les mots et distribuer de la beauté pour embellir la vie. Si vous avez deux liens, n’hésitez pas à créer deux commentaires à la file avec un lien dans chaque, ça ne me dérange pas;)
@ Thierry , Je vous souhaite un prompt rétablissement et j’espère surtout que ce n’est pas trop grave.
Bonjour Thierry, j’ai en effet viu que tu avais eu un problème avec des mesages disparus, j’ai fait la recherche et je n’ai rien trouvé ni comme explication;-( Il vaut mieux en effet prendre le soin d’écrire à part vos poèmes, une déficience du réseau ou du Monde est toujours possible.
Thierry, il ne faut pas te laisser abattre, prends soin de toi et garde confiance ! Je ne sais pas ce qui t’a conduit ici mais j’aimerais que tu sortes au plus vite de cet endroit pour retrouver le goût de la vie. Mes meilleurs pensées et plein de courage!
ça recommence encore un com envolé
je vous expliquerai la situation , mais je dois aller manger, repas à heure fixe ici
merci de vos témoignages ils me touchent profondément
mais le moral est bon, sinon je n’écrirai pas !
« Folle et légère…audacieuse elle s’enroule »…..douceur et mots couverts…elle frissonne sous le vent.. les larmes du temps….et les frimas de l’hiver…Folle et légère…audacieuse elle s’enroule…visage et frissons découverts..elle s’invite sous le vent…le désir d’un enfant…et la tendresse que l’on serre…C’est la langue des fleurs…que l’on pose sur une page…qui oublie d’être sage…un baiser de couleur…..
yaouh, joli, Pierre.B,
belle guérison Thierry,
La glycine sa douce
Se déhanche sa grâce
En se laissant serrer
Son regard amoureux
Thierry, comme les petits ruisseaux font la grande rivière des « yeux ouverts », à mon tour je vous adresse tout mon soutien et ma part d’énergie sur votre lit de clinique. En tout cas votre plume facile, vigoureuse et toujours singulière témoigne des belles ressources qui sont en vous.
Courage et plein de confiance !
merci à vous encore pour ces messages d’encouragement qui vont me doper pour fléchir ce genou intraitable et favoriser la marche, la solidarité quand on n’est touché et qu’on ne tient plus sur ses jambes est un bienfait indéniable.
encore un mois et demi et après…
plus de temps pour penser et écrire, trouver des formules qui m’agitent et voir ce que l’on ingurgite
vivement que je sente les glycines mais sans glissades !
bonne soirée de fragrances
Bonsoir à tous
Je n’écris plus beaucoup … je suis en recherche plutôt d’actions dans ce contexte difficile de crises multiples …
mais je vous salue et comme je ne pense pas avoir envoyé mes voeux
alors, j’emprunte ces phrases :
Hâte-toi
hâte-toi de transmettre
ta part de merveilleux,
de rébellion, de bienfaisance,…
Essaime la poussière,
nul ne décèlera notre union.
(René Char)
A tous, un petit bonsoir et à Thierry courage, force et rétablissement pour vite sortir en forme.
____
L’éclairage du soleil
Aux fleurs donne leur éclat
Lampadaire géant pour une lumière diffuse
La glycine s’installe en luminaire luxueux
Autant de petites lampes qu’elle a de fleurs
Qui scintillent au jardin du bonheur
Promenade sous les feux de la treille
Où nos pensées s’enroulent se confondent
Se vrillent et s’enlacent jusqu’en pleine lumière
Une luminothérapie pour dose maximum d’énergie.
_____
C’est la « glycinothérapie » d’Ossiane-;) Belle nuit à tous.
c’est beau Nath,
je suis moi aussi, en plein dans le champ d’actions,
il me faut être l’oeil ouvert de plein pour soutenir mon fils autiste dans son passage difficile,
d’enfant ado adulte,
c’est déjà mieux, et chaque bonté est une grâce,
c’est un temps pris beaucoup,
et puis aussi un temps à sortir max pour me ressourcer,
mais c’est un temps essentiel, pour sauver de la vie encore…
je vous embrasse, chaque matelot du navire,
courage Thierry, un mois et demi c’est court c’est long,
douce soirée.
it is not a wisteria lane
to get some fresh air
we don’t need a plane
pas acide elle ne nous a pas miné mais animé d’un ressort nouveau
tant la vivacité et la virevoltance de ces senteurs était riche de promesses
glycocolle qui nous colle aux narines, nous n’avons pas trouvé compassé cet art de séduire par la vue et l’odorat mais nous aurions tant voulu ne pas avoir à violer cet espace qui restait vierge de bien des intentions et objet de tant d’attentions, submergé nous étions et à la remorque de cette attirance dans une sorte de dépendance qui faisait vivre l’objet de nos désirs sur un bien grand pieds.
A Annick
On peut aussi bâtir quelque chose de beau avec les pierres qui entravent le chemin.
[ Johann Wolfgang von Goethe
Merci Nath, c’est fort joli d’écrits de mots…sur le chemin *levivre.
J’avance sous la rampe fleurie
Les fleurs s’épanouissent au soleil
Leurs pétales se trémoussent au vent léger
La glycine éclate de rire sous la tonnelle
Les abeilles s’affairent autour des grappes
Dans une danse exubérante et endiablée,
Ivres de nectar, dans un état de transe
Elles emplissent l’espace de leur musique assourdissante
La glycine comme une torche qu’on allume
S’enflamme de beauté, d’odeurs et de chants
Et sous une multitude de pétales bleues
Laisse éclater la fulgurance d’un nouveau printemps
Welcome back Nath!!
Bon rétablissemnt, Thierry; ce n’est qu’un mauvais momen à passer!
Merci pour ce beau déroulé de mots en légèreté, Pierreb!
Merci de votre intérêt et bienvenue Misu-Me;)
Un grand merci à tous!!
Berceau de glycine.
Frôlé par un gros bourdon
un pétale en vrille.
Chère Ossiane, je découvre votre blog.
Vos photos sont splendides et vos calligrammes en sont le complément. 🙂
Une agréable surprise ce matin en découvrant le site de Francis Tugayé, un blog remarquable de beauté, de tendresse et d’intelligence, réalisé avec talent ; je m’y suis promenée longuement avec un réél plaisir et je l’inscris dans mes favoris.
Chère Monique
pourriez-vous laisser une trace sur mon blog ?
Cela me permettrait d’avoir un minimum de références et l’adresse de votre blog.
Mes amitiés
Francis Tugayé
dit “Sixfrancs Six Sous Sans Soucis” 😎
Presque une douceur printanière, une image de glycine, des mots qui coulent au fil des rêves…merci Ossiane cela fait le plus grand bien, d’autant que le soleil bien présent ajoute à cette atmosphère : bien-être et et réconfort.
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S’enlacer tous deux
Rêves au parfum tendresse
Âme et coeur léger
____
Et voilà comment devant une si douce photo et un haïku tout en fraîcheur on se sent une âme romantique et contente de ce ressentiment.
Vient sous la glycine
conquérante et gracile
murmurante d’avettes
les longues grappes s’agitent
et l’air se charge de senteurs
on sent ce poids qui disparaît
place à la fraîcheur souveraine
avant que ne glissent
corolles enlacées
admirons les contorsions du tronc
pas d’agapes qui n’habite
un lieu de repos du temps voleur
la tête enfiévrée
puisque jusqu’au sol trainent
saveurs endiablées
Audacieuse, elle le fut, quand abandonnée
Elle voulut s’approprier la demeure toute entière.
A l’angle de la maison exposée plein sud,
Elle avait toute sa vie été tenue prisonnière
Entre deux murs, une grille et une tonnelle.
Chaque année, on lui coupait quelques ramifications
Jamais elle ne parviendrait à dépasser la clôture,
Jamais elle ne parviendrait jusqu’aux nuages,
Jamais elle n’irait aussi haut que les oiseaux.
Mais sa générosité n’en fut jamais entachée
Bien au contraire, elle trouvait là plus de force
A défaut de grimper et de monter elle s’étalait,
Elle couvrait la terrasse de centaines de fleurs
Qui embaumaient l’espace de leurs parfums sucrés.
Les feuilles attendaient que les grappes eussent fini
De former leur voûte de pétales bleu- tendre
Pour offrir ensuite leur ombre épaisse et fraîche.
Belle glycine de mon enfance, j’entends encore
Le ronronnement incessant de tes abeilles butineuses,
Toi l’annonciatrice du printemps aux couleurs si douces,
Je sens encore l’arôme enivrant de tes fleurs
Et garde en mon palais la saveur de ton sucre.
Puis la maison un jour a vu ses volets se fermer
La glycine s’est accrochée à ses murs, livrée à elle-même
Elle s’est mise à grimper, grimper toujours plus haut
Voulait elle parvenir à toucher le ciel, attraper les étoiles ?
Qui cherchait-elle à joindre ? Jusqu’où voulait-elle aller ?
Arrivée sur la toiture d’ardoise elle a rampé, rampé
Jusqu’à atteindre la cheminée, qu’elle a enserrée
De ses troncs noueux comme des bras forts d’amour.
L’histoire de ma glycine s’arrête là
J’ai les entrailles encore nouées de chagrin
A la manière de ses branches et de ses troncs enlacés
Lorsqu’un jour j’ai découvert après de longues années
Qu’elle avait été sectionnée, massacrée à sa base,
Parce que, perdue dans sa solitude, elle était allée trop loin.
Tant d’amour en ce corps de liane
qu’elle étouffe ce qu’elle étreint
l’amour la mort… A trop aimer
C’est bon de laisser libre
Déserre l’étreinte
De belle grâce
Délicatesse
Prend de la distance
Le désir c’est…
Le fort bel loin
Un songe de bon
Approche le
Embrasse le
Du bout des lèvres
Qu’il est envie
D’un peu de plus
Qu’une perle de vie
Il la serre
De sa grâce
Et elle se laisse faire
Emue comme une enfant
Le rouge sur ses deux joues
Ils s’aiment ces deux là
Et leurs grappes révèlent
En parfums en couleurs
La beauté de leurs êtres
Révélés par l’amour
Qu’on donne et qu’on reçoit
Des mots forts et justes Jeandler
rupture d’écriture
Belle histoire de glycine, Monique!
Voici les beaux jours
Tendresse des mauves bleus
Vos corps enlacés.
Discrète mais présente au fond du jardin
l’admirer en secret , la rencontrer en arrivant
Elle a toujours était là ..et comme Monique ai souvent eu peur de ne pas la retrouver
Oh les beaux jours !
une quête mais pas de baies
l’ouverture des narines
Jo.S oui une belle histoire de glycine, d’autant plus qu’elle est réelle mais je ne désespère pas de penser que peut-être elle aura eu assez de force et de passé pour repartir de la souche restée en terre. Je ne sais si j’aurais la chance de le voir un jour mais la nature est parfois surprenante, le hasard aussi !
_____
Autour de son axe
La glycine s’est enlacée
Démontrant sa force
La sève est en elle
Génératrice de fleurs
Puissante et féconde
Une liane aimante
Qui s’agrippe, se cramponne
Débordant d’amour
Le bleu de ses fleurs
L’abondance de ses grappes
Parfum de printemps
Sculpture végétale
L’élégance du bois tourné
La grâce, la beauté.
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Elle est tout ça, si belle, si prolifique, l’image de l’espérance, de la profusion, de la délicatesse, parfumée comme les fleurs de l’acacia avec en plus cette façon qu’elle a de faire corps, de s’attacher, de s’enlacer, c’est beau une glycine, complaisante, généreuse, fidèle…
Glycine, symbole de jeunesse, de poésie,de confiance , de tendresse et d’amitié, c’est donc une belle image que tu nous offres là Ossiane, tes mots limpides l’entourent d’un ruban gracieux.
Glycine, symbole de jeunesse, de poésie,de confiance , de tendresse et d’amitié, c’est donc une belle image que tu nous offres là Ossiane, tes mots limpides l’entourent d’un ruban gracieux.
« J’ai pleuré entre / le mot brûlé / j’ai construit / un enfant / entre / la ligne fixe / j’ai construit / une sœur / qui marche / sa robe enserre / les gardénias / et les glycines / peut-être vous / qu’imprime / l’asphalte bleu. »
–
Esther Tellermann .
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Et comme à chaque fois , un lien qui renvoie à l’auteur : http://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2011/06/esther-tellermann-carnets-%C3%A0-bruire.html
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Neige n’est qu’habit de printemps , ainsi la glycine et son voile mariée qu’ouvre le vent , au moindre écart de lumière .
Beau week end
La glycine est en fleurs
A notre grand bonheur
=> Mathilde ces vers sont bien extraits d’un recueil d’Esther Tellermann (Contre l’épisode), mais ils ne sont pas présents dans Terres de femmes. Ils sont en revanche cités dans un article d’Antoine Emaz mis en ligne sur Poezibao.
très amicalement
AP
Poème : Sabine Sicaud , Poèmes d’enfant, Poitiers, Cahiers de France, 1926
La glycine
Ô beau pied de glycine
Qui rampes sur le toit!
Glycine en fleurs, tendre glycine – bleu pavois
Des grilles, des balcons, des murs trop neufs, des toits
Trop vieux – souple glycine!
Ce matin, sous le ciel frémissant comme toi,
C’est dans tes grappes et tes feuilles,
Tout le miracle bleu du printemps qui m’accueille!
En papillons, du bleu s’effeuille…
Du bleu… du bleu nuancé de lilas,
De violet si doux qu’on ne sait pas
Si l’on voit des touffes d’iris ou de lilas.
Par terre est un champ de pétales.
Jacinthes, violettes pâles?
Non, mais, en l’air, une guirlande qui s’étale,
Qui s’effrange, qui glisse en gouttes de satin…
Il pleut mauve. Il a plu cette nuit, ce matin.
La terre est mauve; l’herbe mauve. Le jardin
Est un jardin pareil à ceux que j’imagine
Autour d’un petit pont sur des lotus, en Chine.
Jardins d’Asie… Ombre au pied des collines,
Toits retroussés, bassins fleuris et murmurants…
C’est comme un frais bonheur inconnu qui me prend,
Un bonheur du matin, fait d’air si transparent,
De couleurs et d’odeurs si fines,
Qu’on y sent toute l’âme en fête des glycines!
Ô glycine, collier des gouttières chagrines,
Manteau léger du parc aux grands escaliers blancs
Et de la pierre des vieux bancs
Devant les chaumes en ruines;
– Treille aux raisins d’azur, festons d’argent,
Vitrail d’évêque où chaque palme dessine
Entre des pendentifs d’améthystes, en rangs;
Flocons d’encens, clairs sachets odorants,
Qui tombent sur mon front, sur ma poitrine,
Comme un présent de mai!
– Glycine,
Dont le nom grec veut dire : doux, douceur,
Vin sucré… dont le nom est comme une liqueur,
Comme un parfum dans la brise câline,
Dont le nom, doucement, glisse comme tes fleurs,
Je te salue au seuil du Bel Été, Glycine…
Sabine Sicaud, née le 23 février 1913 et morte le 12 juillet 1928, est une poétesse française.
Elle est née et morte à Villeneuve-sur-Lot, dans la maison de ses parents, nommée Solitude.
Ses Poèmes d’enfant, préfacés par Anna de Noailles, ont été publiés lorsqu’elle avait treize ans.
Grappes de glycine aux fleurs grêles et fragiles
Je les reçois au creux de mes mains,
Au travers de mes doigts elles s’échappent
Restent le parfum, la musique et le nectar des mots
Mathilde , bon week-end également et merci pour cette riche référence.
j’ai trouvé ce texte ci-dessous intéressant :
« Chaque poème est cette poussière d’étoiles retrouvée dans les glaces.
L’espace et le temps sont là, dans cette poussière enserrée, le plus
ample dans le plus ténu, le plus concret. Et nous, nous voulons les
expéditions dans les pôles afin de recueillir ces restes de l’infini. Est-ce
pour cela que mes livres sont organisés en longues séquences de courts
poèmes qui sont un poème unique␣? J’aimerais composer un livre d’une
seule longue séquence, de cent cinquante poèmes par exemple, mais
il me faudrait disposer d’un temps parfaitement disponible et scander
ce temps par le rythme d’un voyage, d’un déplacement dans un Ailleurs.
Le poème viendra alors des cahots de la route, de l’étrangeté des horizons
et des couleurs, de la familiarité soudaine des gestes, de la soif et
de la faim, de la prière. “L’épique” est bien alors de rapporter le lointain
au proche, ce qui est donné à ce qui nous échappe, l’identité à l’alté-
rité, le poème à la fulgurance et l’ampleur du continu. La vie ne permet
pas cela et c’est pourquoi il y a le poème qui balbutie une histoire qui
pourrait être le chant unique de tous les hommes, de leur joie et de leur
douleur d’exister. Qui la balbutie, car que peut chanter une femme,
sinon la séparation d’avec son rêve d’un chant originel, devant quoi il
faudrait se taire␣? Mais il y a rarement le silence, souvent un soupir le
troue. C’est cela l’histoire que je raconte, l’histoire d’un étonnement. »
© Esther Tellermann, 2000
Texte d’Esther Tellerman provenant des rencontres poétiques proposées par la librairie Sauramps en mars 2OOO
@ Angèle Paoli , vous avez tout à fait raison . En principe , je cite toujours la source exacte, mais importer deux liens dans un même billet semblait délicat .
Aux lecteurs de l’ Oeil Ouvert , je l ‘ajoute donc ici :
http://poezibao.typepad.com/poezibao/2011/06/contre-l%C3%A9pisode-desther-tellermann-par-antoine-emaz.html
–
@ Monique ,Merci . » Y a- t-il au monde , un mot plus chargé de sens et de prestige que celui de poésie ? » Cette fois , je cite Pierre Reverdy qui ajoute « Elle est une propriété de sentir et un mode de pensée . Circonstances de la poésie .
A tous , un agréable Dimanche .
Désolée pour tous ces tracas de liens … la crainte d’une invasion de spammeurs qui s’incrustent et se cachent ensuite à l’intérieur du blog pendant des mois comme ça m’est déjà arrivé …. je voi vos messages mis en quarantaine et j’essaie de les débloquer le plus vite possible en général …
Que de belles lectures vous nous offreze, cette glycine en serait honorée si elle savait …
Un bon dimanche à tous !!!
Ossiane
glyphe effleurant
soutenant la pergola
chassant les mégères
apprivoisant l’espace
en quête d’arum
folliculaire mais pas circulaire
plus que gracieuse
les grappes pas pillées
pour des fragrances
agrestes et butinées
pas d’aisselle saturée
dans la spirale des sens
Ce n’est pas bien grave , Ossiane et vous avez raison d’appliquer ce principe de précaution . La prochaine fois , dans l’hypothèse de deux liens à exprimer , je me contenterai de nommer le site , à charge pour ceux qui le désirent d’aller plus loin dans la recherche . Votre plate-forme si délicatement ouvragée , est idéale pour explorer toutes les gammes de poésie . Merci et à très bientôt.
Merci Ossiane de ces encouragement collectifs
je plaide coupable, sans copie on s’y perd
et on regrette des beaux lâchers qui se perdent…dans la nature
c’est formidable et si simple en apparence les plantes
pas un sujet glissant mais tissant
et une vendange de mots comme jamais
comment vous remercier tous pour ce champs d’émotion
moi qui n’ai plus de force et suis arrêté
vous me communiquez une belle énergie
qui me meut et m’émeut
je vous embrasse depuis mon lit à la clinique
Merci de votre compréhension et de vos impressions, Mathilde. Je suis heureuse de voir tant de talents réunis prendre plaisir à jouer avec les mots et distribuer de la beauté pour embellir la vie. Si vous avez deux liens, n’hésitez pas à créer deux commentaires à la file avec un lien dans chaque, ça ne me dérange pas;)
@ Thierry , Je vous souhaite un prompt rétablissement et j’espère surtout que ce n’est pas trop grave.
Bonjour Thierry, j’ai en effet viu que tu avais eu un problème avec des mesages disparus, j’ai fait la recherche et je n’ai rien trouvé ni comme explication;-( Il vaut mieux en effet prendre le soin d’écrire à part vos poèmes, une déficience du réseau ou du Monde est toujours possible.
Thierry, il ne faut pas te laisser abattre, prends soin de toi et garde confiance ! Je ne sais pas ce qui t’a conduit ici mais j’aimerais que tu sortes au plus vite de cet endroit pour retrouver le goût de la vie. Mes meilleurs pensées et plein de courage!
ça recommence encore un com envolé
je vous expliquerai la situation , mais je dois aller manger, repas à heure fixe ici
merci de vos témoignages ils me touchent profondément
mais le moral est bon, sinon je n’écrirai pas !
« Folle et légère…audacieuse elle s’enroule »…..douceur et mots couverts…elle frissonne sous le vent.. les larmes du temps….et les frimas de l’hiver…Folle et légère…audacieuse elle s’enroule…visage et frissons découverts..elle s’invite sous le vent…le désir d’un enfant…et la tendresse que l’on serre…C’est la langue des fleurs…que l’on pose sur une page…qui oublie d’être sage…un baiser de couleur…..
yaouh, joli, Pierre.B,
belle guérison Thierry,
La glycine sa douce
Se déhanche sa grâce
En se laissant serrer
Son regard amoureux
Thierry, comme les petits ruisseaux font la grande rivière des « yeux ouverts », à mon tour je vous adresse tout mon soutien et ma part d’énergie sur votre lit de clinique. En tout cas votre plume facile, vigoureuse et toujours singulière témoigne des belles ressources qui sont en vous.
Courage et plein de confiance !
merci à vous encore pour ces messages d’encouragement qui vont me doper pour fléchir ce genou intraitable et favoriser la marche, la solidarité quand on n’est touché et qu’on ne tient plus sur ses jambes est un bienfait indéniable.
encore un mois et demi et après…
plus de temps pour penser et écrire, trouver des formules qui m’agitent et voir ce que l’on ingurgite
vivement que je sente les glycines mais sans glissades !
bonne soirée de fragrances
Bonsoir à tous
Je n’écris plus beaucoup … je suis en recherche plutôt d’actions dans ce contexte difficile de crises multiples …
mais je vous salue et comme je ne pense pas avoir envoyé mes voeux
alors, j’emprunte ces phrases :
Hâte-toi
hâte-toi de transmettre
ta part de merveilleux,
de rébellion, de bienfaisance,…
Essaime la poussière,
nul ne décèlera notre union.
(René Char)
A tous, un petit bonsoir et à Thierry courage, force et rétablissement pour vite sortir en forme.
____
L’éclairage du soleil
Aux fleurs donne leur éclat
Lampadaire géant pour une lumière diffuse
La glycine s’installe en luminaire luxueux
Autant de petites lampes qu’elle a de fleurs
Qui scintillent au jardin du bonheur
Promenade sous les feux de la treille
Où nos pensées s’enroulent se confondent
Se vrillent et s’enlacent jusqu’en pleine lumière
Une luminothérapie pour dose maximum d’énergie.
_____
C’est la « glycinothérapie » d’Ossiane-;) Belle nuit à tous.
c’est beau Nath,
je suis moi aussi, en plein dans le champ d’actions,
il me faut être l’oeil ouvert de plein pour soutenir mon fils autiste dans son passage difficile,
d’enfant ado adulte,
c’est déjà mieux, et chaque bonté est une grâce,
c’est un temps pris beaucoup,
et puis aussi un temps à sortir max pour me ressourcer,
mais c’est un temps essentiel, pour sauver de la vie encore…
je vous embrasse, chaque matelot du navire,
courage Thierry, un mois et demi c’est court c’est long,
douce soirée.
it is not a wisteria lane
to get some fresh air
we don’t need a plane
pas acide elle ne nous a pas miné mais animé d’un ressort nouveau
tant la vivacité et la virevoltance de ces senteurs était riche de promesses
glycocolle qui nous colle aux narines, nous n’avons pas trouvé compassé cet art de séduire par la vue et l’odorat mais nous aurions tant voulu ne pas avoir à violer cet espace qui restait vierge de bien des intentions et objet de tant d’attentions, submergé nous étions et à la remorque de cette attirance dans une sorte de dépendance qui faisait vivre l’objet de nos désirs sur un bien grand pieds.
A Annick
On peut aussi bâtir quelque chose de beau avec les pierres qui entravent le chemin.
[ Johann Wolfgang von Goethe
Merci Nath, c’est fort joli d’écrits de mots…sur le chemin *levivre.
J’avance sous la rampe fleurie
Les fleurs s’épanouissent au soleil
Leurs pétales se trémoussent au vent léger
La glycine éclate de rire sous la tonnelle
Les abeilles s’affairent autour des grappes
Dans une danse exubérante et endiablée,
Ivres de nectar, dans un état de transe
Elles emplissent l’espace de leur musique assourdissante
La glycine comme une torche qu’on allume
S’enflamme de beauté, d’odeurs et de chants
Et sous une multitude de pétales bleues
Laisse éclater la fulgurance d’un nouveau printemps
Welcome back Nath!!
Bon rétablissemnt, Thierry; ce n’est qu’un mauvais momen à passer!
Merci pour ce beau déroulé de mots en légèreté, Pierreb!
Merci de votre intérêt et bienvenue Misu-Me;)
Un grand merci à tous!!
Berceau de glycine.
Frôlé par un gros bourdon
un pétale en vrille.
« Berceau de glycine » http://0z.fr/uz6EA
Chère Ossiane, je découvre votre blog.
Vos photos sont splendides et vos calligrammes en sont le complément. 🙂
Une agréable surprise ce matin en découvrant le site de Francis Tugayé, un blog remarquable de beauté, de tendresse et d’intelligence, réalisé avec talent ; je m’y suis promenée longuement avec un réél plaisir et je l’inscris dans mes favoris.
Chère Monique
pourriez-vous laisser une trace sur mon blog ?
Cela me permettrait d’avoir un minimum de références et l’adresse de votre blog.
Mes amitiés
Francis Tugayé
dit “Sixfrancs Six Sous Sans Soucis” 😎
Bourgeons sous la neige
(ici, j’ai tenté de placer un lien en format HTML ; pardon Ossiane s’il ne fonctionnait pas)