36 réflexions sur « Canopée »

  1. Et puis j’allais joindre Vénus de Manset et j’ai vu qu’on te l’avait déja offerte

    Bonne soirée Ossiane

  2. Canopée et pas canope, canapé bien éloigné
    pourtant dans ces cimes un repos et une vue
    un biotope différent tout ensoleillé
    et puis il faut grimper tout la haut
    quand les arbres de la forêt amazonienne
    font entre quarante et cinquante mètres parfois
    pour jouer aux singes il faut des attelles
    ou bien une grande queue préhensile
    en guise d’ustensile
    mais l’exploration par le haut et les ballons
    où les hamacs, des filets comme des havresacs
    une pharmacopée pas une pharma-canopée
    des plantes pour développer le phytosanitaire (ça fit haut mais ça ne suffit pas)
    des décoctions et des embrocations
    des sarbacanes et des toucans
    une escopette et des fusils boucans
    des sacripans qui s’agrippent
    des papillons et des colibris
    des aras pas au ras
    il faut bien lever la tête
    mais des observatoires météo
    sont maintenant des plate formes
    d’observation privilégiées

  3. J’ai commencé
    Par pousser tout droit
    Comme qui que ce soit.

    Suivirent alors
    Un virage vers le sud
    Une inclinaison vers l’est
    Une poussée vers le nord
    Et un brusque tournant vers l’ouest.

    Donc, si vous m’approchez
    Attendez-vous à un brin de folie
    Il n’y a pas que des pins dans la philosophie.

    Kenneth White

  4. « C’est fort , un arbre, ça a mis des cents ans à repousser le poids du ciel avec une branche toute tordue »
    Jean Giono dans colline

  5. Je voudrai tant ,
    Me hisser vers toi ,
    Te soutenir.

    Mais mon coeur ,
    Mais ce qu’il reste ,
    De mon coeur ,
    De mon corps ,
    Est à elle.

    Peut etre ?
    …..
    Il se peut toujours ,
    Que les plus beaux rameaux tombent,
    Des arbres.
    …..

    Alors ,
    Pourras tu , toi ?
    Me soutenir ?

    Tu comprends ,
    Je suis si fatigué parfois,
    De soutenir ,
    Toujours , les autres…

    Seras tu celle ,
    Qui au bout de ma chute ,
    Sauras me receuillir ?

    Je ne veux plus etre fort.

    Je veux que tu m’acceuilles.
    Je veux que tu me receuilles.

    Je veux que tu te reconnaisses,
    Dans cet acceuil.

    Je veux etre faible ,
    Male faible,
    Dans cette chute.

    Je veux que tu m’aimes,
    Sans un mot ,
    Juste le bruissement de ton souffle ,
    Dans le bas du feuillage.

    Je veux que tu m’effeuilles ,
    Je veux etre femme ,
    Savoir.

    Une fois , au moins ,
    Savoir la volupté d’etre effeuillé…

    N’etre plus rien .
    Plus personne.

    Une plante qu’on arrose.

    Juste ça ,
    Avant la grande chute.

    Aimer.
    Se faire aimer.
    Aimer se faire aimer.

    J’ai tant voulu t’aimer.
    …..
    Tu te reconnaitras
    Tu te reconnaitras.
    ….

    Mais les mots ne sont que des mots.
    Ils soulagent ,
    Mais ne réparent rien.

    Accepte ma chute.
    Femme .
    Alors tu sras.
    Femme.
    La mienne , seule et unique.
    Pour toujours,
    ….
    Ma petite Loute.

  6. Te souviens-tu du pré et du grand châtaignier
    Nous aimions gambader observer le rucher
    Nous gardions le troupeau un œil sur le bélier
    S’il tentait d’approcher dans le dos pour charger

    Souvent à l’agnelage il y avait des jumeaux
    Parfois une brebis délaissait un agneau
    Nous l’appelions Bibi c’était notre poupon
    Il venait en grands bonds téter le biberon

    Mais le remembrement a arraché les haies
    Arasé les talus et le troupeau n’est plus
    Où es le petit pâtre et sa bergère élue

    Aujourd’hui le vieux pré est un jardin des fées
    Il repousse un verger autour du châtaignier
    Une haie bocagère au lieu du fil de fer

  7. Oups ! « où sont le petit pâtre et sa bergère » serait plus correct. Il faudra aussi que je retouche ces tercets aux rimes approximatives pour aboutir à un sonnet digne de ce nom. Comme quoi, le premier jet en écriture est toujours à retravailler. Bonne journée à tout l’équipage.

  8. La canopée
    Quel joli mot
    Qui se suffit
    Lui m’aime

    douceurs du temps qui me revient, après un voyage vers le Nord…
    TENDRE JOURNEE, OSSIANE et CHACUN!

    Hellô l’équipage des mousses,
    la canopée, héhé,

    impressionnée,
    aspiration, inspiration,
    vers la lumière,
    feuilles tamisées,
    l’ombrage son noir,

    du noir du blanc, des gris dedans,

    et tout la haut,
    celle belle lumière!

  9. C’est joli
    De regarder le ciel
    C’est tout bête
    Mais c’est joli
    Le dos tout contre un arbre
    Et vers l’arrière
    Sa petite tête
    Pour regarder en haut
    Et se sourire de vie
    Devant soi
    Cet appel de sa tête
    Sur ses pieds
    Posés tout de leur contre
    Un tronc solide et grand
    Comme c’est émouvant

  10. Un ciel de lit à ciel ouvert
    un baldaquin sans marasquin
    pas de marasme mais quelques miasmes
    une étendue ensoleillée
    en profondeur mais pas tapie
    et d’une stupéfiante densité
    depuis le radeau des cimes
    le rat d’eau décime mais il y a peu
    de rongeurs assez forts
    pour s’attaquer à ces géants

  11. A se tirebouchonner
    Il n’y a rien d’étonnant
    Que la lumière soit
    Elle est l’inattendue
    Celle à qui on croît plus
    Mais elle elle est quelque part

  12. Nous avons levé les yeux et regardé la voûte de branches au dessus de nos têtes, le voyage à portée du regard, une touffe de gui pour douce panacée.
    _____

    Rêve au bout des branches
    Canopée sous les tropiques
    Paradis lointain
    ____

    Cette image a la beauté d’une ombrelle en dentelle du Puy

  13. Tout au delà les arbres
    Une petite île en ciel
    La nôtre de belle lumière
    Il en fallu du temps
    Pour que l’arbre son temps
    Puisse toucher un peu
    Du bout de ses branches fines
    Lueurs délicatesses
    Il en faut plusieurs vies
    Des mille et mille nôtre
    Pour la cueillir la vie
    Bien du plus haut des cîmes
    Et y voir son plus loin
    Sans jamais bien entendre
    Une vie donne à voir
    Mais ne découvre rien
    L’addition de chaque vie
    Maillons des milliards de vies
    Depuis des millénaires
    Permet juste d’atteindre
    Un peu de la lumière

    Alors
    Notre oeil ouvert
    Il n’est pas prêt de s’éteindre
    Pour la cueillir la vie
    Dans son nectar précieux
    C’lui qui garde amoureux
    Sur son passage de vie

  14. J’ entends encore mes pas
    Bruissant sur vos chemins
    Couverts de feuilles d’automne

    Mon visage levé
    Vos couleurs dorées
    Un vertige, vos branches

    Le silence et soudain
    la chute d’une feuille
    L’ envol de l’oiseau

  15. comme c’est joli, May,

    d’ailleurs de jolis textes, ici,
    et sur la page d’avant,

    c’est fort beau, vos *écrire, c’est rempli de *levivre! merci!ô merci bien!

  16. Un ciel céleste quand le étoiles
    se détachent de la toile arborescente
    et entament une descente terrestre
    un jaguar c’est leste mais je doute
    que même dans le Mato grosso
    Il puisse grosso modo d’élever à la cime
    et cette couverture qui absorbe la pluie
    et capte le soleil, riche en feuilles
    elle laisse le fouillis végétal limité
    à l’ombre et si peu dans le frais

  17. Merci Annick, la forêt de fontainebleau en automne , c’est tellement précieux pour moi ces souvenirs lointains..

  18. Canopée c’est le pouvoir suspendu… mais pas à l’arbitraire
    une forêt qui danse en hauteur…élégante et pas sectaire
    un lieu isolé où le ne compte plus… les espèces là et dans l’air
    et puis les chamans délivrent bien… des potions sans être atrabilaires
    on peut se biler de devoir imaginer… se voir chevaucher la forêt
    et avoir pour seules rênes des lianes…et la crainte de la chute fatale
    oh il y a des petits malins…ils ont mis des ailes au bout des mains
    et font des vols planés depuis les branches …agrippant par les griffes
    et s’il n’y a pas de remontée automatique…tout se fait à la force du poignée
    et l’écorce parfois glissante corse un peu …la vertigineuse escalade
    alors si l’ivresse décime tant que ça…il devrait y avoir plus de carcasses
    mais en fait ils se complètent …et dans ce biotope ce n’est à tout va pas la compét’
    Canopée ou canapé, c’est en hamac qu’on s’étend le mieux au ras des cimes
    et ces faites sont têtus …qui délivrent des poutres panetières
    il y a tant de nids…de symbiose et de fourmis, les fourmiliers attendent au pied
    les nectars viennent plus tard …et l’ambroisie ne se consomme pas assis

  19. ahlala comme c’est joli,
    je ressens tous les efforts de l’arbre
    son tronc se pleure sa sueur en rides
    c’est de la vie pure
    vers la lumière<

  20. Entre les branches qui se balancent
    Où passe et chante le souffle du vent
    La lumière s’infiltre tamisée sous le feuillage.
    Entre les branches qui se tordent
    Se frôlent, se caressent, s’entrechoquent
    Dansent les insectes, les oiseaux, les papillons.
    Entre les branches qui n’en finissent plus
    De grandir, de s’étirer, de s’ancrer dans les nuages
    Mes rêves s’envolent comme les feuilles de l’automne,
    M’abandonnant toute petite avec mes illusions et mes folies

  21. Ses songes en canopée
    L’ entraînent chaque jour
    A travers la forêt
    Jusqu’au blanc cimetière

    A travers les bruyères
    Ses songes en canopée
    Le portent doucement
    Dans l’ allée de gravier

    La tombe de l’ aimée

    C’est là que bat son coeur
    Il y vient chaque jour
    Ses songes en canopée

  22. Là où les pensées perdent pied avec le quotidien des jours… souvenir…. ou conscience de notre provisoire sur la terre…
    ____

    S’envoler vers la Canopée
    C’est regarder vers les hauteurs
    S’éloigner, prendre distance
    S’évader vers un ailleurs.
    _____

    La promenade du matin offre cet instant d’échappée, marcher le regard fuyant, visant le faite des arbres, guettant l’écureuil, suivant l’envolée de l’oiseau ; suivre la feuille qui tombe, avancer la tête ailleurs… comme c’est bon…

  23. ….des arbres de toutes les formes , de toutes les couleurs , de tous les parfums , se mêlent , croissent ensemble, montent dans les airs à des hauteurs qui fatiguent les regards.
    Les vignes sauvages , les bignonias , les coloquintes , s’entrelacent au pied de ces arbres , escaladent leurs rameaux, grimpent à l’extrémité des branches, s’élancent de l’érable au tulipier, du tulipier à l’alcée,en formant mille grottes , mille voûtes , mille portiques…

    CHATEAUBRIAND, ATALA-

  24. Dans le pli poplité il y a encore de la souplesse
    pour assurer flexion et faire tourner la jambe
    cette ouverture vers l’extérieur ne nous laisse pas de marbre
    et puis cela annonce la mise en cheville plutôt qu’à genou de l’arbre
    longtemps j’ai eu l’image des flamboyants devant mes yeux
    ceux du Nigeria qui entouraient la maison des ancêtres
    et si les persiennes étaient tirées pour éviter la jalousie
    le rouge montait si vite aux yeux
    qui tissait bien des observations me questionnant
    Savane qui ne pouvait tout
    Havane qui forçait la toux

  25. Et plus encore s’allonge la distance à parcourir et plus le liber doit soutenir le grand-oeuvre
    mais le bois est un polymère naturel aux propriétés extraordinaires et sa fibre constructrice et élévatrice est telle que patiemment comme une grue érigée il ne reste pas figé et continue de s’élancer , jusqu’où ne s’arrêterait-il donc pas si la force venait à lui manquer non pour dominer encore et surmonter sa peur de la solitude, mais simplement parce que la gravité lui permet d’épaissir encore mais plus de grimper vers l’inaccessible étoile, pourtant quand il se détache il le doit à sa bonne fortune, à des compagnons moins vivaces ou mieux encore à sa symbiose merveilleuse avec tant de champignons et ces compagnons invisibles l’accompagnent dans une ronde ineffable.

  26. J’aurais tant voulu voir Cassiopée
    et sa longue chevelure fragmentée
    bien sûr ça n’a rien à voir avec Syracuse
    ici il ne s’agit pas de sire qui accuse
    ni même de défendre avec des miroirs
    une citée déjà si convoitée

  27. La canopée m’a dopé
    j’en suis contrit mais pas déçu
    ce je j’ai donné je l’avais reçu
    la canopée m’a formé

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