Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Impasse
les heures chaudes
un fil tombé du ciel
s’envoler
28 réflexions sur « Impasse »
Entre les murs
passe et repasse
au fil des jours
Un fil
Pour échapper
A l’envahi
A la force des mains
Grimper
Monter son ciel
Vers la lumière
Et pas lâcher son fil
Le bout de vie qui sauve
De la vie
Qu’ils soient éphémères et provisoires ces portions de vie qui semblent nous conduire nulle part et dont il faut sortir à tout prix pour ne pas foncer droit dans un mur…
_____
Chemin sans issue
Bien sûr je n’en crois rien
Il suffit d’une liane
Et vouloir la saisir
Pour qu’au loin
Entre terre et ciel
Elle nous entraîne
Vers les rêves les plus fous
Il n’y a pas d’impasse pour les poètes
Les pensées n’ont pas de frontières.
____
« La poésie exprime ce que l’homme a en lui de plus intime…..
….. là où les mots s’arrêtent, la pensée se prolonge indéfiniment. » François Cheng dans l’anthologie des poèmes de Tang (L’écriture poétique chinoise).
Creuser son chemin
Entre des murs vermoulus
Trouver l’horizon
Je ne sais pas si c’est cela saisir sa chance ou tout simplement être assez opportuniste pour essayer d’être heureux, c’est vrai que ce mot opportunisme est parfois mal compris mais lorsqu’il s’agit de ne pas reporter une promenade en forêt un jour d’automne quand il fait beau, c’est tout simplement ne pas vouloir prendre le risque de ne plus pouvoir admirer la beauté des couleurs, vous savez celles qui vous mettent le cœur en joie, quand des arbres pleuvent des pépites d’or dont le cours se base sur notre faculté de nous enrichir de la beauté qui nous entoure .
____
Pourquoi faire l’impasse
Quand le bonheur se présente
Ephémère comme l’automne
Ne pas attendre demain
Car demain sera trop tard
____
Entre les interdits, entre les murs qui s’élèvent, entre ces horizons bouchés, ces barrières qui se dressent que de fois nous avons envie de forcer le passage de ces impasses abusives.
Rien que pour *levivre
Cela vaut le coup
De s’accrocher à son fil
Envahi étouffé
De l’air pur vers le haut
Un tuyau de survie
Mon impasse
Ma vie
J’y vois un peu plus clair ce soir
Un jour de ses cogites
Essentielles nécessaires
Il n’ira pas en hopital psy
C’EST PAS LA PLACE D’UN AUTISTE
Le psychologue me soutient
Une trouvée arrive
Puf de ouf de vie
Mais ce livre à écrire
Pour en sauver tant d’autres
Mais qui veut bien l’écrire
Il me suffit de dire
Les horreurs de la vie
De cette année 2011
De la médecine qui casse
Ce soir je te bénis
De mon amour de braise
A rester belle sa vie
Et à apporter le meilleur
Ce pourquoi on se nait
un jour
un jour de vie
mes amis!
mes matelots en herbes douces!
la folie c’est la vie:
dans ses extrémités
car c’est si bon d’aimer
à se perdre bel être!
Quel combat Annick
Combien d’impasses,
De temps perdus, de luttes
D’acharnements
Pour trouver l’issue
La vraie remplie d’amour
De temps récompensé
De mots pour dire
Pour ouvrir les yeux
De ceux qui ne voient pas
La vie la vraie vie
Celle de tous les jours
Auprès d’un enfant autiste
Qui a grandi et devient un adulte
Dont la société, notre monde d’égo
N’a rien prévu pour l’accueillir
Lui et tous les autres
Dire, écrire, expliquer
Dénoncer quand il le faut
Lever le voile des tabous
Rompre le silence
Sortir de l’impasse.
Merci Annick
Bon retour Monique, j’espère que tu n’as pas été touchée par les inondations!
Je découvre ce Blog .
Des photos extraordinaires …
Le noir et blanc sublimé par la couleur des Haikus …!!!
Excellent …Admiration totale…
Pareil… Découverte. Je ne vais pas bouder mon plaisir face à cette sensibilité.
D’autant que les commentaires renforce le sentiment d’omniprésence poétique.
Bonjour Ossiane, cette fois les inondations nous ont épargnés, juste quelques conséquences sans gravité, merci. Pour beaucoup dans le midi les dégâts hélas sont immenses, une fois encore l’eau a fait des victimes et c’est bien là le plus dramatique.
Impasse, un passage
L’un s’arrête où l’autre passe
Hasard des chemins
Merci Monique, je t’embrasse.
Sortir de l’impasse
Où nous nous sommes embourbés
Le fil est tendu
Allo la Montagne?
C’est le ciel qui vous parle…
Par le fil du téléphone!
Les Contemplations- L’âme en fleur – Victor Hugo
II
Mes vers fuiraient,doux et frêles,
Vers votre jardin si beau,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l’oiseau.
Ils voleraient,étincelles,
Vers votre foyer qui rit,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l’esprit.
Près de vous,purs et fidèles,
Ils accourraient, nuit et jour,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l’amour.
VICTOR HUGO
Bonjour,
je n’étais pas passé depuis longtemps, et cette dernière série m’a pris par surprise. Le noir et blanc rappelle les tirages des années où le moyen format était de règle, et donc les blancs soyeux, les gris délicats. La technique replonge dans le passé, mais au service d’une vision assez moderne du paysage, où la beauté n’est pas seule à nourrir la vision.
Entre les murs de pierre
Où s’est blottie ma vie
Du ciel bleu je ne vois
Volant vers quelques émois
que les fils des nuages
s’étirant au lointain
Les murs des promesses
Si doux si rassurants
N’empêchent pas mon coeur
D’aller vers son destin
Murs de pierre certes mais pas trop hauts pour un chemin qui conduit quelque part.
______
Entre les murs trop hauts
Je cherche la lumière
Un coin de ciel bleu
L’évasion nécessaire
Une perche tendue
Où pouvoir s’accrocher
Qu’elle soit de fil
De mots ou de simple regard
Pourvu qu’elle soit un lien
Entre un monde fermé
Et celui qui ne demande
Qu’à s’ouvrir aux autres
Entre les murs trop hauts
Où s’engouffre la chaleur moite
Laisser passer un courant d’air
Porteur d’idées nouvelles
De fraîcheur et de beauté
Un regard vers ailleurs
Un regard vers plus beau
Sortir de l’ornière
Vers des chemins ouverts
Où passe la lumière.
_____
Le site d’Ossiane n’est-il pas une perche tendue vers le partage, la beauté, la poésie, un chemin ouvert, un immense parcours sans impasse avec toujours à portée du regard ce fil tendu comme le fil d’Ariane pour que chacun s’y retrouve jamais seul ni perdu ni ignoré.
A Matsuyama,
sur les flots de l’exil
entraînée, ma barque
n’a guère tardé, las !
à disparaître !
Ueda Akinari.
Ces petits passages sombres
Où se chuchotaient nos secrets,
Ces murs que nous longions
A l’abri du regard des grands
Ces venelles où nous nous partagions
Bonbons et chewing-gum
Lorsque nous étions enfants,
T’en souviens-tu ?
Ces ruelles tout près de la maison
N’étaient-elles pas pour nous
Les boulevards du bonheur ?
Un peu recherché Ueda Akinari en lisant sur l’encyclopedia universalis, je découvre un écrivain dont on pourrait dire que sa vie fut une suite d’impasses qui le conduisirent en raison des circonstances, du monde du commerce au monde de la médecine sans pour autant aboutir car pour lui ces voies se referment. Seule l’écriture aura fait de lui « un grand conteur, savant philologue, moraliste misanthrope et pessimiste….un grand homme de lettres »
« le plus authentique de la littérature japonaise du XVIIIème siècle » malgré toutes les embûches de son existences et cette impression décourageante de se trouver bien souvent dans des impasses au point de détruire nombre de ses manuscrits, mais finalement de poursuivre son oeuvre jusqu’à sa mort.
Je me suis permise de parler de cet auteur cité par Haddon même si je ne sais de quel oeuvre est tiré son bel extrait, parce qu’il me semble être un exemple du chemin de vie que chacun en son domaine poursuit avec des hésitations, des hasards, des imprévus, des impasses, des découragements puis en fin de compte la volonté de trouver ce « fil » qui nous sauve, qui nous permet de poursuivre notre chemin malgré tout, de trouver sa propre voie, un labyrinthe fait de détours et d’impasses dont on parvient à sortir.
Impair et passe, impasse et pair
il faut une bonne paire d’yeux
pour distinguer tous ces détails
sans pour autant sauter la muraille
mais commettre un impair
et être jugé par ses pairs
ce n’est pas seulement être
dans une impasse
comment va t on dans une impasse
au point d’être le dos au mur
c’est quand on vous met au pied du mur
qu’il faut alors retrousser ses manches
c’est au pied du mur qu’on voit le maçon
qui va bâtir mais pas de ses mains seules
et saura bien utiliser les outils ad hoc
et quel deus ex machina fera venir
l’échelle de sauvetage
qui ne nous rend plus otage
un dénouement qui évitera le dénuement
mais la surprise et l’épouvante
souvent très éprouvantes
qui ne permet pas de se tailler
pas un franc succès en tout cas
contraint de rebrousser chemin
de quitter cette brousse
de s’acquitter de son destin
sans avoir la mort aux trousses
laisser de côté une sacrée frousse
en sortir enfin, à toute fin
la truelle et la règle,
l’équerre et le compas
Oui Monique un fil conducteur mais pas un script puisque tout reste à écrire en parcourant ces clichés si inspirants , un fil dans un labyrinthe de mots qui éreintent aussi , mais surtout très symboliquement un fil vertical qui fait se dresser, se redresser, et pas que les cheveux sur la tête
un étonnement permanent, une source de respiration constante, un ressourcement d’abondance
pour danser avec les mots autour d’un feu de joie qui éclaire les visages, et puis une ascension spirituelle et une ascèse étymologique dans l’exercice et dans l’effort dans le travail sur la feuille
dans la fixation des idées, l’éclairage des contextes, la symbolique des agrégats qui réunissent et convertissent des énergies.
merci à vous, je vous embrasse…
J’aimerais volontiers être prisonnière de cette impasse le temps de quelques minutes. Belle photo. Bon cadrage.
Entre les murs
passe et repasse
au fil des jours
Un fil
Pour échapper
A l’envahi
A la force des mains
Grimper
Monter son ciel
Vers la lumière
Et pas lâcher son fil
Le bout de vie qui sauve
De la vie
Qu’ils soient éphémères et provisoires ces portions de vie qui semblent nous conduire nulle part et dont il faut sortir à tout prix pour ne pas foncer droit dans un mur…
_____
Chemin sans issue
Bien sûr je n’en crois rien
Il suffit d’une liane
Et vouloir la saisir
Pour qu’au loin
Entre terre et ciel
Elle nous entraîne
Vers les rêves les plus fous
Il n’y a pas d’impasse pour les poètes
Les pensées n’ont pas de frontières.
____
« La poésie exprime ce que l’homme a en lui de plus intime…..
….. là où les mots s’arrêtent, la pensée se prolonge indéfiniment. » François Cheng dans l’anthologie des poèmes de Tang (L’écriture poétique chinoise).
Creuser son chemin
Entre des murs vermoulus
Trouver l’horizon
Je ne sais pas si c’est cela saisir sa chance ou tout simplement être assez opportuniste pour essayer d’être heureux, c’est vrai que ce mot opportunisme est parfois mal compris mais lorsqu’il s’agit de ne pas reporter une promenade en forêt un jour d’automne quand il fait beau, c’est tout simplement ne pas vouloir prendre le risque de ne plus pouvoir admirer la beauté des couleurs, vous savez celles qui vous mettent le cœur en joie, quand des arbres pleuvent des pépites d’or dont le cours se base sur notre faculté de nous enrichir de la beauté qui nous entoure .
____
Pourquoi faire l’impasse
Quand le bonheur se présente
Ephémère comme l’automne
Ne pas attendre demain
Car demain sera trop tard
____
Entre les interdits, entre les murs qui s’élèvent, entre ces horizons bouchés, ces barrières qui se dressent que de fois nous avons envie de forcer le passage de ces impasses abusives.
Rien que pour *levivre
Cela vaut le coup
De s’accrocher à son fil
Envahi étouffé
De l’air pur vers le haut
Un tuyau de survie
Mon impasse
Ma vie
J’y vois un peu plus clair ce soir
Un jour de ses cogites
Essentielles nécessaires
Il n’ira pas en hopital psy
C’EST PAS LA PLACE D’UN AUTISTE
Le psychologue me soutient
Une trouvée arrive
Puf de ouf de vie
Mais ce livre à écrire
Pour en sauver tant d’autres
Mais qui veut bien l’écrire
Il me suffit de dire
Les horreurs de la vie
De cette année 2011
De la médecine qui casse
Ce soir je te bénis
De mon amour de braise
A rester belle sa vie
Et à apporter le meilleur
Ce pourquoi on se nait
un jour
un jour de vie
mes amis!
mes matelots en herbes douces!
la folie c’est la vie:
dans ses extrémités
car c’est si bon d’aimer
à se perdre bel être!
Quel combat Annick
Combien d’impasses,
De temps perdus, de luttes
D’acharnements
Pour trouver l’issue
La vraie remplie d’amour
De temps récompensé
De mots pour dire
Pour ouvrir les yeux
De ceux qui ne voient pas
La vie la vraie vie
Celle de tous les jours
Auprès d’un enfant autiste
Qui a grandi et devient un adulte
Dont la société, notre monde d’égo
N’a rien prévu pour l’accueillir
Lui et tous les autres
Dire, écrire, expliquer
Dénoncer quand il le faut
Lever le voile des tabous
Rompre le silence
Sortir de l’impasse.
Merci Annick
Bon retour Monique, j’espère que tu n’as pas été touchée par les inondations!
Je découvre ce Blog .
Des photos extraordinaires …
Le noir et blanc sublimé par la couleur des Haikus …!!!
Excellent …Admiration totale…
Pareil… Découverte. Je ne vais pas bouder mon plaisir face à cette sensibilité.
D’autant que les commentaires renforce le sentiment d’omniprésence poétique.
Bonjour Ossiane, cette fois les inondations nous ont épargnés, juste quelques conséquences sans gravité, merci. Pour beaucoup dans le midi les dégâts hélas sont immenses, une fois encore l’eau a fait des victimes et c’est bien là le plus dramatique.
Impasse, un passage
L’un s’arrête où l’autre passe
Hasard des chemins
Merci Monique, je t’embrasse.
Sortir de l’impasse
Où nous nous sommes embourbés
Le fil est tendu
Allo la Montagne?
C’est le ciel qui vous parle…
Par le fil du téléphone!
Les Contemplations- L’âme en fleur – Victor Hugo
II
Mes vers fuiraient,doux et frêles,
Vers votre jardin si beau,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l’oiseau.
Ils voleraient,étincelles,
Vers votre foyer qui rit,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l’esprit.
Près de vous,purs et fidèles,
Ils accourraient, nuit et jour,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l’amour.
VICTOR HUGO
Bonjour,
je n’étais pas passé depuis longtemps, et cette dernière série m’a pris par surprise. Le noir et blanc rappelle les tirages des années où le moyen format était de règle, et donc les blancs soyeux, les gris délicats. La technique replonge dans le passé, mais au service d’une vision assez moderne du paysage, où la beauté n’est pas seule à nourrir la vision.
Entre les murs de pierre
Où s’est blottie ma vie
Du ciel bleu je ne vois
Volant vers quelques émois
que les fils des nuages
s’étirant au lointain
Les murs des promesses
Si doux si rassurants
N’empêchent pas mon coeur
D’aller vers son destin
Murs de pierre certes mais pas trop hauts pour un chemin qui conduit quelque part.
______
Entre les murs trop hauts
Je cherche la lumière
Un coin de ciel bleu
L’évasion nécessaire
Une perche tendue
Où pouvoir s’accrocher
Qu’elle soit de fil
De mots ou de simple regard
Pourvu qu’elle soit un lien
Entre un monde fermé
Et celui qui ne demande
Qu’à s’ouvrir aux autres
Entre les murs trop hauts
Où s’engouffre la chaleur moite
Laisser passer un courant d’air
Porteur d’idées nouvelles
De fraîcheur et de beauté
Un regard vers ailleurs
Un regard vers plus beau
Sortir de l’ornière
Vers des chemins ouverts
Où passe la lumière.
_____
Le site d’Ossiane n’est-il pas une perche tendue vers le partage, la beauté, la poésie, un chemin ouvert, un immense parcours sans impasse avec toujours à portée du regard ce fil tendu comme le fil d’Ariane pour que chacun s’y retrouve jamais seul ni perdu ni ignoré.
A Matsuyama,
sur les flots de l’exil
entraînée, ma barque
n’a guère tardé, las !
à disparaître !
Ueda Akinari.
Ces petits passages sombres
Où se chuchotaient nos secrets,
Ces murs que nous longions
A l’abri du regard des grands
Ces venelles où nous nous partagions
Bonbons et chewing-gum
Lorsque nous étions enfants,
T’en souviens-tu ?
Ces ruelles tout près de la maison
N’étaient-elles pas pour nous
Les boulevards du bonheur ?
Un peu recherché Ueda Akinari en lisant sur l’encyclopedia universalis, je découvre un écrivain dont on pourrait dire que sa vie fut une suite d’impasses qui le conduisirent en raison des circonstances, du monde du commerce au monde de la médecine sans pour autant aboutir car pour lui ces voies se referment. Seule l’écriture aura fait de lui « un grand conteur, savant philologue, moraliste misanthrope et pessimiste….un grand homme de lettres »
« le plus authentique de la littérature japonaise du XVIIIème siècle » malgré toutes les embûches de son existences et cette impression décourageante de se trouver bien souvent dans des impasses au point de détruire nombre de ses manuscrits, mais finalement de poursuivre son oeuvre jusqu’à sa mort.
Je me suis permise de parler de cet auteur cité par Haddon même si je ne sais de quel oeuvre est tiré son bel extrait, parce qu’il me semble être un exemple du chemin de vie que chacun en son domaine poursuit avec des hésitations, des hasards, des imprévus, des impasses, des découragements puis en fin de compte la volonté de trouver ce « fil » qui nous sauve, qui nous permet de poursuivre notre chemin malgré tout, de trouver sa propre voie, un labyrinthe fait de détours et d’impasses dont on parvient à sortir.
Impair et passe, impasse et pair
il faut une bonne paire d’yeux
pour distinguer tous ces détails
sans pour autant sauter la muraille
mais commettre un impair
et être jugé par ses pairs
ce n’est pas seulement être
dans une impasse
comment va t on dans une impasse
au point d’être le dos au mur
c’est quand on vous met au pied du mur
qu’il faut alors retrousser ses manches
c’est au pied du mur qu’on voit le maçon
qui va bâtir mais pas de ses mains seules
et saura bien utiliser les outils ad hoc
et quel deus ex machina fera venir
l’échelle de sauvetage
qui ne nous rend plus otage
un dénouement qui évitera le dénuement
mais la surprise et l’épouvante
souvent très éprouvantes
qui ne permet pas de se tailler
pas un franc succès en tout cas
contraint de rebrousser chemin
de quitter cette brousse
de s’acquitter de son destin
sans avoir la mort aux trousses
laisser de côté une sacrée frousse
en sortir enfin, à toute fin
la truelle et la règle,
l’équerre et le compas
Oui Monique un fil conducteur mais pas un script puisque tout reste à écrire en parcourant ces clichés si inspirants , un fil dans un labyrinthe de mots qui éreintent aussi , mais surtout très symboliquement un fil vertical qui fait se dresser, se redresser, et pas que les cheveux sur la tête
un étonnement permanent, une source de respiration constante, un ressourcement d’abondance
pour danser avec les mots autour d’un feu de joie qui éclaire les visages, et puis une ascension spirituelle et une ascèse étymologique dans l’exercice et dans l’effort dans le travail sur la feuille
dans la fixation des idées, l’éclairage des contextes, la symbolique des agrégats qui réunissent et convertissent des énergies.
merci à vous, je vous embrasse…
J’aimerais volontiers être prisonnière de cette impasse le temps de quelques minutes. Belle photo. Bon cadrage.