Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Indolence
les heures chaudes
le cercle des attentes
abandon
32 réflexions sur « Indolence »
Un bon début de semaine à vous dans le cercle des passagers !
Un clin d’oeil chaleureux à Leila et ses belles citations, à Rachel et son retour inopiné et remarqué, à Jean et son poème en tic tac, à la petite ‘hirondelle du Brésil et ses ding dong, à arletteart et sa vie en tourbillon et bien sûr aux indéfectibles de ce pont!
S’abandonner à soi
M’abandonner à toi
Dans les plis du silence
Qui murmurent rayons
Dans le laisser aller
D’un bel pas son ensemble
C’est bon de respirer
Dans les bras de l’aimé
Oreilles en chuchotis
De paix belle amoureuse
Entre parenthèses
Être bien tout simplement
S’offrir une pause
Journée torride
Dans le lac je rafraîchis
Mon regard trouble
A mi-ombre
sans insolence
un moment d’abandon.
On s’étonne d’être si bien
C’est si simple d’aimer
Dans le regard ensemble
Un doux repos
sans dol ni ennui
les yeux éblouis
Je m’asseois
Toi aussi
Ma main
Ta main
Ensemble
On est bien
La beauté complice
Indolence et insouciance
Le chant d’une mouette
les goûteurs d’ombre
dans un halo de feu
chuchotent le temps
A l’ombre
Nous deux
On brille de mille feux
De nous deux
Paisible notre moment
Si doux nectar du temps
en marcel
et fine robe à bretelles
un homme une femme
regards tournés vers la gauche
les accoudés du banc à lattes
l’autre banc
capte le soleil
en attente d’une assise de passage
où se poser serait une offrande pathétique
faite au ronronnement du canot à moteur
un dol lance
sous l’ardeur des rayons
on ne fait pas que des ronds
et on se laisse aller
Toute souffrance repoussée
une mise à l’ombre de la sensibilité
un retour en force de l’oisiveté
un renouveau plus apathique
on peinerai à être empathique
même si ce serai plus pratique
une posture qui n’appelle pas le mouvement
ne peut on céder à la douceur de l’instant
puisqu’il s’agit de passer un bon moment
toute doléance bannie
toute béance abandonnée
une soif qui est comblée
un retour vers l’éternité
garder en tête un point fixe
qui justifie l’unicité du suffixe
dans ce calme pas de rixe
nonchalant et décontracté
Dans leur cercle intime
Ils sont si bien ces deux là
Je vais voir plus loin
S’accorder un temps nécessaire
S’autoriser une halte refuge
Loin des tracas quotidiens
C’est vouloir s’arrêter de courir
De dévaler la vie à grande allure
De passer beaucoup trop vite
A côté du bonheur sans le voir
C’est prendre le temps de vivre
Paradoxe semble-t-il pour certains
Mais l’inaction c’est se donner le temps d’être
Sans se disperser dans l’agitation
Faisant bon usage des facultés
Qui nous sont données
De ressentir, de goûter, d’admirer
Et c’est la où la vie prend son sens
En ce qu’elle est cette recherche de bien être
Je n’ai pas usé de métaphores ni d’élégance de style
Peut-être me suis-je assise là tout simplement
Et comme nos amis, sur le banc d’à côté
Me suis-je laissée aller au farniente
A la douce sensation d’être heureuse
Par une délectation de la beauté qui m’entoure.
S’étirer de se retirer
Si doux pélerinage
En communion de la Nature
C’est beau c’est bon
L’oeil se sourit la force est là
Là au plus profond…Là
Périple deux heures son être
En plein dedans
Son coeur il bat
De belle vie loin des tracas
La distance aide à oublier
Si bon d’aimer la vie sa belle
La journée à soi
bonheur panoramique
soleil sur la peau
Tandis que je m’éloigne, mes pensées cheminent aussi…
Douceur de l’ombre
A l’intérieur du cercle
Le monde est à eux
Harmonie
Les fourmis contournaient une aire de battage
ronde où en deux mille cercles, l’âne
suivait le lent paysan chanteur,
joyeuse était la pie sur l’olivier.
Toute blanche, parmi des sauterelles
et des grillons, dans l’été indolent,
en guirlande d’épis, et grottes gonflées
de racines, marchait la déesse Cérès.
Le chevrier jouait de la cornemuse qui ivre
reparcourait le cristal de roche et les pentes,
les aiguilles des tailleurs résonnaient
d’ardeur, le poisson était assoupi dans les abîmes.
Sur les tuiles brisées en cramoisi et fils d’or,
le maçon coiffait des gouttières ;
auprès du torrent Xanthos au lit rouge,
Achille dormait sous la forteresse de Troie.
Un coq chanta vers le noble règne de Cambay,
le potier travaillait de jaunes argiles selon les règles
de l’art, depuis un noyer, d’une voix mélodieuse,
la voix du pic rejetait des pièces d’argent
–
Giuseppe Bonaviri, extrait de L’incominciamento, traduction de Philippe di Meo publiée dans l’un des deux numéros spéciaux de la revue Po&sie, consacrés à la poésie italienne, « 30 ans de poésie italienne ″
–
Source :http://poezibao.typepad.com/
dans la transparence
des monts et des merveilles
la grâce de l’instant
à l’heure du midi
sous l’arbre épanouit
s’absorber
être ne plus être
attendre sans attendre
l’ouvert juste la
dans la transparence
des monts et des merveilles
la grâce de l’instant
à l’heure du midi
sous l’arbre épanouit
s’absorber
être ne plus être
attendre sans attendre
l’ouvert juste la
Il fait chaud
Il fait beau
Si douce tentation
De se laisser aller
Au frisson de l’été
Se retrouver
Sur un banc
A l’ombre de la vie
Brûlantes heures
Quand la vie va l’aviva
L’arène de l’ attente
Les instants se meurent
Au soleil du temps qui passe
Aimer et mourir
tiempo del reposo
fuera el pero asceroso
salidas calientes
no hay mas fuentes
hay que cumplir el deseo
eso no vale un beso
Un dos lance un cri
il ne peut s’assagir
il ne fait que gémir
il a trop supporté
et sue à grosses gouttes
sans connaître l’issue
il est dans le doute
il est dans la peine
il croyait l’ombre reine
il n’est plus que son ombre
lentement il sombre
C’est reposant ici… Belle photo.
Je viens de passer un temps de photos et des instants de …mots
doux souvenir d’un été qui s’est décidé à tourner la page…
Un bon début de semaine à vous dans le cercle des passagers !
Un clin d’oeil chaleureux à Leila et ses belles citations, à Rachel et son retour inopiné et remarqué, à Jean et son poème en tic tac, à la petite ‘hirondelle du Brésil et ses ding dong, à arletteart et sa vie en tourbillon et bien sûr aux indéfectibles de ce pont!
S’abandonner à soi
M’abandonner à toi
Dans les plis du silence
Qui murmurent rayons
Dans le laisser aller
D’un bel pas son ensemble
C’est bon de respirer
Dans les bras de l’aimé
Oreilles en chuchotis
De paix belle amoureuse
Entre parenthèses
Être bien tout simplement
S’offrir une pause
Journée torride
Dans le lac je rafraîchis
Mon regard trouble
A mi-ombre
sans insolence
un moment d’abandon.
On s’étonne d’être si bien
C’est si simple d’aimer
Dans le regard ensemble
Un doux repos
sans dol ni ennui
les yeux éblouis
Je m’asseois
Toi aussi
Ma main
Ta main
Ensemble
On est bien
La beauté complice
Indolence et insouciance
Le chant d’une mouette
les goûteurs d’ombre
dans un halo de feu
chuchotent le temps
A l’ombre
Nous deux
On brille de mille feux
De nous deux
Paisible notre moment
Si doux nectar du temps
en marcel
et fine robe à bretelles
un homme une femme
regards tournés vers la gauche
les accoudés du banc à lattes
l’autre banc
capte le soleil
en attente d’une assise de passage
où se poser serait une offrande pathétique
faite au ronronnement du canot à moteur
un dol lance
sous l’ardeur des rayons
on ne fait pas que des ronds
et on se laisse aller
Toute souffrance repoussée
une mise à l’ombre de la sensibilité
un retour en force de l’oisiveté
un renouveau plus apathique
on peinerai à être empathique
même si ce serai plus pratique
une posture qui n’appelle pas le mouvement
ne peut on céder à la douceur de l’instant
puisqu’il s’agit de passer un bon moment
toute doléance bannie
toute béance abandonnée
une soif qui est comblée
un retour vers l’éternité
garder en tête un point fixe
qui justifie l’unicité du suffixe
dans ce calme pas de rixe
nonchalant et décontracté
Dans leur cercle intime
Ils sont si bien ces deux là
Je vais voir plus loin
S’accorder un temps nécessaire
S’autoriser une halte refuge
Loin des tracas quotidiens
C’est vouloir s’arrêter de courir
De dévaler la vie à grande allure
De passer beaucoup trop vite
A côté du bonheur sans le voir
C’est prendre le temps de vivre
Paradoxe semble-t-il pour certains
Mais l’inaction c’est se donner le temps d’être
Sans se disperser dans l’agitation
Faisant bon usage des facultés
Qui nous sont données
De ressentir, de goûter, d’admirer
Et c’est la où la vie prend son sens
En ce qu’elle est cette recherche de bien être
Je n’ai pas usé de métaphores ni d’élégance de style
Peut-être me suis-je assise là tout simplement
Et comme nos amis, sur le banc d’à côté
Me suis-je laissée aller au farniente
A la douce sensation d’être heureuse
Par une délectation de la beauté qui m’entoure.
S’étirer de se retirer
Si doux pélerinage
En communion de la Nature
C’est beau c’est bon
L’oeil se sourit la force est là
Là au plus profond…Là
Périple deux heures son être
En plein dedans
Son coeur il bat
De belle vie loin des tracas
La distance aide à oublier
Si bon d’aimer la vie sa belle
La journée à soi
bonheur panoramique
soleil sur la peau
Tandis que je m’éloigne, mes pensées cheminent aussi…
Douceur de l’ombre
A l’intérieur du cercle
Le monde est à eux
Harmonie
Les fourmis contournaient une aire de battage
ronde où en deux mille cercles, l’âne
suivait le lent paysan chanteur,
joyeuse était la pie sur l’olivier.
Toute blanche, parmi des sauterelles
et des grillons, dans l’été indolent,
en guirlande d’épis, et grottes gonflées
de racines, marchait la déesse Cérès.
Le chevrier jouait de la cornemuse qui ivre
reparcourait le cristal de roche et les pentes,
les aiguilles des tailleurs résonnaient
d’ardeur, le poisson était assoupi dans les abîmes.
Sur les tuiles brisées en cramoisi et fils d’or,
le maçon coiffait des gouttières ;
auprès du torrent Xanthos au lit rouge,
Achille dormait sous la forteresse de Troie.
Un coq chanta vers le noble règne de Cambay,
le potier travaillait de jaunes argiles selon les règles
de l’art, depuis un noyer, d’une voix mélodieuse,
la voix du pic rejetait des pièces d’argent
–
Giuseppe Bonaviri, extrait de L’incominciamento, traduction de Philippe di Meo publiée dans l’un des deux numéros spéciaux de la revue Po&sie, consacrés à la poésie italienne, « 30 ans de poésie italienne ″
–
Source :http://poezibao.typepad.com/
dans la transparence
des monts et des merveilles
la grâce de l’instant
à l’heure du midi
sous l’arbre épanouit
s’absorber
être ne plus être
attendre sans attendre
l’ouvert juste la
dans la transparence
des monts et des merveilles
la grâce de l’instant
à l’heure du midi
sous l’arbre épanouit
s’absorber
être ne plus être
attendre sans attendre
l’ouvert juste la
Il fait chaud
Il fait beau
Si douce tentation
De se laisser aller
Au frisson de l’été
Se retrouver
Sur un banc
A l’ombre de la vie
Brûlantes heures
Quand la vie va l’aviva
L’arène de l’ attente
Les instants se meurent
Au soleil du temps qui passe
Aimer et mourir
tiempo del reposo
fuera el pero asceroso
salidas calientes
no hay mas fuentes
hay que cumplir el deseo
eso no vale un beso
Un dos lance un cri
il ne peut s’assagir
il ne fait que gémir
il a trop supporté
et sue à grosses gouttes
sans connaître l’issue
il est dans le doute
il est dans la peine
il croyait l’ombre reine
il n’est plus que son ombre
lentement il sombre
C’est reposant ici… Belle photo.
Je viens de passer un temps de photos et des instants de …mots
doux souvenir d’un été qui s’est décidé à tourner la page…