Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Mise en scène
entrée en scène
plateau de cinéma
action
42 réflexions sur « Mise en scène »
Arabesques
et accroche-coeurs
lever de rideau
Indochine…..Deneuve, Perez
Tu nous régale toujours Ossiane ! merci, elle préfère l’amour en mère….
la photo en haut : Lugano ‘tessin suisse’?
Ca je ne sais pas;)
La photo en haut : Menaggio ‘lac de Côme, Italie’
Merci et bienvenue belle et plus;)
La lumière tamisée
la bâteau cadré
Moteur !
Attention le cinéma c’est du mouvement !
« Brad , George, on vous attend …..
Cadrage sans débordements
des volutes en avant
et du flou en arrière
une lampe qui ne manque pas d’air
les vagues du pavé qui roulent
un ferry qui nous botte
des fleurs qui manquent à droite
et qui a dit « coupez »
pas de transport mixte
juste des voies d’eau
personne pour écoper
nous voici bien servis
personne ne s’en tape la bobine
il faudrait être camé ras
pour filmer au fil de l’eau
on peut se forger une conviction à ces balustres
le décor ne manque certes pas de lustre
de là à imaginer tous les passagers illustres
Un scénario pavé de bonnes intentions
un impresario pas pressé d’aller à Rio
un script qui manque de décantation
bien qu’écrit manu militari
un calme presque apparent
pour une traversée dangereuse
mais un éclairage soigné
admise en scène la navette ne coinçait pas les mailles
le directeur abaissait son porte voix sans écailles
il aurait voulu lancer les acteurs avant qu’ils s’en aillent
Silence on tourne
Le décor est planté
Le voyage peut commencer
Expliquer, entendre, comprendre,
Nous sommes tous les acteurs
D’un monde qui n’est ni cinéma
Ni pièce de théâtre et pourtant !
Un monde fait de scènes bien réelles
De scénarios bien trempés
Tragiques, comiques parfois
D’un humour difficile, voir noir
Dans un décor qui souvent
Ressemble davantage
A l’envers d’un décor
Qu’on aimerait moins sombre
Moins hypocrite
Vrai et beau est-ce possible ?
Beau comme un bateau qui va sur l’eau
Je cherche un metteur en scène
Un vrai, un grand, un juste….
Pour que le rêve un jour
Frôle non pas l’idéal mais l’espoir
Planter le décor
Sous les feux des projecteurs
Un rôle à jouer
Traverse le paysage
Rideau et voile absorbés
Le clap sourd d’une voix
Les rives de lac de Côme, sur fond musical: Canon in D Major scottish variations, gros plan face au lac , en premier plan: La berge ,balustrade, réverbère , fleurs; second plan un ferry traverse le lac de la gauche vers la droite, en arrière plan: les rives brumeuses
(Début du script d’un documentaire sur le lac de Côme )
Sur un écran d’ordinateur, un lac au milieu des montagnes, un bateau, un balcon, une terrasse, un lampadaire… sur le pont du bateau, au loin des touristes en croisière….. en pleine lumière….
___
Un décor de fond
Une atmosphère mise en place
L’aura du spectacle
____
….et l’imagination suivra, il reste tout à inventer, les bruits, les odeurs, un panorama plus vaste pour devenir acteur à part entière et ne pas se contenter de rester spectateur passif quand tout vous appelle vers une nouvelle aventure qui s’annonce jouable.
Le Palais
En Octobre
Deux jours
Deux amies
La traversée
Son bateau
Une auto
Sa randonnée
Belle Île
Liberté
En Eté Indien
Cet Automne
Les aimés
Chauds au coeur
Cet Automne
Remontée
Son nuage
De ciel bas
A aimer
Contente pour toi Annick, Belle île, du rêve à portée de cœur,
_____
Tout se construit le bonheur y compris
Des projets édifiés sur les remparts de la joie
Des rochers plus beaux que des cathédrales
Une musique des flots dans les gouffres de l’âme
Une mise en scène en un paradis somptueux
On se prend à chanter, à crier, rire à en pleurer
Tout est en place, organisé, belle mise en scène
Un bateau partira sur les côtes d’une île
A la saison d’un été qu’on avait oublié
Sous un soleil aux couleurs exotiques
____
Et pour ceux qui ne rentreraient pas dans ce scénario, se laisser bercer par des rêves, s’inventer des voyages, si fort, qu’il vous vienne aux narines des embruns parfumés aux senteurs océanes.
Hors le va et vient
De la valse des fichiers
Face à cet écran
Où se mire le lac de Côme
Peut-être irons nous un jour?
Poésie pas éphémère
Des réseaux et des liens
Surgissant dans mes cases vides
L’ énergie-pic des lointains
Lame bleutée sur les fonds gris
On dévide la pellicule comme les séquences de vie, des morceaux de choix
des tranches parfois horreurs, des agendas remplis, des rendez vous par dessus la tête
comme une producteur qui s’enquiert du désir du consommateur mais n’arrive pas à raccourcir
la chaîne et puis la concurrence du petit écran et du DVD qui fait que le cinéma malgré tout son cinéma n’est plus ce paradis espéré, attendu que depuis les cimes du mime on n’est plus muet mais bavard alors qu’il suffit souvent de peu de mots, sans se payer, pour récompenser et régaler, fixer plus que l’instant dans une fuite sans suite.
Séquences de vie
Quelques scènes à retoucher
En couper coller
On reprend!! serait-ce possible
Pour une nouvelle prise ?
Claps, clics, clips, éclipse, éclisse, classe,
Avant le montage de pièces de choix qui échoit à un oeil averti
et la restitution d’une atmosphère entre plans séquences et travelling
il y a bien des claps qui rythment et parfois du premier jet
mais quand le déclic ne vient pas il faut y retourner
pourtant les clips tiennent lieu de substituts
mais le métrage est il assez court bien que vague
pour que courent ensemble les promotions
il y a des tournages classe avec des fauteuils nominatifs
et puis parfois un grain de sable et une éclisse
qui conduisent momentanément à l’éclipse d’une star
ce n’est pas une exoplanète aussi chic soit elle
et il n’y a pas de transit qui vaille pour l’observer
Camera oscura,
c’est dans une chambre noir que tout a commencé
Sténopé, inversion,
maintenant on ouvre les rideaux bien grands
et tandis que se succèdent en cadence
la valse enchantée des images
comme une miroitante danse
la vase désenchantée du bord de lac
altère notre constance
Qui projeta jamais autant de venir dans un lieu excitant
et d’attendre qu’il se passa enfin quelque chose de troublant
pour en saisir au vol le reflet tour à tour déprimant
puis de manière moins explicable enthousiasmant
en toux et en tout sur les rivages viennent les amants
qui n’ont que faire des bancs publics mais aiment les promenades
Messe en ciné mais pas du côté de Messine
et voilà que paysage au loin se dessine
pas de fixité mais quelques lenteurs
c’est qu’il y aurait un climat de langueur
pourtant le script est là et la tour nage aussi
mais ce n’est pas un lieu d’évasion totale
il faut se jeter à l’eau et connaître son texte
après la gestuelle doit être étudiée de près
le clapotis n’apporte pas un démenti au clap
et les arabesques de la ferronnerie ne sont pas mauresques
que quoi est ce qui laisse à espérer
pas un démontage de scène
ni une savante reconstitution
on affronte crânement les éléments
au risque de la migraine
mais dans les esprits on sème
le début d’une réflexion
en germe et en graine
Une photo comme en fer forgé, avec de l’eau pour adoucir la matière.
Drôles de rames
et rôles de dames
tout est loin d’être plat
et même sans lunettes
le relief apparaît
loin des biefs
ce n’est pas le Casanova de Fellini
mais l’arrière plan ondoyant
ce ne sont pas des faux fuyants
le chef opérateur prend la température
tandis que la script rature
dans l’oeilleton
presque tout est bon
ils nous ont à l’oeil
on est dans la ligne de mire
Le bateau est son prêt
En route pour l’aventure
La vie mérite bien
De la vivre son jour
Comme une offrande vivante
Et quand c’est sa matière
Qui offre des pleurs des durs
Il faut aller fort haut
Ou en profond chercher
Ses sens de vie
La vie cette Nature
Qui fait mourir un peu
Chaque jour un peu plus
Alors on se fait lutte
Sur son ring de sa terre
Puis on se laisse aller
Dans le courant son tendre
Au plus quand c’est possible
Bonsoir Annick, bonsoir Thierry et tous.
___
Un simple coup d’oeil
Défile la pellicule
Pour un court métrage
____
Annick, j’ose passer par le site d’Ossiane, depuis plusieurs jours je ne parviens pas à laisser de commentaires sur ton site et il y a des circonstances ou l’échange semble opportun.
bonjour Monique,
je suis désolée, je ne sais pas pourquoi les commentaires ne peuvent pas passer, je n’ai rien changer dans le mode d’accès des commentaires.
douce journée.
Comedia del arte où nous faisons tous de la figuration
il ne faut pas avoir peur de passer de l’autre côté
quand l’un se repait l’aitre dit « action replay »
mais il y a des auctions où l’on se met a nu
L’éclairagiste a soigné le halo central
pas de dalots arrosés du clapot fatal
une brève écume moirée d’histoire
entre armoiries et promenoir
je détaille ce lacis poissonneux
je me vois déjà occis ou comateux
il faut lâcher son rôle dans drôle de drame
pour réussir celui qui plait le plus aux femmes
ohlala de me relire,
je n’ai rien changé, é,é,é,é,é,é….et suis toute excusée..ée,ée,ée…
BELLE SOIREE!
Commentaires impossibles sur la note « Approche »
Je m’égare ici
Une approche solitaire
Mots à la dérive
Ironie du sort, l’approche est loin d’être facilitée
pas question d’habileté, pas question de reproche
c’est juste que le clic est masqué alors on fait un pas de côté
Ton oeil
Le mien
Face à face
Silence
On tourne
C’est le nôtre
Ce temps
En offrande
On n’a pas tous la même approche de l’existence
pour certains elle s’égrène en longues stances
pour d’autres elle fluctue au gré des inconstances
mais chacun est il bien dans son rôle ou veut il en changer
qui a distribué ainsi la place qu’on doit occuper
pourquoi nous met on dans des cases, pas toutes noires d’ailleurs
alors que l’on pourrait avoir envie de se promener
et de visiter les moindres recoin d’une intrigue
quelque soit sa valeur et l’honneur que l’on brigue
on n’est pas brigand quand on prend des gants
alors insaisissables même pas enfouis dans la sable
nous entamons cette course poursuite devant l’objectif
et ne cédons en rien un pouce aux conseils avisés
puisque nous faisons comme nous le sentons,
sans être tous de Provence
Puisque c’est à la providence que nous nous remettons
et pas seulement les pendules à l’heure
puisque nous oscillons sans cesse
d’un pied sur l’autre
faux semblant et contenance, donner le change dans l’échange
ne pas se départir d’un flegme pas toujours britannique
ou encore exprimer une émotion à fleur de peau
et ces petits riens biens visibles et pas risibles
tout ce non verbal qui signifie et lie
pour peu qu’on ne s’attache pas qu’au texte
car le jeu c’est bien autre chose que de simples paroles
aussi belles soient elles
c’est criant de vérité
touchant de sincérité
un don hérité
certains naissent comédiens et le resteront toute leur vie
mais l’engagement dans la troupe
c’est sinon un mode de vie
du moins un credo fort
et pas seulement un créneau
on peu se tromper , être extrême et épidermique
mais quand on manie l’art de la mimique
sans être un imitateur animalier
on retrouve ce sentiment de liberté
qui nous délie des conditionnements
des leçons de maintien
du port de tête et de toute cette retenue sociale
qui nous éloigne de nous en nous faisant croire
qu’elle nous rapproche des autres
Clap de fin, clash de dédain, tout ça finira en eau de boudin !
happé par la pellicule mince qui recouvre et voile tout
englobé et répliqué sans fin avant de se voir projeté
on aime ou pas l’écran, celui qui rapproche ou sépare
on se lève pour applaudir des deux mains
tout est soigné, la photo léchée comme le quai par les vagues
le fond ne manque pas, il est diffus pour une large diffusion
mais que retranscrit on membre à membre dans des gesticulations
on pérégrine et on postillonne, on avance sa canne, sans festival
on fouette sans cocher, au ras des rochers
seul Cyrano pourrait nous embrocher
Arabesques
et accroche-coeurs
lever de rideau
Indochine…..Deneuve, Perez
Tu nous régale toujours Ossiane ! merci, elle préfère l’amour en mère….
la photo en haut : Lugano ‘tessin suisse’?
Ca je ne sais pas;)
La photo en haut : Menaggio ‘lac de Côme, Italie’
Merci et bienvenue belle et plus;)
La lumière tamisée
la bâteau cadré
Moteur !
Attention le cinéma c’est du mouvement !
« Brad , George, on vous attend …..
Cadrage sans débordements
des volutes en avant
et du flou en arrière
une lampe qui ne manque pas d’air
les vagues du pavé qui roulent
un ferry qui nous botte
des fleurs qui manquent à droite
et qui a dit « coupez »
pas de transport mixte
juste des voies d’eau
personne pour écoper
nous voici bien servis
personne ne s’en tape la bobine
il faudrait être camé ras
pour filmer au fil de l’eau
on peut se forger une conviction à ces balustres
le décor ne manque certes pas de lustre
de là à imaginer tous les passagers illustres
Un scénario pavé de bonnes intentions
un impresario pas pressé d’aller à Rio
un script qui manque de décantation
bien qu’écrit manu militari
un calme presque apparent
pour une traversée dangereuse
mais un éclairage soigné
admise en scène la navette ne coinçait pas les mailles
le directeur abaissait son porte voix sans écailles
il aurait voulu lancer les acteurs avant qu’ils s’en aillent
Silence on tourne
Le décor est planté
Le voyage peut commencer
Expliquer, entendre, comprendre,
Nous sommes tous les acteurs
D’un monde qui n’est ni cinéma
Ni pièce de théâtre et pourtant !
Un monde fait de scènes bien réelles
De scénarios bien trempés
Tragiques, comiques parfois
D’un humour difficile, voir noir
Dans un décor qui souvent
Ressemble davantage
A l’envers d’un décor
Qu’on aimerait moins sombre
Moins hypocrite
Vrai et beau est-ce possible ?
Beau comme un bateau qui va sur l’eau
Je cherche un metteur en scène
Un vrai, un grand, un juste….
Pour que le rêve un jour
Frôle non pas l’idéal mais l’espoir
Planter le décor
Sous les feux des projecteurs
Un rôle à jouer
Traverse le paysage
Rideau et voile absorbés
Le clap sourd d’une voix
Les rives de lac de Côme, sur fond musical: Canon in D Major scottish variations, gros plan face au lac , en premier plan: La berge ,balustrade, réverbère , fleurs; second plan un ferry traverse le lac de la gauche vers la droite, en arrière plan: les rives brumeuses
(Début du script d’un documentaire sur le lac de Côme )
Sur un écran d’ordinateur, un lac au milieu des montagnes, un bateau, un balcon, une terrasse, un lampadaire… sur le pont du bateau, au loin des touristes en croisière….. en pleine lumière….
___
Un décor de fond
Une atmosphère mise en place
L’aura du spectacle
____
….et l’imagination suivra, il reste tout à inventer, les bruits, les odeurs, un panorama plus vaste pour devenir acteur à part entière et ne pas se contenter de rester spectateur passif quand tout vous appelle vers une nouvelle aventure qui s’annonce jouable.
Le Palais
En Octobre
Deux jours
Deux amies
La traversée
Son bateau
Une auto
Sa randonnée
Belle Île
Liberté
En Eté Indien
Cet Automne
Les aimés
Chauds au coeur
Cet Automne
Remontée
Son nuage
De ciel bas
A aimer
Contente pour toi Annick, Belle île, du rêve à portée de cœur,
_____
Tout se construit le bonheur y compris
Des projets édifiés sur les remparts de la joie
Des rochers plus beaux que des cathédrales
Une musique des flots dans les gouffres de l’âme
Une mise en scène en un paradis somptueux
On se prend à chanter, à crier, rire à en pleurer
Tout est en place, organisé, belle mise en scène
Un bateau partira sur les côtes d’une île
A la saison d’un été qu’on avait oublié
Sous un soleil aux couleurs exotiques
____
Et pour ceux qui ne rentreraient pas dans ce scénario, se laisser bercer par des rêves, s’inventer des voyages, si fort, qu’il vous vienne aux narines des embruns parfumés aux senteurs océanes.
Hors le va et vient
De la valse des fichiers
Face à cet écran
Où se mire le lac de Côme
Peut-être irons nous un jour?
Poésie pas éphémère
Des réseaux et des liens
Surgissant dans mes cases vides
L’ énergie-pic des lointains
Lame bleutée sur les fonds gris
On dévide la pellicule comme les séquences de vie, des morceaux de choix
des tranches parfois horreurs, des agendas remplis, des rendez vous par dessus la tête
comme une producteur qui s’enquiert du désir du consommateur mais n’arrive pas à raccourcir
la chaîne et puis la concurrence du petit écran et du DVD qui fait que le cinéma malgré tout son cinéma n’est plus ce paradis espéré, attendu que depuis les cimes du mime on n’est plus muet mais bavard alors qu’il suffit souvent de peu de mots, sans se payer, pour récompenser et régaler, fixer plus que l’instant dans une fuite sans suite.
Séquences de vie
Quelques scènes à retoucher
En couper coller
On reprend!! serait-ce possible
Pour une nouvelle prise ?
Claps, clics, clips, éclipse, éclisse, classe,
Avant le montage de pièces de choix qui échoit à un oeil averti
et la restitution d’une atmosphère entre plans séquences et travelling
il y a bien des claps qui rythment et parfois du premier jet
mais quand le déclic ne vient pas il faut y retourner
pourtant les clips tiennent lieu de substituts
mais le métrage est il assez court bien que vague
pour que courent ensemble les promotions
il y a des tournages classe avec des fauteuils nominatifs
et puis parfois un grain de sable et une éclisse
qui conduisent momentanément à l’éclipse d’une star
ce n’est pas une exoplanète aussi chic soit elle
et il n’y a pas de transit qui vaille pour l’observer
Camera oscura,
c’est dans une chambre noir que tout a commencé
Sténopé, inversion,
maintenant on ouvre les rideaux bien grands
et tandis que se succèdent en cadence
la valse enchantée des images
comme une miroitante danse
la vase désenchantée du bord de lac
altère notre constance
Qui projeta jamais autant de venir dans un lieu excitant
et d’attendre qu’il se passa enfin quelque chose de troublant
pour en saisir au vol le reflet tour à tour déprimant
puis de manière moins explicable enthousiasmant
en toux et en tout sur les rivages viennent les amants
qui n’ont que faire des bancs publics mais aiment les promenades
Messe en ciné mais pas du côté de Messine
et voilà que paysage au loin se dessine
pas de fixité mais quelques lenteurs
c’est qu’il y aurait un climat de langueur
pourtant le script est là et la tour nage aussi
mais ce n’est pas un lieu d’évasion totale
il faut se jeter à l’eau et connaître son texte
après la gestuelle doit être étudiée de près
le clapotis n’apporte pas un démenti au clap
et les arabesques de la ferronnerie ne sont pas mauresques
que quoi est ce qui laisse à espérer
pas un démontage de scène
ni une savante reconstitution
on affronte crânement les éléments
au risque de la migraine
mais dans les esprits on sème
le début d’une réflexion
en germe et en graine
Une photo comme en fer forgé, avec de l’eau pour adoucir la matière.
Drôles de rames
et rôles de dames
tout est loin d’être plat
et même sans lunettes
le relief apparaît
loin des biefs
ce n’est pas le Casanova de Fellini
mais l’arrière plan ondoyant
ce ne sont pas des faux fuyants
le chef opérateur prend la température
tandis que la script rature
dans l’oeilleton
presque tout est bon
ils nous ont à l’oeil
on est dans la ligne de mire
Le bateau est son prêt
En route pour l’aventure
La vie mérite bien
De la vivre son jour
Comme une offrande vivante
Et quand c’est sa matière
Qui offre des pleurs des durs
Il faut aller fort haut
Ou en profond chercher
Ses sens de vie
La vie cette Nature
Qui fait mourir un peu
Chaque jour un peu plus
Alors on se fait lutte
Sur son ring de sa terre
Puis on se laisse aller
Dans le courant son tendre
Au plus quand c’est possible
Bonsoir Annick, bonsoir Thierry et tous.
___
Un simple coup d’oeil
Défile la pellicule
Pour un court métrage
____
Annick, j’ose passer par le site d’Ossiane, depuis plusieurs jours je ne parviens pas à laisser de commentaires sur ton site et il y a des circonstances ou l’échange semble opportun.
bonjour Monique,
je suis désolée, je ne sais pas pourquoi les commentaires ne peuvent pas passer, je n’ai rien changer dans le mode d’accès des commentaires.
douce journée.
Comedia del arte où nous faisons tous de la figuration
il ne faut pas avoir peur de passer de l’autre côté
quand l’un se repait l’aitre dit « action replay »
mais il y a des auctions où l’on se met a nu
L’éclairagiste a soigné le halo central
pas de dalots arrosés du clapot fatal
une brève écume moirée d’histoire
entre armoiries et promenoir
je détaille ce lacis poissonneux
je me vois déjà occis ou comateux
il faut lâcher son rôle dans drôle de drame
pour réussir celui qui plait le plus aux femmes
ohlala de me relire,
je n’ai rien changé, é,é,é,é,é,é….et suis toute excusée..ée,ée,ée…
BELLE SOIREE!
Commentaires impossibles sur la note « Approche »
Je m’égare ici
Une approche solitaire
Mots à la dérive
Ironie du sort, l’approche est loin d’être facilitée
pas question d’habileté, pas question de reproche
c’est juste que le clic est masqué alors on fait un pas de côté
Ton oeil
Le mien
Face à face
Silence
On tourne
C’est le nôtre
Ce temps
En offrande
On n’a pas tous la même approche de l’existence
pour certains elle s’égrène en longues stances
pour d’autres elle fluctue au gré des inconstances
mais chacun est il bien dans son rôle ou veut il en changer
qui a distribué ainsi la place qu’on doit occuper
pourquoi nous met on dans des cases, pas toutes noires d’ailleurs
alors que l’on pourrait avoir envie de se promener
et de visiter les moindres recoin d’une intrigue
quelque soit sa valeur et l’honneur que l’on brigue
on n’est pas brigand quand on prend des gants
alors insaisissables même pas enfouis dans la sable
nous entamons cette course poursuite devant l’objectif
et ne cédons en rien un pouce aux conseils avisés
puisque nous faisons comme nous le sentons,
sans être tous de Provence
Puisque c’est à la providence que nous nous remettons
et pas seulement les pendules à l’heure
puisque nous oscillons sans cesse
d’un pied sur l’autre
faux semblant et contenance, donner le change dans l’échange
ne pas se départir d’un flegme pas toujours britannique
ou encore exprimer une émotion à fleur de peau
et ces petits riens biens visibles et pas risibles
tout ce non verbal qui signifie et lie
pour peu qu’on ne s’attache pas qu’au texte
car le jeu c’est bien autre chose que de simples paroles
aussi belles soient elles
c’est criant de vérité
touchant de sincérité
un don hérité
certains naissent comédiens et le resteront toute leur vie
mais l’engagement dans la troupe
c’est sinon un mode de vie
du moins un credo fort
et pas seulement un créneau
on peu se tromper , être extrême et épidermique
mais quand on manie l’art de la mimique
sans être un imitateur animalier
on retrouve ce sentiment de liberté
qui nous délie des conditionnements
des leçons de maintien
du port de tête et de toute cette retenue sociale
qui nous éloigne de nous en nous faisant croire
qu’elle nous rapproche des autres
Clap de fin, clash de dédain, tout ça finira en eau de boudin !
happé par la pellicule mince qui recouvre et voile tout
englobé et répliqué sans fin avant de se voir projeté
on aime ou pas l’écran, celui qui rapproche ou sépare
on se lève pour applaudir des deux mains
tout est soigné, la photo léchée comme le quai par les vagues
le fond ne manque pas, il est diffus pour une large diffusion
mais que retranscrit on membre à membre dans des gesticulations
on pérégrine et on postillonne, on avance sa canne, sans festival
on fouette sans cocher, au ras des rochers
seul Cyrano pourrait nous embrocher
Bien vu Dominique, bon vent à toi et ton nouveau blogl
http://doha75.wordpress.com/